Voici, dans la région d’Embrun (05), en 1724, l’incroyable récit d’une procession nocturne, véritable expédition collective dans les neiges de l’hiver alpin afin d’aller donner les derniers sacrements à une femme à l’article de la mort.
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Accueil > Documents > Au fil des registres paroissiaux et des registres d’état civil > Les mentions insolites
Dernier ajout : le 26 avril 2024.
Voici, dans la région d’Embrun (05), en 1724, l’incroyable récit d’une procession nocturne, véritable expédition collective dans les neiges de l’hiver alpin afin d’aller donner les derniers sacrements à une femme à l’article de la mort.
La lecture des actes anciens rédigés par les curés réserve bien des surprises. Tel celui transcrit ci-après, daté de juin 1762 paroisse de Chartrettes en Seine et Marne, où il faut attendre les dernières lignes pour en connaître exactement l’objet...
La violence faite aux femmes est un sujet très rarement mentionné dans les registres paroissiaux de l’Ancien Régime, alors que les faits nombreux sont connus par d’autres sources, notamment par les archives judiciaires. Alors, pourquoi ce silence des curés ? Sans doute parce que ces faits heurtaient ou troublaient leur conscience, peut-être aussi parce que le discours dominant situait la place des femmes à un rang inférieur à celui des hommes. Messire Morel, curé de Montrigaud, en Dauphiné, lui, en recense plusieurs cas dans un périmètre proche de sa paroisse, autour de l’année 1764.
La généalogie nous embarque parfois sur des chemins inattendus... comme celui de Compostelle, par exemple. Ainsi, au hasard des registres, il arrive que l’on trouve l’un de ses ancêtres dans la peau d’un pèlerin de saint Jacques. Et la découverte est encore plus belle lorsque, par chance, la trace de cette lointaine expédition pieuse se trouve également inscrite dans la pierre... pour la postérité.
Les faits divers locaux sont les plus nombreuses et les plus spectaculaires des mentions insolites contenues dans les registres paroissiaux. L’intérêt de ces annotations est souvent exceptionnel, car elles sont l’expression des risques et des dangers quotidiens, le révélateur des rapports entre les individus, l’affirmation de la rivalité, des conflits et de la violence au sein de la société.
Les généalogistes et les historiens locaux connaissent bien les registres paroissiaux dans lesquels les curés enregistrent plus ou moins consciencieusement les baptêmes, les mariages et les sépultures de leurs administrés, source indispensable et incontournable de la recherche généalogique, de la démographie historique et de l’histoire des communes.
Messire DAVID « prend ses fonctions » à Pavezin en avril 1619. On admire la qualité de la tenue de ce registre pendant la période où il a exercé son sacerdoce à Pavezin. Nous avons l’habitude de trouver, dans les registres paroissiaux, quelques anecdotes mentionnées par certains prêtres mais à un tel degré de précision, cela est plutôt remarquable !
Le crime était presque parfait ? Une scène de crime en lieu clos au domicile de la victime, de nombreux témoins dont sa femme, une seule version des faits et trois coups d’armes à feu portés soudainement et successivement par « un trou » de porte ou de fenêtre de la maison sur la face gauche de la victime - apparemment assise - en train de collationner avec sa femme et leurs invités…
Si aujourd’hui, l’A.D.N. permet de confronter des personnes soupçonnées dans le cadre d’une enquête judiciaire pour un crime ou un délit connu et d’obtenir de leur part des aveux de culpabilité fondés ; il en était encore tout autre 206 ans plus tôt en France. Dans l’affaire suivante, point de « gel des lieux » (pour préserver les indices et les preuves sur place), point d’AD.N., point de relevés dactyloscopiques (empreintes digitales), rarement l’objet du crime, tout au plus sont présentes : la victime, les témoins (voire l’auteur de la scène de crime), les familiers, les gendarmes, un médecin légiste, le Maire et ses adjoints, un officier de police judiciaire et juge de paix territorialement compétent.
Les récentes et abondantes chutes de neige qui viennent de perturber la vie quotidienne de plusieurs millions de Français, et notamment des scolaires, m’ont remis en mémoire un acte insolite découvert il y a quelques années dans les registres d’une petite commune rurale située au pied de la partie la plus haute des Monts du Forez. Il y est question de solidarité villageoise en 1746, une mention rare dans les registres anciens.
L’orthographe du registre est respectée.
Nota que cet année (…)
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