En 1896, Saint Clair est un village rural de 536 habitants, au bord du Rhône, à une douzaine de kilomètres au sud de Vienne. Le Gabion, quartier groupé autour de son églis, abrite 172 personnes, la "population éparse" en compte 364. En 1901, les chiffres sont équivalents, avec une légère baisse : 168 "individus" au village ; 343 dans les hameaux soit 511 en tout. En 1906, la population est de 142 habitants au "chef-lieu" et de 386 dans les hameaux : 528 au total. En 1906, plus de la moitié du village a moins de 40 ans :
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Les métiers du rail
Nombreux sont les Sanclardaires travaillant pour le P.L.M., ligne de chemin de fer Paris Lyon Marseille construite entre 1845 et 1855.
- La gare des Roches
- Collection personnelle de l’auteur
Louis Gap, 46 ans en 1896, est "Chef de Gare", habitant avec son épouse Julie Chabaud dans la gare des Roches, en fait construite sur Saint Clair. Anthelme Charbon est "employé" et habite lui aussi sur place.
Aux termes d’un rapport présenté par le ministre de l’intérieur et approuvé le 31 octobre 1900 par le Président de la République, des médailles d’honneur et des mentions honorables ont été décernées aux personnes ci-après désignées, qui ont accompli des actes de courage et de dévouement et dont la belle conduite a été signalée pendant le mois de septembre 1900 :
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Pierre Vincent et Charles Meza sont "Brigadier poseurs" à la tête d’une équipe de "poseurs" (de voie ferrée) : François Lespinache, Pierre Rave, Michel Barbier.
« A l’occasion du premier janvier, des médailles d’argent et de bronze ont été décernées aux ouvriers les plus méritants de la ville de Vienne et de l’arrondissement : Médailles de bronze…/… Gallet, ouvrier poseur à la Cie P.-L.-M., à Saint-Clair, canton de Roussillon » (Moniteur Viennois du samedi 4 janvier 1890). |
Très souvent, les épouses des "poseurs" travaillent aussi au P.L.M. comme garde-barrières (il y a quatre passages à niveau sur la commune !). Aucun garde-barrières recensé en 1896 ! Simplement, le recensement les assimile à des "ménagères" épouses d’ « employés au P.L.M. »
En 1901 et en 1906 :
- Marie Dupuis, épouse de Jean Meza
- Marie Bayle, femme de Louis Marthou
En 1906 :
- Philomène Lombard, épouse de Michel Barbier
- Marie Combe, femme de Michel Girardin
- Un seul homme garde-barrières : Albert Bouix, marié à Victorine Vigier.
- L’arrivée d’un train en gare des Roches
- Collection personnelle de l’auteur
- Familles & ménages de nos ancêtres, au même pot et au même feu : Comment, grâce aux recensements, connaître la composition et la taille des ménages de nos ancêtres ? Qui vivait sous le même toit ? Comment vivaient-ils ? Quelle était la place de chacun dans la famille ? Comment identifier leur parenté, proche ou lointaine, leurs voisins, leurs amis, et définir la nature des relations avec chacun d’eux… plus d’infos...