Quiconque a exploré les registres paroissiaux ou d’état civil a hélas noté les nombreux enfants « né de père inconnu » ou « né de père non dénommé » voire sans aucune notion de père comme on le trouve fréquemment dans les anciens registres paroissiaux. La mère « génitrice » était, elle, toujours identifiée.
En explorant le patronyme JOVET, j’ai découvert un cas un peu différent seul cas connu au cours de nombreuses années d’exploration.
A Paris, le 14 janvier 1891, naissait Marguerite Augustine JOVET, de mère non dénommée et fort heureusement reconnue par son père, Henri Amédée JOVET.
L’originalité de la situation contraste avec le classicisme rigoureux de l’acte !
Alors, accident ? volonté délibérée ? ou autre cause ? J’avoue que le cas m’avait intrigué.
Marie Augustine décède à Paris 11e le 26 août 1891, tout juste âgée de 7 mois.
On retrouve le passementier Henri Amédée JOVET 2 ans plus tard à Ivry sur Seine où, le 17 septembre 1893 nait Amélie Augustine JOVET.
Et devinez quoi ? elle nait elle aussi de mère non dénommée, reconnue par son père !
Le premier cas n’était donc pas un simple accident …
Le père, Henri Amédée, décèdera en novembre 1907 et on ne sait pas comment et par qui Amélie Augustine tout juste âgée de 14 ans sera élevée mais elle se mariera (deux fois) comme indiqué sur son acte de naissance et décèdera à Suresnes, le 13 mai 1979, à l’âge de 86 ans (fichier décès de l’INSEE).
On notera que le second prénom de ces deux petites filles était Augustine, peut-être une piste pour les chercheurs curieux…