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Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône)

Le lundi 1er janvier 2007, par Michel Guironnet

Au soir du 1er octobre 1914, un train sanitaire dépose à la gare des Roches de Condrieu, en Isère, 60 soldats malades ou blessés. Ces hommes viennent de partout sur la ligne du front. Ils vont être soignés à l’hôpital de Condrieu, de l’autre côté du Rhône.

Jusqu’au 1er mars 1919, trois salles de l’école voisine réunies à deux salles de l’hôpital serviront d’hôpital militaire. Plus de 1200 soldats furent soignés ici.

Certains y moururent et sont enterrés dans le cimetière communal. Qui étaient ils ? D’où venaient ils ?

Sept croix de fer sont alignées au "carré militaire" du cimetière : trois de chaque côté d’une plus grande au centre. Chaque petite croix porte une plaque en forme de coeur avec le nom du soldat ; la plus grande en porte deux.

Sept Poilus de la Grande Guerre sur ces huit soldats ; originaires de toutes les régions. Leurs noms sont présentés dans l’ordre du "carré militaire" où ils reposent [1].

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Carré militaire au cimetière de Condrieu

Augé Gaston Michel, soldat au 328e Régiment d’infanterie,
décédé à Condrieu le 20 janvier 1915 à l’âge de 28 ans, suite « maladie contractée en service », maçon, né le 27 mars 1886 à Saint Nom la Bretèche (Seine et Oise), « fils de feu Vincent Louis Augé et de Cécile Arnoult, domiciliée à Franconville (Seine et Oise), époux de Louise Henriette Romarin, domiciliée à Saint Denis (Seine).

Bourgeon Paul Jules, soldat au 252e Régiment d’infanterie,
décédé à Condrieu le 12 février 1915 à l’âge de 38 ans, suite « maladie contractée en service », cultivateur, né le 20 avril 1876 à Saint Julien en Vercors (Drôme), « fils de feus Félicien Bourgeon et de Egésippe Pacon, époux de Philomène Ranchon, domiciliée à Echery (Drôme) ».

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Plaque de Jean Pierre Bouchard

Bouchard Jean-Pierre, soldat au G.V.C (Garde Voies et Communications),
décédé des suites d’un « accident imputable au service » à Condrieu, au Pont de l’Horme, le 2 avril 1915 "à midi" à l’âge de 44 ans (la plaque porte par erreur le 2 août !).

C’est "Monsieur Servoz-Gavin Paul, quarante trois ans, Chef de groupe à la gare de Condrieu" qui déclare le décès en mairie quelques heures plus tard. Ce réserviste affecté à la surveillance des voies ferrées est mort happé par un train. Un journal de l’époque en garde la trace :

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Journal de Vienne 3 avril 1915

Cultivateur, il était né le 10 mai 1870 à Saint Georges d’Espéranche (Isère), « fils de Jean Bouchard et de Annette Saugnier, décédés » célibataire.

