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Étymologie, origine et localisation géographique d’un patronyme breton : Congnard, Coignard, Cognard

Le jeudi 26 février 2009, par Georges Congnard

Pour donner l’étymologie d’un nom et pour éviter des erreurs il est indispensable de déterminer l’aire linguistique à laquelle il appartient.

Au cas particulier il semblerait que le berceau de la famille Cognard ou Coignard se situe à Maixant près de Plelan-le-Grand, au centre de la forêt de Brocéliande en Bretagne.

Le général Tuffet a étudié la famille Congnard. Il a dépouillé les registres paroissiaux de Maixent - il a relevé 917 actes concernant cette famille entre 1590 et 1730 et recensé 504 Cognard ou Coignard sans compter les épouses ni les enfants des filles Cognard.

Le breton a toujours été parlé dans cette région. C’est donc cette langue qui doit pouvoir donner une réponse.

D’après M. Guyonvarc’h, maître assistant de celtique à l’université de haute Bretagne (Rennes II) ce nom est un composé de « cain » beau et « ard » ours - il signifie donc « bel ours » dans le sens de « fort comme un ours ». Monsieur Guyonvarc’h l’a traduit par l’expression « bon guerrier ».

Un acte du onzième siècle confirme cette interprétation.

Dans l’acte de fondation de monastère de Locmaria de Quimper par l’évêque Benédic, compte de Cornouaille et par Alain Canhiart, son fils et son successeur au dit compte, le scribe a traduit « « Cainard » par " Bellator fortis" (Bulletin et mémoires de la société archéologique du département d’Ille et Vilaine, année 1885 page 20 note 4.)

Or cette expression latine signifie « guerrier robuste » ou « combattant valeureux ». Ce qui rejoint la traduction de M. Guyonvarc’h. C’est donc un nom de soldat.

Existe-t-il une généalogie de la famille Cognard ? L’étude la plus complète a été menée par le général Tuffet ci-dessus nommé, à partir des registres paroissiaux de la paroisse de Maixent.

Travail difficile comme l’explique l’auteur :

« Mais les difficultés surgissent lorsqu’à partir des actes paroissiaux, on cherche à regrouper ces 504 Coignard par familles - les recteurs de Maxent sont, en effet, d’un laconisme déconcertant - Les actes de mariage ne mentionnant ni la filiation, ni l’âge des époux ; les actes de sépulture n’indiquent pas non plus la filiation, et, au plus, donnent le nom du père seul. Qu’on se reporte aux actes anciens... on verra que les recteurs sont plus soucieux de relever la place du corps dans l’église et la somme due par la famille pour les frais de sépulture que de noter la filiation du « de cujus » - par ailleurs, les actes paroissiaux sont très généralement muets sur les parrains et marraines et sur les personnes présentes aux baptêmes, mariages ou sépultures. Dans les rares cas où ils comportent une telle mention, ils s’abstiennent de préciser les liens de parenté entre ces personnes et les baptisés, mariés ou défunts... »

Les homonymes constituent une autre source de difficultés : sachant qu’entre 1596 et 1730 il y a eu 107 Jean Coignard, comment identifier un Jean Coignard dans un acte de mariage ou de sépulture si la filiation n’est pas indiquée ?

Le général Tuffet donne deux exemples de difficultés de ce genre dont celui-ci :

« Un Jean Coignard épouse Perrine Porcher en 1622. Un autre Jean Coignard épouse une autre Perrine Porcher en 1634. Si l’un peut attribuer au premier mariage les enfants nés entre 1622 et 1633, la répartition des enfants baptisés après 1634 relève de l’art de la divination. Comment attribuer les Joseph Coignard, fils de Jean Coignard et Perrine Porcher nés, l’un en janvier 1641, l’autre en août de la même année ? »

Ces difficultés pourraient être tournées grâce aux actes notariés - malheureusement les registres des notaires de Plélan n’ont pas été conservés. Malgré ces obstacles le général Tuffet réussi , en partie, à monter une généalogie des Coignard de Maixent.

Cette famille est toujours représentée à Plélan.

Maixent curieux village crée à partir du château d’un roi de Bretagne. Minuscule capitale d’un petit pays que les Bretons appelaient alors « Pontrecouet » ce qui signifiait « pays à travers bois ». Au Moyen Âge le nom se modifia et devint par contraction « Porhoët ».

