Les commémorations du 60e anniversaire de la Libération, en juin 2004, éveillèrent en moi une foudroyante nostalgie. Je le constatais douloureusement : j’avais presque oublié que mon père avait fait partie de ces soldats, acclamés, embrassés au bord des routes de France, et qu’il avait été, comme eux, jeune, souriant et admiré, au volant de sa jeep !