1949. Voilà bientôt des lurettes et trois générations que la boue et le crottin ne patinaient plus les pavés de la Grande Rue de Créteil et que nous n’avions plus de mayenne dans nos souliers ; mais ça n’y faisait rien : on nous grainait toujours dans la tête que, dans cet immédiat après guerre, nous étions encore un peu à part dans la catégorie des enfants des villes ; nous étions encore un peu de la campagne… Tant et tant d’indices et de preuves de notre lignage terrien…