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L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier

Le jeudi 12 novembre 2015, par Odette Vostal

Le nom de ma mère m’a toujours semblé étrange : PERCHERANCIER.

La mémoire familiale étant résolument bretonne, mon grand père et ma grand mère nés l’une à Pontivy, l’autre à Brest, tous deux mariés à Vannes, la question semblait entendue. Pourtant c’est en Bourgogne que ce nom a ses plus anciens représentants, du moins à ma connaissance, et plus précisément dans trois villages voisins, Pressy sous Dondin, Saint-André-le-Désert et Saint-Bonnet-de-Joux, aux confins du Charollais et du Mâconnais.

La signification de ce nom n’est pas certaine : côté chanvre ou côté perception d’impôt, en tout cas il reste que ce devait être un nom qui n’a pas toujours été transcrit tel qu’il est écrit ici. Tant que ce nom figure dans les registres paroissiaux des villages cités plus haut, pas de problème. Il y a suffisamment d’individus qui le portent pour que le curé puis l’officier d’état civil n’aient aucune hésitation. Mais il arrive qu’une Percherancier se marie loin de chez elle (relativement, on reste en Saône et Loire) et sur son acte de décès son nom a été modifié, ce qui n’a pas grande importance, puisqu’avec elle le nom s’éteint.

C’est ce qui arrive à Françoise Percherancier, née à Pressy sous Dondin en 1774, mariée en secondes noces sous ce nom en 1815, à Fontaines (71) où elle décède en 1846 sous le nom de Persancier (née à Sercy !).

Cela m’a incitée à faire une recherche sur Généanet avec le nom de Persancier. Il y avait trois Persancier, Jean, Nicolas, François. De prime abord, ils ne semblaient pas avoir d’autre relation entre eux que ce nom et, tout de même une localisation géographique à et autour de Chalon sur Saône. J’y suis allée voir de plus près et, ô joie ! cela m’a permis de retrouver un Percherancier dont j’étais persuadée qu’il était décédé à la naissance, car il n’y avait plus aucune mention de lui ensuite.

Pas de doute :

Jean Persancier, né le 2 août 1859 à Saint Marcel (71) est le fils de
François Persancier, né le 23 août 1834 à Chalon sur Saône (71), fils de
Nicolas Percencier, né le 12 octobre 1799 à Buxy (71), fils de
Jacques Perciencier, maréchal à Buxy et de Françoise Champion.

Poursuivant mes recherches dans l’état civil de Buxy, et prévenue de la fantaisie orthographique de l’officier d’état civil, j’y trouve la naissance de Marguerite Sancy, le 18 juillet 1798, fille de Jacques Sancy, maréchal, et de Françoise Champion. C’est la sœur du Nicolas qui sera l’année suivante nommé Percencier !

Lorsque Marguerite se marie, à Chalon sur Saône, le 18 mai 1819, c’est sous le nom de Sancier et c’est aussi sous ce nom qu’est inscrit le décès de Jacques, son père, le 31 janvier 1826, à Chalon sur Saône.

En voici le texte :

Du premier février mil huit cent vingt six, heure de huit du matin
Acte de décès de Jacques Sancier, époux de Françoise Champion, âgé de cinquante sept ans, né à Percy( !) sous Dondin, département de Saône et Loire, maréchal demeurant audit Chalon, décédé le jour d’hier, heure de neuf du soir, en son domicile place ronde, maison de son gendre, fils de Dominique Sancier, cultivateur audit Percy sous Dondin et de défunte Denise Paney…

Source : AD 71 Chalon/Saône décès 1826 5 E 76/98)

Pourtant Jacques est bel et bien né Percherancier :

Le 18 novembre de l’an 1771 a été baptisé Claude Jacques Percherancier, fils de Dominique Percherancier et de Denise Panay, sa femme, né d’hier. Le parrain a été Jacques Percherancier, son aïeul paternel et la marraine Marie Guichard, femme de Laurent Carraud…
(Source : Pressy-sous-Dondin-Baptêmes, Mariages, Sépultures 1771 coll. Communale)

Que s’est-il passé ?

Je ne le sais pas encore exactement, mais il me semble, au vu des documents notariaux que j’ai pu consulter, que la famille Percherancier, laboureurs assez à l’aise au début du siècle (le mariage du grand père, Jacques, est qualifié de mariage de 1300 livres) connaisse des revers de fortune. Dominique, quitte Pressy pour Saint-André-le-Désert où habite sa seconde épouse. Aucun de ses fils ne possédera de terres à Pressy, et lui même décède chez son gendre, manœuvre à Saint Ythaire (71).