Lieu idéal pour la chasse et refuge sûr au centre d’une immense forêt appelée « Brécilien » nom dont les poètes français du Moyen Âge firent « Brocéliande ». C’est en effet la forêt mystérieuse des bardes gallois et des poètes.

Ce massif forestier avait pour bornes naturelles à l’Est le cours de la Vilaine jusqu’à son confluent avec le Meu, qu’elle suivait au Nord jusqu’à Mordelles, elle s’étendait vers l’Est à travers les territoires de Saint-Gondran et de la Chapelle Chaussée. Sa limite Nord passait au Sud de Becherel, elle suivait ensuite vers l’Ouest la chaîne des collines de Becherel jusqu’à la forêt de la Hardoniére, au Sud, la rivière de l’Oust formait son contour méridional - la largeur moyenne de cette forêt était au moins de 60 kilomètres et sa longueur de 135 kilomètres environ.

De cet important massif que reste-t-il ? Peu de chose, quelques bois, quelques forêts comme la forêt de Paimpont où persiste le souvenir de Merlin l’Enchanteur et de la fée Viviane ? On peut encore aller rêver à la fontaine de Barenton et au Val sans retour.

La forêt explique Maixent ; c’était un abri sûr. Les rois de Bretagne n’eurent pas à cette époque de moyens de défense plus puissants que la forêt de Brécilien. Cet énorme bloc sylvestre, écrit un auteur breton, occupait toute la région médiane de la Bretagne, formait un fourré, un désert quasi impénétrable. C’était une vraie muraille de Chine, verdoyante, arborescente, longue de trente lieues, large de quinze, isolant le Nord du Sud, l’Est de l’Ouest, empêchant la communication par l’intérieur entre les diverses peuplades qui ont successivement occupé la péninsule, offrant d’autre part à la liberté, à la résistance des indigènes un refuge inviolable contre l’invasion étrangère.

Des Francs, des Normands, des Anglais se lancèrent sous les ombrages de Brécilien pour guerroyer contre les Bretons, peu en revinrent, la forêt les dévorait. Pendant des siècles les habitations furent rares dans ce vaste fourré c’était le domaine des ronces, des buissons, des arbres et des bêtes sauvages. Nul doute que cette terre ingrate et ce milieu sauvage ont modelé le caractère de nos ancêtres. Peut-être en reste-t-il quelque chose...

Bien entendu des membres de cette famille se sont expatriés. Dès 1224 le nom est cité dans un document à La Rochelle. En 1426 un Jehan Cognard est reçu à Toulouse par les capitouls de cette ville comme notaire. Sa descendance sera représentée pendant plus de cent ans dans cette ville du Midi. A cette branche appartient la poétesse Gabrielle Coignard morte en 1586.

D’après un acte du 10 septembre 1453, un Jehan Coignard possédait une maison rue des Trois Moulins « oultre les ponts » à Château-Gontier. En 1524, un autre Jehan Coignard, sans doute descendant du précédant, tenait une maison rue des Peintres dans la même ville. Cette famille était encore représentée en 1689. Malheureusement faute de document, nous ne savons rien de ces lointains parents. Par contre à quatre kilomètres au Sud de Château-Gontier, à Ménil, s’épanouit dès le XVIe siècle une famille Coignard, peut-être détachée des Cognard de Château-Goutier.

Les registres paroissiaux de ménil du XVIe siècle conservent deux actes du baptême d’enfants Coignard. Le plus ancien concerne Pierre Coignart.

« Le 16e jour de janvier l’an que dessus (1564 ou 1565) je baptize Pierre filz de Georges Cognart et Perrine sa feme et furent parrains Jehan Le Sayeux et Georges Charpentier, marayne Perrine Bourgays. »

Le second concerne Gilles Cognart frère du premier, baptisé le 12 avril 1567.

« Le 12e jour d’april l’an que dessus (1567) je baptize Gilles fils de Georges Cognart et de Perrine Hamon sa feme et furent parrains Gilles Charpentier et René Allard, marayne Barbe Guillien. »

Malheureusement les Cognard qui apparaissent ensuite ne descendent pas de pierre ni de Gilles mais d’André dont nous n’avons pas retrouvé l’acte de baptême à Ménil. Peut-être a-t-il été baptisé à Chemazé, commune voisine, qui possède aussi des registres paroissiaux anciens que nous n’avons pas eu la possibilité d’examiner.

