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La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise

Les pionniers du syndicalisme chrétien

Le jeudi 26 novembre 2009, par André Vessot

L’histoire de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise, fondée en 1886, reste peu connue. Et pourtant c’est le premier syndicat, à l’origine de la CFTC en 1919, puis de la CFDT en 1964. Mon père y a été admis en 1928.

Pour bien comprendre la création de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise, il est important de situer le contexte de l’époque.

Tout d’abord un bref rappel historique. La Loi Le Chapelier promulguée le 14 juin 1791, qui vise à favoriser la libre entreprise, proscrit les organisations ouvrières, notamment les corporations des métiers, mais également les rassemblements paysans et ouvriers ainsi que le compagnonnage. Son préambule affirme "il n’est permis à personne d’inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de coopération". Il a fallu attendre la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 pour que les syndicats soient légalisés en France.

Lyon, creuset des catholiques sociaux

Ensuite, au début de la Révolution industrielle, se développe dans les milieux chrétiens un courant d’idée qui sera appelé "catholicisme social" qui vise à promouvoir une politique sociale conformément aux enseignements de l’Église, ou même à bâtir une nouvelle société humaniste à base chrétienne, en opposition au libéralisme économique. On retrouve d’abord dans ce courant des personnalités catholiques qui mettent l’accent en premier sur la pauvreté ouvrière tels que Frédéric Ozanam (1813-1853), Henri Lacordaire (1802-1861), Félicité de Lamennais (1782-1854)... Puis des hommes qui soulignent plus la nécessité de justice sociale comme Albert de Mun (1841-1914), théoricien du corporatisme chrétien et surtout Léon Harmel (1829-1915), patron chrétien d’une filature près de Reims, qui expérimenta la doctrine sociale de l’Eglise. Lyon est aussi un creuset des catholiques sociaux, notamment avec Marius Gonin (1873-1937), fondateur de la Chronique Sociale et des Semaines Sociales de France.

L’union corporative de la fabrique lyonnaise

Mais je vais laisser la parole à Auguste Gruffaz [1] pour expliquer les circonstances de la naissance de la corporation des employés de la soierie lyonnaise.

Extrait d’un rapport présenté à l’assemblée Générale de la corporation le 3 mai 1928 :

... Nous étions à un de ces tournants de notre histoire industrielle...

Les timides essais des tissus teints en pièces faisaient prévoir une transformation radicale de tous les procédés de fabrication, depuis le tissage jusqu’au finissage. Le métier à bras, jusqu’alors instrument précieux de cette industrie de luxe, allait céder la place au métier mécanique ; l’atelier familial à l’usine de tissage dont quelques-unes fonctionnaient déjà à la campagne, dans les départements voisins.

Les années 1884 et 1885 furent les plus dures de cette lutte entre deux époques de notre vie industrielle. Bien avant la question d’une plus grande production, se posait la question irritante et cependant vitale des prix de façons. Quant le métier mécanique arrivait à mettre au point un article nouveau, la différence du prix de revient était telle que fatalement le fabricant baissait les tarifs du métier à bras, d’où récriminations aiguës, revendications énergiques du tisseur lyonnais, et conflit.

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Auguste Gruffaz (1858-1937)

Les ouvriers de la Croix-Rousse et des quartiers suburbains, qui avaient mis à profit, s’ils ne l’avaient pas devancée, la loi de 1884 sur les syndicats professionnels, étaient tellement surexcités qu’en 1885, dans une réunion tenue Place Tolozan, ils ne parlaient de rien moins que de jeter à l’eau un fabricant de la rue des Feuillants.

La situation était critique, car elle soulevait non seulement la question des salaires, mais celle, plus grave encore, de l’exode du travail à la campagne, entraînant la suppression de l’atelier et la disparition du maître-tisseur, artisan précieux et collaborateur indispensable. Quelques fabricants appartenant à l’association catholique des patrons, une vingtaine d’employés de soierie des cercles de Saint-Denis et de Saint-Augustin, du Bon-Pasteur et de Saint-Bernard, une centaine de tisseurs des mêmes cercles se réunissaient vers la fin de 1885, tous désireux de trouver une solution à cette crise. Après de nombreux échanges de vues, ces hommes de bonne volonté conçurent une union syndicale des trois groupes. Les fabricants se constituaient en simple association, mais les tisseurs et les employés se placèrent immédiatement sous le régime de la loi syndicale. Le 17 mars 1886, la corporation des employés de soierie était née...

Une commission est élue pour élaborer les statuts de cette association qui sont discutés lors de l’Assemblée Générale du 12 juillet 1886 et adoptés définitivement lors de la séance du 6 septembre.

Les statuts précisent dans leur article 3 :

« La corporation a pour but :

  • 1° - d’étudier et de défendre les intérêts moraux et matériels des employés et de poursuivre l’amélioration constante de ces intérêts.
  • 2° - d’établir entre les membres de l’union corporative de la soierie lyonnaise (fabricants, employés et ouvriers tisseurs) un lien de solidarité et de fraternité chrétienne qui leur permette de se concerter et de se prêter un mutuel appui pour l’étude et la défense de leurs intérêts économiques et industriels ainsi que pour l’exercice de leurs droits professionnels.
  • 3° - de créer et soutenir des institutions économiques, comme des caisses spéciales de secours mutuels et de retraites, ainsi que des offices de renseignements pour les offres et les demandes d’emplois ».

Le Conseil d’administration de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise, composée de 12 membres, est élue lors de l’A.G du 29 juillet. Ses statuts déposés en préfecture, la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise est légalement reconnue le 7 octobre.

Dès 1887, la corporation organise une commission de placement

Laissons à Auguste Gruffaz [2] le soin de présenter les premières années de ce nouveau syndicat.

« L’Union corporative de la Fabrique n’a été qu’un rêve généreux. Peut-être a-t-il manqué aux patrons un chef ayant l’autorité nécessaire ? Ils avaient d’ailleurs une faiblesse constitutive, si l’on peut employer une telle expression, pour une institution de ce genre : ils n’ont jamais été syndiqués. Ils n’étaient unis que par les liens vagues d’une association plus confessionnelle que professionnelle... »

L’association des fabricants n’avait plus que quelques membres à partir de 1900.

« Quant aux tisseurs, ils ont été victimes de la transformation industrielle et des vicissitudes économiques. L’apparition des tissus légers, en généralisant l’emploi des tissus de soie, en les démocratisant, suivant l’expression consacrée, ouvrait des débouchés nouveaux qui exigeaient une production plus grande, plus rapide, meilleure marché, plus de métrages et moins de bénéfices. Toutes conditions que que les Fabricants pensaient ne pouvoir trouver qu’à la campagne. L’exode du tissage aux champs sera un appoint précieux aux cultivateurs des terres pauvres »...

A partir de 1905, la Corporation des tisseurs s’éteint petit à petit par la dispersion de ses membres obligés de chercher un moyen d’existence ailleurs.