Est-ce pour cela que Jacques n’est pas le laboureur que son rang d’aîné aurait dû faire de lui et qu’il s’en va exercer au loin le métier de maréchal ?

En tout cas, il s’éloigne nettement de Pressy. Ce qui ne signifie pas une rupture avec son père, qui est présent à son mariage, le 12 novembre 1797.

Un mariage que j’ai cru ne jamais trouver, et si je l’ai trouvé, à Buxy, bien sûr, ce n’est pas avant d’avoir compris qu’il valait mieux chercher de préférence le nom de la mariée. Bien m’en a pris. Dans la table décennale de 1792 à 1802, le nom de Jacques est devenu Porcher.

Quant à son nom sur l’acte de mariage lui-même, il est incompréhensible, aussi je livre cet extrait du document pour vous permettre de profiter de la graphie et de l’orthographe si particulière :

JPEG - 253.1 kio
(source : AD 71 Buxy mariages 1793-1802 5 E 70/2)

Est-ce une question de prononciation ? Comment prononçait-on Percherancier ? Est-ce qu’on sifflait le « ch » ? Mais comment arrive-t-on à Sancier ?

Jacques appartient à une branche des Percherancier qui ne se soucie pas d’apprendre à lire, il lui était donc impossible de rectifier l’écriture défectueuse de son nom.

(J’imagine l’officier d’état civil : Et vous écrivez ça comment ? Et Jacques incapable d’épeler…)

Claude Jacques avait un frère et une sœur, un demi-frère et une demi-sœur. Tous s’appellent Percherancier. Seule Françoise a connu une transformation de son nom. Elle aussi a « émigré » dans la région de Chalon sur Saône, à Fontaines. Les autres sont restés dans le Mâconnais/Charollais, où ce nom n’était pas inconnu.

D’autres Percherancier ont gagné d’autres parties de la Bourgogne, puis de la France. Ils sont allés au Creusot, à Lyon, à Paris, en Bretagne, sans perdre l’orthographe de leur nom.

Mais peut-être y a-t-il eu, parmi ceux que je n’ai pas trouvés, des Percherancier introuvables parce que leur nom s’est trouvé radicalement modifié ?

Un message, un commentaire ?

15 Messages

  • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 28 novembre 2015 23:59, par gestin Isabelle

    bonsoir
    bonsoir,
    sans vouloir me comparer à vous, j’ai vécu un peu la même chose avec mes ancêtres poitevins : en effet, avant 1770, le patronyme Mantran (s, t, d) n’existait pas dans cette région... en fait, un de mes aïeux a fait ce long voyage de la Nièvre à la Vienne (où il s’est marié) et son nom est passé de Carimantrand à Mantran en un rien de temps... ce qui fait (comme me l’expliquait gentiment un généanaute) que notre famille est à l’origine de ce patronyme dans la Vienne et que chaque Mantran aujourd’hui est forcément un descendant de mon aïeul ??? émouvant !!! cordialement Isabelle

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    • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 9 janvier 2016 14:57, par Valet Jean-Paul

      Bonjour,
      Et savez-vous que les Carimantrand sont une très vieille famille Nivernaise dont les racines remontent jusqu’à la deuxième moitié du 13e siècle ?
      Cordialement.
      J.P. Valet

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      • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 9 janvier 2016 17:05, par isabelle gestin

        bonsoir Jean Paul,
        merci beaucoup : non, je ne le savais pas... et, sans abuser de votre gentillesse, auriez-vous des pistes à me proposer pour que j’approfondisse un peu ce côté de mon arbre ?
        je voudrais surtout comprendre pourquoi cet ancêtre a quitté son Nivernais natal pour "émigrer" dans le Poitou en cette fin de 17e siècle !! Raison professionnelle sans doute : militaire ? A l’époque, ils partaient pour ne jamais revenir.. dur dur !!!
        Je vous souhaite une très très belle année 2016 et un agréable WE... bien à vous Isabelle

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        • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 8 juillet 2018 17:03, par Jean Claude MANTRANT

          Bonjour Madame,
          Je n’ai découvert vos messages avec Jean Paul qu’aujourd’hui, 8 juillet 2018.Je suis descendant direct de François Carimantrand devenu Mantrant par aphérèse du "Cari", en 1700.
          Mon cousin J P Valet vous a raconté brièvement l’histoire familiale. MAIS pour ma part, j’aurai aimé savoir comment et par qui nous sommes parents, vous et moi ? ? ? ?comme Jean Paul,
          Répondez-moi, S.V.P. sur mon adresse mail, soit : mantrant.jean chez gmail.com
          cordialement et à bientôt, j’espère...Jean Claude Mantrant