"Condrieu - Funérailles.Samedi, ont eu lieu les funérailles du malheureux soldat garde-voie BOUCHARD, de St-Georges-d’ Espéranche, mort si tragiquement sur la voie ferrée.
Une foule nombreuse a voulu montrer les sympathies qu’elle avait pour l’armée et l’a accompagné au cimetière où a eu lieu l’inhumation dans une concession offerte par la municipalité pour les soldats qui meurent à Condrieu.
Deux superbes couronnes ont été offertes par les camarades du défunt : l’une, par les hommes de son poste, et l’autre par tous les postes réunis de la section.
Le cortège comprenait tous les soldats garde-voies qui n’étaient pas de service, en tête desquels Mr le capitaine Populus, et M. le lieutenant Bouvier, et précédé d’un piquet en armes.
Au cimetière, un touchant et patriotique adieu a été prononcé, par un soldat, camarade du défunt, M.Dien.
« Le service des Voies compte une victime nouvelle.
Avant que disparaisse à jamais ce qui reste de lui, je viens, au nom des garde-voies du poste 9, et de ceux du secteur, lui adresser le suprême adieu.
Bouchard était un pacifique cultivateur de St-Georges-d’Espéranche, (Isère), où il naquit en 1870, et que l’agression barbare d’un ennemi plusieurs fois séculaires, arracha à ses sillons, pour en faire un soldat de la liberté et du droit.
Le soldat, quel que soit son âge, quels que soient son costume et le poste qu’il occupe, se voit atteint partout par la guerre brutale, et !a mort le frappe, au champ d’honneur, sur les voies ferrées tout aussi bien qu’au front.
Notre camarade Bouchard, plein de vie hier, et dont voici la dépouille mortelle, nous fournit la preuve trop évidente du danger permanent que courent les G. V. C.
Plus d’un, parmi ceux qui nous entourent à cette heure si triste, en nous voyant passer dans nos costumes disparates, a pu sourire parfois.
Ta fin tragique, Bouchard, leur prouve, que l’utilité de notre rôle s’accompagne de multiples dangers, que notre service, dans les journées ensoleillées comme par les nuits sans lune, peut nous être fatal, et que la locomotive aveugle peut suppléer la bombe homicide.
Que le factionnaire rêve aux absents qui lui sont chers, qu’il s’oublie une seconde, qu’il mesure mal la distance, ou se trompe dans son élan, et le voilà, comme Bouchard, en plein soleil, happé, broyé, par ce train, dont la France le charge d’assurer la marche confiante et tranquille.
Sérieux quand besoin était, sobre toujours, au poste, parmi nous, Bouchard n’en était pas moins un vrai boute-en-train.
Gai, vif, alerte, avec son gros bon sens gaulois, s’alliant à une finesse naturelle, il avait le don de provoquer le sourire chez les plus moroses, de chasser les tristes pensées qui, malgré lui, assaillent par instants, en ces jours de lutte atroce, le chef de famille éloigné des siens.
Et avec cela, empressé, bon, serviable, toujours prêt à faire plaisir, aimant chacun et aimé de tous, voilà ce que fut ce bon français, nôtre camarade, que nous pleurons maintenant.
Lorsque tu nous quittais, hier, plein de bonne humeur comme à l’habitude, content d’aller bientôt, pour quelques heures, revoir ta maison et tes champs, tu ne prévoyais point, malheureux, que la garde que tu allais prendre serait ta dernière faction, et que cette coquette localité de Condrieu, verger fleuri que, comme nous, tu aimais tant, allait dans quelques minutes recevoir ton dernier souffle, entendre ton dernier râle.
Et nous, tes Camarades, pouvions-nous supposer que nous allions te retrouver, à quelques pas du poste encore plein de tes éclats de voix, affreusement mutilé, broyé, sans mouvement et sans vie, sur les graviers tout rougis de ton sang.
Une consolation cependant pour tes parents et tes amis, Bouchard, c’est que tu meurs, en brave, en service commandé, en accomplissant un devoir obscur mais sacré, au champ d’honneur, pour la France, pour la Patrie.
Dans ta tombe, où, plus heureux que bien d’autres victimes aussi obscures que toi, près des tiens au moins tu dormiras ton dernier sommeil, mon cher Bouchard, repose en paix. Tes camarades garderont fidèlement ton souvenir.
Par ma voix, ils t’adressent leur ultime et éternel adieu.
Adieu, Bouchard, que la terre te soit légère, adieu ! »

Voici la lettre adressée par le Capitaine Populus à la municipalité de Condrieu :

Vienne, le 3 Avril 1915.
Le Capitaine Populus, chef du service de la garde des Voies de la subdivision de Vienne, à M. le Maire, à M. l’adjoint, et à MM. les conseillers municipaux de la ville de Condrieu : Messieurs,
« J’ai l’honneur de vous adresser les plus sincères remerciements des officiers, sous-officiers, des caporaux et des soldats du service de la garde des voies, pour la concession que vous avez bien voulu accorder au soldat Bouchard tué sur les voies, en service commandé. »

« Veuillez agréer, Messieurs, avec mes remerciements renouvelés l’assurance de nos sentiments les plus distingués.
Pour le service de la garde des voies, Le Capitaine, Populus. »

Journal de Vienne 7 avril 1915

Vigneront Etienne, sergent fourrier au 86e Régiment d’infanterie, 20e Compagnie, décédé à Condrieu le 13 février 1916 à l’âge de 41 ans, « secret médical », né le 12 octobre 1874 à Pierrepont, vers Longuyon (Meurthe et Moselle), « fils de Jean François Vigneront et de Libert Marie Clotilde...Marié à Uccle près Bruxelles ».