Les filiations sont prouvées pour les Cognard de ménil à partir de Pierre Cognart baptisé le 15 août 1612.

« Le 15e jour du moy d’aoust (1612) je baptise Pierre filz de André Cogart et de Etiennette Marten et fut parrain Pierre Jouin et maraine Renée Martine. Fait le jour et an que dessus. »

Vers 1637 pierre Cognart épousa Renée de Mousnier, née vers 1608, décédée à ménil le 5 mai 1688. Pierre Cognart quand à lui mourut aussi à Ménil le 20 septembre 1699.
Dont huit enfants et descendance à ménil jusqu’en 1839.

A cette famille appartient Jean René Coignard, rabotier, né à Ménil le 20 octobre 1805. A Saint Mars sur la Futaie (Mayenne) le 16 novembre 1833 et épousa Marie Julienne Launay née à Saint-Denis de gastines le 19 mars 1810, décédée à Landroy (Mayenne) le 5 novembre 1860.

Dont nombreuse descendance, à Saint-Mars sur la Futaie, Landivy et Montaudin.

Coignard Vital Louis né à saint mars sur la Futaie le 26 mars 1839, mariée deux fois, a laissé 12 enfants nés dans les communes de Saint-Hilaire du Harcouet et de landivy.

Une autre famille Cognard s’est épanouie à Rouen à partir du XVIe siècle. Quel fut son auteur ? On ne sait.

Pourtant une recherche importante a été faite qui permet de remonter cette famille jusqu’à Nicolas Congnard né à Rouen en 1554, décédé à Rouen le 20 février 1632. Vers 1570 il épousa Marguerite Auffray née vers 1556 décédée le 1er novembre 1632.

Dont nombreuse descendance.

Une recherche dans les archives notariales de Rouen serait tout à fait instructive. M. François Burckard conservateur en chef des archives de la Région de Haute-Normandie écrivait en 1981 « nous avons toutes les minutes de tous les notaires de Rouen de 1360 à la fin du XIXe siècle ».

Enfin d’autres Cognard ou Coignard, au XIXe siècle se sont fixés à Paris et aussi en Saône et Loire. Ces familles n’ont pas été étudiées.

Merci à tous ceux qui liront et s’intéresseront à cet article et nous apporteront un complément d’information par exemple sur les familles CONGNARD de Rouen, Paris ou ailleurs...

Un message, un commentaire ?

43 Messages

  • Cognard 11 octobre 2014 10:39, par cognard

    Bonjour
    Toujours heureux de constater que certaines personnes s’interessent à mon nom,je remarque que c’est souvent trés localement et qu’il est rarement fait état des "autres".
    Jai en effet établi un arbre patronymique autour de mon nom et je suis remonté jusqu’en 1599 dans les départements 86 ;79 ;37, ce qui vaut sans doute un coup d’oeuil.
    Je suis actuellement coincé faute d’archives, ou bien par-ce-que je ne sais ou chercher.Si vous pouvez m’aider !
    Vous pouvez consulter mon arbre en ligne sur GENEANET, identifiant:D15C15

    Salutations
    PS:Il existe une interpretation moins scientifique mais assez logique pour dire que le suffixe ard de mon nom donne la version triviale et signifie :homme exercant le metier de cogner mais le faisant de facon brutale, par opposition aux:Cognot ;cogne ;cognet, voire une version superieure avec Cogny

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  • Des Coignard existaient à Villevêque (Maine-et-Loire). L’un d’eux était compagnon forgeron chez mon grand-père, à la Raverie, même commune, dans les années 1940-50. Il avait des enfants.

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  • Je pense important de signaler deux petites choses, ayant les Coignard (Cognard) cités comme ancêtres :

    Je cite

    « A cette famille appartient Jean René Coignard, rabotier, né à Ménil le 20 octobre 1805. A Saint Mars sur la Futaie (Mayenne) le 16 novembre 1833 et épousa Marie Julienne Launay née à Saint-Denis de gastines le 19 mars 1810, décédée à Landroy (Mayenne) le 5 novembre 1860. »

    Jean René n’est pas Rabotier, mais Sabotier (comme la quasi totalité de ses contemporains (frères, soeurs, parents, beaux parents etc...)

