4 juin 1871, moulin de Saint-Alouarn. Guengat
Ce soir, je suis seul. Seul avec mes souvenirs et ma haine. Une haine tenace contre des opposants qui viennent de me chasser de la mairie où j’ai régné en maître absolu pendant vingt-cinq ans. Mécontents, semble-t-il, de la manière dont je les aurais traités, nombre d’instituteurs et d’ecclésiastiques ont, pendant mes mandats, demandé une nouvelle affectation. Et aujourd’hui, c’est l’abbé Léonard, le recteur arrivé dans la paroisse depuis peu qui, soutenu par Jean Bidon, ancien adjoint, et François Beullier, instituteur alcoolique, a occasionné ma chute. ʺL’Impartial du Finistère‶, journal à la solde de l’évêché, a osé terminer un article par : Monsieur Chuto…ex-maire. Ô Chute ! Quel humour ! Quelle méchanceté gratuite !
J’aurais dû écouter mes rares amis et ne pas me représenter à soixante-deux ans à l’élection municipale ; j’aurais dû me retirer de la vie publique. Mais alors, comment m’occuper ? Je ne me voyais pas traquer quotidiennement animaux à poils et à plumes dans mon vaste domaine. De plus, une terrible épidémie de variole m’a récemment privé de mes deux fils, ma fille ne m’a jamais intéressé, et ma bigote de femme m’horripile depuis longtemps, après m’avoir uniquement servi d’ascenseur social. Il me fallait donc repartir au combat mais, après la chute de l’Empire et l’avènement de la République, les règles ont changé et ce n’est plus le préfet qui nomme le maire. En conséquence, il m’a fallu quémander le suffrage de citoyens que j’ai, paraît-il, méprisés pendant si longtemps. Fâcheuse erreur de fin de parcours, qui ne peut me faire oublier de bons moments.
Ainsi, permettez-moi de vous raconter aujourd’hui la venue à Quimper de l’empereur Napoléon III en août 1858. Républicain dans l’âme, je n’appréciais guère le personnage, neveu bien pâlot du grand Napoléon, mais pour une fois qu’un chef d’État daignait venir en Bretagne, je ne pouvais bouder mon plaisir.
Les bienfaits répandus par l’empereur
Afin de préparer au mieux la venue de Sa Majesté, le préfet Richard, représentant zélé de l’État qui l’a nommé, a adressé aux maires une multitude de circulaires. Le moindre faux pas n’était pas permis et il fallait éviter des manifestations hostiles. Notre région, où royalistes et légitimistes étaient influents dans les villes, était moins bonapartiste que d’autres départements. Plusieurs opposants notoires ont même été emprisonnés, en raison de l’attentat qui, à Paris, en début d’année, a visé sans les atteindre l’empereur et son épouse. L’émoi ayant été considérable dans le pays, le préfet Richard a adressé aux maires une proclamation réconfortante et paternaliste, destinée à être lue à la sortie de la messe dominicale. Après avoir assuré aux braves cultivateurs que la dynastie napoléonienne était immortelle, il leur était demandé de continuer à se livrer à leurs travaux. Jouissez sans trouble et sans inquiétude des bienfaits que l’Empereur répand sur vous. Comme cet exercice était au-dessus de mes forces, j’ai prétexté une légère fièvre et c’est l’adjoint, dépourvu d’états d’âme, qui a lu le texte à ma place.
C’est ce même homme, le nommé Jean Bidon, celui qui vient de me trahir, que j’ai chargé de réunir les autres conseillers municipaux en vue du futur déplacement à Quimper, Napoléon ayant manifesté le désir que les élus des communes rurales fussent placés sur son passage. Imaginez l’effroi de certains d’entre nous qui, habitués à se rendre le samedi au marché de Quimper en tenue de tous les jours, n’avaient pas d’habit présentable pour un tel événement. Trois d’entre eux, ne rentrant plus dans leur costume de marié, ont dû faire appel d’urgence à un tailleur pour gagner deux ou trois tailles.
