Voici deux témoignages de foi et de fidélité qui ont été trouvés dans les registres paroissiaux des Roches de Condrieu, à l’époque de la Révolution française, années troublées tant au niveau social que religieux.
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Accueil > Articles > Histoire locale > Histoire du Viennois > La Révolution française en Viennois
Dernier ajout : le 9 août 2022.
Voici deux témoignages de foi et de fidélité qui ont été trouvés dans les registres paroissiaux des Roches de Condrieu, à l’époque de la Révolution française, années troublées tant au niveau social que religieux.
« Le 17 messidor l’an deux (5 juillet 1794)... sur les huit heure du matin et a rivée le courrier qui à a porté l’heureuse victoire ramporté par les soldats de la République contre les armée des tirant coalissé aux champs de Florusse près la Sambre qui nous a tous rejouis... » (Le texte de l’époque est respecté).
Le Comité de surveillance révolutionnaire d’Auberives tient sa séance le dimanche 20 octobre 1793 : un membre expose que la loi dit que " ceux qui ont conservé jusqu’à ce jour des marques distinctives de noblesse à leur bâtiment, lesdits bâtiments ou immeubles seront déclarés comme appartenir à la Nation ".
" Effectivement, jeudy dernier, dix sept de ce mois, la citoyenne SAMBEIN de Saint Prim fit enlever par un maçon des Roches un blason d’armes au dessus de la fontaine du château, (...)
Soumis aux lois purement civiles...
1795 marque un temps d’accalmie et d’apaisement dans les luttes contre le clergé.
Le 21 février, un décret tolère tous les cultes, sans qu’un seul soit subventionné par le gouvernement.
Ce décret du 3 ventôse an III décide de la liberté de l’exercice du culte à condition... que les cérémonies se tiennent dans des lieux privés. Fin mai 1795 les églises non-aliénées sont rendues aux prêtres en échange du serment de soumission aux lois :
" Je (...)
"L’abbé BRUT était, au début de la Révolution, vicaire à Condrieu.
" Jeune et ardent, il resta à son poste bravant tous les dangers, se cachant à Condrieu, à Poncin, à Chuyer, procurant des asiles à son archevêque Monseigneur d’AVIAU, et l’accompagnant dans ses courses apostoliques. Son jeune frère, Jean-Pierre BRUT, né en 1781... eût lui aussi, malgré sa jeunesse, un rôle actif dans ces luttes périlleuses. Placé chez M. PETITAIN, curé d’Ampuis, pour commencer sous sa direction ses (...)
Le village de Chonas, à quelques kilomètres au sud de Vienne en Isère, en tant que chef lieu de canton, est le lieu où se réunit la " municipalité de canton " créée par le Directoire.
Pierre BONNARDEL est, rappelons-le, curé de Condrieu depuis mai 1758. Né le 3 janvier 1723, il vient donc d’avoir 68 ans en ce début 1791. Un document, conservé aux archives de Condrieu, nous apprend sa position à l’égard de la Révolution et du serment exigé par la Constitution civile du clergé.
A Saint-Clair-Les Roches (les deux villages sont réunis en une seule commune) il y a deux curés ; un à Saint-Clair, Jean François Albert ; un aux Roches, Augustin Vallory. Quelle est leur attitude envers la Révolution ?
Au milieu des événements qui, de mai à octobre 1789, marquent l’accélération révolutionnaire, l’immense majorité des catholiques français percevait difficilement quelque conflit entre Révolution et Religion.
En octobre 1789, pour faire face à la détresse financière du pays, Talleyrand propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la Nation.
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