« Au milieu de toutes ces transformations économiques, la Corporation des employés résistait, avec des hauts et des bas, au temps, à l’indifférence des catholiques, à la sournoise hostilité de quelques-uns. Pendant quinze ans, repliée sur elle-même, elle se fortifiait dans le silence... [3] Dès 1887, elle organise une commission de placement, qui a rendu et rend toujours de grands services. »

Mais la Corporation n’en reste pas là, en 1897 elle fonde une caisse de retraite, timide préface aux assurances sociales. Quant au repos hebdomadaire, d’une brûlante actualité aujourd’hui avec le développement du travail dominical, elle s’attaquait à cette question. Je laisse Mr Gruffaz vous relater cet épisode

La semaine anglaise ou plutôt Lyonnaise

« Cependant, la ligue pour le repos dominical s’employait activement depuis plusieurs années à redonner aux travailleurs de toutes corporations ce repos si nécessaire. Elle n’obtenait pas de résultats appréciables, parce que, pour beaucoup de professions, le dimanche restait le seul jour de vente et d’achat. C’est alors qu’en échangeant nos idées sur ce problème très complexe, nous eûmes la pensée, à la Corporation, de ramener la grande famille soyeuse, usines et magasins, à cette coutume des corporations du Moyen-âge, de celles de Lyon en particulier, d’arrêter tout travail, le samedi, aux premiers coups des vêpres. Pour la réaliser, nous trouvâmes un concours précieux en M. Louis Chavent, secrétaire de la chambre de commerce. Grâce à la grande autorité dont il jouissait tant auprès de ses collègues que dans toute la Fabrique, le principe de la fermeture des magasins de soieries le samedi, à midi, était favorablement accueilli par plusieurs fabricants. Pour passer de l’adhésion à la pratique, il suffit d’une conférence de notre vice-président à la Société populaire d’économie politique le 9 mai 1901, où avaient été convoquées, et effectivement représentées, les corporations appartenant à la soierie ou en dépendant immédiatement. Malgré la démonstration facile de la nécessité, de la possibilité de cette réforme, les objections ne manquèrent pas. Il y eut même une opposition assez vive d’une infime minorité de Fabricants routiniers qui ne voulaient pas convenir que cinq jours et demi bien employés pouvaient avantageusement remplacer six jours de travail mal organisés. Nous avons la satisfaction aujourd’hui, de constater que les événements ont confirmé nos prévisions. »

« Dès le 1er juin de cette même année 1901, la majorité des fabricants de soieries faisaient un essai loyal du repos du samedi soir. Les premières années, les magasins ne furent fermés que de mai à octobre. Puis d’année en année, le retour à cette coutume médiévale se généralisa dans l’industrie, dans les banques, dans les administrations publiques. Vous savez comme elle gagna toute la France, et comme elle assure, aujourd’hui, le vrai repos hebdomadaire, rendu si longtemps impossible à tous les travailleurs. Vous n’ignorez pas, au surplus, qu’elle facilita l’extension rapide autant qu’heureuse des jardins ouvriers dans notre région... »

Un effort d’éducation professionnelle

Dès le départ la Corporation s’est dotée d’une commission d’étude, car la formation professionnelle des employés lui semblait prioritaire. Cette commission avait en charge de mettre en place au siège de la Corporation une bibliothèque technique à l’usage de ses adhérents, d’organiser des conférences, causeries, visites d’usines, films éducatifs sur la vie de l’industrie de la soie, depuis le travail du ver à soie jusqu’au finissage du tissu. Parmi ses réalisations, nous pouvons citer :

  • Une conférence sur la situation de la soierie en Amérique (en 1914).
  • Les visites de l’usine de teinture Vulliod-Ancel, de l’usine mécanique Monamy, de la Condition des soies (en 1920)
  • Une conférence sur Saint François de Sales et l’enseignement professionnel (en 1922).
  • Une série de conférences données en 1926-1927 sur la soie et ses emplois : la production de la soie au japon, en France et en Italie, au Cambodge et en Chine, ainsi que la visite d’une magnanerie et d’une culture de mûriers nains.
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Tableau en soie brodé réalisé à l’occasion des 50 ans de la Corporation

Mr Gruffaz précise :

« ... Mais quelle que soit notre passion pour l’enseignement professionnel, nous n’avons pas cru qu’il fût utile d’organiser chez nous des cours techniques de tissage. En laissant ce soin à la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône, la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise n’abdique pourtant pas, puisque grâce à leurs capacités et à leur dévouement, plusieurs de ses membres sont chargés de cours : 4 professeurs sur 6 à l’Enseignement Professionnel et 2 à l’Ecole de Tissage de la Croix-Rousse nous assurent le maximum d’influence morale. »

Mon père est admis à la Corporation en 1928

Je voudrais continuer de vous conter l’histoire de la Corporation là où elle rejoint ma propre histoire familiale, et particulièrement celle de mon père au moment de son adhésion.

Après la guerre, Stéphane Vessot a repris son travail comme employé de soierie chez Permezel d’abord jusqu’en 1924, puis chez les petits fils de Claude Joseph Bonnet où il terminera sa carrière en 1963. En 1926 il se marie avec Louise Duchamp ; Clément Court oncle et parrain de ma mère est aussi témoin lors de leur mariage. Il travaille à la chronique sociale [4], Il est aussi secrétaire général de l’Union syndicale des employés de la Région Lyonnaise. Ma mère elle-même avait adhéré en janvier 1925 au syndicat des dames employés du commerce et de l’industrie. Toutes ces raisons, plus le fait que plusieurs collègues de travail avaient déjà rejoint la corporation, il y est admis lors du conseil d’administration du 26 janvier 1928.

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Admission comme adhérent au CA du 26/01/1928

A cette époque il fallait être présenté par deux personnes. Pour mon père ses parrains étaient monsieur Joseph Vernier de l’établissement des petits fils de Claude Joseph Bonnet et monsieur Félix [5].

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Carte d’adhérent de mon père

Le 3 mai lors de l’Assemblée Générale qui suivit, on lui remit sa carte d’adhérent.

1936, un regain d’adhésions à la Corporation

Le mouvement social de 1936 va être un temps fort pour l’ensemble du syndicalisme, y compris pour la C.F.T.C [6] dont la Corporation avait rejoint les rangs en 1919. Cette dernière rencontre un fort courant de sympathie, ainsi chez les petit fils de Claude Joseph Bonnet où travaille mon père, elle enregistre 25 nouvelles adhésions.