Demory Gustave (Joachim ou Ghislain), Soldat au 1er Régiment du Génie, « venant du 91e RI, matricule 180 », décédé « à l’hôpital de Condrieu où il avait été évacué » le 12 août 1916 à l’âge de 31 ans,« secret médical », né le 5 janvier 1885 à Bouvignies (Nord) « fils de Gustave Demory et de Marie Herbaux, domiciliés à Bouvignies...Marié, mais sans d’autres renseignements sur son épouse, résidant à Bouvignies avant la guerre ».

Prey Georges Diogène, Soldat au 17 eme Régiment d’Infanterie Territoriale, 12e Compagnie, Numéro 751, décédé à Condrieu le 3 janvier 1917 à l’âge de 42 ans, né le 12 août 1874 à Corneville sur Risle (Eure), « fils des défunts Auguste Désiré Prey et de Victoire Victorine Morisse » célibataire.

Fosse Jo(h)anny, Soldat au 7 eme Régiment d’Artillerie à pied, décédé à Condrieu le 5 avril 1917 à l’âge de 27 ans, « secret médical » né le 15 septembre 1889 à Bogy (Ardèche), « fils de feu Jean Antoine Pierre Remy Fosse et de Marie Sophie Gambonnet » célibataire.

Probablement d’autres soldats ont du mourir à l’hôpital de Condrieu. Ils furent alors inhumés au cimetière communal et après guerre transférés dans leurs villages d’origine.

Pourquoi les dépouilles mortelles de ces sept soldats n’ont-elles pas été rendues à leurs familles ? L’administration n’autorisait, en principe, que les transferts des soldats morts s’ils avaient été inhumés individuellement. Les frais de transfert et de ré-inhumation étaient, en partie du moins, à la charge de la famille. Encore fallait il qu’elle demande le retour de la dépouille du soldat.

Sous la petite croix à droite de la croix centrale repose une victime de la seconde guerre : le "Légionnaire Dury, du Groupe des Travailleurs de Condrieu" décédé le 1er avril 1941 à 42 ans.

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Plaque du Légionnaire Dury

[1De droite à gauche lorsque l’on est face au carré militaire. Recherche faite grâce à leurs actes de décès dans les registres d’état civil de Condrieu et à leurs fiches sur le site « Mémoire des Hommes ».

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25 Messages

  • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 29 septembre 2015 08:22, par Bernard MONNIER

    Bonjour Monsieur GUIRONNET
    Nous vous remercions pour ce complément d’informations. Nous avions déjà toutes les informations, mais le terme « secret médical » nous avait interpelé, et nous voulions avoir des précisions.

    Cordialement
    Bernard MONNIER
    Secrétaire – Bouvignies Hier et Aujourd’hui
    bouvignies.net
    Animateur de la Maison de la Colombophile et du Patrimoine Local

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  • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 28 septembre 2015 19:14, par Bernard MONNIER

    Bonjour Monsieur GUIRONNET.
    Suite à notre contact de juillet, concernant une brochure qui relate quelques évènements de la guerre 1914-1918 à Bouvignies dans le Nord, et plus particulièrement sur Joachim Gustave DEMORY, soldat décédé à l’Hospice de CONDRIEU, enterré dans le cimetière communal, pour lequel vous m’avez fait parvenir des clichés de sa tombe.
    Sur votre site il est noté :
    Demory Gustave (Joachim ou Ghislain), Soldat au 1er Régiment du Génie, « venant du 91e RI, matricule 180 », décédé « à l’hôpital de Condrieu où il avait été évacué » le 12 août 1916 à l’âge de 31 ans,« secret médical », né le 5 janvier 1885 à Bouvignies (Nord) « fils de Gustave Demory et de Marie Herbaux, domiciliés à Bouvignies...Marié, mais sans d’autres renseignements sur son épouse, résidant à Bouvignies avant la guerre ».
    Ce dernier n’a pas été reconnu « Mort pour la France ». Pourriez-vous m’indiquer la provenance de la mention « secret médical », et peut-être la raison de cette mention ?
    Avec nos remerciements
    Cordialement
    Bernard MONNIER
    Secrétaire – Bouvignies Hier et Aujourd’hui
    bouvignies.net
    Animateur de la Maison de la Colombophile et du Patrimoine Local

    Répondre à ce message

    • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 28 septembre 2015 21:24, par Michel Guironnet

