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Enquête sur une carte postale : Qui est Marthe ? où la vie d’un château...

avec la collaboration de Liliane Carriére

Le jeudi 1er juin 2017, par Roland Mongaï

Une brève étude concernant la famille De Marion Gaja m’a fatalement conduit au village de Gaja-la-Selve (Aude), village dont cette famille est originaire, et de là, au château de Las Courtines.
Ma curiosité me pousse alors à chercher une photo de ce château. J’en trouve une [1], dont je fais l’acquisition.
C’est une carte postale [2], timbrée, tamponnée, écrite, signée … magnifique. Voyons-la ! Décortiquons-la !

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En voici le recto…

Examinons en détail ce recto. Que voit-on ?

En tout premier le lieu, l’endroit, le titre


Il ne laisse aucun doute et valide la résidence de la famille De Marion Gaja.

Une pompe, une houe et, semble-t-il un panier, une nasse ou une cage. Des accessoires qui meublent cette vue champêtre. Tout cela est, à mon sens, normal.

Mais il y a mieux :

Sur un banc, dos au Château, un couple est assis avec deux jeunes enfants dont l’un, sur les genoux du Monsieur, parait-être un bébé (cheveux courts et jambes nues). Celui sur les genoux de la Dame semble être une fillette (cheveux longs et en robe) un peu plus âgée.

Nous voyons aussi deux domestiques, en tabliers blancs. Elles sont probablement, Cuisinière ou Femme de Chambre, ou Fille de Service. Ces termes proviennent des feuilles de recensement que, par et pour la suite, j‘ai examiné attentivement.

Décortiquons l’autre face de la carte postale.

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Et voilà le verso…

Le cachet de la poste nous renseigne sur la date : 5-8-18. Ce qui correspond au 5 Août 1918. La Carte Postale n’est apparue officiellement, en France, qu’aux environs de 1873. Il ne peut donc pas s’agir de 1818.
Le DARY et AUDE, laisse supposer que la carte est partie de CASTELNAU-DARY (11). Ce qui est logique, vu la proximité des lieux (Gaja-la-Selve à Castelnaudary = 18 à 19 Km).
Enfin le timbre : une Semeuse de 15 centimes vert-gris fut en service entre 1903 et 1927.
Ainsi ce courrier est parfaitement daté, situé, identifié.

L’expéditrice est une certaine Marthe qui pourrait bien habiter le Château de Las Courtines à Gaja-la-Selve. Son mot en haut de la carte et sa signature confirment ces avancées.


Marthe doit être une jeune fille ou au plus une jeune femme célibataire car elle écrit : je m’amuse beaucoup ici. Ces mots ne peuvent pas venir d’une épouse ou d’une mère.
Le ici, fait penser que ce n’est pas son lieu habituel de résidence.

Enfin la destinataire pose une dernière énigme :


Marthe écrit à sa Chère Solange qui habite le Château de Barbet à Lombez dans le Gers. Solange avait, peu avant, adressé une carte à Marthe qui en accuse réception : J’ai reçu ta carte… Nous notons que Marthe a eu bien plaisir à lire cette carte.
L’adresse nous apprend encore le nom de famille de la destinataire : De Scorbiac !

Les questions

Vous comme moi, suite à cet examen, avons des questions auxquelles nous avons hâte de répondre et nous pouvons les scinder en trois groupes :

A – Qui sont les gens que l’on distingue sur cette carte postale ?

A1 - Qui est le couple assis sur le banc ?

La photographie n’a pu être prise qu’après 1873 mais bien avant 1918. Sur la feuille de recensement de 1881 – Gaja-la-Selve [3] – on note, entre autres personnages, la présence suivante :

  • De Marion Gaja Fernand Melchior Thérèze qui a 37 ans, au moment de ce recensement.

Mais son épouse : De Fortanier Jeanne Marie Ida, ne figure pas sur cette feuille car elle décède le 16 avril 1879. Elle est donc fatalement absente (et pour cause !) de ce recensement. Ce qui replace le trépied du photographe en 1878.
En 1878, Fernand est âgé de 33 ans. Son épouse, Ida, a 30 ans. Et là, ça ”colle”. Nous avons identifié le couple photographié sur le banc car ils habitent là.

A2 - Qui sont les bambins qu’ils ont sur leurs genoux ?

En 1878, le couple a 3 enfants vivants [4] :

  • Marie Hippolyte Henri, né le 9 Février 1873, qui a 5 ans en 1878
  • Thérèse Marie Octavie, née le 6 Mars 1876 a 2 ans (au moins) cette même année.
  • Ernest Marie Hubert, né le 22 janvier 1878 a moins d’un an devant l’objectif.

Joséphine Marie Louise (1879-1898) n’est pas encore née !
En revenant à la photo, et selon ce constat, nous pouvons dire qu’Octavie est sur les genoux de sa Maman et qu’Hubert repose sur ceux de son Papa.

Henri, 5 ans, n’est pas sur la photo… A moins qu’il soit dans les bras de la domestique qui est au premier plan : Son visage semble en cacher un autre et le léger cintre de son dos entretient cette idée.
Ainsi tout est dit, tout est démontré, tout se vérifie à propos des bambins De Marion Gaja.

A3 - Peut-on mettre un nom sur les domestiques ?

Ici, on ne peut rien affirmer de but en blanc, car le "Château" emploie couramment 4 domestiques.
En 1876 [5], il n’y en a que 3 : Le cocher et sa femme, plus un homme de chambre Baptiste CANDEIL.

En 1881, on retrouve le même cocher et son épouse ainsi qu’une Cuisinière. Il y a de fortes présomptions pour qu’elle ait remplacé l’Homme de chambre – Baptiste Candeil - après le recensement de 1876.

Ainsi, les noms de nos deux domestiques sont, très certainement :

  • Lacoste Marie (1843-) [6], qui a 35 ans en 1878, épouse du cocher Combes Vital et,
  • Bonnefoy Rose, la cuisinière, âgée de 22 ans en 1878.

Cependant, je ne sais pas dire si Marie Lacoste est au premier plan sur la photo, ni, si c’est Rose Bonnefoy qui tient cette place.

B – Qui est Solange, la destinataire ?

B1 - Qui est Solange [7] De Scorbiac ?

Une visite chez Monsieur Généanet nous fournit 5 résultats dont voici la synthèse :

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Les parents, les frères et les sœurs de Solange

Jeanne Marguerite Marie Solange de Scorbiac est née à Rabastens (81) le 4 Juillet 1907. C’est donc à une gamine de 11 ans qu’écrit Marthe qui ne doit pas être beaucoup plus âgée.
On peut ainsi considérer, sans risque d’erreur, que Solange De Scorbiac est parfaitement identifiée.
Solange ne peut pas figurer pas sur le recensement de Lombez (32) de 1901… car elle n’était pas née. On ne la trouve pas sur celui de 1911. Quant au suivant, 1921, il n’est pas encore en ligne. Dommage !

