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Tournez manèges

Quand le bonheur ne tenait qu’à...un tour de cochons

Le mercredi 1er mars 2006, par René Albert

Comment une passion pour la sculpture a conduit un Avignonais à créer une activité nouvelle originale sur la ville d’Angers.

Tournez manèges... ou « Quand le bonheur ne tenait qu’à... un tour de cochons » [1]

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chevaux de bois du caroussel salon Demeyer
Chevaux de bois du manège Demeyer - © Ville d’Angers - P Campion

Rappelons-nous des regards émerveillés affichés devant les lumières et les flonflons diffusés par les manèges de chevaux de bois de notre enfance ? Combien d’entre-nous ont eu quelques pleurs pour avoir été contraint de quitter l’ambiance festive de la fête foraine...

Mon père a passé une bonne partie de sa jeunesse à Angers et, dans un bref entrefilet de son journal intime, il fait mention de ses loisirs d’enfant passés à jouer avec un copain au milieu des ouvriers d’une entreprise de construction de manéges forains, le copain en question étant le fils du patron. Ces moments se situaient dans les années 1910.

Il existe à Paris, dans la zone de Berçy, un magnifique musée consacré aux « Arts Forains » et, là, l’on peut voir des merveilles rappelant notre enfance. Lors d’une visite qu’elle ne fut pas ma surprise de noter qu’Angers fut la capitale française de l’industrie foraine à partir de 1887 et que l’un des constructeurs s’appela Coquereau. Ayant des COQUEREAU dans mon ascendance, en l’occurrence ma grand mère paternelle, la question se posait de savoir si ce personnage pouvait avoir un lien avec le copain de mon père et, peut-être un cousinage... Cette recherche s’imposait d’autant qu’un grand oncle de ma grand-mère fut sculpteur ce qui à son importance pour ce qui va suivre.

Pour en savoir plus je me suis adressé aux archives municipales d’Angers. Le conservateur, Monsieur Sylvain BERTOLDI, m’a aimablement et personnellement répondu en m’adressant copie d’un article qu’il avait publié dans un journal local :


Une visite aux ateliers Bayol en 1897

Né en 1859 en Avignon, Bayol ouvre à Angers en 1884, après son service militaire, un atelier de sculpture et saisit en 1887 l’opportunité de se lancer dans la construction de manèges, où il y avait une position à conquérir. En 1897, un "groupe de visiteurs angevins" découvre son entreprise et signe dans le Petit Courrier du 28 novembre cet article oublié depuis, qui donne des détails bien intéressants (voir l’article ci-dessous). L’industrie foraine angevine est en pleine expansion, mais cela n’empêche pas Bayol de poursuivre ses activités d’artiste : il expose un "groupe décoratif" et une console Louis XV en bois doré au salon des Amis des Arts de 1897.

En 1898 se crée la "Société angevine des industries foraines en commandite par actions" au capital de 200 000 francs or et, en 1909, l’entreprise déménage dans de plus vastes locaux, route de Paris. (Sylvain Bertoldi).


Ci-après l’article du Petit Courrier :

« Une industrie nouvelle à Angers.
La ville d’Angers est favorisée : elle possède un établissement n’existant nulle part ailleurs qu’en Angleterre, en Belgique et en Allemagne. Il s’agit de la construction de tout ce qui concerne le théâtre forain.

De vrais artistes sont à la tête de toute une légion d’ouvriers, menuisiers, sculpteurs, serruriers, tapissiers, doreurs, peintres, etc... Angevins, amateurs du nouveau, rendez-vous donc, rue Boreau, dans la vaste cour joignant l’usine à gaz, à cet ancien « Cordon bleu » qui devrait bien s’appeler aujourd’hui le « Cordon doré », vous y serez tout simplement émerveillés.

M. Bayol, créateur et chef de cette originale entreprise sera heureux de mettre sous vos yeux ses oeuvres d’un aspect si émoustillant et pour tout dire si gaulois. En parcourant ses ateliers, il vous initiera à la destination des pièces sans nombre aperçues sous la scie, le rabot ou la gouge de l’ouvrier.