    Marie Julienne n’est pas décédée à Landoy (canton qui n’existe pas), mais à Landivy (une faute d’orthographe à cette époque a dû prêter à confusion.

    Sources Jean René Coignard :

    • naissance : AD NMD an XIV-1812 page 4/269
    • mariage : AD NMD 1833-1842 page 28/290
    • décès : AD NMD 1873-1879 page 172/240

    Sources Marie Launay :

    • naissance : AD NMD 1805-1810 (an XIV-1810) page 331/374
    • mariage : AD NMD 1833-1842 page 28/290
    • décès : AD NMD 1858-1862 page 107/205

    Généamicalement Bruno

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  • Je viens de voir que certains de mes ancêtres sont cités dans ce document, c’est super, je vais peut être remonter plus loin 😉
    La partie qui me concerne :
    « Un Jean Coignard épouse Perrine Porcher en 1622. Un autre Jean Coignard épouse une autre Perrine Porcher en 1634. Si l’un peut attribuer au premier mariage les enfants nés entre 1622 et 1633, la répartition des enfants baptisés après 1634 relève de l’art de la divination. Comment attribuer les Joseph Coignard, fils de Jean Coignard et Perrine Porcher nés, l’un en janvier 1641, l’autre en août de la même année ? »
    Je descends de Jean né en 1622 😉

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  • j’y vais de ma petite contribution aussi 😉

    Ma maman s’appelait Monique Cognard, née à Angers (49) en 1939 de Alexandre Emile COGNARD et Jeanne Denise Renée Marie FERRÉ
    ma lignée ascendante Cognard sur Généanet)

    ma lignée ascendante Coignard/Cognard sur Généanet).

    Pour l’histoire, mes plus ancien ascendants Cognard (en Mayenne), s’appelaient en fait Coignard et au milieu du XIXe siècle, 3 des 5 enfants d’un Coignard s’appellent Coignard, les deux suivant Cognard.

    Changement volontaire, étourderies de l’employé d’état civil ?

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  • Mon ancêtre Guillaume COIGNARD Sieur de Barenton, époux de Marie AUMONT, est décédé à La Baroche sous Lucé (61 Orne), le 8 janvier 1729, à l’âge de 62 ans. Apparemment, il vivait et est peut être né à La Baroche sous Lucé.
    Sa fille, dont je suis issu, est née dans cette commune.
    Philippe GRENIER
    Mon arbre généalogique est déposé chez Généanet.

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  • Bonjour.
    Je me nomme Cognard et mes recherches donnent deux lignées dans la Vienne, bloquées l’une en 1621 et l’autre en 1629.Ce sont peut-être des fréres ou des cousins puisqu’ils sont originaires tout deux du même endroit.-Limite de la Vienne et de l’Indre et Loire-vers Richelieu.Et une lignée en Indre et Loire au nord de Tours et à Tours même, coincée aussi vers 1620,celle-ci semble filer vers la Bretagne et la Normandie.Pouvez vous m’aider ?
    Amicalement Daniel

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  • Bonjour,

    Je suis pantoise quant à l’explication " Bretonne" de COIGNARD COGNARD

    j’opterais plus facilement pour le sens que donne Monsieur TOSTI

    Coignard Nom très fréquent en France, notamment dans l’Ouest (35, 29, 49). Semble un sobriquet désignant celui qui aime bien cogner, bref un bagarreur.
    Autre possibilité : surnom d’un bûcheron (celui qui utilise une cognée). Variantes : Cognard (71), Cogniard (21, 08), Coignart (08).

    quant à CONGNARD

    En Breton moderne ours se dit ourz ed ,iou (f) et en ancien Breton arzh (ours et guerrier)
    Kâer... beau....
    un beau guerrier certainement, mais pas « combattant valeureux » car nous ne trouvons pas la racine ancienne Bretonne "uuic" (combat) dans CONGNARD ????????????????
    entre la prestance et le courage il y a une marge

    Cordialement

    Gwezheneg (la Léonarde)

