† Michel Carcenac

Je suis né en Périgord Noir en 1925, de parents périgourdins et, sauf pendant mes études et une incursion dans la marine marchande, je n’ai pas quitté mon village natal.

Après 45 ans de médecine de campagne, la retraite m’a accordé le temps d’écrire.

Pendant 35 ans, j’ai été président de clubs sportifs : aéro-club, club de judo, club athlétique avec ses branches marche et course. J’ai aussi été pilote d’avion et coureur à pied de grand fond. La photographie (prise de vues et laboratoire), a toujours été une de mes passions.

Avec les amis, nous avons créé et organisé la fameuse course à pied : Les Cent Kilomètres du Périgord Noir.

Mon premier ouvrage, « le Périgord d’Antoine Carcenac », est un recueil, et un commentaire, des photos prises par mon père Antoine dans les années 1900.

Puis, j’ai écrit un livre sur ma jeunesse, mon engagement dans la Résistance et dans le maquis. Un bon récit d’aventures, pas toujours drôles : « Les Combats d’un Ingénu ».

Mes recherches généalogiques sur ma famille m’ont fait remonter à la migration des Rouergats vers le Périgord, à la fin de la guerre de Cent ans. Pourquoi les gens de la montagne ont-ils migré, dans quelles conditions, quel était l’état des lieux en Périgord. Un roman mené au pas de charge dans un contexte historique fouillé.

Le Roman du Suaire, à la fin du quatorzième siècle, dévoile la façon dont les moines de Cadouin ont volé aux Toulousains le Saint Suaire. Et, par la même occasion, je montre les pillages et les exactions des petits seigneurs autour de Bergerac. Une histoire de moines et de bandits.

Le livre suivant, « Les braconniers d’Eau douce » est un recueil de savoureuses nouvelles du Sud-Ouest, bien trempé dans les eaux de la Dordogne.

Enfin, le dernier ouvrage, « le Périgord de mon Père », est une édition remaniée des photos d’Antoine Carcenac.

Lire : Les chemins d’écriture de Michel Carcenac

Voir : Les photographies d’Antoine Carcenac