      Bonsoir,

      A l’époque de la rédaction de cet article, les fiches des "non Morts pour la France" n’étaient pas "en ligne" sur le site Mémoire des Hommes.
      La mention "Secret Médical" était alors portée dans la liste des soldats concernés lorsqu’il y avait des éléments médicaux sur leur fiche.
      Depuis ; ces fiches sont en ligne et pour le soldat Demory, on note qu’il est mort "d’une tuberculose aggravée au service"
      Cela suffit à ne pas le faire reconnaître "Mort pour la France" sa maladie n’étant pas "imputable au service" mais antérieure à la mobilisation.
      Je crois pourtant que les conditions d’existence qu’il a eu entre 1914 et 1916 n’ont rien arrangé...
      Mais, comme on dit, la loi est dure mais c’est la loi !

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

      • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 28 septembre 2015 21:51, par Michel Guironnet

        En complément à mon message, vous devriez (si ce n’est déjà fait) consulter sa fiche matricule disponible en ligne sur le site des archives départementales du Nord :
        Volume 1 de la classe 1905 du bureau de recrutement de Cambrai, vue 314/865

        Vous trouverez qu’il fut réformé en novembre 1906 "pour tuberculose pulmonaire". Reconnu apte au service en novembre 1914, il est affecté au 91e RI
        Blessé au genou gauche par un éclat d’obus à Beauséjour le 28 février 1915, il passe en novembre au Régiment du Génie.

        Il meurt de sa maladie à Condrieu en 1916.

        Pauvre destinée !

        Michel Guironnet

        Répondre à ce message

  • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 13 juillet 2015 08:36, par Bernard MONNIER

    Bonjour Monsieur Michel GUIRONNET
    Toutes nos félicitations pour votre travail sur le « carré militaire » du cimetière de Codrieu.
    Notre village de 1 500 habitants est situé entre Lille-Douai-Valenciennes et Tournai (Belgique). Notre association d’histoire locale gère un musée et édite des cahiers sur l’histoire de la commune (voir note site bouvignies.net.
    Avec les commémorations de la 1re Guerre mondiale, nous travaillons sur l’histoire de Bouvignies : anecdotes, anciens combattants et morts pour la France.
    Nous nous sommes aperçus que 6 soldats sont respectivement sur les monuments aux morts de Bouvignies et de Marchiennes, commune limitrophe. En travaillant le sujet, il y a un Joachim Gustave DEMORY, qui habitait était décédé à l’Hospice de Condrieu, dont vous trouverez ci-après les informations :
    Joachim Gustave DEMORY est né à Bouvignies le 6 janvier 1885, rue du Petit Pavé, fils de Gustave, journalier et de Marie HERBAUX.
    De la classe 1905, il est incorporé au 33e régiment d’infanterie (Arras) à compter du 9 juillet 1906, dont un bataillon est détaché à Douai. Le 6 novembre, il est réformé N°2 par la Commission spéciale de Douai, pour « tuberculose pulmonaire », « Parti et rayé des contrôles du corps le 7 novembre ». Revenu à la vie civile, il épouse le 27 décembre 1909 à Bouvignies Augustine HERBAUX, née à Marchiennes le 15 avril 1888.
    La guerre est déclarée, et devant l’hécatombe des premiers mois, il faut trouver de nouveaux soldats !
    Joachim Gustave est de nouveau appelé par le Conseil de révision de Boulogne sur Mer le 7 novembre 1914, et il est « reconnu apte au service armé ». Il est affecté au 91e Régiment d’infanterie, qu’il rejoint le 19 novembre.
    Blessé le 28 février 1915 à Beauséjour (Marne) par un éclat au genou gauche, il est hospitalisé.
    Remis sur pied, il est affecté le 5 novembre 1915 au 1er Régiment de génie. Les conditions de vie dans les tranchées étant incompatible avec son état de santé, Joachim Gustave DEMORY est par la suite évacué. Il décède le 12 août 1916 à l’hospice de Condrieu (Rhône) « d’une tuberculose pulmonaire aggravée au service ». Il était domicilié à Les Couëts, Loire Inférieure (de nos jours, la commune Les Couëts est rattachée à Bouguenais, près de Nantes, en Loire Atlantique).
    Nous avons consulté le site internet du Ministère de la défense www.memoiredes hommes.sga.defense.gouv.fr, qui regroupe les « morts pour la France » lors des conflits et opérations : Joachim Gustave DEMORY est classé « non mort pour la France » !
    Pourtant, les anciens combattants de Bouvignies ont tenu à l’inscrire sur le monument avec ses camarades disparus.
    Pourriez-vous nous envoyer une photo de sa tombe et de sa plaque, afin de l’incorporer à notre brochure sur quelques histoires de soldats et civils pendant le conflit, qui sera éditée en fin » d’année. Le cas de Joachim Gustave DEMORY est significatif de la mentalité des autorités militaires de l’époque !
    Vous remerciant par avance pour votre aide.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 13 juillet 2015 09:45, par Michel Guironnet

