Les premiers obus allaient se perdre dans le ravin en arrière.. je fis un nouveau bond de trente mètres, je ne finis pas le troisième car un obus éclaté en avant et au dessus de moi, me coucha par terre. Je croyais avoir la cuisse brisée...Le sang coulait chaud le long de ma cuisse.
...Le Colonel me voit, il vient à moi. Sa figure est triste : « Il faut partir Rungs. Pouvez vous marcher ? Dirigez vous sur Stonne ».
...Nous arrivons à La Besace. Il y a au moins mille blessés. Je rentre dans une grange ; j’y reste une demi heure. Un groupe de quatre docteurs s’approche de moi « qu’avez vous ? ». Je découvre ma cuisse...