Il y a une vingtaine d’années j’ai eu la chance de rencontrer Pierre Tolon, qui travaillait aussi à la maison Bonnet, et fut l’un des présidents de la Corporation. Il m’en a fait découvrir l’histoire, que je vous retrace aujourd’hui. A cette occasion il m’a remis un fascicule édité à l’occasion des noces d’or. En deuxième page de ce document figurait la liste du Conseil d’administration de la Corporation [7], avec en 6e position un certain Stéphane Vessot qui avait la fonction de trésorier-adjoint. Poussé par la curiosité, j’ai feuilleté les compte-rendus des Conseils d’Administration et je me suis aperçu que mon père y avait participé assidument pendant 9 ans. En 1945, devenu veuf et avec une famille nombreuse, il abandonna ses fonctions.

Plus de cent ans après la fondation de ce premier syndicat, on peut avoir de la difficulté à comprendre cette idée de départ d’une union corporative, bien loin du syndicalisme révolutionnaire de l’époque. Et pourtant, si l’on regarde de plus près, la Corporation a constitué une expérience originale qui a nourri des générations de militants : plus de 70 ans d’histoire, deux guerres, les crises successives de l’industrie de la soie et son déclin, l’intégration dans une grande confédération (la C.F.T.C) puis la déconfessionnalisation [8]... Quel itinéraire assez extraordinaire pour les pionniers de ce syndicalisme.

J’ajouterai que les militants de la Corporation, qui étaient en lien avec les fabricants, n’étaient pas pour autant à la botte des patrons. J’ai retrouvé dans les archives familiales une lettre très éclairante sur ce point, où mon père ne mâche pas ses mots, je vous en cite un extrait [9] : « .... Vendredi soir on nous a annoncé que l’on ne faisait pas le pont et pendant 2 semaines on sortirait à 6 h ½ ; alors que le syndicat des fabricants (donc patrons) avait conseillé la fermeture. Ce sont des salauds car une grande partie de la soierie ferme sans récupérer. » Les adhérents de la corporation avaient de fortes convictions sociales, même si elles étaient profondément imprégnées de morale chrétienne.

Liens :

Sources :

  • Union Départementale CFDT du Rhône, dépositaire des archives de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise
  • Archives familiales
  • Photos : collection personnelle

Si vous avez eu un parent qui a travaillé dans une maison de soierie, n’hésitez pas à me contacter. Il est possible qu’il ait été membre de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise. Nous pourrons ainsi enrichir cette page d’histoire.


[1Né le 10/01/1859 en Haute-Savoie, employé puis chef de service chez Diederich entreprise de teintures et apprêts, animateur du syndicalisme chrétien proche de la pensée de Léon Harmel, président de la corporation de 1902 jusqu’à sa mort en février 1937

[2Rapport à l’AG du 3 mai 1928

[3En mai 1890, elle avait déjà plus d’une centaine d’adhérents, en 1920 elle en a 175

[4Comme employé au secrétariat social de la rue du Plat

[5Il s’agit soit de François Félix (fabrique A. Rosset), soit de Joseph Félix (Gillet et Cie)

[6Confédération Française des Travailleurs Chrétiens

[7Au 2 juillet 1936

[8La CFTC devient CFDT, Confédération Française Démocratique du Travail

[9Lettre de mon père à ma mère du 10/07/1938

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63 Messages

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 31 octobre 2022 20:02, par Depierre

    Bonjour,
    J aimerai savoir ce que faisait mon arrière grand père dans cette usine de soierie, quel était son poste ?
    Il s appelait Louis georges Bonnet.
    Merci.
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 18 février 2019 18:24, par Berlou

    Bonjour à tous,

    Suite à héritage, je suis rentré en possession d’un bijou de mon grand-père que je n’ai jamais connu.
    J’ai voulu avoir des informations sur cet objet et je l’ai montré à plusieurs bijoutiers et ils m’ont tous dit que c’était sans doute l’insigne d’une confrérie ou d’une association.
    Mon grand-père était guimpier, d’abord à Lyon puis il a monté un atelier à Vourles.
    Il s’appelait Louis Adrien PASCAL, né le 18/02/1882 à Lyon et décédé le 11/06/1931 à Vourles.
    L’un des membres du forum aurait-il des informations sur cet insigne ?
    Merci par avance pour toutes les réponses.

    Ci-dessous le lien pour voir la photo de cet insigne

    https://share.orange.fr/#jHvbYraabL...

    Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 2 avril 2018 23:09, par bernard Pellecuer

    Bonjour,
    Je ne sais pas si ce forum est toujours actif. Je suis le 3e fils de Marcel Pellecuer qui a été Président de la Corporation.
    J’aimerais pouvoir m’entretenir avec vous de ce passé, à un moment de ma vie où j’écris quelques mots sur mon père.
    Votre père et le mien étaient amis et ont fait de la montagne ensemble. Moi-même j’ai fait une course avec Stephane, "le vieux guide" comme aimait affectueusement appeler votre père.
    Bien cordialement.
    Bernard Pellecuer

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 3 avril 2018 06:45, par André Vessot

      Bonjour Bernard,

      Tu as frappé à la bonne porte et ce forum est toujours actif. Je suis le petit dernier de Stéphane et sans-doute avons-nous peut-être fait quelques ballades ensemble. J’ai eu l’occasion de revoir ton père en 1987 lors de l’inauguration des nouveaux locaux syndicaux (CFDT, CFTC et FO) avenue Félix Faure alors que j’étais moi-même permanent à la CFDT.

      Je te laisse mon adresse mail si tu veux que l’on échange plus longuement : andre.vessot chez wanadoo.fr

      Au plaisir d’échanger avec toi. Bien amicalement.

      André

      Répondre à ce message

  • Bonjour,
    je viens de trouver votre site, fort intéressant, sur la corporation des employés de a soierie lyonnaise.

    je suis à la recherche d’un Monsieur AMERICANO Daniel (de nationalité française,né en 1860 à Constantinople),ayant habité rue Duguesclin, noté comme voyageur chez Bertrand soierie, dans les années 20.

    Auriez-vous quelque information à son sujet, car je ne le retrouve nulle part dans l’état civil...

    Avec mes remerciements anticipés,|-)
    Geneviève CINQUIN

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 6 mars 2017 13:21, par Michel Guironnet

      Bonjour Madame,

      La rue Duguesclin à Lyon est très longue : elle commence dans le 6e arrondissement, continue dans le 3e et se termine dans le 7e !
      Si vous avez un numéro plus précis, et la source de cette information (recensement ?), la recherche pourrait être plus fructueuse.

      Quant à "Bertrand Soierie" il doit s’agir de "Besson, Bertrand et Cie" fabrique de soieries installée 3, rue de la République entre 1890 et 1920.
      Dans le journal lyonnais "Le Salut Public" numéro du 25 avril 1925, vous trouverez sur toute une page l’annonce légale d’une nouvelle société par Henry Bertrand, au 155 Cours Emile Zola à Villeurbanne.

      Voir http://www.memoireetactualite.org/fr

      Peut être que les archives de cette société ont été déposées aux archives du Rhône ?