M. Bayol débutait, il y a une dizaine d’années, avec un aide seulement ; aujourd’hui il emploie une centaine d’ouvriers.

Toute une série d’ateliers s’allongent sur un vaste terrain. On y trouve, ici, les membres épars du populaire cheval de bois, ou de l’âne, voire même du zèbre et de l’éléphant, là, les carcasses des chars aux cygnes gigantesques, des gondoles à la proue harmonieusement recourbée, des conques marines agrémentées de leurs dauphins, etc...
Arrêtez-vous aux machines à sculpter : quelle complication dans leur agencement, mais aussi quelle savante application de la mécanique ! En pénétrant dans l’atelier des doreurs, fermez prestement la porte, sinon les légères feuilles du précieux métal quitteront le blaireau pour papillonner au grand désappointement de l’ouvrier attentif.

Montez plus haut, c’est l’atelier du modelage, maître et élèves pétrissent la glaise à l’envi et peut-être même aurez-vous la chance d’arriver au moment où l’artiste s’occupera d’une oeuvre magistrale. Nous vous le souhaitons.


Escadrons d’animaux

Il vous reste... à visiter “le clou de la maison, un vrai musée du mobilier forain”. La variété ne manque pas, jugez-en ?

Escadrons d’animaux aux robes de toutes nuances et superbement harnachés ; portiques de théâtres avec renommées dorées et élégantes ; cariatides entre lesquelles paraderont les sémillantes bayadères ; de longues frises où d’habiles peintres ont représenté des coursiers accomplissant leurs voltiges, des meubles-caisses, des loges aux mille décorations relevées d’or, de riche couleurs et de glaces biseautées où la lumière et le mouvement se jouent de façon fantastique.

M. Bayol, dont l’initiative a donné tout ce charme au théâtre forain, ne devait pas manquer d’encouragements.

Dès mai 1892, la Revue angevine signalait à ses lecteurs son atelier qui ne comptait alors que quinze à vingt ouvriers. Pendant le cours de l’exposition régionale d’Angers, en 1895, cet industriel exécuta, pour le cirque anglais Pinder, et ceci est à noter, un char monumental dont les décors offrent aux regards tous les épisodes de la vie de Jeanne d’Arc. Ce travail grandiose séjourna plusieurs jours sur le boulevard, vis-à-vis de la belle grille du jardin des Plantes ; ce char, très visité, fut surtout apprécié des connaisseurs et attira l’attention sur son auteur : la presse applaudit.

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Ebauche du char de la sculpture de Bayol
Char de la sculpture - Archives municipales d’Angers, 114M

Depuis, M. A. Poutiers, professeur à l’École régionale des Beaux-Arts, à Angers, publiait, dans une revue mensuelle, Le Découpeur français, un long article, où il énumère, en y joignant ses éloges, les différents travaux exécutés dans l’établissement de M. Bayol.

Tout récemment encore, M. Marius Vachon, critique d’art bien connu, en mission officielle en Anjou, dit : « Il s’est fondé à Angers, depuis quelques années, une industrie spéciale originale, celle de la sculpture des chevaux de bois et de la décoration des carrousels de foires, qui fait une concurrence victorieuse aux Anglais, aux Allemands, auxquels on en avait laissé le monopole fructueux ».

Nous applaudissons, sans arrière-pensée, à ces hautes appréciations. M. Bayol est de taille à lutter ; ne lui ménageons pas les applaudissements. Qu’il aille plus loin, même !

Et puisqu’il a songé à récréer la jeunesse, qu’il pense maintenant à l’amusement des tout petits ; qu’il s’occupe des jouets et fasse d’Angers un autre « Nüremberg », il aura bien mérité de ses concitoyens et de ses compatriotes ». (Vivre à Angers, février 1997)

L’article repris ci-dessus ne donne qu’une vue ponctuelle de l’entreprise BAYOL. Dans un autre article, publié par Monsieur BERTOLDI, il nous apporte l’historique de cette industrie foraine aujourd’hui disparue, qui trouva sa pérennité jusqu’en 1965 sur la ville d’Angers. Nous ajouterons quelques précisions, toujours en nous référant aux informations de Monsieur BERTOLDI.