B2 - Marthe et Solange sont-elles parentes ?

B2a – Sont-elles sœurs ?
De prime abord, aucune Marthe [8] parmi les enfants du couple De Scorbiac & D’Aure. Elles ne sont pas sœurs.

B2b – Sont-elles cousines germaines ?
Elles ne peuvent pas non plus être cousines germaines car la sœur ainée de Solange- Marie Thérèse - n’a que 5 ans de plus qu’elle et ce n’est qu’en 1950 que Marie Thérèse se marie avec Gorges Landes.

B2c – Marthe est-elle la tante de Solange ?
Pour cela, nous avons deux possibilités, le côté paternel et le côté maternel :

  • Côté paternel, Marie Raoul Joseph n’a pas de sœur prénommée Marthe !
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Descendance des grands-parents paternels de Solange
  • Côté maternel, on constate que Louise Marie Valérie d’Aure est dans la même situation !
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Descendance des grands-parents maternels de Solange

B2d – Marthe est-elle une cousine germaine de l’un des parents ?
Là, il nous faut observer 4 familles : les De Scorbiac, les De Marcelier De Gaujac, les D’Aure et les De Cassan-Floyrac qui correspondent aux fratries des grands parents de Solange.

  • 1) Le couple De Scorbiac & Chastenet De Puysegur n’a aucune Marthe parmi leurs 10 enfants.
  • 2) Le couple De Marcelier De Gaujac & De Saintegeme n’a qu’une fille [9], mais dont aucun de ses prénoms n’est Marthe.
  • 3) Le couple D’Aure & Des Esgaulx de Nolet n’aurait que deux garçons…
  • 4) Le couple De Cassan-Floyrac & De Patris a 4 enfants dont deux filles dont aucune ne porte ce prénom de Marthe.

Me voilà revenu bredouille de cette chasse…
Je reviendrais sur la personnalité de Marthe au § C.

B3 - Peut-on retrouver le Château de Barbet à Lombez (32) ?

Ce château existe bel et bien. Il est situé à Lombez (Gers). On en trouve une belle carte postale sur Généanet [10]. Cependant, nous avons opté pour une vraie photo [11].
C’est aujourd’hui un hôtel-restaurant [12]

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Le château de Barbet (XVIIIe siècle)

Le recensement [13] de 1911 pour Lombez, ne nous fournit que trois De Scorbiac :

  • Marie Casimir Etienne [14], né à Montauban en 1844, Chef et Propriétaire, rentier
  • Marie François Marguerite [15], née en 1848 à Toulouse, sa femme née De Marcelier De Gaujac aussi Propriétaire, et
  • Adrienne Paule Zoé Marie, née à Lombez en 1884, fille (de ce couple).

Il y a aussi un couple de domestiques : Jean et Eugénie Berdon.

C - Qui est Marthe, la rédactrice de cette carte ?

C1 – Est-ce une amie de Solange ?

D’elle, nous savons qu’en 1918 elle sait lire et écrire. Nous pensons qu’elle doit être âgée de 12 à 16 ans. C’est une proche de la famille De Scorbiac et en particulier de Solange.
A ce jour, il n’est pas prouvé qu’elle soit parente avec Solange. Voyons si c’est une amie !

Les De Marion Gaja ont quitté le village de Gaja-la-Selve entre 1881 et 1886 (Ils sont partis en Algérie). Au dernier recensement en ligne (1891) ce nom n’apparait plus dans les feuilles du recensement au niveau du lieu-dit Château Las Courtines.
Les tables décennales ne peuvent pas nous servir car les dernières années en ligne couvrent la période 1873-1882.

De plus, nous ne pouvons pas affirmer que Marthe habite Gaja-la-Selve.
En attendant, passons aux questions suivantes dont les réponses apporteront, peut-être la solution.

C2 – Quel est son nom de famille ?

Il est sûr que mettre un nom sur cette adolescente ne sera pas facile !
Pour tenter de le retrouver, j’ai usé de deux ruses de sioux :

  • Ruse N°1 : Sur Généanet, j’ai placé Marthe en constante et ensuite j’ai collé, un par un, tous les noms de famille contenus dans cette généalogie : les De Scorbiac, dans celles des De Toulouse-Lautrec, et des De Marion Gaja, etc., etc.

Ruse qui n’a malheureusement pas fait tomber une Marthe dans ce piège pourtant bien tendu !

La difficulté vient que Marthe est une contemporaine (+ ou – de 100 ans) qui est probablement ‟cachée”, donc invisible dans les tablettes de Généanet.

  • Ruse N° 2 : Pensant que Marthe pouvait être une fille de bonne famille – donc une "de" et qu’elle habite le Gers, j’ai encore mis à contribution Généanet avec ces maigres données. L’examen des résultats retient une seule Marthe :
Gillet De Challonge Marie Marthe Marcelle Andrée
° Née à Duperré [16] (Algérie) le 11 janvier 1897
x Mariée à Auch (32) le 27 octobre 1923 avec De Cours de Saint-Gervasy Joseph Antoine Charles Anstunde Jean
+ Décédée à Tasque (32) le 1er décembre 1946 au château de Saint-Gervazy.
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Tasque (32) – Le Château de Saint-Gervazy

En 1918, cette Marthe a 21 ans. Ce qui est un peu âgé pour correspondre avec une gamine de 11 ans.
Entre Lombez et Tasque il y a environ 90 Km. C’est un peu loin aussi pour entretenir une familiarité suivie.

Autre possibilité : Lombez (32) n’est pas très loin de la limite avec la Haute-Garonne (31) et plus particulièrement des villages de Sajas, Mauvezin, L’Isle-Dodon, Puymaurin, Agassac, Forgues. Mais aucune de ces communes ne renferme une Marthe acceptable.

Dernière possibilité : Elle n’est pas simple et très improbable…
Il faudrait retrouver la carte écrite par Solange (J’ai reçu ta carte…), depuis Lombez, à Marthe qui se trouve à Gaja-la-Selve. Là, le nom de Marthe doit apparaitre… et cela mettrait fin à cette haletante énigme.
Je peux rêver …
Mais pour aller au bout de cette idée, j’ai tenté de me rapprocher des actuels propriétaires de « Las Courtines ». Ils ne souhaitent pas coopérer.

Fausse joie : Aurions-nous retrouvé Marthe ?
La lecture attentive des actes en ma possession, me délivre une Marthe tout à fait convenable ! C’est une belle-sœur :

  • Un des frères de Solange : Bernard Charles Marie Joseph Paul De Scorbiac est marié avec Françoise Charlotte Ernestine Anne Marie Lafont [17] qui se prénommerait aussi Marthe. On découvre cette appellation sur une annotation marginale concernant son mariage : Anne a disparu au profit de Marthe, qui avait 10 ans en 1918.
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Annotation marginale figurant sur l’acte de naissance de Bernard Charles Marie Joseph Paul De Scorbiac.