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        • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 10 janvier 2016 11:08, par Valet Jean-Paul

          Bonjour Isabelle,
          Tout d’abord, pour la suite de nos échanges, je pense qu’il serait plus simple de les faire en direct. Mon adresse mail est : jean-paul.valet chez wanadoo.fr
          Si vous savez que les Mantrant sont des descendants des Carimantrand, c’est sans doute que vous avez fait des recherches généalogiques.
          Votre premier ancêtre Mantrant, si comme je l’ai compris vous êtes une descendante Mantrant, est né François Carimantrand le 07/03/1669 à Nevers. Il était le fils de Philippe Carimantrand, marchand boucher, et de Ursule Chardé. François Carimantrand était militaire et il est parti dans la Vienne. Il s’est marié à Charroux le 17/06/1698 avec Anne Moricheau. Il est décédé à Charroux le 15/06/1708.
          Sur son acte de naissance et de mariage, il est Carimantrand. Sur son acte de décès, il est Mantrant dit Francoeur.
          Ses 2 premiers enfants, Pierre et Anne, sont nés Carimantrand. Le 3e, Etienne, est né Mantrant. La 4e, Marie-Anne, est née Carimantrand. Le 5e est né Mantrand.
          Tous les enfants ont ensuite portés le patronyme Mantrant.
          Je pourrai vous parler plus longuement de vos ancêtres Carimantrand, tous originaires de Nevers.
          Dites-moi d’abord quelles sont vos connaissances sur les Carimantrand et les Mantrant.
          Pour info, la grand-mère paternelle de mon épouse était Paule Carimantrand. Je suis toujours en contact avec des cousins Carimantrand et Mantrant.
          Cordialement.
          J.P. Valet

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  • Dans la même région (Beaubery-St Bonnet de Joux-Martigny le Comte-Viry puis Mornay) j’ai recherché mes ancêtres qui sont des DELON(G)VERGNE, puis des LAUVERGNE, avant de passer à D’AUVERGNE et à l’époque contemporaine des DAUVERGNE. Il faut faire preuve d’imagination pour élargir les recherches et remonter les lignées malgré tout.

    Monique

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  • Bonjour,
    je suis également d’accord avec vous, j’en prend pour exemple mon nom :Araque qui au début vient d’un toponyme basque Arrako qui s’est mué en "arrako etche" et par contraction est devenu Arakoeix puis Aracues et enfin le latin se mêlant de la chose a donné Araque ( prononcer aracoué ) Bien compliqué tout ça, les siècles sont passés par là !!!
    Cordialement
    J.A.

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    • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 14 novembre 2015 14:52, par andré bregéras

      Bonjour à tous,
      Je suis aussi d’accord sur tous ces résonnements pertinents !
      Dans le cadre de mes recherches ,ce qui m’a souvent le plus frappé, c’est le changement d’écriture sur les actes !
      Le même jour ,souvent à la même heure , des actes lisibles au début , puis devenant "brouillons" , voir illisibles !
      Il faut se rendre à l’évidence : Monsieur le curé ou l’Abbé remplaçant avait certainement " trinqué" à la santé des baptisés ou bien des mariés ! La convivialité de ces moments là, étant beaucoup plus "cultivée" ! Peut-être simplement par tradition , mais aussi par besoin.
      Cordialement,ab.

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  • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 13 novembre 2015 21:57, par Jacques Dupé

    Et si j’osais ? Allons-y par la fin : Père Sancier ; Persancier ou Pereciencier ou Percencier ; Perchesancier, etc. En effet, « ch » est une question d’accent.
    En général, les curés ou les secrétaires de mairie plus tard, ne s’embêtaient pas trop ni avec l’orthographe ni avec les noms, car la plupart du temps les personnes étaient connues soit par le nom de l’habitation, de la ferme ou du lieu quand ils ne portaient pas un sobriquet.

