Il nous arrivait, avant la guerre, de recevoir un tonnelet de Château Neuf du Pape. Bien calé sur deux poutres, il attendait quelques jours avant d’être mis en perce. J‘avais sept ou huit ans ans mais j’étais content de participer à la délicate opération de la mise en bouteilles. J’avais relavé les bouteilles, intérieur et extérieur : la poussière n’est pas recommandée pour coller les étiquettes et les bouteilles sombres doivent être belles, brillantes, pour entreprendre encore une fois le travail de garde du vin.