Après le comptage mensuel des actes de baptêmes, mariages et sépultures des registres paroissiaux, il faut maintenant procéder à l’analyse des données recueillies. On peut ainsi mettre en évidence :
- Le mouvement naturel de la population : Si le nombre de naissances est supérieur au nombre de décès, on parle d’accroissement naturel.
Inversement, si le nombre de décès est supérieurs à celui des naissances on parle de déficit naturel. Sous l’Ancien régime, la situation démographique est caractérisée par un fort taux de natalité et un fort taux de mortalité.
- Les mouvements saisonniers des baptêmes, mariages et sépultures : Il suffit de comptabiliser les actes, mois par mois sur une période longue, en tenant compte de la longueur différente des mois (chaque total mensuel/nombre du jour du mois).
- La moyenne décennale des baptêmes : Sachant qu’aux 17 et 18e siècles le taux de natalité se situait entre 36 et 40 pour mille, il suffit d’affecter le chiffre moyen des naissances du coefficient 25 (correspondant à un taux de 40 pour mille) et du coefficient 28 (correspondant à un taux de 35,71 pour mille) pour connaître approximativement le chiffre de la population.
- Le rapport des naissances aux mariages : Il s’agit du quotient Naissances/Mariages qui, sur une période longue, nous donne un indice approximatif de la fécondité.