Gustave BAYOL, né en Avignon en 1859, ayant terminé ses cinq ans de service militaire à Angers, s’installa sur place pour y exercer son métier de menuisier, acquis avec son père, complété par une formation au dessin et à la sculpture suite à des cours suivis, très jeune, à l’école des Beaux Arts d’Avignon.

Il se marie en 1884 et ouvre un atelier de sculpture qui, très rapidement, attire l’intérêt des Angevins. Pour le carnaval de 1887, il imagine un « char de la sculpture » (voir dessin ébauche) s’inspirant d’un dessin de Menestrier. Ce char servira ensuite à promener les enfants dans les jardins du Mail, cela pendant trois ans. Ce délai passé, Gustave BAYOL, ayant le sens pratique, transforme le char en... lit conjugal. Cette œuvre suivra un cheminement assez extraordinaire. On en perdra la trace en 1944 et réapparaîtra en 1979 dans une exposition sur l’art forain au Louvre des Antiquaires.

C’est suite à une commande de sujets de manège passée par un forain qu’en 1887 ou 1888 Gustave BAYOL se lance dans l’industrie foraine. Il utilise des bois légers, en particulier du tilleul provenant de la propriété d’Edouard COINTREAU, le liquoriste. L’entreprise se développe de façon spectaculaire, de nombreux ouvriers sont embauchés et Bayol s’entoure de talents qui feront la renommée de la maison, n’hésitant pas à s’attacher les services de personnes handicapées, tel Léon Morice, sourd et muet, dont il assure le gîte et le couvert. Il est rejoint par un peintre décorateur, paysagiste réputé, Fernand Lutscher, professeur à l’Ecole des Beaux Arts et s’associe à Charles Detay, industriel spécialisé dans la mécanique. S’étant assuré les ingrédients de la réussite, vers 1907 l’entreprise déménage dans de nouveaux locaux et là renouvèle totalement l’art forain, lançant la mode des manèges à thème : cochons sauteurs pleins d’humour et un panel d’animaux divers d’aspect réaliste et humoristique, très concurrentiel par rapport aux fabrications étrangères. Vers 1900 il crée le manège de l’Alhambra, le plus grand manège galopant au monde. A cette époque, paradoxalement les manèges s’adressaient plus particulièrement aux adultes d’où des sculptures gigantesques. Bayol se lance alors dans la fabrication de manèges pour enfants. L’écomusée de Haute-Alsace conserve précieusement un carroussel-salon, qui fonctionne toujours, qui appartiendra à la famille Demeyer, fabriqué en 1909 dans les ateliers Bayol.

Sur sa carte de vœux de 1909, Gustave Bayol rime cette « bayolade publicitaire » faisant apparaître la volonté du constructeur de s’adapter aux progrès techniques du moment :

Après ballons captifs, autos, lapins et singes,
Voici que mes marteaux, mes burins frappent dur.
Stridentes on entend mes scies mordre en l’âme
Du bois, et le fer va se tordre dans la flamme
Pour bâtir merveilleux de pimpants aéros
Comme les Blériot, les Lathan, mais j’efface
A leurs énormes prix quantité de zéros !
Ce qui fait que déjà l’on voit, bravant l’espace,
Mes machines volant à moins de mille francs ;
Et ça file, et ça tourne en pondant la galette :
Que c’est un vrai bonheur. C’est pour rien mes enfants !
Qui veut son aéro n’a qu’à me faire signe,
Je suis un créateur rapide ; jour et nuit
Mes sujets guillerets marchent sans rouspétance
Et leur chant de victoire en se mêlant au bruit
Accompagne, joyeux, l’inlassable cadence.

En 1910, fatigué, Bayol vend son entreprise à l’un de ses dessinateurs, Chailloux qui s’associe au chef-menuisier Coquereau (qui n’a pas de lien avec ma famille) et au sculpteur Maréchal. Gustave Bayol, à partir de 1918, se lance dans la fabrication de jouets. Il décéde en 1931, emporté par une congestion cérébrale. A cette époque, la ville d’Angers comptait deux entreprises de constructions foraines et une entreprise spécialisée, la maison Martin, dans la décoration foraine. La première entreprise, celle de Coquereau, est cédée en 1933 et l’autre est celle de Henri De Vos qui mérite quelques précisions.

