La première rencontre du généalogiste débutant avec les variantes onomastiques relève du traumatisme : chacun connaît leur possible existence, mais être confronté avec cette réalité dans sa propre lignée est pour le moins perturbant. Notre patronyme est la partie émergée de l’iceberg de notre identité : quelques uns l’affichent avec ostentation, la plupart d’entre nous le prononce avec une pointe marquée d’affection, d’autres ne font que s’en accommoder ; enfin pour une minorité, leur nom les insupporte au point qu’ils en éprouvent le besoin incoercible de le dénaturer en le modifiant, voire de le renier en s’engageant dans de difficiles démarches administratives.