Demandez aux Condriots vivant sous le Directoire si le nom de Léoben leur dit quelque chose : leur réponse risque d’être bien évasive…et pourtant, ils vont bientôt faire la fête !
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Accueil > Articles > Histoire locale > Histoire du Viennois > La Révolution française en Viennois
Dernier ajout : le 28 janvier.
Demandez aux Condriots vivant sous le Directoire si le nom de Léoben leur dit quelque chose : leur réponse risque d’être bien évasive…et pourtant, ils vont bientôt faire la fête !
Une cérémonie funèbre a lieu à Condrieu le 20 prairial an VII (8 juin 1799) en hommage aux « plénipotentiaires assassinés » le 9 floréal an VII (28 avril 1799) au Congrès de Rastadt. Mais que s’est-il passé d’important à Rastadt pour qu’une cérémonie funèbre soit organisée dans cette petite ville située sur les bords du Rhône ?
Le 13 prairial an V (1er juin 1797), le « citoyen Joseph Baudrier, cultivateur », « fils légitime de Jean Baptiste Baudrier, aussi cultivateur, et de Marguerite Melet » se présente en mairie des Roches de Condrieu (Isère) devant Nicolas Guillot pour épouser « Claudine Martoux » « fille légitime d’Etienne Martoux, cultivateur, et d’Anne Garat ». Douze ans plus tard...
Dans les registres de la paroisse Saint Nicolas des Roches de Condrieu (Isère), j’ai relevé cet acte insolite : « Le dix du mois de mars mille sept cent nonante deux est né et seize juillet mil huit cent quatre, a été baptisé Jean, fils légitime à Guillaume Siaud et à Anne Tranchand, le parrain Jean Siaud et la marraine Reine Tranchand, illeterés, de ce enquis et requis. Bayle, curé des Roches ». Ainsi Guillaume, né le 10 mars 1792 en pleine Révolution, est baptisé le 16 juillet 1804, six ans plus tard, par Laurent Bayle, le nouveau curé des Roches ! Le fait n’est déjà pas banal…. Mais une petite enquête dans les registres de l’époque de la Révolution va me révéler d’autres trouvailles.
Après le discours de Robespierre devant la Convention, celle-ci institue par le décret du 18 floréal an II, une fête pour célébrer l’anniversaire de l’exécution, place de la Concorde, du Roi Louis XVI, le 21 janvier 1793.
Joseph Allard, chaudronnier habitant aux Roches, est-il un contre-révolutionnaire ? En 1794, le comité de Tarascon, sa ville natale, lance un mandat d’arrêt contre lui. Mais "l’individu signalé" s’enfuit, laissant sur place "sa malle et autres effets". Pourtant, quatre ans plus tard, Joseph est qualifié d’ "honnête citoyen se conformant aux lois" et obtient son précieux certificat de résidence aux Roches.
La forteresse de la Bastille a commencé à être démolie dès le 14 juillet 1789 et les pierres ont été récupérées au profit essentiellement d’un seul homme : Pierre-François Palloy qui, à partir des pierres, a fait fabriquer 83 maquettes de la prison qui ont été envoyées en province, à raison d’une par département. Si la plupart des maquettes ont été perdues ou détruites, les archives départementales conservent encore des documents relatifs à cet épisode : ainsi ce bordereau d’expédition...
Ce témoignage de novembre 1823 est signé par Nicolas Guillot, ancien curé des Roches. Ce prêtre prend position en faveur de l’ancien élu municipal et de son fils, tous deux calomniés par le curé Jamet ; prêtre desservant la paroisse des Roches depuis la fin 1805 ! Nous aurons peut être un jour l’occasion d’évoquer ces querelles. Pour l’instant, faisons connaissance avec Nicolas Guillot, prêtre constitutionnel et élu municipal des Roches pendant la Révolution.
En novembre 1789, Accarias, favorable aux idées nouvelles, signe « le cahier des curés de Dauphiné » adressé à l’Assemblée nationale pour dénoncer leurs mauvaises conditions d’existence. "...Il est certain que ledit Viallet, pendant tout le temps de la Révolution...s’est constamment montré dans toutes les occasions comme un zélé républicain"...
« De la Constituante jusqu’à la Constitution civile du clergé se sont enchainées rapidement des mesures législatives susceptibles d’éveiller le soupçon que l’Assemblée est hostile à la religion catholique... Le conflit ne prend sa véritable forme qu’avec la difficile ratification de la Constitution civile du clergé...il y a en France deux clergés, l’un jureur, l’autre réfractaire... Le bilan de cette première secousse révolutionnaire est très lourd ; s’il est relativement aisé de remplacer les 80 évêques défaillants, il l’est beaucoup moins de faire élire les prêtres des paroisses. Ou bien les prêtres élus n’acceptent pas leurs postes, ou bien la population les boycotte, et la Constituante doit se résigner à laisser en fonction les réfractaires qui ne trouvent pas de remplaçant ».
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