Et me voilà maintenant avec d’autres questions :

  • Comment les fillettes se connaissent-elles ? Sachant que Solange vit au Château de Barbet à Lombez, dans le Gers (32) et que cette Marthe est née à Saumur dans le Maine-et-Loire (49) et qu’elle semble être en vacances à Gaja-la-Selve dans l’Aude (11).
  • Pour que ces 2 gamines échangent du courrier, il faut nécessairement que les parents se fréquentent. A quelles occasions ? Et où ?
  • Comment et où Marthe a connu le frère de Solange ? Ceci est un peu une question logique, normale. Ils se connaissent depuis tout petit. Et puis un jour ils décident (ou les parents décident) d’unir leur destin…

Pour conclure ce paragraphe, je crois que cette Marthe est une fausse "Marthe" car :

  • Son acte de naissance [18] comporte les prénoms de Charlotte, Ernestine, Anne, Marie. Pas de Marthe !
  • Son acte de mariage [19] comporte les mêmes prénoms. Pas de Marthe !
  • Son acte de décès [20] est sans aucun changement à ce niveau. Toujours pas de Marthe.

Ce serait donc une erreur de l’Employé(e) de l’Etat-Civil qui a mal transcrit l’annotation marginale sur l’acte de naissance [21] de l’époux. Nous dirons que ce jour-là, il/elle avait la tête ailleurs.

A moins que cette fillette, ne trouvant aucun de ses prénoms – Françoise, Charlotte, Ernestine, Anne et Marie - à son goût, elle se fasse prénommée Marthe par son entourage. Mais alors, comment l’employé(e) le saurait-il ? C’est donc bien une fausse joie !

C3 – Où vit Marthe ordinairement ?

Impossible de répondre à cette interrogation. Je doute qu’elle vive à Gaja-la-Selve, le ici de la carte postale me conforte dans cette idée.
Il ne reste, de cette façon plus que 37 à 38 000 communes métropolitaines à explorer …

Donc la question ‟ - QUI EST MARTHE ?” est toujours sans réponse.

Remerciements :

En tout premier lieu, c’est à Liliane Carrière que j’adresse toute ma reconnaissance pour son active et gracieuse participation à cette histoire.
Cette reconstitution (près de 600 individus et 178 lieux recensés aux compteurs Heredis) m’a demandé de nombreux contacts avec les Mairies qui toutes ont répondu gentiment et rapidement à mes demandes d’informations.
Mais il en est une que j’ai sollicité, plus que les autres, c’est celle de Lombez qui a honorée mes nombreuses demandes.
Les Archives Départementales du Gers m’ont également apporté leur précieux concours à ces recherches, effaçant ainsi l’absence des registres de l’Etat-Civil de leur département.


[1Merci "Delcampe"

[2Collection Roland Mongaï

[3AD 11 – Recensement 1881 - Cote 102NUM/6M224/3 – Page 4/10

[4En 1874, le couple a eu une fille, Marguerite Marie, qui est morte 11 jours après sa naissance.

[5AD 11 – Recensement 1876 – Cote 102NUM/6M209/23 – Page 4/12

[6Le 6 mai 1874, à Gaja-la-Selve, Combes Vital et Lacoste Marie s’unissent à la Mairie du village. Fernand De Marion Gaja est témoin de ce mariage.

[7J’ai attribué à Solange le Sosa N° 1.

[8Il y a bien une "Marthe" parmi les sœurs de Solange, mais elle n’a que 4 ans en 1918.

[9Je n’ai pas trouvé d’autres descendantes à ce couple sur les TD de Toulouse, sous le nom de De Gaujac ni De Marcelier aux cotes 2E13 et 2E16.

[10Collection Jules Duplacet

[11Photo Liliane Carrière

[13AD 31 – Lombez- Cote : 6M_495_8_112

[14Marie Casimir Etienne De Scorbiac

[15Marie Françoise Marguerite De Marcelier

[16Cette ville d’Algérie n’est pas sur les tablettes d’ANOM !

[17Dont le père, Michel Laurent Marie Joseph Lafont (1874-1961), fut Chef des Scouts-de-France… né et mort à Bayonne !

[18Acte N° 96 du 25 janvier 1908 à Saumur (49)

[19Acte N° 1030 du 29 novembre 1929 à Paris (75008)

[20Acte N° 40/25 du 10 octobre 1996 à Saint-Martin-de-Seignanx (40)

[21Acte N° 14 du 20 mars 1905 à Rabastens (81) – Cote 4E 220038_01

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66 Messages

  • Je reviens vers la longue intervention de M. ESCARGUEIL.
    Tout ce que vous écrivez correspond bien aussi à mes notes.
    Ainsi Las Courtines est passé de :

    • 1 - Famille MARION GAJA à
    • 2 - Famille MIGNARD puis
    • 3 - Famille BORIES (dont Marthe)
    • 4 - ???
      De leur côté les De MONTGAILLARD ont hérité (partage) du Château de La Motte à Marcorignan.
      Vous est-il possible de mettre des dates, même approximatives, sur ces événements ?
      Merci.

    Répondre à ce message

    • Bonjour, Roland

      Avec les commentaires rassemblés et le temoignage de Monsieur Escargueil ,on peut déjà avoir une idée des dates .

      En 1881 Marion Gaja est présent à Gaja La Selve ( recensement ) Puis il est ruiné(information mémoire Escargueil) et part en Algérie :Michel Guironnet le retrouve à Djidjelli (avenir de Djidjelli du 4 Juillet 1886 .Il est dit qu’il est dans ce lieu depuis trois ans ,ce qui nous met son départ de France vers 1883.Monsieur Mignard a sans doute acheté le domaine dans ces années là.
      Ce monsieur Mignard prénommé Joseph Timothée ,originaire de Marcorignan a deux filles : Joséphine mariée à Roch Barthélémy Armand Bories et Albanie ,mariée à Henri Victor Ferrouil de Montgaillard .Au recensement de 1886 c’est ce gendre de Monsieur Mignard qui habite le domaine avec ses enfants dont la petite Henriette,qu’on retrouve dans les Mémoires.
      La seule trace du décès de Monsieur Mignard se trouve dans Geneanet dans un relevé de sépulture de la commune de Marcorignan :date de décès 31 Janvier 1891 (sa fille Albanie est enterrée dans le même caveau ).D’après les mémoires d’ Emile Lucien Escargueil ,il y a indivision pendant un an après le décès de Monsieur Mignard et la propriété passe ensuite en 1892 à l’autre gendre de Monsieur Mignard ,Roch Barthélémy Armand Bories , le notaire de Narbonne et grand-père de notre Marthe. Celle -ci la conservera très longtemps.Le château est sans doute encore dans la famille...
      Je récapitule
      vers 1883 départ des Gaja pour l’ Algérie et achat de la proprièté par Monsieur Mignard
      1891 décès de Monsieur Mignard
      1892 la propriété passe aux Bories
      1919 décès de Roch Barthélémy Armand Bories ,le grand-Père de Marthe.
      Bonne journée ,
      Martine