Le préfet ordonnait aussi de joindre à notre groupe l’instituteur et le secrétaire de mairie. À Guengat, c’était à cette époque le même homme, Jean Quideau, vicaire. Comme il se plaignait sans cesse de l’état de la maison d’école et du presbytère, nous n’entretenions pas de bons rapports. Ils n’étaient guère meilleurs avec Jean Kerangueven, le recteur, qui avait décliné l’invitation, prétextant une grande fatigue. Un de moins !
C’est ainsi que le jeudi 12 août 1858, vers midi, nous nous sommes retrouvés à Quimper, place de la Gendarmerie [1], en compagnie des représentants des autres communes de l’arrondissement. Comme des enfants sages et quelque peu intimidés, nous nous sommes alignés devant l’arbre où une pancarte indiquait Guengat. Jean Quideau nous a distribué un billet portant le nom de notre commune, le patronyme et la qualité de chacun, ma signature et le cachet de la mairie. Obéissant aux consignes, nous avions tous laissé chez nous canne, fouet et bâton. Bien nous en a pris, car d’autres délégations ont dû se séparer de quelques-uns de leurs membres. Sous un soleil ardent et sans rien à boire, il a fallu attendre jusqu’à trois heures et les discussions se sont engagées avec nos voisins de Douarnenez, le chef-lieu du canton.
- Quimper. Place de la Gendarmerie
Puis le cortège, cantons et communes rangés alphabétiquement, s’est mis en marche entre deux cordons de troupe, avec porte-drapeau en tête pour chaque groupe. Sur le parcours, nous avons été très applaudis, principalement les médaillés militaires et les membres de la Légion d’honneur qui défilaient en queue. Parvenus près de l’hôtel de ville, nous avons reçu l’ordre de nous arrêter, les hommes de tête étant arrivés route de Brest, devant le bureau d’octroi. Là, un superbe arc de triomphe avait été élevé aux abords du cabaret de la femme Péron [2] .
Il a fallu attendre encore de longs moments avant l’arrivée de Leurs Majestés et il nous a été rappelé qu’au passage de l’équipage impérial, nous ne devions pas lancer de bouquet de fleurs ni de pétition. Effrayé, un des chevaux aurait pu se cabrer. Par contre, nous devions manifester notre joie (spontanée ?) en criant de nombreuses fois : Vive l’Empereur, vive l’Impératrice, vive le Prince impérial , [3] afin de donner libre cours à notre reconnaissance et à épancher nos véritables sentiments.
Cent et un coups de canon
Vers cinq heures, une salve de cent et un coups de canon a annoncé l’arrivée imminente de la calèche impériale, tirée par quatre chevaux et escortée par des hussards et de nombreux cultivateurs montés sur des bidets. À cet instant, les cloches de toutes les églises ont sonné à toute volée et nous avons dû nous ranger derrière les sapeurs-pompiers et la troupe. D’après ce qui m’a été raconté, le maire Porquier a accueilli avec enthousiasme Leurs Majestés. Bonapartiste avéré, il a remis à Napoléon les clés de la ville, avant de prononcer un discours dans lequel il a plaidé la cause des populations bretonnes si longtemps oubliées et pourtant si calmes, si dévouées.
Au milieu d’une certaine confusion, la foule ayant envahi les rues, le cortège est passé devant nous, mais nous n’avons rien vu. Imaginez la déception de mes braves conseillers qui avaient mis leur plus bel habit et souvent, le seul ! Nous nous sommes ensuite séparés, les plus assoiffés se précipitant dans l’un des innombrables débits de boissons de Quimper. Pour ne rien perdre du spectacle, j’ai préféré suivre le cortège et il m’a fallu jouer des coudes au milieu de ces gens venus de tout le département. Que de costumes et de coiffes inconnus !