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

      • Bonjour,
        Merci de tous ces renseignements.
        J’ai en ma possession le numéro de la rue Duguesclin : 92.
        J’avais effectivement trouvé ce Monsieur Americano aux USA, mais sans aucune certitude.
        Je vais vérifier sur le Salut Public...

        En tout cas, merci pour vos renseignements.
        Bonne journée à vous.
        Geneviève CINQUIN

        PS : j’ai trouvé les renseignements par le recensement...

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 6 mars 2017 17:05, par Michel Guironnet

          Bonjour,

          J’ai trouvé effectivement Daniel Américano au 92 rue Dugusclin dans les recensements de 1921 et 1926 mais plus en 1931. Où a t’il disparu ? Quelques sondages dans les décès à Lyon n’ont rien donné.

          Je me suis penché sur Marie Louise Bastide avec qui il est hébergé. Elle est dite nièce et Robert Bastide son neveu.
          Marie Louise Bastide est née en 1893 à Montpezat, Robert en 1912 à Crest (Drôme)
          Robert est peut être le fils naturel de Marie Louise.

          J’ai retrouvé l’acte de naissance de Marie Louise à Montpezat sous Bauzon (Ardèche) le 22 mai 1893...mais peut être l’aviez vous déjà !
          Elle décède à Lyon 6e, 44 Boulevard des Brotteaux le 27 novembre 1970 ; elle est veuve de Charles Ragot.
          Celui-ci est décédé le 14 octobre 1965 à la même adresse. Il est né le 14 mars 1903 à Lorette (Loire)

          Cordialement.
          Michel Guironnet

          Répondre à ce message

          • Bonsoir,

            Effectivement, j’avais déjà ces renseignements...
            Et en fait je cherche à savoir qui est ce Monsieur Americano par rapport à Marie Louise Bastide et son fils Robert, effectivement son fils naturel.

            Mystère...

            Savez-vous comment on retrouve les actes de naissance à Constantinople ?

            Encore merci et bonne soirée.
            Geneviève CINQUIN

            Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 6 mars 2017 11:06, par André Vessot

      Bonjour,

      Je reviens vers vous comme promis. Hélas je n’ai pas trouvé de Daniel AMERICANO dans les fichiers de la Corporation des employés de la soierie lyonnaise. Par contre en consultant geneanet j’ai vu qu’il y avait un Daniel AMERICANO à New-York dans les années 1938-1940.

      Désolé de ne pouvoir vous donner plus d’informations ; je vous souhaite cependant de progresser dans votre recherche.

      Cordialement.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 5 mars 2017 17:32, par André Vessot

      Bonjour Madame,

      Merci pour votre message. Je vais rechercher pour voir si déjà je peux glaner des informations sur Bertrand soierie et éventuellement retrouver la trace de ce Monsieur Daniel Americano.

      Dans l’attente je vous souhaite une bonne soirée.

      Cordialement.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 5 janvier 2017 10:13, par Prost Dominique

    Bonjour !
    Mon grand-père Claude Bailly (1894-1967) a travaillé dans la soierie une bonne partie de sa vie en tan que mécanicien.
    Dans mon souvenir de petite fille, il y a eu un rôle important, spécialement dans le syndicat.
    Pouvez-vous m’en dire un peu plus afin de déterminer plus clairement ce qu’il en était ? Je l’ai toujours admiré et j’aimerais lui rendre hommage.
    Merci à vous de votre initiative.
    P.S. Mon arrière grand-mère Louise Blanc, elle, avait un métier à la maison et passait ses journées à embobiner la soie...

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 24 janvier 2017 08:10, par André Vessot

      Bonjour,

      Merci pour votre message qui m’a beaucoup touché. Je n’ai pas trouvé trace de votre grand-père Claude Bailly. Auriez-vous des indications de noms de personnes ou de lieux qui pourraient aider à en retrouver la trace ? Je reste à votre disposition pour cela.
      Quant à votre grand-mère Louise Blanc, elle aurait pu être adhérente au syndicat des ouvrières de la soie, mais je n’ai pas de données pour rechercher. A cette époque il y avait pas mal de travail à domicile.

      Avec mes meilleures salutations.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

      • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 29 janvier 2017 09:20, par Prost dominique

        Bonjour,

        merci à vous d’avoir pris la peine de faire des recherches et de me répondre.

        Je suis bien sûr désolée que vous n’ayez rien trouvé au sujet de mon grand-père (je n’avais en fait que peu d’espoir pour mon arrière grand-mère Louise Blanc), mais je tente encore ma chance avec quelques renseignements que je vous fournis aujourd’hui, tels qu’ils m’ont été transmis par ma mère.

        Claude Bailly (1895-1967)

        Après la première guerre mondiale il commence à travailler aux usines Delle et s’inscrit pour des cours du soir à l’école de tissage de Lyon d’où il sort avec un premier prix. Il est alors embauché à la maison Mantelier (spécialisée dans le velours sur soie), dont l’usine se trouvait au 207, rue Francis de Pressensé à Villeurbanne, comme gareur en soirie. Il y reste actif jusqu’à la retraite et y occupe même la maison du gardien jusqu’à son décès.

        Ayant participé aux mouvements sociaux de 36, il a été membre (important selon ma mère) de la CFTC après la deuxième guerre, président, puis membre actif de la CAREP et ce jusqu’à la fin de sa vie. Il a également créé la société Arts et Joie et a pour tout cela reçu la médaille du mérite social.

        Voilà donc ce que je sais. Si vous pouvez trouver trace de quelque chose, je vous en serait très reconnaissante.

        Merci encore.

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 29 janvier 2017 16:10, par André Vessot

          Bonjour,

          Je ne sais pas comment était structuré la CFTC de l’époque ; je suppose donc que si je n’ai pas trouvé votre grand-père dans les listes d’adhérents de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise, c’est qu’il était dans un autre syndicat professionnel de la CFTC. Mais alors lequel ? Je crois que le syndicat ouvrier dans la soierie a été créé vers 1932-1934.

          Par contre ce que vous me dites de l’association "Art et joie" est intéressant. Association loi 1901 fondé en 1936, c’était le service loisir de la CFTC. J’ai retrouvé dans mes archives un bulletin de "La voix de la CFTC du Rhône" édition Arts et joie de juin 1963. Quelques noms peuvent éventuellement rappeler des souvenirs à votre maman : Alexis Delorme qui a été secrétaire de l’Union Départementale de 1935 à 1961 ; Etienne Philibert qui en a été secrétaire général de 1963 à 1968. Si d’autres noms vous reviennent n’hésitez pas à me recontacter.

          Je me réjouis aussi que Michel Guironnet ait retrouvé la trace de votre grand-père sur "Le Salut public".

          Bien cordialement.

          André VESSOT

          Répondre à ce message

          • Merci à tous, que d"émotions en quelques heures ! Pardon, mais ma réponse va être bien longue...