      Répondre à ce message

    • Félicitations pour vos recherches.
      Au sujet de l’école : les jeunes filles de bonne famille étaient souvent envoyées en classe chez les Dames du Sacré-Coeur à Rangueil (Toulouse). Je ne sais si l’école existe toujours.
      Solange

      Répondre à ce message

  • Bonjour Roland,

    A propos de la datation de votre carte postale : sur le recto, la correspondance est séparée de l’adresse mais figure sur la même face : on peut donc dire que la carte est postérieure à 1903 (avant, il n’y avait sur cette face que l’adresse, la correspondance étant du côté de la photo). Le fait qu’il soit mentionné : "tous les pays étrangers n’acceptent pas la correspondance au recto (se renseigner à la poste)" montre que cette carte n’est pas postérieure à 1913-1914, puisqu’à partir de cette date, cette indication n’est généralement plus rencontrée. On peut donc dire avec certitude que cette carte, écrite en 1918, a été imprimée entre 1904 et 1914 environ. Maintenant, de quand date la photo ? Je vois dans votre article que vous situez la scène dans les années 1880. Je pense que la photo est très postérieure. En effet, les cartes postales qui existaient à partir de 1873 étaient sans illustration et photographie. Les cartes postales avec des photographies sont apparues en 1889 (Carte Libonis de la Tour Eiffel), mais ne se sont généralisées avec des photographies de tous les villages de France qu’à partir de 1903-1904. Le procédé utilisé à l’époque était la phototypie et permettait une production importante de plusieurs centaines de cartes identiques en quelques jours ! L’intérêt était donc de diffuser rapidement une carte du château (dans votre cas), sur laquelle figurent des personnes connues souvent de l’expéditeur et du destinataire (on voit très souvent des textes tels : "reconnais-tu les personnes sur la photographie", ou "ma maison est au niveau de la croix", etc…). Je n’ai jamais rencontré de cartes de "l’âge d’or de la carte postale", c’est à dire la période qui nous concerne (1904-1914), avec des photos plus anciennes d’une vingtaine ou trentaine d’années. Je pense donc qu’il faut considérer que la photographie de cette carte postale date également de la période 1904-1914. Je reste bien sûr à votre disposition pour de plus amples renseignements. et bravo pour cette enquête !!