- Accueil du couple impérial en Bretagne. ˮL’Illustration‶
Devant la cathédrale, Mgr l’évêque attendait l’empereur pour lui faire admirer les splendides flèches terminées deux ans plus tôt grâce aux fidèles du diocèse qui ont donné un sou par an pendant cinq ans. Napoléon aurait, semble-t-il, été enthousiasmé par cette contribution, appelée le sou de saint Corentin et acceptée plus facilement que tous les impôts et taxes que l’État ne cesse d’inventer pour nous pressurer.
En passant sur le pont Saint-François, un beau spectacle attendait le couple impérial. À droite et à gauche de l’ouvrage, les équipages de quatre-vingt-six chaloupes de pêche l’ont applaudi chaleureusement. J’ai particulièrement admiré celles qui venaient du port de l’Île-Tudy. Les bateaux avaient leurs voiles serrées et un filet pour pécher la sardine allait d’un mât à l’autre. Chaque bateau arborait un pavillon aux trois couleurs et une flamme au nom de l’Île-Tudy. Comme j’étais surpris de voir quatre équipages féminins, un voisin m’a expliqué que ces femmes ramassaient les coquillages. Après cette parade, les embarcations ont aussitôt repris la mer pour profiter du peu d’eau qui restait à cette heure dans l’Odet. Il n’était pas question de rater une nouvelle journée de pêche, même si une prime de dix francs était promise à chaque marin. Mais je constate qu’une fois de plus, je m’égare dans les détails, oubliant le déroulement de la journée.
Soixante abeilles dorées
À l’hôtel de la préfecture, des jeunes filles de la ville, complimentant l’Impératrice, lui ont offert une corbeille de fleurs et, à l’intention du Prince impérial, deux poupées en costume breton. Ensuite, de jeunes paysannes, superbement habillées, ont, d’après le journal ʺL’Impartial‶, ravi notre gracieuse impératrice. L’une d’elles s’est adressée à sa Majesté en breton.
Puis, fatigués sans doute par le voyage et de nombreux arrêts entre Brest et Quimper, les hôtes impériaux se sont retirés dans les chambres spécialement aménagées pour leur venue. Comme certains fournisseurs ont été bavards, nous autres, contribuables, avons appris que nos impôts ont servi à embellir la vieille bâtisse, ancien hôpital Sainte-Catherine. Ainsi pour la chambre de l’empereur, un grand baldaquin a été acheté et un aigle en bois doré placé au-dessus de la glace de la cheminée. Si l’Impératrice Eugénie a trouvé le temps de s’asseoir, elle a eu l’embarras du choix entre six chaises, six fauteuils, deux confortables sénateurs et une chaise longue. Avant de se coucher dans un lit à baldaquin orné de soixante abeilles dorées, elle s’est sans doute agenouillée sur le prie-Dieu placé devant un crucifix acheté spécialement pour l’occasion. Pauvre femme ! Elle n’avait rien à se faire pardonner, contrairement à son époux volage. Mais, cela à l’époque, nous l’ignorions.
En me relisant, je m’aperçois que j’ai omis de préciser que j’étais convié ensuite à une réception, en compagnie de soixante et un collègues de l’arrondissement. Pour avoir fréquenté à diverses reprises la préfecture, j’ai été stupéfait de la nouvelle beauté des lieux, entièrement retapissés. Que de soies, de mousselines et de rideaux ! Je n’ai jamais vu autant de candélabres, de lustres et de miroirs. Je ne m’étendrai pas sur la magnificence des jardins et cela malgré une sécheresse qui frappe la région depuis plusieurs mois. Avec d’autres maires, je me suis interrogé sur le coût sans doute exorbitant de tels travaux d’embellissement. Quelque temps auparavant, le préfet nous avait réunis, nous reprochant de ne pas aider financièrement les indigents de nos communes, un quart de la population de l’arrondissement. D’après lui, nous agissions par égoïsme et obscurantisme. Mais alors, que dire de cet argent dépensé (gaspillé !) dans le but de satisfaire l’Empereur ?
