L’histoire que je vais vous conter aurait pu trouver une place de choix dans mon livre "Hors-la-loi en Bigoudénie" , mais j’ai découvert ce drame peu après la parution en mars 2021.
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Accueil > Articles > Chroniques de nos ancêtres
En partenariat avec Généanet , la rubrique Chroniques de nos ancêtres vous propose de découvrir des aspects variés, parfois insolites ou méconnus, de l’histoire et de la vie quotidienne de nos ancêtres à travers la présentation commentée de documents d’archives et de témoignages anciens, puisés dans toutes les régions et à toutes les époques.
Dernier ajout : le 28 janvier.
L’histoire que je vais vous conter aurait pu trouver une place de choix dans mon livre "Hors-la-loi en Bigoudénie" , mais j’ai découvert ce drame peu après la parution en mars 2021.
Paris-Brest, c’est pas du gâteau ! L’affirmation est immédiatement confirmée et précisée : Paris-Brest, c’est pas d’la tarte ! Je crois entendre cette déclaration sortir des lèvres d’Annet, mon interlocuteur. Il ne commente pas une farandole des desserts, mais fait connaître son expertise sur un périple éprouvant. Ce ton désinvolte et provocateur est emprunté aux refrains bravaches des bagnards de Brest.
L’histoire commence de manière on ne peut plus classique : Pierre Graillot épouse Madeleine Hugon à Garchy, dans la Nièvre, le 6 avril 1875. Pierre est "garçon meunier" au moulin du village voisin de Saint-Quentin-sur-Nohain. Un an plus tard, à Saint-Quentin, une naissance est consignée par la belle écriture de François Maire, Officier d’Etat-Civil, dans l’acte n°3 du 5 avril 1876. Comme à l’habitude on indique que Pierre Graillot a présenté un enfant du sexe masculin de lui déclarant et de Leteur Madeleine, son épouse, auquel il souhaite donner le prénom de François. Parfait… sauf que son épouse s’appelle Madeleine Hugon et non Madeleine Leteur !
Nous sommes au début des années 1950, je dois avoir six ans. Mon père, qui tient à m’initier au bricolage, va chercher sa vieille caisse à outils faite de planches clouées, elle est munie pour son transport d’une longue lanière de cuir. Mon père commence par sortir de la caisse un vieux marteau bizarre avec une tête en forme de champignon et m’explique : « tu vois, voici un marteau de cordonnier, il a appartenu à un de tes lointains grands pères, tout ce que je sais de lui, c’est qu’il devait habiter à Montigny en Cambrésis ».
Le confinement dont nous avons été victimes voici quelques mois, a parfois du bon. Plongé dans la lecture d’un journal parisien de la presse de la fin du 19e siècle, « l’Observateur français » du 30 décembre 1888, je découvrais une curieuse histoire de trésor et d’oncle d’Amérique. J’étais d’autant plus intéressé par cette histoire quand je m’aperçus qu’elle concernait la région de Firminy et que Nicolas Perrin, qui fut l’un des premiers maires de Firminy, était un cousin de ces Perrin d’Amérique !
Vers le milieu des années 50… J’avais alors une douzaine d’années… Je me souviens, de l’air triste du visage de ma grand-maman, alors octogénaire, lorsqu’elle époussetait les nombreux portraits encadrés, alignés sur la cheminée de la cuisine et dont le coin supérieur gauche était bordé d’un très fin crêpe de velours noir. Plus d’une fois, elle m’expliqua, en les désignant l’un après l’autre, qu’il s’agissait de ses parents, de son époux, Jean Baptiste, mon grand-père maternel donc, de ses frères Cyrille, Désiré et Émile, et de deux de ses enfants, Gaston et Zoé. Elle était avare de détails sur tous ces deuils anciens car, à leur évocation, ses yeux s’embuaient et elle changeait alors de conversation et d’occupation.
Aujourd’hui, Louis-René Thomas et Marie-Anne Cosmao, son épouse, sont bien oubliés, et leur arrière-petit-fils, s’aidant de neuf lettres d’amour datant de 1863 et de nombreux documents consultés aux archives, retrace la vie de ce couple attachant.
Résumé de la 1e partie : Anne Le Coroller, maltraitée par son mari Yves Le Goaer et Marie-Jeanne, la maitresse de celui-ci, vient d’être retrouvée pendue dans une crèche. J’ai fait raconter cette histoire quelque peu scandaleuse par l’abbé Le Louet, recteur de la paroisse de Plozévet, ce qui ne manque pas de sel...
Cette histoire à ne pas lire avant de se coucher fait partie des 17 histoires vraies que je raconte dans le livre Hors-la-loi en Bigoudenie. Elle vous donnera peut-être envie de lire les autres crimes et forfaits (1830-1916) contenus dans cet ouvrage.
Le mariage de Jean Poutinet et Magdelaine Rollot est célébré le 19 janvier 1685, mais l’acte inscrit ce jour-là par le curé dans les registres paroissiaux est rayé après coup ! La question se pose alors : pourquoi et quand l’acte de ce mariage, qui a bien été célébré à l’église, est-il rayé par le curé ? Deux enfants sont nés de cette union, Huguette en 1685, puis en 1692 Barthelemi. Celui-ci est inscrit comme étant fils d’illégitime mariage de Jean et Magdelaine. L’acte de mariage a donc été rayé entre les naissances d’Huguette et Barthelemi, la première n’ayant pas été considérée à sa naissance par le curé comme née de mariage illégitime. Pourquoi une situation aussi inhabituelle ?
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