    Répondre à ce message

  • Bonjour, Merci pour cette merveilleuse enquête.
    Mon grand-père Emile Lucien ESCARGUEIL, né en 1873 a bien connu cette propriété car son père (Pierre °27-10-1840 à St Martin Lalande) en a été régisseur pendant 11 ans.
    Je vous confirme donc vos recherches et trouverez ci-dessous un extrait de ses mémoires concernant LAS COURTINES.
    "Après plusieurs essais et eu égard aux bons antécédents de Papa, il a pu trouver un emploi de régisseur dans un domaine d’une très grande importance à Lascourtines, près de Gaja-la-Selve, à 16 kilomètres de Castelnaudary. Ce domaine qui avait appartenu aux Comtes de Gaja, descendants des Seigneurs et propriétaires de tout le village, ruinés par la suite, comprenait cinq métairies dont deux, Lascourtines et Saint Gélis, d’une valeur à ce moment là de plusieurs millions. Le domaine tout entier avait été acheté par un propriétaire viticulteur de Marcorignan, Monsieur Mignard, qui possédait là, déjà le château de La Motte, domaine vignoble de grand rapport.
    Il est mort peu après l’achat, mon père l’a beaucoup regretté, car il était pour lui plutôt un ami qu’un maître. Monsieur Mignard avait deux filles, l’une mariée à un notaire de Narbonne, Me Bories, et l’autre à un avocat de Montpellier, Me de Ferroul de Montgaillard, descendant de Saint Louis ; j’ai pu voir son nobiliaire à jour après la naissance de deux enfants. Les propriétés sont restées plus d’un an indivises et Monsieur de Montgaillard s’en occupait.
    Toutefois, il habitait La Motte et ne venait à Las Courtines qu’en Août et Septembre pour la rentrée des récoltes et pour la chasse. Dans ses chasses, il invitait Papa et grâce à lui, il revenait toujours le carnier bien garni ; Monsieur de Montgaillard a été pour nous tous très affable et très gentil et Madame de Montgaillard tenait de son père une douceur et une amabilité bien grandes. J’ai déjà mentionné la présence de deux enfants. Ils avaient l’aînée Henriette 8 à 9 ans et Gaston 4 à 5 ans. Je partageais leurs jeux sous les yeux de leur mère et nous avons été toujours bien amis. Au bout de l’année d’indivision, le partage a eu lieu. La Motte devenait propriété de Monsieur de Montgaillard et Lascourtines de Monsieur Bories qui avait aussi une fille mariée et deux grands garçons plus âgés que moi et dont l’un est encore propriétaire du domaine. Mais je n’ai pas encore décrit Lascourtines.
    En venant de Castelnaudary par la route de Fendeille allant jusqu’à Mirepoix, après avoir laissé à droite la forêt et à gauche la campagne de Razou, faisant aussi partie du domaine, on arrive au croisement de la route montant à Gaja, à l’endroit où se trouve sur la droite la maison Vassal ; en tournant à gauche, se déroule le chemin allant à Lascourtines. Il est en pleine forêt, jusqu’au pont sur la rivière, aux eaux claires. Après ce pont, le chemin bifurque autour d’un pré en pente, garni de bouquets d’arbres. Par la gauche, c’est le chemin carrossable, à droite le chemin de piétons, sous des arbres centenaires, chênes, ormeaux et marronniers d’Inde : ces derniers entourés à leur base de banquettes. Par l’autre côté on arrive d’abord face à la métairie ; mais le chemin contourne aussi une magnifique pelouse ovale, située en face le château. Notre maison se trouvait face au château, sur les remises de voitures et les écuries des chevaux de luxe. Nous étions donc au premier étage : 2 pièces grandes et bien ensoleillées et une obscure. Le château se présentait de ce côté sous forme de vaste bâtisse flanquée de deux tours carrées, 2 étages et greniers. On entrait par une large porte dans un vestibule vaste, donnant d’un côté sur la cuisine, de l’autre sur des chambres et en face sur le salon immense ayant vue sur le parc et les jardins. On accédait à ceux-ci en prenant à gauche de notre maison un sentier fleuri donnant, à gauche également, sur une cour très grande pour les animaux de basse-cour et sur un jardin potager et fruitier clos de hautes murailles ; à droite, en tournant toujours vers sa droite on arrivait à la serre pour plantes rares ou exotiques et pour hiverner les vases à fleurs. Elle contenait de grands orangers et citronniers et toutes sortes de plantes et de fleurs. Arrivés sur la partie arrière du château, on accédait à l’intérieur par un double escalier de pierre sur lequel des emplacements pour vases à fleurs étaient réservés. L’entrée donnait de plein pied dans le salon. Au 1er étage, des chambres en quantité et superbement meublées. Au grenier toutes sortes de débarras anciens et nouveaux. Il y avait au salon un piano dont je jouais souvent bien que peu expert.
    Au milieu du parterre se trouvait un souterrain bâti en pierres, de peu de longueur. J’ignorai à quoi il pouvait servir, on y entrait par une porte horizontale en fer, fermant en même temps un puits.
    En regardant du salon on avait une vue superbe sur des pelouses, des prairies, des bosquets, des champs à perte de vue le long de la route allant de Fanjeaux à Belpech où elle se croisait au lieudit "Le Potean" avec celle allant de Castelnaudary à Mirepoix. Le potean était une auberge (affenage ?) appartenant au domaine.
    En revenant de visiter le jardin, non loin de la basse-cour se trouvait une vieille tour, utilisée comme pigeonnier, avec des centaines de pigeon en liberté. Pour en avoir de jeunes, il fallait tirer une corde reliée à une planche qui fermait la sortie des pigeons.
    A côté, une maison avec une famille de journaliers. Passé cette maison, le chemin continuait jusqu’à la route de Fanjeaux. De chaque côté se trouvaient d’énormes noyers que je gaulais en Septembre pour remplir de noix une dizaine de grands sacs. Passé la route de Fanjeaux, un sentier à travers champs conduisait à la Vixiège, rivière très poissonneuse , affluent de l’Hers, venant de l’Ariège.
    La métairie comprenait de vastes bâtiments : bergerie, deux écuries pour bêtes à cornes, les granges à grain, des hangars pour fourrage, et deux logements pour deux familles. La rivière de Lascourtine était également poissonneuse et j’y pêchais souvent. En redescendant jusqu’au pont dont j’ai parlé en arrivant on se rendait à droite dans un immense jardin planté d’arbres fruitiers : pêchers, pommiers, poiriers, pruniers etc...Sur le parcours, avant d’entrer des noisetiers donnaient de gros fruits excellents. En face ce jardin, sur la rive opposée, le jardin des métayers.
    Vous figurez-vous qu’avant l’arrivée des propriétaires les fruits étaient murs et qui en mangeait ? Nous ! Sur le pêcher, je me suis souvent perché, pour y cueillir à mon profit immédiat quantité de pêches mures à point. Voici un petit épisode amusant qui fera ressortir un coin de caractère paternel : Papa revenant de la chasse, venait de tirer un coup de fusil, non loin de la maison, je me précipite pour voir ce qu’il avait tué. Mais je l’ai vu cherchant son gibier, et de peur d’un second coup de feu , je suis revenu sur le chemin. En passant près d’un grand puits, dont l’ouverture, à même le sol, était recouverte de buissons et de branchages secs, j’entends des clapotements ; j’écarte un peu les branchages et je vois un lièvre qui se débattait dans l’eau ; déjà fatigué ou blessé, il se serait noyé. Je n’ai pas eu de peine à l’attraper par les oreilles et à le porter à la maison où je l’ai mis à sécher, au coin du feu, dans un panier fermé. Quant Papa est arrivé, je lui ai demandé ce qu’il cherchait tout à l’heure. Il me répond "J’ai tiré sur un lièvre et je l’ai perdu" Alors en riant je lui dis "Et si je vous le montrais, que diriez-vous ?" "Il court encore" me répond-il. Alors ouvrant le panier, je dis "Le voilà votre lièvre et bien vivant encore" Sans me répondre, il est parti, je devais l’avoir vexé. Quand le lièvre a été sec, je l’ai porté dans le jardin entouré de hauts murs dont j’ai parlé et l’ai mis en liberté, espérant faire moi aussi le lendemain un meilleur coup de feu que Papa. Quand je suis revenu le lendemain avec le fusil de Papa et la chienne, j’ai vainement cherché mon lièvre. Au bout d’un long moment la chienne, après maints détours, a enfin déniché quelque chose. J’y cours, c’était un peu de peau et les os de mon lièvre. Pendant la nuit, un animal carnassier l’avait dévoré. J’en ai été tout penaud et je crois que Papa en a été content.
    Le domaine était d’un gros revenu en blé et autres céréales, en vin fourrage, etc...Il fallait voir à la récolte, dans les greniers spacieux, s’entasser des grains qui se vendaient à des prix avantageux parce que très beaux. Le cheptel comprenait plus de cent bêtes à cornes, 300 à 400 brebis, des chevaux de trait et de labour.
    Moi, pendant que mes parents se rendaient là, à la Toussaint, je rentrais à 12 ans pensionnaire au collège Saint François de Salles, mais à l’annexe, dite l’alumnat où la pension était plus à portée de la bourse paternelle. Au collège proprement dit, il fallait compter plusieurs milliers de francs, suivant l’âge et avoir en plus un costume de drap bleu, avec veste à revers, maintenus par une double rangée de boutons dorés, écussonnés d’une abeille, un pantalon de même drap, à double bande noire et une casquette bleue avec broderie "abeille d’or" et galons or, le tout d’une valeur de plus de mille francs.
    Notre costume était de drap noir, veston ordinaire, avec une rangée de boutons dorés, comme les bleus, pantalon noir à double bande bleue et casquette noire, avec galons et broderie "abeille d’or". La devise de l’école était "LABOREMUS" nous travaillons. Avant d’entrer là, j’avais pris pendant un an, des leçons de latin auprès de l’Abbé Guilhem, devenu plus tard archiprêtre de Saint Michel de Castelnaudary, puis de l’Abbé Caratge, un bien brave homme, plus tard curé de Nébias où il m’a invité à passer quinze jours de vacances. Ces leçons particulières tout en étant excellentes, n’étaient pas à la hauteur d’une classe de 7e et pourtant, au lieu de débuter en 7e, je suis entré en 6e. Je suivais bien les cours, surtout de latin, mais il me manquait le courant des autres matières données en 7e. Cependant, je me suis toujours maintenu en bonne moyenne. Les cours étaient pris, sans distinction de bleus ou de noirs ; nous étions ainsi fraternellement réunis par petites classes de moins de vingt élèves. Le collège vendu par Monsieur Lecanus a été acheté par les Pères du Saint Esprit, qui possèdent comme les Jésuites, les meilleurs collèges du monde. Donc en 6e seulement, j’ai eu un professeur Abbé et en 5e, un jeune Père, tous les deux nous ont bien fait travailler. En 4e, le Père était faible de caractère et timide, bien que très savant et les élèves (les bleus) n’ont pas été raisonnables : il y a eu des scènes pénibles. Résultat, une année perdue. Néanmoins, aux examens de fin d’année, qui duraient plus de trois jours, j’étais reconnu apte à passer en 3e.
    (En marge du manuscrit, grand-père a collé toujours avec du papier gommé une photo de deux centimètres, sur un et demi, passée au soleil et que je n’ai pas vue sur le coup avec la mention "donc voici un collégien vers l’âge de 15 ans- photo d’amateur")