- Médaille commémorative
- Côté face
Dans la grande salle de réception, celui-ci, entouré de nombreuses personnalités, a écouté bien poliment de nombreux discours aussi flagorneurs les uns que les autres. Quel ennui ! J’ai eu pitié de lui en pensant au nombre d’allocutions qu’il a dû supporter pendant son tour de Bretagne. Ensuite, quelques Cornouaillais ont été faits chevaliers dans l’ordre de la Légion d’honneur, dont le maire de Pont-Croix, soutien sans faille de l’empereur. Aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes, je constate que malgré les vingt-cinq années passées à la tête de ma commune, je n’ai jamais reçu la moindre distinction. Il m’aurait fallu sans doute être plus servile avec Badinguet [4] .
Des milliers d’étoiles
Mais revenons à la soirée du 12 août 1858. N’étant pas convié au grand souper, je suis resté quelques instants sur la place du Champ de Bataille, pour écouter Matilin an dall (Mathurin l’aveugle), soixante-dix ans, un virtuose de la bombarde. Les journaux ont écrit que, pour l’occasion, il a été sorti de l’hospice de Quimperlé, puis habillé d’un beau costume paysan. En échange d’une centaine de francs, et malgré une fatigue bien naturelle, ce vieillard a enthousiasmé une foule de danseurs de gavotte à Brest, puis à Quimper. Comme je n’ai jamais été un grand amateur de danses et de binious, je me suis rendu non loin, rue Sainte-Catherine, où, né en 1808, au-dessus de la modeste boulangerie de mes parents, j’ai grandi avant de partir avec eux à Guengat.
À quelques mètres des immeubles illuminés de la rue du Parc, les maisons paraissaient encore plus misérables. Mais quelle ambiance, quel déchaînement de cris sortant de chaque bicoque transformée pour l’occasion en taverne ! Dans le débit de Jean Hervé, j’ai retrouvé quelques conseillers et bu en leur compagnie deux ou trois chopines avant de retourner sur la place, juste à temps pour entendre des milliers de Vive l’Empereur, vive l’Impératrice, vive le Prince impérial. Sur une tribune tendue de velours semé d’abeilles d’or, Napoléon, entouré de nombreuses personnalités, après avoir salué la foule et admiré les danseurs, a donné le signal de départ pour le feu d’artifice, composé par le spécialiste parisien Ruggieri. Émerveillé, le journaliste du ʺQuimpérois‶ a écrit qu’il était impossible de décrire l’effet produit par ces mille jets de feu aux couleurs variées, ces fusées lancées à une hauteur prodigieuse qui, en éclatant, inondaient l’espace de milliers d’étoiles. Le journal s’est bien gardé d’ajouter que, suite à l’éclatement d’une pièce d’artifice, huit spectateurs ont été blessés.
- Place du Champ de Bataille.
- Au premier plan, la tribune officielle devant la préfecture
ʺLe Monde illustré‶. 28 août 1858
Après un dernier signe amical, leurs altesses sont rentrées à la préfecture et je suis reparti rue Sainte Catherine. Ne me demandez pas où j’ai passé la nuit, je n’en sais rien. Peut-être à la belle étoile, peut-être dans le lit d’une accorte personne ? Le vicaire, le seul à avoir gardé les idées claires, a prétendu que, vu mon état et celui des autres, il avait éprouvé les plus grandes difficultés à nous charger dans une charrette pour regagner Guengat. Quelle honte pour un homme d’église de raconter de tels mensonges !
Le lendemain matin, aux aurores, j’étais aux premières loges pour admirer une exhibition chevaline. Par voie d’affiche, le préfet avait invité les éleveurs du département à présenter à l’empereur les plus beaux sujets de la famille bretonne. Des primes étant promises, le Champ de Bataille était à peine assez vaste pour accueillir toutes les bêtes, si bien que le jury a eu des difficultés à sélectionner pouliches et étalons.