            Merci en premier lieu à Michel Guironnet. J’étais déjà allée sur le site des archives de l’Allier pour des recherches généalogiques, mais je n’avais pas encore vu qu’on pouvait faire une recherche dans les registres des matricules et que les documents étaient aussi détaillés..
            Je savais qu’il avait été blessé, mais en voir les détails noir sur blanc, ainsi que des allusions à son affectation dans l’aviation qui a été source de longues histoires familiales, m’a vraiment émue. Il s’est marié à Lyon en mai 1920 et c’est bien rue Ney que la famille a vécu de longues années, avec aussi mon arrière grand-mère Louise Blanc et son métier à dévider la soie...
            Merci donc pour cette recherche.

            Quant à André Vessot, je le remercie aussi pour ses messages, mais en plus iil m’a mise par hasard sur une excellente piste.
            Ma mère est décédée depuis 6 ans maintenant, mais je me suis souvenue que dans les papiers qu’elle m’avait laissée il y avait un numéro de La Bavette, le bulletin d’Arts et Joie.
            Je l’ai retrouvé, il date d’octobre 1967,année du décès de mon grand-père, et surtout ma mère a glissé à l’intérieur tous les articles de journaux concernant son père.
            Je peux donc grâce à cela répondre moi-même à certaines des questions que j’ai posées :

            • Lu dans Syndicalisme hebdo : "Dès 1919 il avait adhéré au Syndicat Chrétien de la métallurgie lyonnaise. En 1936 il s’inscrivait au syndicat CFTC du textile. La même année il était élu président de l’Union des Syndicats Ouvriers de Lyon et banlieue. Animateur de la Commission des fêtes de l’Union départementale, il est ensuite désigné comme président du Service loisirs CFTC, dont il développe les activités obtenant la création de la Maison de vacances de Mizoen, avant de devenir en 1939 président de la Société Arts et Joie, présidence qu’il assumera pendant plusieurs années.
              1939 le voit élu trésorier du Syndicat textile, charge qu’il assumera pendant 25 ans.
              L’entrée du groupement à la CAREP le voit en 1958 administrateur, puis s de 1961 à 1964 président de la CAREP.
              Participant activement à la vie de l’Association des vieux travailleurs CFDT, il assurait encore deux fois par semaine des permanences."
            • Lu dans La Bavette : "Militant d la première heure de la grande Confédération Syndicale CFTC au Syndicat du Textile de Lyon, il était le Président-Fondateur d4Arts et Joie en 1938, alors que ce petit Comité dit service des loisirs CFTC avait pour mission première de rechercher les moyens à mettre à la disposition des travailleurs syndiqués tout un réseau d’activités résultat de l’orientation de 1936 vers les loisirs-vacances dont jusqu’ici deux-là avaient été privés.
              Il fonda avec quelques amis syndicalistes et scouts de France (à ce propos ma mère m’a laissé les noms de César Geoffroy, Jacques Charveyriat, Paul Martin), l’auberge de Mizoen qui, bien qu’à la disposition des militants de tous âges devint bientôt "une maison de vacances de jeunes". Les MFV succédèrent sur le modèle et avec le même esprit qu’à l’auberge."
            • J’ai lu à peu près la même chose dans La Voix de la CFTC du Rhône (supplément de juin 1964), avec un petit peu plus de précisons, mais je ne vais pas encore alourdir ce message ! Si cela intéresse quelqu’un je chercherai les renseignements.

            Merci à vous tous de m’avoir aidée, et si vous en trouvez un peu plus encore je prends !
            En tous les cas je suis heureuse d’avoir pu faire renaitre un peu avec vous ce grand-père tant aimé.
            Vive internet qui nous permet de réaliser toutes ces recherches et toutes ces rencontres.

            Dominique

            Répondre à ce message

            • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 30 janvier 2017 15:35, par André Vessot

              Bonjour,

              Merci pour votre message, je suis heureux que vous ayez retrouvé les éléments du parcours syndical de votre grand-père.

              Je suis très intéressé par ce que vous avez commencé de nous présenter et je vous propose de continuer cet échange sur mon adresse mail (andre.vessot chez wanadoo.fr). Je pourrai ainsi vous expliquer pourquoi ce témoignage sur votre grand-père m’intéresse au plus haut point.

              Avec mes meilleures salutations (syndicales).

              André VESSOT

              Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 29 janvier 2017 13:55, par Michel Guironnet

          Bonjour,

          Dans le numéro du 24 octobre 1925 du quotidien lyonnais "Le Salut Public", il est fait mention d’élections à venir "à la commission locale professionnelle"
          "L’union des Syndicats des Travailleurs chrétiens de la région lyonnaise" soutient les "candidats des syndicats chrétiens"
          Parmi ceux-ci : "pour la section ouvrière : Claude Bailly, mécanicien"
          Ce doit être votre grand-père, militant à la C.F.T.C

          Claude Bailly est-il né à Lyon ? Dans ce cas, il doit être facile de trouver sa fiche matricule sur le site des archives du Rhône.

          Cordialement.
          Michel Guironnet

          Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 20 octobre 2016 20:13, par Pierre Dupré

    Bonjour,
    merci d’avoir partagé cet article qui m’a beaucoup éclairé sur cette tranche d’histoire lyonnaise.
    En effectuant des recherches sur mon arrière-grand-père Victor, Jean Dupré (1882-1945), j’ai pu constater qu’il avait été employé de soierie (vers 1905). Il vivait alors dans le 6e arr. de Lyon.
    Je me demandais s’il pouvait avoir fait partie de la Confédération.
    Sincères salutations.
    Pierre Dupré

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 24 janvier 2017 08:04, par André Vessot

      Bonjour,

      Je m’excuse de répondre avec retard à votre commentaire que je découvre seulement maintenant. Je n’ai pas trouvé trace de votre arrière-grand-père Victor, Jean Dupré. Par contre j’ai trouvé un Claude Dupré né le 22/02/1927 et résidant 21 rue des Chartreux ; il a adhéré à la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise le 01/02/1949. Je ne sais pas s’il y a un lien avec votre famille ? Meilleures salutations.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 2 juillet 2014 11:10, par MAIRE

    Bonjour,
    Mon ascendante Mme Marie Victorine MAIRE épouse PAGE, travaillait aux Éts ROSSET rue du Griffon à Lyon. entre 1910 et 1935. d’ailleurs à son mariage en 1919, elle plaçait son argent aux Éts.commeen témoigne son contrat de mariage
    avec Page : 4 500 francs
    Sa date de naissance : 20 juin 1888 à lyon
    décédée en 1981
    Avez-vous quelques renseignements sur elle ?
    Bien cordialement
    R.Maire

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 3 juillet 2014 14:33, par André Vessot

      Bonjour,

      J’ai fait une brève recherche sur les Archives Départementales du Rhône en ligne.
      Recensement 1921 : on trouve bien PAGE Emile, chef et PAGE Victorine, son épouse
      Recensement 1926 : on ne trouve que PAGE Victorine,mentionnée comme étant seule, employée chez Rosset.
      Son mari est-il décédé ?
      Bien cordialement.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

      • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 12 juillet 2014 08:45, par MAIRE RAYMOND

        Oui, son mari est dcd en 1921, elle s’est remariée en 1950 avec CAGNIER Jean-Baptiste, lui aussi employé aux soieries ROSSET. Je pense qu’il doit y avoir une trace de leur présence
        dans cet ETS, puisqu’ils y ont consacré toute leur vie de Travail entre 1910 et 1950.
        Bien à vous

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 12 juillet 2014 12:56, par André Vessot

          Bonjour,

          Pour le moment je n’ai pas trouvé d’autres éléments de réponse.
          Le problème est que souvent les anciennes maisons de soierie n’ont pas déposé leurs registres du personnel aux Archives Municipales ou Départementales. Ont-ils été conservés dans les familles ou bien détruits ?