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  • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 13 novembre 2015 16:35, par Pierrick Chuto

    Bonjour
    Les enfants trouvés, exposés au tour de l’hospice de Quimper, "héritaient" d’un patronyme inventé par les sœurs de l’hospice.
    Ce nom souvent singulier était pour eux un fardeau et ils tentaient de le modifier. Dans mon livre Les exposés de Creac’h-Euzen, je cite beaucoup d’exemples.
    Plus curieux : en 1854, une petite fille âgée d’environ 8 mois, déclarée de père et mère inconnus, est exposée dans le tour. Il lui est donné le nom de Marie Mussa. Elle se marie en 1870 et lorsque son époux va déclarer leurs 6 enfants, le secrétaire de mairie de Rosporden note que la mère s’appelle soit Macé, Mussard, et même Louffard.
    le père avait-il fait de longues stations au débit de boissons avant de se rendre à la mairie ?
    Pierrick Chuto
    http://www.chuto.fr/

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  • Article vraiment passionnant, ça m’a renvoyé à ma famille maternelle sur laquelle je fus un temps bloqué...

    François Guionnet, fils de Jacques et de Mathurine Errien avait été baptisé par erreur sous le nom de Guyon, nom répandu dans la ville du Grand-Fougeray, et qui forme la racine de Guionnet, souvent écrit Guyonnet. Analphabète incapable de savoir que son nom n’était pas bien orthographié, ni même écrit de manière complète sur son état civil c’est donc sous ce nom de famille qu’il s’est marié aussi ! Mais il fut bien déclaré Guionnet à son décès.

    Autre exemple, la famille mystérieuse mais ô combien passionnante sur laquelle je mène d’ardues recherches, des Serennes. Jean Marin de Serennes en forme la base la plus ancienne connue (il descendrait d’un Michel). Le problème est que le nom fut écrit sous toutes les fantaisies possibles : Sereinnes, Sereine, Seresne, Cerenne, Sereyne, etc... S’ajoute la difficulté du prénom Jean Marin : impossible de savoir s’il est vraiment un prénom ou un élément du nom ! Parfois ses descendants appelés de Serennes sont dits seigneurs de Jean Marin... Parfois la famille est appelée plus simplement Marin, seigneurs de Serennes.

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  • Bonjour,
    J’ai travaillé sur les Percherancier de St-Bonnet-de-Joux qui sont dans mon ascendance. Je vous invite à consulter mon arbe sur GENEANET (xgille).
    Cordialement, X Gille

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    • L’évolution d’un nom de famille : de Percherancier à Sancier 14 novembre 2015 11:07, par Odette Vostal

      Bonjour,

      J’ai repéré les Percherancier de saint Bonnet de Joux mais je n’ai pas réussi à établir une parenté avec ceux de Pressy.
      C’est d’autant plus rageant que les deux paroisses se jouxtent.
      Ils le sont forcément mais l’absence de registres paroissiaux avant 1650 empêche de conclure.
      J’avais remarqué que des Percherancier de St Bonnet habitaient "la Percherancière". Curieusement, vers la fin du XIXe siècle, des Percherancier habitant au Creusot sont eux aussi logés à "la Percherancière", qui n’est qu’une maison où vivent plusieurs membres de la même famille.
      Dernièrement, j’ai trouvé mention d’un Jehan Percherancier, homme de labour à St Bonnet de Joux en 1543 ! Mais aucun à Pressy à la même date. (AD Côte-d-Or Chambre des comptes de Bourgogne-Charolais).
      Je vous le donne si vous ne l’avez pas déjà !
      cordialement

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      • Bonjour,
        Je n’ai pas travaillé sur cette famille depuis un moment. Effectivement, vu l’absence de registres avant 1650 cela est compliqué. J’ai étudié une partie des registres notariés mais sans que cela ne m’avance beaucoup. Nous atteignons là les limites du possible sauf trouvaille quasi-miraculeuse.
        Cordialement, X Gille
        PS : changement de nom
        J’ai constaté qu’une famille James de la Manche était devenue Jamaux en Ile-et-Vilaine. Au début c’est déroutant.

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  • merci pour cet article sur la transformation des noms, je suis d’autant plus d’accord avec vous sur le fait que l’absence d’apprentissage de la lecture amène ces changements dans les noms, que j’ai trouvé aussi en Saône et Loire, à Saisy sans changement de paroisse, la famille BESLINE (avec quelques variantes) vers 1680 (actes et relevé de population fait par le curé) devenir en 2ou3 générations BLINE sans changement jusqu’au 20e siècle mais le nombre de signature sur les registres ont été de plus en plus nombreux.
    Il ne faut pas oublier aussi que parfois les erreurs viennent des rédacteurs des actes combien de fois la signature donne un autre nom que l’acte !
    cordialement
    J.PERRE

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