    Là notre professeur, un noble jeune et pimpant : le Père de Waubert de Genlis, s’occupait seulement des quelques premiers. J’ai assez péniblement suivi et j’ai fort bien retenu tout ce que j’ai pu assimiler. Malheureusement, ce fut le moment où Papa devait quitter Lascourtines et faute de pouvoir payer la pension, j’ai du cesser après la 3e, sans aucun diplôme. Mes parents, après onze ans de présence à Lascourtines ont du revenir à Montmer, le domaine ayant été donné à ferme, le régisseur devenait inutile. Malgré sa grande responsabilité pendant ces onze années, Papa s’est bien tiré de sa fonction sans qu’on ait jamais eu à lui relever la moindre faute. Sa comptabilité qu’aux vacances, je mettais un peu à jour, vu le peu d’instruction de mon père, était bien tenu et sans reproche.
    Revenons un peu en arrière, pour raconter ma première venue à Lascourtines. C’était pour les vacances de Noël, après mes premiers trois mois de pensionnaire ; il y avait beaucoup de neige, car j’allais dans un pays montagneux. J’ai été émerveillé de mon premier séjour, bien qu’en plein hiver. Je ne venais en effet, chez mes parents que trois fois l’an, aux vacances de Noël, de Pâques et aux grandes vacances en Août et Septembre. C’est à ce moment là que je vivais les jours les plus précieux de ma vie d’adolescent. A longueur de jours, en compagnie de mes amis les chiens, j’explorais tout le territoire assez accidenté. Il y avait de grandes forêts de chênes touffus (c’est la forêt, du latin sylva, qui a donné le nom au village Gaja-la-Selve) sur ces arbres des oiseaux, des nids que je respectais et tout un monde que je découvrais à chacun de mes pas : des arbres à fruits, poiriers et pommiers sauvages, noisetiers etc...Au risque de m’égarer, je m’enfonçais toujours au plus épais des taillis et finalement, je me retrouvais après une longue course à trois ou quatre kilomètres de la maison. Je retournais en vitesse pour ne pas effrayer Maman. Le village de Gaja n’était pas grand. Il ressemblait à un nid d’aigle sur un rocher L’église au clocher rectangulaire à jour comprenant trois cloches, était située au centre. Tout autour, en diverses pentes, une rue bordée de maison. Il n’y avait guère que 400 habitants, métairies comprises, mais la jeunesse savait s’y amuser.
    Dès la sortie de la messe où tout le monde assistait, les Dimanches, les jeunes gens et les jeunes filles, précédés d’une musique (tambour et clarinette) faisaient le tour du village puis rentraient au bal pour danser. Le soir, toute cette jeunesse chantait en choeur des airs montagnards, puis le bal reprenait jusqu’à minuit. Distractions bien permises après une semaine de d’écrasant labeur."
    Bonne lecture
    Etienne ESCARGUEIL

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  • Bonjour et bravo pour ce beau travail.
    Sur les CPA de châteaux ou de maisons de maître, il est courant de voir les équipes de domestiques et de jardiniers poser fièrement sur les photos, mais rarement les propriétaires. Quand ceux-ci étaient absents, le domaine fonctionnait quand-même avec le personnel qui y vivait sur place, en permanence, ou à certaines saisons de l’année, notamment lors du printemps-été, saison de la villégiature.
    Précisions qui pourront resservir à beaucoup de généalogistes.
    Vous en souhaitant bonne réception,
    Olivier Berger

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  • J’ai retrouvé Armande Jeanne MARTHE...BORIES -
    Elle est née à Toulouse le 7 avril 1906. En annotation marginale nous trouvons qu’elle se marie à Gaja-la-Selve le 20 octobre 1933 avec (mais nous le savions déjà) avec MORMICHE Pierre Alfred Jean. Elle meurt à Draveil (92) le 16 juillet 2001.
    De plus, on apprend aussi qu’elle a une soeur jumelle : Renée Mathilde Marie, qui meurt à Narbonne le 12 mai 1953.
    Un grand merci à tous. Seul ; je ne serai pas arrivé à ce résultat et surtout pas aussi vite.
    Roland -

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  • trouvé le mariage des parents de Marthe à partir des tables décennales de mariage de Toulouse (rapprochement des dates des différents Thomas et Bories .
    C’est le 6 Juin 1905 . Lui s’appelle Alban Eugène Henri Bories ,propriétaire à Gaja La Selve ,né à Narbonne ,le 23 NOvembre 1876,fils légitime de Roch Barthélémy Armand Bories et elle est Francine ,Caroline ,Madeleine ,Thomas !
    ,ce qui nous permet de voir une date de naissance de Marthe ,à partir de 1906
    On se rapproche
    Martine

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    • Voici le résultat de mes dernières recherches sur Toulouse.
      THOMAS Françoise Caroline Madeleine (1° est née à Toulouse le 23 janvier 1886.
      Elle se marie à BORIES Alban Eugène Henri, le 6 juin 1905 à Toulouse.

      Elle a un frère ainé : THOMAS Victor Antoine Charles (2) , né le 24 mai 1883 à Toulouse

      Elle a aussi une sœur cadette : THOMAS Marie Louise Marguerite (3) qui se marie à Toulouse, le 17 juin 1909 avec SABIN Gabriel. Elle décède à Gaja-la-Selve le 24 septembre 1969.

      Cela se recoupe et complète les informations de Martine.

      1 - Acte N° 173 – Vue 25 – Cote 1E518 – Archives Toulouse Mariage en annotation marginale
      2 - Acte N° 1277 - Vue 165 – Cote 1E501 – Archives Toulouse -
      3 - Acte N° 841 – Vue 106 – Cote 1E529 – Archives Toulouse – Mariage et décès sont en annotation marginale.

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      • Bravo pour ces trouvailles !

        Dans la famille Thomas, grâce aux avis de décès de l’Express du Midi, j’ai trouvé le décès de Jean Thomas, mort en juillet 1924 à 37 ans. Mme Veuve Thomas et les familles Bories (avec les demoiselles Marthe et Marie) et Sabin sont citées.

        Né en 1887, ce doit être un frère de Madeleine.

        Peut-on en conclure, au vu de toutes ces dates entre 1880 et 1905, que les personnages de la carte postale sont des Thomas Bories plutôt que des Marion Gaja ?

        A suivre.
        Michel Guironnet

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  • Bonjour à tous,
    Marthe BORIES n’est pas sur la TD 1893-1912. C’est une réponse de la Mairie de Narbonne que j’avais consulté.

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  • Bonjour,

    Je n’ai pas encore mis la main sur l’acte de naissance ni sur celui de mariage de Madeleine THOMAS, la mère de Marthe !

    Bizarre. Je crains en effet que "Madeleine" ne soit qu’un 2e, 3e, ou 4e prénom qui n’apparaît pas dans les TD.