          J’ai le même problème avec la Maison Bonnet, rue du Griffon, où a travaillé mon père pendant une quarantaine d’années, les archives du personnel n’ont pas été conservées.

          N’avez-vous pas retrouvé dans les papiers de votre famille des certificats de travail qui pourraient indiquer quand votre parent a travaillé aux soieries Rosset ?

          Bien cordialement.

          André Vessot

          Répondre à ce message

          • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 19 novembre 2016 07:50, par André Vessot

            Petit complément à mon message du 12 juillet 2014, j’ai été contacté hier par le musée des soieries Bonnet à Jujurieux qui conservent de nombreuses archives, et notamment le registre du personnel de Lyon. Vous pouvez éventuellement me contacter à mon adresse mail pour de plus amples informations.

            Répondre à ce message

            • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 10 décembre 2020 19:10, par MAIRE

              Bonjour
              Toujours au sujet de ma parente Mme Victorine Maire épouse Page et ensuite épouse Cagnier. Elle a tavaillé toute sz vie aux ets Rosset. Avez-vous une trace d’elle ?
              née le 20 juin 1888 à Lyon
              dcd le 20 octobre 1981 à Lyon 8e
              sans enfants
              elle a habitée pendant de 1911 à 1950 bld des Brotteaux quartier très huppé de Lyon
              elle était modiste
              Bien à vous

              R.MAIRE

              Répondre à ce message

              • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 11 décembre 2020 17:47, par André Vessot

                Petit complément à mon dernier message.
                Effectivement on retrouve Marie Joséphine Victorine PAGE (née MAIRE) au 42 du boulevard des Brotteaux (recensements de 1921, 1926,1931 et 1936). Par contre en 1926 et 1931 elle est bien mentionnée veuve PAGE. J’ai vérifié sur les Archives Municipales de Lyon en ligne, Emile Pierre Edouard PAGE est décédé à Lyon 6e le 1er août 1921.

                On ne trouve la trace d’aucun enfant.

                Concernant les établissements Rosset, Marie Joséphine Victorine MAIRE y est bien mentionnée comme employée lors des recensements de 1926 et 1931.

                Quant aux archives syndicales, celles que j’évoque sont celles des employés de la soierie lyonnaise, qui au départ était uniquement masculins. Elle a fusionné avec celui des dames employées de la soie en 1945 (voir le lien ci-dessous). Mais même après cette fusion je ne l’ai pas trouvée.

                https://maitron.fr/spip.php?article229610

                Je vais essayer de rechercher pour voir si je peux trouver d’autres informations sur les établissements Rosset.

                Bien cordialement

                André VESSOT

                Répondre à ce message

                • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 15 janvier 2021 10:48, par MAIRE

                  Merci pour tous vos renseignements qui confirment ceux en ma possession.
                  Ma parente Victorine MAIRE épouse Cagnier a travaillé très longtemps dans cette maison ROSSET où elle était modiste et comme sa mère elle aussi dans cet Éts : Amélie MASSOT.
                  Toutes les deux elles habitaient Boulevard des Brotteaux de 1911 à 1950. Compte-tenu du bon "standing" de ce quartier, je pense qu’elles avaient une certaine réussite professionnelles...
                  Bonne année 2021

                  Raymond MAIRE

                  Répondre à ce message

              • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 11 décembre 2020 07:35, par André Vessot

                Merci pour votre message. C’est souvent dans les périodes les plus récentes qu’il est difficile de trouver des informations. Pour le moment je n’ai pas encore trouvé d’archives concernant les établissements Rosset.

                Par contre ce qui est intéressant, j’ai recherché sur le site des Archives Municipales de Lyon en ligne et j’ai trouvé l’acte de décès de Marie Joséphine Victorine MAIRE. A son décès elle résidait 119 avenue Paul Santy à Lyon 8e. En fait il s’agissait d’une maison de personnes âgées, aujourd’hui un EHPAD, maison qui se trouve en fait juste en face de chez moi. Si vous ne retrouvez pas cet acte, je peux vous l’adresser sur votre adresse mail.

                Si je trouve d’autres informations je ne manquerai pas de vous en informer.

                Cordialement.

                André VESSOT

                Répondre à ce message

            • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 19 novembre 2016 08:15, par MAIRE

              Bj. ma parente Mme Marie Joséphine Victorine MAIRE née en 1888 a été très longtemps employé des soieries ROSSET de Lyon : je pense de 1910 à 1930. Avez-vous trace de son passage ? merci de votre aide. R.MAIRE

              Répondre à ce message

  • Bonjour, je suis de la famille de Mme Marie-Victorine PAGE née MAIRE, qui a travaillé à la fabrique de soieries ROSSET de 1920 à 1936 ou plus... elle est née en 1888 à LYON et décédée en 1981. Je suis à la recherche d’informations sur elle : son départ de cet ETS et surtout avait-elle des enfants ?
    Elle résidait 42 bld des brotteaux.
    Merci pour votre aide.

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 15 août 2013 10:26, par andrevessot

      Bonjour,

      En consultant les Archives Municipales de Lyon en ligne j’ai vu que votre parent Marie Joséphine Victorine MAIRE est née le 22/06/1888 à Lyon 6e, mariée le 14/1/1919 à Lyon 6e avec Emile Pierre Edouard PAGE et décédée le 20/10/1981 à Lyon 8e. Hélas les archives en ligne vont jusqu’en 1912 pour les naissances, on ne peut donc trouver les éventuels naissances d’enfants de votre parente que dans les mairies d’arrondissement. Par contre, puisque vous avez l’adresse exacte, il serait intéressant de consulter aux Archives Départementales du Rhône les recensements qui permettraient déjà de voir s’il y a eu des enfants avec Emile Pierre Edouard PAGE.