Henri De Vos, dont le père dirigeait une entreprise foraine à Gand (Belgique), vient à Angers à la fin de Première Guerre Mondiale et travaille avec Coquereau jusqu’en 1925, année où il s’installe à son compte. Il perpétue les fabrications de Gustave Bayol et invente de nombreux personnages nouveaux dont il équipe le manège Demeyer dont il assure la restauration vers 1930. Il est à l’origine d’une nouvelle génération d’attractions foraines : chenilles, autodromes, Luna Park, autos tamponneuses, serpent de mer (le Loch Ness) qui voit le jour à la Foire d’Angers. Il fournit des sculptures pour les cirques Amar, Bouglione et Pinder. L’activité de l’entreprise assurait du travail pour de nombreux corps de métier de la ville d’Angers, charpentiers, métallurgie, mécanique, serrurerie, sellerie, tolier-chaudronnier, transporteurs, sans oublier les Etablissements Bessonneau fournissant les bâches.

L’entreprise ferme ses portes en 1939, lors de la mobilisation. Henri De Vos reprend son activité en 1945 sur Paris. Quant à Angers, la deuxième guerre mondiale portera un coup à l’industrie foraine. Toutefois, les hostilités passées, un normand, Chéreau, reprend la tradition de l’industrie foraine à Angers mais l’entreprise fait faillite en 1965.

Ainsi se termine 80 ans d’aventure industrielle foraine en Anjou, dont subsiste à peine le souvenir...


Article construit en s’inspirant des articles de monsieur Sylvain Bertoldi, Conservateur des Archives de la Ville d’Angers (articles parus dans les numéros de décembre 1994 et de janvier 1995 de Vivre à Angers)


[1Sous titre de l’ouvrage de Marc Grodwohl, la fantastique épopée des carrousels-salons. Quand le bonheur ne tenait qu’à...un tour de cochons, Nordhouse, Ecoparcs S.A et Oberlin, 1991, 86 p. (Les mémoires vivantes de l’Ecomusée d’Alsace).

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11 Messages

  • Tournez manèges 10 février 2013 15:50, par odenal / patrick

    bonjour , je suis également ala recherche d’informations ou de pistes ,je n’ose pas dire photos ,sur le manège "grand carrousel caennais de mes oncles jusqu’en 1936 ou 37 dont je possède l’unique photo .bien entendu sur cette photo nous pouvons lire ’G.BAYOL".
    existe t_il des archives malgè les destructions ?
    eje tiens cette photo a votre disposition si nécessaire
    avec tous mes remerciements et en m’excusant de vous importuner. Patrick chez odenal.com

    Répondre à ce message

    • Tournez manèges 21 janvier 2017 14:47, par ALBERT BOBLET

      Bonjour,
      J’ai vu que vous étiez un descendant de Gustave Bayol et je voulais savoir s’il vous plait si vous auriez des informations sur les première constructions de manège de chevaux de bois mon ancêtre Marc Soprani était voisin de Mr Bayol et avait un manège de chevaux de bois ,il est décédé en 1890 à ANGERS donc je suppose qu’il à fait construire avant cette date par Mr BAYOL.
      Merci de votre réponse.
      Bien Cordialement.
      Albert Boblet.

      Répondre à ce message

  • > Tournez manèges 25 novembre 2006 10:59, par Jean-Paul IMBERT "Balandière" 8, chemin de la Pujeade 13780 CUGES-LES-PINS

    Etant un descendant de Gustave BAYOL , jesuis très documenté sur lui.
    J’ai lu avec plaisir l’article de René ALBERT et aimerai entrer en contact avec lui.
    Merci . Jean-Paul IMBERT

    Répondre à ce message

    • > Tournez manèges 21 janvier 2017 15:31, par ROHAN Joel

      Bonjour,

      Préparant, à travers le groupe de Patrimoine de Juigné/Loire, une exposition sur Gustave BAYOL, nous recherchons des renseignements sur sa période juignéenne (1913-1925).
      Auriez-vous des renseignements à ce sujet ?
      Avec mes remerciements,
      Joel ROHAN.