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  • Bonjour,
    J’ai de nombreux Cognard et variantes du nom autour de 1650 1700 à Uxeau, Dompierre sous sanvignes, Perrecy les Forges donc la Bourgogne.
    Voici ce qu’écrivais J.L. Beaucarnot à ce sujet en 1979 dans son dictionnaire des familles "Entre Arroux et Bourbince" :

    "Cognard Cogniard f. anc Coignard Cougnard et Recognard - Surnom d’un individu brutal, et assez nettement péjoratif. On connaît en 1397 Jacques et Perreaul Coignart à St Bonnet de joux , en 1552 Jean Recognard à ste Radegonde, et en 1601 Denis Cognard à Montchanin, commune d’Issy l’Evêque. On a encore, en 1551 Claude,Guillot et Jacques Cougnard à Charmoy. On en trouve ensuite sur Gourdon, Blanzy, Perrecy et Saint Eugêne (XVIIe siècle). "

    Cordialement, Danielle Lesueur

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  • Bonjour ;
    Je me nomme COGNARD et j’ai réalisé mon arbre patronymique ju’qu’en 1629 environ.Le tout dans le département de la vienne et en indre et loire pour les dernieres générations.
    Simon Cognard, décédé à Mont/ Guesne 86 en 1704 agé de 75ans environ ce qui place sa naissance en 1629 à peu prés.Comment remonter plus loin ?Je ne trouve aucune trace de sa naissance ni de son(ou ses )mariages (Pimbert Louise et peut-être Thomas louise ).Pouvez-vous m’aider ?
    Bien entendu, mes documents sont à votre disposition.
    Merci

    Répondre à ce message

  • bonjour, jai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur les Coignard ; il se trouve que l’un de mes ancêtres est un Coignard : Joseph-Marie Coignard, né le 3 février 1823 à Maxent, enfant naturel de Marie Coignard ; arrivé à Chateaulin comme postillon, il deviendra entrepreneur de relais de diligence, minotier à Kerlobret et brasseur ( un article lui est consacré dans une publication de Skol Vreizh sur les brasseurs bretons )
    Quand sa mère épousera un Février, il prendra alors ce nom, épousera une Launay Marie-Catherine et aura de nombreux enfants dont mon grand-père.
    amicalement

    Henri CASTREC-FEVRIER

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  • Bonjour,
    Ma grand-mère paternelle,née Reine COIGNARD, était bourguignonne, de Génelard (71) très exactement. Elle était née en 1879. Le berceau de cette famille que l’on remonte jusqu’en 1650 était d’un petit village bourguignon : Saint-Bonnet de Vieille Vigne (71), dans le charollais.
    J’ai aussi parmi mes ancêtres des COGNARD (COIGNARD - COGNIARD) dans la Nièvre (58), région de Luzy.
    Janine DEPOIL

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  • Mes Ancêtres
    Robert Germain, fils de Julien Germain et de Julienne Bevais, est né vers 1639 à Lonlay-L’Abbaye, Orne, Basse-Normandie, évêché du Mans en France. il épouse à la paroisse Notre-Dame de Québec une fille du Roi, arrivée à Québec en 1669, âgée de 25 ans du nom de Marie Cognart, originaire de St-Sauveur de Rouen en Normandie, fille de François Coignard et de Françoise Petit. Elle apporte une dot évaluée à 50 livres plus les 50 livres du Roi. Le couple s’établit à Neuville, Québec, Canada et donne naissance à sept enfants.

    Répondre à ce message

  • Il y a aussi des COGNARD ou COIGNARD en Bourgogne (71) autour de Charolles.
    Nos ancêtres seraient de Grandvaux dont les archives de Saône et Loire commencent très tard.
    Il s’agit de Germaine COGNARD mariée à jean Lebague, Hugues Cognard marié à Jeanne FEVBRE, et Claude COGNARD marié à Philiberte BOUCHOT
    Tout cela de environ 1540 à 1680

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  • Bonjour

    Si on se fie au blog "généalogies angevines" qui a étudié l’ascendance de Jean Foyer, homme politique décédé en 2008
    http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2008/10/11/jean-foyer-1921-2008/

    ainsi qu’ à l’arbre en ligne sur généanet de pierre de Laubier : http://gw.geneanet.org/pdelaubier

    Jean Foyer avait pour

    • sosa 80 : Pierre Coignard né à Guer (56) en 1723
    • et comme sosa 160 Jacques Coignard né en 1679 à Loutehel .

