Le démographe Louis Henry et l’historien Pierre Goubert ont élaboré plusieurs méthodes de dépouillement des registres paroissiaux :
La plus simple et la plus rapide consiste au comptage mensuel des actes de baptêmes, mariages et sépultures. Pour cela, il n’est pas nécessaire de lire les actes en entier ! En effet, les curés notaient souvent dans la marge de gauche une indication sur la nature de l’acte : B ou baptisé pour un acte de baptême, M ou épousé ou mariage pour un acte de mariage, S ou décès ou inhumé pour un acte de sépulture...). Mais attention à ne pas trop se fier à ces mentions marginales qui sont parfois omises ou erronées !
Il importe également de tenir compte qu’une étude systématique des registres paroissiaux se heurte à quelques obstacles :
- Les registres paroissiaux ne concernent que les catholiques.
- Le respect de la législation concernant la tenue des registres est très inégalement observé et respecté selon les paroisses.
- Il n’est pas rare de constater un retard ou une absence des notations de sépultures, notamment celles des jeunes enfants.
- Beaucoup de registres ont été perdus ou détruits...