    Et que peut-être, il en soit de même pour Henri BORIES comme pour son frère "Georges" (son 4e et dernier prénom en fait : "Jean Joseph Henri Georges")

    Il me paraît possible qu’elle ne se soit pas mariée à Toulouse, mais par exemple à Narbonne.
    Or, l’Aude met en ligne les actes de mariage, et de naissance, jusqu’en 1872 seulement (Henri BORIES est justement né en 1873 : voir phid45).

    Plus surprenant : Madeleine THOMAS - je la suppose née aux alentours de 1888 - n’apparaît ni dans les recensements de 1911, ni même de 1906, à l’adresse de ses parents, René Raymond THOMAS et Marie Adrienne Jeanne BAVILLE, rue du Pont-Vieux, 3, dans le quartier Saint-Cyprien (canton ouest) de Toulouse.

    (Ces recensements "récents" ne sont disponibles que sur les AD 31).

    La rue du Pont-Vieux, 3, à Toulouse, est l’adresse de la "manufacture de cierges et de bougies" des BERNADY, l’une des deux manufactures de la ville au XIXe, dont la dernière descendante n’est autre que la mère de Marie Adrienne Jeanne BAVILLE.

    Cela dit, Madeleine THOMAS et son mari apparaissent bien en tant que "M. et Mme Henri BORIES" dans toutes les notices nécrologiques (et d’anniversaire de décès) de la famille BAVILLE de 1919 à 1923.

    Pareillement, Marthe BORIES est reprise, avec ses parents dans le très long faire-part de décès de sa tante par ailliance, Élisabeth NOMBEL, ép. Georges BORIES, en 1927 (disponible à http://www.geneanet.org/archives/actes/actesenligne/787566, sur la riche page de Michel Lestrade, "exlibris31")

    Notons à ce propos que la famille THOMAS est passée sous silence : elle n’appartient pas à la longue liste des TRENTE (!) familles compatissantes.

    Enfin, la boucle est bouclée avec l’annonce des fiançailles de Marthe BORIES avec Pierre MORMICHE, en mai 1933 :

    "M. Henri Bories et Mme, née Thomas, ont le plaisir de vous faire part des fiançailles de leur fille Marthe avec M. Pierre Mormiche, Légion d’honneur, croix de guerre. 57, boulevard des Batignolles, Paris (8 e ), L’Express du Midi, 13 05 1933"

    (http://images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1933/B315556101_EXPRESS_1933_05_16.pdf)

    Toutes ces personnes, et ce dernier document, se trouvent sur geneanet, sur la page de Bernard BRUGNONE ("phid45").

    Cordialement,

    Pierre25

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Marthe Bories a une soeur ainée qui s’appelle Marie.Elles perdent leur grand-père maternel,René Thomas, décédé à 66 ans à Toulouse le 19 janvier 1922 ; il est inhumé le 21 janvier à l’église Saint Nicolas de Toulouse, quartier Saint Cyprien.
    C’est le père de Madeleine Thomas mariée à Henri Bories, les parents de Marthe ; celle qui signe la carte en 1918.
    Celui-ci est noté comme propriétaire dans les années 30 du chateau de Las Courtines à Gaja-la-Selve ;il doit avoir sa résidence principale dans une autre ville.

    (Sources : "Annuaire des châteaux et villégiatures" et annonces de décès,remerciements, neuvaine et messe anniversaire -Janvier 1922 et janvier 1923 - dans l’Express du Midi)

    Cordialement.
    Michel Guironnet

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  • Bonjour, Roland

    Voici quelques renseignements glanés ici ou là qui permettent de préciser la généalogie de Marthe Bories et l’ histoire du château :

    nous avons vu par l’annonce de ses fiançailles qu’elle était fille de Henri Bories .
    Sur geneanet nous trouvons un Henri Bories (1873-1953),fils de Roch Barthélémy Armand Bories (1836-1819)
    notaire à Narbonne en succession de son père entre 1867 et
    1889 .
    C’est ce notaire ,connu sous son dernier prénom Armand ,qui aurait acheté las courtines dans les années 1880,
    ce qui se confirme car en 1895 d’après l’express du midi(28Avril 1895) il est maire de Gaja La selve et comme vous le savez ,les châtelains étaient souvent les maires des communes rurales . Marthe aurait pu être en vacances dans la propriété de ses grands-parents en 1918.
    Reste à trouver sa date et son lieu de naissance.
    Bien cordialement,
    Martine

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  • Me revoilà ,avec cette fois ce qui me semble une bonne piste .... un peu compliquée certes mais bien plausible .

    D’abord j’ai trouvé sur Gallica ,en faisant la recherche sur château de Las Courtines, dans la revue de L’ Auta (société des Toulousains et amis du vieux Toulouse) comme nouvelle adhérente en 1966 une madame Pierre Mormiche ,au château de Las Courtines .
    Munie de ce nom ,j’ai fait un tour sur la bibliothèque geneanet ,dans la même revue l’ Auta de janvier 76 ,j’ai appris que cette femme était commandeur du mérite agricole et surtout que son nom de jeune fille était Marthe Bories et native de Toulouse .Vous voyez où je veux en venir . Fiançailles annoncées en 1933 par l’express du midi (1933/o5/16) Cette Marthe Bories est sur geneanet mais on ne peut malheureusement pas accéder au détail . Les Bories sont une famille de notaires. Ainsi la proprièté et sa propiétaire correspondrait à la description faite page
    203 du document de Persée cité plus haut :
    propriété achetée vers 1880 par un notaire à une vieille famille aristocratique et détenue en 1978 par la petite fille du notaire.
    Si c’est bien la bonne Marthe ,cela confirmerait mon hypothèse initiale de deux camarades d’écoles en villégiatures dans les châteaux de leurs parents .
    Etes-vous convaincu ?
    Bien cordialement,
    Martine

    Répondre à ce message

    • Bonjour à tous,
      Concernant Pierre Alfred Jean MORMICHE, j’ai demandé son acte de naissance à Cozes (17)
      Concernant Marthe BORRIES/BOURRIES ... je ne l’ai pas trouvé aux Archives de Toulouse - Naissances 1903-1912 - Cote 2E40 -
      J’ai contacté le SESA, auteur des Poids Marchands afin de connaître la date de l’article et du don fait par Mme Pierre MORMICHE-BORRIES.
      Je questionne le Mr le Maire de Gaja-la-Selve afin de retrouver les successeurs des MARION GAJA ...
      Merci pour la comparaison des CP de Marthe... que je me proposais de faire.
      L’histoire continue....

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      • Quelques informations (matinales) complémentaires.

        • La famille de notaires de Narbonne sont les BORIES/BORRIES.
          Cette famille est liée aux MIGNARD, aux De FERROUIL de MONTGAILLARD et aussi, mais cela reste à prouver, aux MORMICHE car il faut pour cela que son épouse Marthe, soit issue de la famille narbonnaise... .

