En 1694, le curé de Rochefort (69) dresse un inventaire des fléaux qui viennent de frapper durement le royaume et nos ancêtres : la grande guerre de la Ligue d’Augsbourg, la famine et la grande mortalité...
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Accueil > Documents > Au fil des registres paroissiaux et des registres d’état civil > Les mentions insolites
Dernier ajout : le 26 avril 2024.
En 1694, le curé de Rochefort (69) dresse un inventaire des fléaux qui viennent de frapper durement le royaume et nos ancêtres : la grande guerre de la Ligue d’Augsbourg, la famine et la grande mortalité...
"En l’année 1694, la misère estoit si générale, en sorte que le peuple mouroit de faim sur les chemins, ne vivans presque que de pain de fougère ou d’herbes. Le seygle valloit cinq lyvres douzes sols la mesure, le froment sept lyvres et plus. Le vin soixante francs la botte, ainci à proportion toutes choses d’un prix excessifs".
(Registre paroissial de Claveisolles, A.D. du Rhône).
Les conséquences d’une inondation en 1765
Ici commence l’effet de l’inondation du 20 juin 1765. Cette année 1765 la nuit du vingtième juin sur les dix heures du soir, la pluye qui avoit continuée tout le jour, devint si forte qu’en peu de tems les deux rivières de Tarare quittèrent leur lit et innondèrent toute la ville jusqu’à la hauteur du premier étage. Près de quatre-vingt maisons furent renversées au moins en partie, l’eau qui remplissoit le jardin de M. Girerd derrière sa maison de (…)
"Le 18 ème jour du mois de may 1724, les vignes ont été gelées, la perte a été très grande puisque plus de moitié des vignes de ce terrrain en ont été geléer et surtour celles qui avaient été nouvellement fouiëes. La grande vigne de la Cure et celles de Goulenans ont été entièrement gatter, plusieurs ont coupper leurs vignes aux pieds, d’autre ont arraché les bouts geler et laisseé les ployes dans l’espèrance quil repousse à d’autres qui pourrons donner du bois pour l’année prochaine quoy (…)
"Cette année fut entièrement chaude et sèche et hâtive, on fit les vendanges au dix septembre, il fit trois ou qutre orages affreux. Un entre le vingt quatre juin après les vespres, le ru surpassant le pont de plus d’un pied, et l’eau remontait presque jusqu’à la ruelle du cimetière qui va à l’école. N’eut été que la pièce de Louche etait en luzerne ce qui rompait la force de l’eau, les murs du jardin auraient été renversés. Les vignes faisaient vingt cinq pièces l’arpent, et la part du curé (…)
"Nous avons eu cette année 1788 la grêle le 13 juillet qui jointe avec un petit animal que l’on peut appeller petit anneton, parce qu’il en a la forme et qui a rongé nos vignes, nous a emporté un bon tiers de la récolte du vin. Cette même année il a fait un froid des plus longs puisqu’il a duré depuis le milieu de novembre jusqu’au premier janvier 1789. Il a été aussi des plus rigoureux. La Sonne et le Rhône ont été passés sur la glace qui a été sur la Sonne de quatorze pouces d’apaisseur. (…)
"L’an 1754, et le quatorze du mois de may, est morte, et le jour suivant a été enterrée au cimetière de cette paroisse, Claudine Barnod veufve de Bernard Colloud, âgée de soixante ans, munie des sacremens plusieurs fois pendant la maladie qui surprendra l’avenir, aussy bien que le passé et le présent, ayant eu une tumeur depuis 1747 au dessus et à côté du nombril, et qui est toujours resté la même, le ventre lui sauta, et les boyaux sortirent par cette rupture au dessus de ladite tumeur, le (…)
"En l’année 1772, le dix du mois de juillet, feste de la dédicace, a été bénie solennellement par moy François Fautras, curé d’Arbourse, la grosse cloche de cette église qui a été fondue par Alexis Cochois et qui l’a diminuée de près de 50 livres environ selon la mauvaise coutume de cette sorte d’ouvriers, de sorte que de sept cent livres qu’elle pesait auparavant, elle ne pèse plus actuellement que six cent cinquante trois livres et n’a plus un son aussi beau qu’elle avait cy devant, parce (…)
"Le 13 du mois de décembre 1748 a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le corps d’un pauvre, décédé dans la maison de la charité de cette ville, ou quelques heures avant il avait été transporté d’une grange d’un des domaines de cette ville où il était, il m’a déclaré avoir le nom de Pierre sans avoir pu comprendre son nom de famille, il m’a dit être de douze à quatorze lieux par delà Riom en Auvergne. Je l’aye baptisé, il n’avait pas fait sa première communion, il m’a dit avoir (…)
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