Comment exploiter le dépouillement des registres paroissiaux ? (3)

Le comptage mensuel ne permet pas de reconstituer les familles puisque le chercheur néglige le contenu de l’acte pour ne s’intéresser qu’à la nature de l’acte. Pour affiner le dépouillement et suivre l’évolution des familles, il est donc nécessaire de réaliser un dépouillement abrégé nominatif qui tienne compte des informations relevées dans le corps de l’acte. Ce travail s’effectue à l’aide d’un tableau de relevé où l’année de dépouillement et le nom de la paroisse sont indiqués en haut de la feuille.

Le tableau comporte plusieurs colonnes distribuées ainsi :

• La date de l’acte.

• La nature de l’acte (b, m, s).

• La date du baptême ou du décès (si elle est différente de celle de l’acte).

• Le sexe (m ou f).

• La légitimité (l) ou l’illégitimité (il) de l’enfant.

• L’état matrimonial : célibataire (c), marié(e) (m) ou veuvage (v).

• L’âge où la mention de majorité (M) ou de minorité (m).

• L’origine géographique : le nom de la paroisse d’origine ou de résidence.

• Les signatures : S si l’acte est signé, sinon O.

• Le nom (en majuscules) et le prénom (en minuscules) de l’individu.

• Les relations de parenté (prénom et nom des parents pour un individu célibataire, nom du conjoint pour un individu marié ou veuf).

• Notes complémentaires ou informations diverses.

François Lebrun, Les registres paroissiaux et d’état civil in le Guide de l’histoire locale, Paris, Seuil, 1990.