Notre patrimoine culturel est protéiforme : il se décline depuis les édifices les plus ostentatoires et dispendieux jusqu’à des créations immatérielles en passant par les modestes objets, ustensiles et outils du quotidien de nos aïeux. Le bon peuple se régale de flanôcher dans les venelles de nos villages médiévaux ; bien sûr, il raffole aussi de nos brocantes et vide-greniers et manifeste le plus vif engouement pour la moindre kermesse de nos villages. Pour nous, les anciens, nés pendant et au décours de la guerre, ces kermesses sont comme de vieilles photographies de notre enfance et nous offrent une parenthèse dans l’inexorable fuite du temps.