      Quant aux Éts Rosset, cette maison de soierie était située rue du Griffon, non loin de la Maison Bonnet où travaillait mon père. Par contre je n’ai pas trouvé trace de votre parente dans la liste des adhérents de la corporation à partir de 1920. Si elle était adhérente il est possible qu’elle ait adhéré soit au syndicat des ouvrières de la soie, soit à celui des Dames employées, tous deux à l’origine de la CFTC, puis CFDT. Pour ces 2 syndicats je ne sais pas s’il reste des archives. Si je trouve d’autres éléments de réponse, je ne manquerai pas de vous en aviser.

      Bien cordialement.

      André Vessot

      Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 30 septembre 2012 09:54, par durand bernard

    Bonjour,
    Ceci n’est pas une contribution au forum, juste une question au spécialiste.
    J’ai un tissage de soie d’après un carton de Mucha, des années 1900.
    Il porte à gauche la signature (tissée aussi) de Mucha, et à droite une lettre P.
    Je pense qu’il s’agit de l’atelier de tissage.
    Cela vous dit-il quelque chose ?
    Merci de votre éventuelle précision.
    A vous lire,
    Cordialement
    BD

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 3 février 2013 11:10, par André Vessot

      J’ai répondu un peu vite à votre message. Le tissage que vous possédez doit avoir une certaine valeur si j’en juge en cherchant sur internet, comme ce menu en soie 1903 d’après Mucha :

      http://www.artcurial.com/fr/asp/fullCatalogue.asp?salelot=1211+++++495+&refno=10178150

      Mais à gauche c’est le nom de l’imprimeur Perreyon frères.
      Votre "P" peut être l’indication du tisseur ou d’un particulier. En effet lorsqu’ils suivaient le cours de tissage les élèves, comme mon père au cours de tissage de l’Ecole de la Salle, réalisaient des oeuvres tissées.
      Je vous souhaite de trouver une réponse satisfaisante à cette énigme.
      Cordialement.

      André Vessot

      Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 3 février 2013 09:02, par André Vessot

      Bonjour,

      Toutes mes excuses, votre message sur le forum m’avait complètement échappé, je l’ai retrouvé par hasard en consultant mon article.
      Il peut effectivement s’agir de l’atelier de tissage qui l’a réalisé, par contre je n’ai trouvé aucune maison de soierie à ce nom. Etes-vous sûr qu’il vient d’une maison de soierie de Lyon ?
      Bien cordialement.

      André Vessot

      Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 14 mars 2010 18:34, par Camille

    Bonjour,

    Je suis à la recherche d’informations sur l’un de mes oncles, Paul BIE, mort en janvier 1945, qui a passé la plus grande partie de sa vie en Chine comme représentant des soyeux lyonnais. Il était célibataire sans postérité.

    Merci pour votre aide

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 14 mars 2010 21:16, par André Vessot

      Bonsoir,

      N’avez-vous aucun autre renseignement sur cet oncle ? Notamment savez-vous pour quelle(s) maison(s)de soierie il travaillait ?

      Bien cordialement.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

      • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 19 mars 2010 19:25, par delamarre

        bonsoir,

        je cherche des informations sur la société P. BERTHOLLIER 19 place Tolozan, en particulier sur son dirigeant P. BERTHOLLIER, je perds sa trace en 1935, je la retrouve en 1939 par l’intermédiaire de sa veuve MARIE BERTHOLLIER-NASS, avez-vous des informations sur la fin de cette entreprise et de son dirigeant.
        cordialement

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 19 mars 2010 22:35, par André Vessot

          Bonsoir,

          Je n’ai pas trouvé d’informations sur la société P. Berthollier.
          Avez-vous essayé de chercher aux Archives Départementales du Rhône :

          • soit dans les annuaires lyonnais (qui sont microfilmés, il y en a 1 par année) vous pourriez voir ainsi l’évolution de la raison sociale,
          • soit dans les registres de commerce où sont normalement consignés tous les renseignements sur une entreprise.
            Bien cordialement.

          André VESSOT

          Répondre à ce message

          • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 20 mars 2010 21:50, par delamarre

            merci pour vos vaines recherches,

            bien sur les archives départementales non plus de secrets pour moi,
            vous me proposez les annuaires et les registres du commerce mais je ne trouve rien en ligne, avez-vous des adresses des conseils ?

            cordialement

            Répondre à ce message

            • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 20 mars 2010 23:06, par André Vessot

              Bonsoir,

              Effectivement les Archives Départementales du Rhône ne sont pas encore en ligne, elles devraient l’être prochainement. Mais je ne pense pas que les documents que je vous propose seront en ligne.
              AD Rhône (Archives modernes) : 57 rue Servient Lyon 3e
              Vous pouvez éventuellement leur envoyer un couriel archmod chez rhone.fr, il vous orienteront dans vos recherches.
              Bien cordialement.

              André VESSOT

              Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 7 mars 2010 13:32, par A.Guenard

    Bonjour,
    je lis votre article avec grand interet .Mes aieux François Borgey et fils étaient tisseurs. L’un d’eux fit apparemment partie d’une délégation envoyée en 1883 par les chambres syndicales à l’exposition d’Amsterdam. Ils s’inquiétaient fortement de la concurrence de l’ecole professionnelle allemande de Crefeld et ont rendu un rapport la même année demandant la création d’une ecole de tissage à Lyon.
    Avez-vous un Borgey dans les membres de la chambre syndicale ?
    Agnès Guénard

    Répondre à ce message

    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 7 mars 2010 17:09, par André Vessot

      Bonjour Madame,

      Merci pour votre message qui m’a beaucoup intéressé ; vous m’apprenez ainsi quelque chose que j’ignorais sur la création de l’école de tissage de Lyon. Apparemment la concurrence était déjà rude à cette époque dans la soierie.

      Concernant les tisseurs, j’ai peu de renseignements, car comme je l’indique dans mon article cette union corporative avait 3 composantes : les tisseurs, les fabricants (je dirai plutôt les négociants, les soyeux) et les employés de soierie. C’est sur cette dernière composante que j’ai le plus d’informations. Toutefois je rechercherai pour voir si dans les compte-rendus de réunions est évoqué le nom de différents tisseurs.

      De votre côté, en savez-vous plus sur vos aïeux François Borgey et fils ? Tissaient-ils sur la Croix-Rousse ? Avez-vous plus de détails sur cette délégation envoyée à l’exposition d’Amsterdam ?

      Encore merci. Bien cordialement.

      André VESSOT

      Répondre à ce message

      • mes aieux habitaient 32 rue des Chartreux, 1 rue Pouteau puis boulevard de la Croix Rousse ils tissaient tous à la Croix-Rousse. ils ont milité pour la création d’une ecole mais la ville a repondu qu’il fallait que les affaires reprennent avant d’envisager la creation d’une ecole à Lyon. Ce qui n’a jamais été le cas à ma connaissance

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 8 mars 2010 15:11, par André Vessot

          Bonjour et merci de ces informations supplémentaires.