    Loutehel et Maxent étant 2 communes voisines et Guer pas très loin, on peut supposer qu’il existe des liens entre ces Coignard et ceux de Maxent, mais cela reste des suppositions

    De plus, le sosa 20 de Jean Foyer : Joseph Coignard né à Langeais en 1779 , avait pour frère Pierre Coignard né en 1770, célèbre "aventurier", plus connu sous le nom du faux "comte Pontis de Ste Hélène"
    Condamné pour vol à quatorze ans de galères, s’échappa du bagne de Toulon, se fit nommer en Espagne chef de bataillon grâce à de faux états de service, lieutenant-colonel 1815, démasqué 1819, condamné aux travaux forcés à perpétuité, mourut au bagne

    Quelqu’un a t-il des précisions sur ces Coignard ?

    Répondre à ce message

    • Bonjour,
      l’ascendance Coignard de Jean Foyer est bien la même qui a été étudiée par le Général Tuffet. Ils étaient cousins germains.

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    • Bonjour, Etant moi-même de souche Coignard de Maxent, et pour essayer de répondre à votre question : Dans l’ouvrage de Pierre Tuffet (consultable à la Mairie de Maxent)il parle d’un Charles Coignard (époux d’Hortense Denéchau)né à Tours mais dont le père habite Langeais en 1847. Il indique que "les Coignard ne s’étaient installés à Langeais qu’aux environs de 1740 et qu’ils venaient de Guer de Bretagne où ils séjournèrent peu ; de là il a dû poursuivre ses recherches dans la commune voisine de Maxent qui constitue le véritable berceau des Coignard ..." Il a étudié dans son chapître 1er les Coignard en Bretagne, chapître 2 en Touraine et Chapître 4 en Anjou, il consacre le chapître 3 à Pierre Coignard, comte de st-Hélène.
      Guitemie

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    • Citation du précédent message : Joseph Coignard né à Langeais en 1779 , avait pour frère Pierre Coignard né en 1770, célèbre « aventurier », plus connu sous le nom du faux « comte Pontis de Ste Hélène » Condamné pour vol à quatorze ans de galères, s’échappa du bagne de Toulon, se fit nommer en Espagne chef de bataillon grâce à de faux états de service, lieutenant-colonel 1815, démasqué 1819, condamné aux travaux forcés à perpétuité, mourut au bagne

      Dans le livre "Les noms de famille en Bourgogne et Franche-Comté" (Collection Archives et culture, mai 2000), on trouve ces infos complémentaires :

      Un Coignard pris par Vidocq - Pierre Coignard (1770-1834) né à Langeais en Indre-et-Loire, se rendit coupable sous le Directoire de nombreux vols en France et en Hollande. Arrêté et condamné à quatorze années de bagne en 1800, il s’échappa de Toulon cinq ans plus tard, changea d’identité, rejoignit l’Espagne où il devint André-Pierre de Pontis, comte de Sainte-Hélène à la carrière militaire exemplaire d’ancien lieutenant-colonel espagnol, chevalier d’Alcantara ... En 1808, il se battait contre les Français. Arrêté en Catalagne, prisonnier des Espagnols, il s’évada à nouveau. De retour en France, il reçut du maréchal Soult la direction d’un bataillon à Saragosse. En 1814, Coignard-Pontis était fait chevalier de la légion d’honneur ! En 1816, il recevait la croix de Saint-Louis ! Ayant reconstitué une bande à Paris, il fut reconnu par un ancien forçat et arrêté par le redoutable Vidocq. Jugé et condamné aux travaux forcés en 1819, il mourut au bagne de Brest en 1834. Coignard comme Vidocq auraient inspiré à Balzac le personnage de Vautrin dans Splendeurs et misères des courtisanes.

