Au début de l’été 1947, je venais de passer le PCB, examen probatoire pour entrer en première année de médecine. J’avais rejoint la maison familiale, en plein centre de Belvès, en Périgord. C’est dans les bois tout autour que j’avais résisté dans un maquis célèbre. C’était bien fini, les maquisards étaient repartis dans leur famille mais l’un d’eux réapparut, content de me voir. C’était Maurice, le second du maquis Soleil, organisateur, courageux, ouvert, sympathique.