A tous les lecteurs de la chronique, ceux qui l’ont suivie depuis novembre 2012, comme ceux qui l’ont pris en route...
Je suis très contente que l’histoire - et les histoires - de cette lignée de paysans des monts du Forez aient trouvé auprès de vous un écho, même chez ceux dont les ancêtres vivaient dans d’autres régions.
C’est ce que j’espérais un peu, ayant observé que les galères qu’ont traversées nos aïeux touchaient souvent l’ensemble du royaume ; les épidémies, les disettes, les guerres, n’avaient hélas le plus souvent pas de frontières ! Malgré des contextes différents, leurs existences se ressemblaient à bien des égards... et ils ont lutté avec courage et obstination. Sans eux, nous ne serions pas là. Et à nous tous, à travers nos recherches, nous essayons de les faire revivre un peu. Ils le méritent bien.
Pour ma part, j’ai vraiment eu le sentiment de les découvrir une nouvelle fois et de mieux les connaître.
Cette chronique m’a permis de compléter leur histoire, même si, par ailleurs, le récit était moins développé que dans la version familiale.
J’ai eu envie de retourner à Saint-Just-en-Chevalet et de revoir de lointains cousins restés au pays. Ils ont trouvé d’autres documents, m’ont parlé du « coquetier » qui parcourait les fermes dans leur enfance, du « cabioton » installé dans l’étable, où dormaient leur père et leurs oncles dans leur jeunesse et de bien d’autres choses encore.... J’ai pu aussi me rendre aux archives de St-Etienne, consulter notamment des recensements et le cadastre... c’est ainsi que j’ai appris ce qui s’était passé exactement à la Bussière, juste après la mort d’Antoine, et à partir de là j’ai mieux cerné le départ des deux Claude à Lyon ; creuser les problèmes posés dans la transmission des biens au moment de la Révolution, avec le chevauchement entre droit ancien et droit nouveau...
Mais aussi, grâce à vos interventions, j’ai récolté des informations précieuses : j’ai appris par exemple que Galerne avait laissé une descendance, ce qu’étaient devenus la maison Coudour de Vaudier et certains membres de cette famille. J’ai enfin, grâce à plusieurs d’entre vous, complété et précisé les généalogies ascendantes de plusieurs de mes aïeules, du côté des Treille, des Epinat et des Tamain notamment. Ces échanges m’ont permis d’approfondir des liens et même d’en créer de nouveaux : par exemple avec un correspondant dont le père s’est avéré avoir été un ami de mon grand-père, dans un quartier de Lyon... Mais sont survenues d’autres coïncidences, parfois extraordinaires !
Au-delà de ce que je pensais, en m’embarquant avec vous dans ce voyage, chaleureusement encouragée par Thierry Sabot, cette chronique a été pour moi une véritable aventure, pleine de découvertes et de belles rencontres.
Un grand merci à tous et bonne chance pour la suite de vos recherches.
Danièle Treuil née Pras.