      a-galon,
      Jean Cognard

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  • Bonjour,

    Bravo pour votre article. J’ai pour ma part entamé la rédaction d’un article sur les différentes variantes et étymologies du patronyme Cognard/Coignat (cf lien). J’ai essayé de rassembler toutes les hypothèses d’origines françaises et bretonnes. Pour les miens, issus du Centre-Bretagne, avec la variante Conniat/Coignat au 17e siècle, je privilégie l’hypothèse du "chien guerrier", car plus apparenté à Conan qu’à Canhiart.

    a-galon, Jean Cognard

    Voir en ligne : Article sur Cognard/Coignard/Conniat/Coignat

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    • Je découvre avec un réel plaisir toutes les recherches sur le sens et les origines du nom Cognard que je porte aussi . Je suis originaire du centre bretagne comme vous ; La famille est originaire de plouyé - landeleau . Effectivement ilya bcp de Cognard dans ce secteur géographique . A chateauneuf du faou le monument aux morts de la guerre 14 18 est assez impressionnant . Je pensais que l’origine de cette famille, du moins celle qui semble la plus importante ,se situait en Saone et Loire . Je ne suis pas spécialiste mais il y asans doute plusieurs origines et je lirai avec bcp de plaisir ttes les infos à ce sujet . Au plaisir de vous lire . Jean François cognard .

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  • À Originaire du LEON , je signale qu’il existe des CONGARD , affaire peut etre a creuser de ce coté , généalogiquement votre .

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  • Si le patronyme Cognard et ses variantes est bien représenté autour de Plélan-le-Grand, il faut rectifier un point important toutefois, ce que certains auront sans doute fait par eux-mêmes : cette région est située en Haute Bretagne ou Bretagne gallo, de parler roman donc, et n’a appartenu que peu de temps à l’aire linguistique de la langue bretonne et encore jamais à 100%. La langue romane y était sans doute prépondérante dès le Xe siècle. Ce qui n’empêche pas par ailleurs d’y rencontrer des toponymes ou des anthroponymes bretons ou celtiques, ce que prouve l’examen attentif de la carte IGN. (Cf Plelan, Coetquidan, etc). De plus, rien ne prouve que tous les Cognard de France aient la même origine. Nombreux sont sans doute ceux dont le nom vient du français tout simplement (Cognard Cognet = homme brutal, ou surnom d’un bucheron par exemple...). Il se peut aussi que des Congnard aient été assimilés à des Cognard par attraction d’un terme plus répandu et mieux compris que l’ancien nom. Mais en aucun cas on ne peut laisser dire que la langue bretonne a toujours été parlée dans ce secteur !

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  • Bonjour, en effectuant des recherches sur ma famille, côté maternel, j’ai trouvé des Congnard à Infreville, près de Bourgtheroulde (Eure).
    Une demoiselle CONGNARD, Marie Mélanie, née à Infreville le 19 Mai 1859, est mon arrière grand-mère, suite à son mariage, le 15 Mai 1883 à Bourgtheroulde, avec Albert Adolphe MESNIL GRENTE, né à Agneaux (Manche) le 25 Août 1859.
    Elle était fille de Nicolas, Tranquille, CONGNARD, décédé au moment du mariage, et d’Agnès Adélaïde MANGES, habitant Infreville (61 ans à l’époque du mariage de sa fille).
    Marie Mélanie CONGNARD est décédée à Bourgtheroulde le 2 Juin 1911, à l’âge de 51 ans.
    Charles Rochereuil
    Livet sur Authou (27)

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  • Bonjour.Si je me permets d’intervenir c’est poe vous signaler qu’il existe des Cognard en savoie.je ne sais pas s’il font des recherches mais je les connais bien .Je vais leur faire part de toutes ces infos sur leur nomde famille.Bonne continuation
    MR DULAS PATRICK

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  • bonjour

    Si dans les formes Cognard, Coignard on peut penser à la cognée

    il me semble que le patronyme Couegnas est différent. dans les Vosges on trouve Coignus, Coinus, Coanus.
    l’dée qui m’est venue, et je ne suis pas linguiste, qu’il pourrait y avoir, dans certains cas, un rapport avec le mot cognat (du latin cognatus) indiquant la filiation par la mère.
    quand pense les spécialistes ?