- Affiche annonçant l’exhibition
Bouton d’or
Alors que l’empereur félicitait les heureux lauréats, un jeune garçon, accompagné d’élèves de l’école spéciale des Likes, après avoir débité un petit compliment en breton à l’Impératrice, a offert un poney, nommé Bouton d’or, à l’intention du Prince impérial. Je vais encore faire une digression, car je pense que cela en vaut la peine. Ce garçon était un fils de M. Briot de la Mallerie, président de la Société d’agriculture de Quimper. Se disant ami intime de l’empereur, celui-ci avait fait construire deux belles salles dans son manoir de Kerlagatu à Penhars pour y accueillir le couple impérial. Ceux-ci restèrent à la préfecture et l’investissement ne servit à rien. Cependant, M. Briot fut fait chevalier de la Légion d’honneur. On a longtemps raconté que c’est lui qui avait offert le poney. Connaissant le personnage, je doute qu’il ait vigoureusement démenti. En fait, il s’est contenté d’aller, muni de l’argent du département, choisir le petit cheval à Penmarc’h.
Ensuite, comme ce cadeau était encombrant, il a entrepris de le faire conduire par son garçon d’écurie jusqu’à Paris. Pendant le voyage qui a duré deux mois, il a payé la nourriture de la bête. Mais il a présenté une facture pour le retour de l’accompagnateur à Quimper et j’ignore si elle a été acquittée. Il m’a aussi été raconté que le poney, après avoir fait la joie des visiteurs sur les pelouses du château de Compiègne, a été offert au tsar Alexandre II pour l’un de ses enfants. De Penmarc’h à Moscou, voilà un beau parcours que peu de Bretons ont effectué !
Le couple impérial n’était pas encore au bout de son périple breton et, c’est vers dix heures, qu’accompagnées jusqu’aux limites de la ville par le maire et son conseil, leurs altesses ont quitté Quimper pour se rendre à Lorient [5] . Les cloches ont de nouveau sonné à toute volée.
- Départ de Napoléon III vers Lorient
La foule des curieux a été ensuite admise à visiter les appartements mis à la disposition de Napoléon et de sa suite. Quoi de plus naturel, braves gens ? Je me répète, mais ce sont nos impôts qui ont financé tous ces travaux coûteux [6].
Proscrit ?
Aujourd’hui, 4 juin 1871, près de treize ans après leur visite à Quimper, je revois encore le couple impérial. Eugénie de Montijo était une fort belle femme et son époux, bien plus âgé qu’elle, paraissait déjà fatigué. La défaite de Sedan et la chute du Second Empire en ont fait des proscrits. Si j’osais, moi, le républicain, je m’identifierais à l’empereur. Certes, je ne suis pas proscrit, mais je considère mon échec électoral comme un châtiment équivalent. Qui se souviendra de tout ce que j’ai fait pour la commune ?
De même, combien de Quimpérois se souviennent encore que, grâce à Napoléon, un nouveau quai, construit en grande partie sur l’ancien lit de l’Odet, relie la rue du Parc à la gare du chemin de fer ? Il s’appelle aujourd’hui Quai Napoléon, mais je ne serais pas surpris qu’on le débaptise prochainement. [7]. La première passerelle sur la rivière date aussi de sa venue. [8] et le maire Porquier avait fait voter un crédit illimité pour, entre autres, améliorer l’état de la voirie.
L’inaction ne me vaut vraiment rien. Me voici devenu bonapartiste ! Je vais devoir me ressaisir !
- Le couple impérial
Sources : journaux : l’Impartial du Finistère, Le Finistère
Gens de mer en Cornouaille. Yves Tanneau. Société archéologique du Finistère, 1984
Archives départementales du Finistère : 1 M 316
Voyage de Napoléon III en Bretagne. Jean-Marie Poulain Corbion. Gallica, 1858
Musique bretonne. Histoire des sonneurs de tradition. Collectif. Le Chasse-Marée, 2003
Les Briot de La Mallerie. Pays de Quimper en Cornouaille. Serge Duigou
Le maître de Guengat. Pierrick Chuto. Association de Saint-Alouarn, 2010
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