      Répondre à ce message

    • > Tournez manèges 20 janvier 2017 17:06, par ROHAN Joel

      Je prépare, avec un groupe de Patrimoine, une expo sur Gustave Bayol, celui-ci ayant habité à Juigné/Loire ; Auriez-vous des renseignements sur cette période juignéenne (1913 - 1925).
      Avec mes remerciements, J. ROHAN

      Répondre à ce message

      • > Tournez manèges 21 janvier 2017 09:21, par René Albert

        Bonjour,
        Je n’ai rien de plus que ce qui est repris dans l’article.
        A mon avis il serait souhaitable de consulter les archives départementales et Monsieur BARTOLDI.
        bONNES RECHERCHES

        Répondre à ce message

    • > Tournez manèges 23 mai 2014 14:08, par ALBERT BOBLET

      Bonjour,
      J’ai vu que vous étiez un descendant de Gustave Bayol et je voulais savoir s’il vous plait si vous auriez des informations sur les première constructions de manège de chevaux de bois mon ancêtre Marc Soprani était voisin de Mr Bayol et avait un manège de chevaux de bois ,il est décédé en 1890 à ANGERS donc je suppose qu’il à fait construire avant cette date par Mr BAYOL.
      Merci de votre réponse.
      Bien Cordialement.
      Albert Boblet.

      Répondre à ce message

    • documentation G. Bayol 10 octobre 2012 22:27, par Prevet M

      Monsieur

      Je fais actuellement des recherches portant sur la fabriction des manèges par l’entreprise de Gustave Bayol.
      Vous dites ête très documenté à ce sujet, est ce possible de vous contacter pour en parler ?

      Cordialement
      Marine Prevet
      marine.prevet chez yahoo.fr

      Répondre à ce message

    • > Tournez manèges 24 avril 2008 20:22

      je suis un jeune forain et nous avon dans notre famile un carousel qui apardener a notre grand pere,tous les feuveaux son marque avec une plaque en tole avec ecrit BAYOL ENGER, nous avon aussi 3char,une signe,un lapin,des poison,un chien sant plaque si aver des renseignemens sur ses sujets vous pouver m ecrir, notre manege tourne encor dans toute la france,ci vous vouler voire le manege vous pouver le voir sur le site "animation-location-manege.com" cordialement

      "lucas.jennifer.manege chez gmail.com"

      Répondre à ce message

      • > Tournez manèges 25 avril 2008 13:26, par ALBERT René

        Je ne pourrais vous apporter de compléments d’infos sur le sujet par contre vous pourriez interroger le MUSEE DES ARTS FORAINS à Paris, musée très intéressant où sont rassemblés de nombreux objets intéressant votre profession.

        Répondre à ce message

        • > Tournez manges 23 août 2012 23:56, par Bruno Rivet

          1883 - Carrousel BAYOL - 1887

          http://i30.servimg.com/u/f30/09/00/26/04/100_8612.jpg

          Mange authentique construit Angers.
          Il reste le plus ancien en France, et l’un des rares rescaps complets, qui reste en Europe, du plus clbre sculpteur d’art forain Gustave BAYOL.
          Ce carrousel figure dans la revue du Louvre : "Bijou rarissime".
          Au centre, un orgue 67 touches, d’origine cylindre, transform dans les annes 1900, en orgue cartons 52 touches, de marque GASPARINI de 1870.
          A l’origine, il tait clair par des lampes ptrole.

          Le mange a connu 3 propritaires :

          * 1883-1917 Famille PUJOL de Langon (33), qui en possdait 2. Le second a t dtruit dans un incendie, dans les annes 1900.

          * 1917-1951 Famille CLEMENCEAU de Saint-Bazeille (47)

          * de 1951 aujourd’hui Famille DARD de Duras (47)

          Ce carrousel tournait jusque dans les annes 1935-1940, tir par un cheval.

          Le mange aujourd’hui, sur le port de la Rochelle (17)

          http://i30.servimg.com/u/f30/09/00/26/04/100_8611.jpg

          Serge DARD, son propritaire actuel (qui m’a cont cette belle histoire, le 20 aout 2012)

          http://i30.servimg.com/u/f30/09/00/26/04/100_8613.jpg

          Merci Serge ;)

          Répondre à ce message

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