    MA

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  • En Belgique, le patronyme Cognard est plus connu sous son avatar Cognaux, Cogneaux. Je pense qu’il faut s’en référer à l’ancien occitan conhar, frapper, proposé par Albert DAUZAT dans son Dictionnaiure étym. des n. de familles et prénoms de France, au sujet du nom Cognéras (nord du Massif Central), mais je ne partage pas son avis sur le sens d’"individu brutal" (sens que cet auteur attribue aussi à Cognard, -iard, Coignard, Cogne), lui appribuant plutôt celui de "surnom de bûcheron" que Dauzat accepte pour expliquer Cognet, Cogniet, Coigniet, Cognon, Cognot, -iot, faisant remarquer que la plupart des patronymes en COGN- se localisent en régions forestières. Partant, il doit y avoir plusieurs souches familiales indépendantes l’une de l’autre.

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  • Maixant : l’orthographe actuelle de cette localité est Maxent, mais peut-être le savez-vous ?

    COIGNARD : un de mes camarades de colège de Plélan-Le-Grand s’appelait COIGNARD.

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  • Mon ancêtre François COIGNARD , né vers 1620, est à l’origine d’une lignée mosellane ;
    Il vit à Boulay -Moselle et ses descendants sont laboureurs dans cette localité et aux alentours ;
    Dans cette Moselle frontalière les patronymes sont d’origine germanique (Weber ,Schneider,Schoumacher...)
    Un patronyme tel que Coignard vient donc d’une autre région ; laquelle ?
    La plupart des patronymes "français" apparaîssent après la guerre de 30 ans (1618-1648...)
    Pour repeupler la région dévastée par les Suédois les autorités ont fait appel à des travailleurs "immigrés"
    originaires de France et de l’étranger (Suisse ,Autriche...)

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  • A Tilly dans les Yvelines
    a partir de 1606 il y a 6 mariages de Coignard
    ayant trouver un mariage a Longnes 1658 (p 152/241)
    CHEVILLON et Anne COIGNARD de Tilly
    sans filiation

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  • bonjour, je voudrais apporter ma petite pierre à l’èdifice, (amateur au sens littéral du terme) : ma famille est originaire de Mayenne, et plus précisement de Saint-Denis-du Maine. Mon "premier" COIGNARD est Simon né vers 1624,mariéle 05/06/1642 à Julienne PRODHOMME...j’en suis le descendant en ligne directe. les parents de SIMON seraient NOEL et MICHELLE GESLOT toujours de ST Denis du Maine.De plus touchant cette commune existe toujours un lieu-dit "la coignardière" et un ruisseau "la coignarderie", ces deux références citées par l’abbée ANGOT.
    Voila pour ma contribution ; cordialement.
    Jean-Yves COIGNARD.

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  • Bonjour,
    Le berceau de mon nom COUEGNAS se trouve en Limousin et ressemble à la consonnance COIgnard.
    On dit que le mien est à l’origine des bois, de la cognée. Peut-il y avoir une liaison entre ces noms ?
    Un déplacement géographique en aurait-il changé l’écriture ?
    Merci de votre attention
    Cordialement.

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  • J’ai relevé la présence de Cognard/Cougnard à Guitté dans les Côtes d’Armor au 17e siècle. Cette souche semble éteinte au 18e.

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  • Bonjour
    J’ai des COGNARD vers 1700 dans la MEUSE 55
    Cordialement
    NAEGELEN Jean Louis

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  • Bonsoir,
    Pourrait-on associer à ces patronymes celui de Caignard que l’on retrouve à Riec sur Belon (29) au XVII° siècle ?
    Merci pour vos éclaicissements. Frs

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  • mon amie est une ECROIGNARD (patronyme peu fréquent), dont les ancêtres sont originaires du Cotentin (Gavray, Granville)
    Je ne connais pas l’origine de son nom mais il me semble assez proche des COIGNARD
    Si vous en connaissez l’éthymologie cela m’intéresserait
    Cordialement
    Jean-Claude

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  • Bonjour,
    Il y a aussi des Cognard qui s’écrivent tantôt Cognard et tantôt Coignard dans la Nièvre (j’en ai dans mon arbre), notamment dans les villages de Villapourçon et Préporché. Mais je ne connais pas leurs origines.Tout ce que je peu vous indiquer c’est que le premier apparaît dans ma généalogie aux alentours de 1673.
    Cordialement
    alain Vaillant

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