La démarche et les raisons de la création du journal de famille "Le P’tit Laboureur"
Nous voulions, ma femme et moi, (ma femme étant très impliquée dans la généalogie "pure et dure" : recherche des actes, pour ma part je suis plus attiré par le côté "histoire") informer la famille et les proches de l’avancé de nos recherches généalogiques et historiques tout en relatant également certains évènements familiaux actuels, importants.
Écrire une histoire de famille, ce n’est pas uniquement s’intéresser au passé : tous les ans ont bien lieu des évènements familiaux qui méritent d’être notés avant qu’ils ne soient oubliés. Pour faire vivre un journal de famille, cela demande la participation des membres qui la compose.
Chacun aura certainement à cœur de transmettre au journal, et donc de faire connaître à tous, ce qui lui paraît important et il le fera dans des termes qui lui conviennent. La réalisation d’un tel journal est un travail généalogique car il enregistre la vie quotidienne de chacun et permettra plus tard, d’écrire la véritable histoire de la famille de Solène et Thibault, mes enfants.
Solène, ma fille, a baptisé le journal " Le P’tit Laboureur " pour rappeler que les métiers pratiqués par nos ancêtres sont essentiellement agricoles. Et ce titre illustre bien l’esprit du journal : cultiver la mémoire et transmettre une histoire de famille. En bref, mélanger le passé et l’actualité, et, garder une trace (" un sillon ") pour le futur.
Les modalités de fabrication
J’essai de tenir, dans la mesure du possible, le rythme d’une parution par trimestre, ce qui est largement suffisant ; en effet, quand un numéro est édité, il faut déjà penser au prochain. J’essai d’alterner des articles relatifs à une branche (1N° côté paternel puis 1N° côté maternel), mes enfants étant les de-cujus.
Volontairement le journal est concis : 3 pages recto-verso maxi et des articles variés et courts. Les différents types d’articles qui ont été publiés sont :
- Un édito,
- Un métier pratiqué par un ancêtre,
- Un portrait d’ancêtre,
- Une ville ou un village où il a vécu (généralités historiques, architecture, musée, sites,..),
- Une anecdote concernant un aîeul,
- Un sujet concernant la vie quotidienne, les coutumes, les croyances..,
- Une étude de patronymes rencontrés dans la généalogie,
On peut y inclure également un peu de terroir (recettes de cuisines régionales par exemples) mais aussi des devinettes, de l’humour, des légendes régionales...
Bien sûr, c’est une façon de voir les choses, rien n’est figé.