          Quant à l’Ecole de tissage, il y a peut-être quelque chose qui va vous intéresser. Vous savez sans doute que les archives municipales de Lyon sont en ligne, dans lesquelles il y a entre autres les compte-rendus des conseils municipaux de Lyon. Il y a deux rapports très intéressants :

          • Conseil du 9/11/1883 : Rapport des délégués tisseurs lyonnais à l’exposition d’Amsterdam (photos 116 à 154)
          • Conseil du 14/12/1883 : Débat sur la création d’une école de tissage à Lyon (photos 503 à 513)

          Pour le moment j’ai regardé ça en diagonale, mais cela semble très intéressant.

          Bien cordialement.

          André VESSOT

          Répondre à ce message

  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 12 janvier 2010 19:03, par Déborah

    Bonsoir,

    Je me permets de vous contacter car je suis a la recherche de mon arrière grand père, que ma grand mère n’a jamais connue.
    Nous avons pour seules informations qu’il travaillait a la soierie de Lyon, autour des 1944, devait avoir une vingtaine d’années a l’époque, s’appelait Daniel, et était issue d’une famille très bourgeoise. Votre aide pourrait nous être très précieuse.
    Cordialement

    Déborah

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    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 12 janvier 2010 23:11, par André Vessot

      Bonsoir,

      Votre question m’a beaucoup surpris et j’aimerai pouvoir vous aider. Mais cependant les renseignements que vous possédez sont bien minces. Une chose est sûre, c’est que le prénom de "Daniel" était peu courant pour les personnes de cette génération née dans les années 1920. Et je n’ai trouvé aucun Daniel qui ait adhéré à la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise vers 1944. Votre grand-mère n’a-t-elle aucune autre information qui pourrait vous aiguiller sur une voie. Je vous souhaite bonne chance dans vos recherches.

      André

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      • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 13 janvier 2010 19:51, par so0_to0xic

        Bonsoir,

        Non elle ne sait rien de plus, sa maman étant décédé et n’ayant jamais voulu en parler. D’après un oncle, Daniel aurait fait partie de la famille possédant la soierie, mais je ne saurait en dire plus. Merci pour vos recherche, je vais poursuivre de mon côté.

        Déborah

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  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 27 novembre 2009 18:56, par mia12

    Bonjour,

    Votre article m’a bcp intéressée. En effet, ma grand-mère paternelle Françoise, Marie Louise dite Francine Seymat, épouse Thorent (née le 29.05.1881 - décédée le 28.02.1970), était très impliquée dans le mouvement syndicaliste de la soierie lyonnaise et dans le fonctionnement d’une maison de vacances pour les ouvriers à Chenavelle (Ain).

    Elle aurait travaillé dans la maison Veyre (?) Place Tolosane.

    L’ayant très peu connue, je serais très intéressée par tout renseignement concernant son activité syndicale.

    Sincèrement.

    Voir en ligne : La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise

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    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 28 novembre 2009 11:28, par André Vessot

      Bonjour,

      J’avais commencé une réponse à votre message, mais une mauvaise manoeuvre a fait qu’il n’a pas du partir. Tout d’abord merci pour l’intérêt que vous avez porté à mon article.

      J’ai retrouvé la trace d’une Madame Thorent, qui est probablement votre grand-mère, et qui habitait 2 rue Coysevox. Par contre je n’ai aucune information sur la date de son adhésion, car elle était adhérente au syndicat des dames employées de soierie. J’ai retrouvé sa trace en 1944 au moment de la fusion de ce syndicat avec la corporation, peu après la libération de Lyon. Madame Thorent y a pris une part active et était ensuite membre du conseil d’administration où elle était la doyenne des dames employées. Je n’ai pas d’information sur la maison de vacances de Chenavelle.

      Je vais approfondir la recherche et vous informerai ultérieurement.

      Bien cordialement.

      André VESSOT

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      • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 29 novembre 2009 14:56, par mia12

        Bonjour,

        Il s’agit bien de ma grand-mère, car elle habitait à l’adresse indiquée. Quant à la maison de vacances ou de repos, il s’agissait du château de Chenavel à Jujurieux (01).

        Je vous remercie pour les renseignements communiqués.

        Répondre à ce message

        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 5 décembre 2009 14:22, par André Vessot

          Re-bonjour,

          Je me permets d’ajouter un complément à ma réponse du 30 novembre, quant au château de Chenavel. Je crois que cela vous intéressera beaucoup pour votre recherche.

          Je vous passe l’historique complète du château. Toujours est-il qu’en 1844 Claude Joseph Bonnet achète ce château avec 4 hectares de terres, pour en faire la maison de repos de ses ouvrières pensionnaires de son usine de soierie de Jujurieux. En 1949 les Cottin, héritiers de Claude Joseph Bonnet, ses petits enfants, font don du château à une association familiale de vacances. C’est sans doute à cette époque que Mme Francine Thorent s’est occupée de cette maison de vacances. (Source : Wikipédia)

          Bien cordialement.

          André VESSOT

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        • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 30 novembre 2009 13:42, par André Vessot

          Bonjour,

          J’ai regardé d’un peu plus près. Effectivement Mme Francine Thorent était très impliquée dans la vie syndicale et a suivi assidument les réunions des conseils d’administration, pendant de nombreuses années (à plus de 70 ans). Elle a même été vice-présidente de la Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise.

          Quant au château de Chenavel à Jujurieux, cela a suscité ma curiosité car il y avait à Jujurieux les usines des petits fils de Claude Joseph Bonnet et je me demande s’il n’a pas un lien entre les établissements Bonnet et ce château de Chenavel. Peut-être ce forum permettra d’éclaircir ce point.

          Bien cordialement.

          André VESSOT

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  • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 27 novembre 2009 17:18, par Jean TRIPOGNEY

    Monsieur,
    J’ ai plusieurs personnes de ma famille ayant travaillé à Lyon(dans les 3°,4°,6° arrt.),soit comme "tissier"ou dans les "cravates".Je vous les mentionne ci-après:TRIPOGNEY Simon,/ Anthelme,/Constance Emilie /Marie Justine/Marie Anne /Peut-être les trouverez vous sur vos listes,à moins que filles ne soient enregistrées sous le nom de leur mari
    soit:Guillert et Pey pour Constance et Marie Justine et Meunier pour Marie Anne.Bien à vousJean TRIPOGNEY

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    • La Corporation des Employés de la Soierie Lyonnaise 28 novembre 2009 08:46, par André Vessot

      Bonjour Monsieur,

      Merci pour votre message. Par contre je n’ai pas retrouvé de Tripogney, ni de Guillert, ni de Pey. J’ai juste trouvé une Victorine Meunier, mais le prénom ne correspond pas à votre demande. Il se pourrait que vos parents aient fait partie de la corporation des tisseurs, pour laquelle je n’ai aucune donnée, ou bien du syndicat des dames employés de soierie qui s’est fondu en 1944 dans la Corporation. Bien cordialement.

      André VESSOT

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