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        • Bonjour,

          En me basant sur l’annonce des fiançailles de Pierre Mormiche et de Marthe Bories publiée dans l’Express du Midi en mai 1933 ; je crois que j’ai trouvé (au moins) le parcours du futur durant 14-18. Il a la Croix de Guerre et la Legion d’Honneur :

          MORMICHE (Pierre), matricule 766, sous-lieutenant d’active à la 6e compagnie du 57e régiment d’infanterie : Une citation « officier d’élite, d’une bravoure et d’un entrain superbes. A été blessé grièvement, le 6 mai 1917, au plateau de Vauclerc, en conduisant vaillamment son groupe à l’attaque des organisations allemandes »
          Le sous-lieutenant Mormiche (Pierre), du 57e régiment d’infanterie, a été pour le même motif décoré de la Légion d’honneur.
          « Journal officiel » 6 et 9 février 1918

          On peut lire le récit de cet acte de bravoure dans l’historique du 57e RI disponible sur Gallica.

          Indice pour confirmer cette hypothèse : ses initiales sont dans d’autres articles du J.O : P.A.J ce qui correspond à Pierre Alfred Jean.

          Sa fiche matricule devrait nous éclairer sur ses domiciles après guerre.

          Cordialement.
          Michel Guironnet

          Répondre à ce message

    • Bonsoir Martine,
      Cette Madame MORMICHE - BORRIES est connue pour avoir découvert et cédée des poids marchand à une S Scientifique de l’Aude :
      Cette découverte de neuf poids marchand a été faite au château de « Las Courtines », commune de Gaja-la-Selve (Aude), par l’honorable propriétaire de ces lieux, Madame Mormiche-Borries. Elle a bien voulu en faire part à l’auteur pour qu’il puisse les présenter à la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, ce dont nous la remercions sincèrement. Je tiens cette informations de M. Michel GUIRONNET.
      Selon vous, il suffirait de la retrouver afin de la confondre avec notre Marthe inconnue.
      Demain, je suis cette piste...

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  • A propos des De MONTGAILLARD, les registres ou les Tables décennales de Gaja-la-Selve ne permettent pas de poursuivre l’évolution de cette famille.
    En 1886, ils ont 2 enfants Henriette (1883-) et Gaston (1885-).
    Au recensement suivant - 1891 - aucun De MONTGAILLARD n’est présent à Las Courtines ! Et dans les personnes présentes pas de Propriétaire.
    Ils auraient revendu ou laissé le Château en régence ...

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  • Je reviens sur le mot de Martine HAUTOT.
    Le déblocage pourrait venir de la connaissance des successeurs des MARION GAJA au château de Las Courtines.
    Une Marthe se cache peut-être dans cette famille ...
    C’est à partir de 1886 que les MARION GAJA ne sont plus sur les feuilles de recensement. Et la liste des propriétaires potentiels de l’endroit, est longue !
    Mais il pourrait s’agir des De MONTGAILLARD.
    Les autres sont domestiques, régisseurs, métayers, nourrices, valets, ...
    Il resterait donc à savoir si une Marthe De MONGAILLARD, âgée d’environ 11 ans, a existé en 1918.
    Je regarde cette possibilité.

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  • Bonjour,
    ma curiosité m’a poussé à chercher des actes au nom de MARION GAJA en Algérie par les ANOM, on en trouve 3 dans la région de Constantine.
    Le mariage de Fernand Melchior Thérèze né à Gaja la Selve, celui de son fils Hypolite Henri né à Castelnaudary,
    et la naissance de son 1° enfant,
    et dans ces actes le décès de Jeanne Marie Ida de FORTANIER le 16 avril 1879 à Montpellier.
    Cela ne dit rien sur Marthe mais précise les lieux de vie de cette famille dans l’Aude.
    Bonne suite dans vos recherches.
    Martine.

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    • Bonjour,

      Une petite piste pour dater l’arrivée des Marion Gaja en Algérie :
      "Il y a quelques jours, la population de Djidjelli était dans la plus profonde émotion : elle avait entendu dire que le phylloxéra était à Philippeville et elle avait juste raison de craindre pour ses vignobles.

      Une commission a été immédiatement nommée, commission à la tète de laquelle on a placé M. de Marion Gaja père, viticulteur éminent, que la bonne fortune a amené dans la localité il a trois ans"
      « L’Avenir de Djidjelli » du 4 juillet 1886

      Bon courage pour la suite !
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

    • Bonjour Martine,
      J’ai bien entendu trouvé, sur le site des ANOM, les actes que vous citez. Ils m’ont permis de faire le tour de cette famille, mais ils ne nous apportent rien sur Marthe ou une Marthe.
      C’est bien dommage !

      Répondre à ce message

  • L’utilisation d’un "prénom de courtoisie" est une manie que l’on observe pour les personnages féminins pendant tout le XIXe siècle. Je ne citerai que Juliette Récamier qui a été baptisée Jeanne Françoise, ou Joséphine de Beauharnais qui s’appelait Rose, ou encore Henriette de Verninac née Anne Françoise Delacroix. La liste serait très longue et si mes exemples sont antérieurs à la carte postale, c’est parce que ce sont ceux qui me viennent à l’esprit.
    Le prénom de Marthe est donc, dans votre enquête, un élément faussement solide. L’état civil des femmes est toujours compliqué et la fantaisie des prénoms ne le simplifie pas.
    Bon courage.

    Répondre à ce message

  • Petite rectification que certains de mes ami(e)s ont relevé :
    Il faut lire que les enfants sur les genoux de leurs parents sont des MARION GAJA et non des De SCORBIAC.

    Répondre à ce message

  • Bonjour, Roland
    J’y verrais volontiers la correspondance de deux petites filles ,camarades d’écoles ou de pensionnat à Toulouse qui passent les vacances dans les châteaux de de leurs familles à la campagne :c’est le cas assurément pour Solange .on trouve en effet sur Gallica dans l’ Action française du 11 /07/1905 le château de Barbet lieu de villégiature du Vicomte E. de Scorbiac qui a aussi une adresse à Toulouse .Pour avoir une chance de retrouver l’identité de Marthe ,il faudrait savoir à qui est revenu le château suite au départ de la famille Marion Gaja en Algérie après 1881.Les archives notariales pourraient sans doute vous donner une indication .
    Bon courage ,car le prénom Marthe est très répandu à cette époque ...
    Martine

    Répondre à ce message

    • Bonjour Martine,
      Il est tout à fait possible que ces 2 gamines soient des copines d’école. C’est une éventualité à laquelle je n’avais pas pensé.
      Pour tenter de connaître les successeurs des MARION-GAJA, je me suis rapproché des actuels propriétaires afin de savoir de qui ils tenaient ce Château. Ils n’ont pas souhaité collaboré. Ce que je déplore !
      Pour retrouver les acheteurs, il faudrait poursuivre l’enquête aux AD 11... (J’habite le 84). Avis aux amateurs (trices)
      Quant aux De SCORBIAC on en trouve à Rabastens, Montauban, Toulouse, Castres, ... mais c’est bien à Lombez que la majorité demeure. Vient ensuite Toulouse.

      La clé est peut-être là : entre les acheteurs et une école toulousaine ...

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