Chroniques de nos ancêtres

La pratique de la généalogie procure bien des plaisirs, génère quelques fantasmes et en conséquence induit parfois des désillusions. A l’instar des poupées russes, l’affichette quasi-centenaire « Vidons nos tirelires » que je vous ai présentée dans un précédent article cachait en son sein d’autres documents encore bien plus anciens : en mettant à plat le papier soigneusement plié en huit par Grand-père Adrien, j’avais vu apparaître deux coupons numérotés « un franc » émis en 1871.

La veuve d’un ci-devant gentilhomme verrier est portée disparue durant l’hiver 1799. Son corps est rapidement retrouvé chez son voisin, ancien gentilhomme verrier lui aussi.

En feuilletant les actes des registres paroissiaux des archives des Cotes d’Armor, j’ai découvert les Sœurs Marie de ma famille. Jacques Delpeuch, Sieur de Goudemail en Lanrodec a épousé damoiselle Jeanne Jupehault (corsage) qui lui survécut et décéda le 15 Janvier 1680 âgée de 78 ans. Ils ont eu 9 enfants. dont quatre filles auxquelles le même prénom « Marie » a été donné. Elles sont nées à Chatelaudren et elles sont numérotées de 0 à 3...

Jean François Tasseaux, garçon meunier à Rivière (62), est accusé de vol en 1842.
Il présente sa défense avec une verve désopilante. " Oh ! Quand vous m’aurez entendu, vous ne pourrez plus me noircir du fait qui m’est imputé.

Amis lecteurs, en flânant à travers les Gazettes de l’ancien temps, j’ai trouvé cette petite énigme, sans prétention car assez simple à résoudre, qui fut publiée en 1784 dans les Annonces, affiches, nouvelles et avis divers de la Province du Poitou.

L’épopée de Louis Mandrin se termine par sa dramatique et féroce exécution à Valence, le 26 mai 1755. Sa complainte va naître. Moins de 10 ans plus tard, en 1764, s’ouvre le premier acte de l’Affaire des Pions, dont le déroulement et l’issue vont engendrer une autre complainte. Ma curiosité portant sur ces deux événements est liée à l’attachement que je porte aux lieux, Ferrières et ses villages, et à ses habitants, mes ancêtres, témoins, acteurs (?) de leur déroulement.

Pour commencer l’année 2017 en douceur, je vous propose un amusant petit jeu... Suite à un commentaire d’un lecteur de la Gazette sur l’article "balade onomastique...", je viens de faire fortuitement une trouvaille invraisemblable que je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre ; le petit texte qui suit l’explicite...

1949. Voilà bientôt des lurettes et trois générations que la boue et le crottin ne patinaient plus les pavés de la Grande Rue de Créteil et que nous n’avions plus de mayenne dans nos souliers ; mais ça n’y faisait rien : on nous grainait toujours dans la tête que, dans cet immédiat après guerre, nous étions encore un peu à part dans la catégorie des enfants des villes ; nous étions encore un peu de la campagne… Tant et tant d’indices et de preuves de notre lignage terrien…

Louis Allezard enseigna à l’école Victor Hugo de Créteil de 1921 à 1953. Il avait rêvé, pour le temps de la retraite, de retourner dans son pays et d’y entretenir ses folies de photographie tridimensionnelle, de cabrette et de minéralogie ; mais en 1954, quelques mois après avoir franchi la porte de l’école Victor Hugo pour la dernière fois, à rebrousse rentrée en quelque sorte, il décédait à Créteil sans avoir eu le temps de faire voyager ses grandes valises.

L’histoire qui suit n’a jamais été bien élucidée, les anciens en ont beaucoup parlé, mais le déroulement des faits reste incertain. Ce fait divers est à l’origine de la découverte de la grotte de l’aven Marzal, puisque celle-ci a été découverte lors des battues pour retrouver le garde chasse et son chien tués par un braconnier et jetés dans un trou.