      Bonjour Monsieur,

      Merci pour votre message. Cela prouve encore une fois, s’il en était besoin, la formidable aide qu’apporte Internet à nos recherches.

      Je vous envoie tout ce que j’ai sur ce soldat sur votre boite mail personnelle.

      Si vous pouviez m’adresser votre brochure lorsqu’elle sera parue, je vous en serais reconnaissant.

      Très cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • BONJOUR

    Mon grand père Mr GROC Ernest, est mort à St Julien, le 25/10/1914, comment savoir s’il faisait partie de ce convoie

    merci

    Répondre à ce message

    • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 8 avril 2012 17:31, par Michel Guironnet

      Bonjour,

      Vous aviez déjà posé des questions concernant votre grand père : malheureusement, je n’ai aucun élément pour vous apporter de l’aide. Il est mort à Saint Julien, donc peut être faut il chercher dans les nécropoles de ce secteur. Le site Sépulture de Guerre ne donne rien.

      En tout cas, en aucun cas,il n’a pas pu être hospitalisé à Condrieu puisque mort au front !

      Bon courage.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • bonjour a tous je suis membre de la garde d hommeur de notre dame de lorette la grande mecropole de 14 18 a ablain saint nazaire dans le pas de calais arras 10 kms je suis internaute depuis peut causes profanations des tombes musulmans en 3 fois et horaires de l ouverture et fermeture de la mecropole avant c etait libre donc j ai une explication sur le secret medical de certains soldats tombaient en 14 18 soit qu ils ont etait gases poumons brules part gazs ou part maladie cela a etait cache aux familles j ai un frere de mon grand pere dans ce cas puis part un decret le secret medical a ete leve voir m.d.h qui l explique mais la mention mort pour la france etait obligatoire voila cordialement m vantours de grenay 62 160m

    Répondre à ce message

    • bonsoir c est vrai que les soldats sont morts gazés et des morts de pleurésie et d infections de petites blessures.............. mon arriere
      grand pere etienne begon mort en 1915 a neuville st vaast 62 avait ete
      rapatrie apres sa mort ? j ai trouve la preuve en 2007 !!!! ses enfants n
      etaient pas au courant pour eux leur pere etait enterre la haut«  »«  » il avait sauté avec un obus "" voila je l ai retrouvé dans son pays natal dans le crypte de l eglise de boisset st priest dans la loire ???? pourquoi tant de secrets qui font que du mal

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  • Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 15 novembre 2008 11:05, par MADAME RAYNAUD

    Bonjour

    Comme beaucoup d’entre nous, la guerre nous a pris un ou des membres de notre famille

    C’est mon cas. Mon grand père est resté en Belgique un 28 octobre 1914- il s’appelait Monsieur GROC Ernest de Montirat Tarn

    Il n’a même pas eu droit à son nom sur le monument aux morts de son village

    Serait il mort pour rien............. dommage. Mme RAYNAUD

    e-mail : thiery.reynaud553 chez orange.fr

    Répondre à ce message

  • Votre article m’a beaucoup intéressée, car je suis à la recherche (depuis 15 ans ...) de la date et du lieu de décès de mon grand-père maternel Joseph VERNET, né le 4/3/1880 à AUBUSSON, et décédé sur le front en 1914. J’espère toujours que je vais découvrir enfin son lieu de sépulture mais je ne désespère pas et ce sont des articles tels que le vôtre, détaillé et bien documenté avec les noms des personnes qui figurent dans le cimetière, qui me permettront d’y arriver un jour. Merci pour votre travail et vos recherches.
    monique.sorsana chez wanadoo.fr

    Répondre à ce message

  • Votre article éclaire ma recherche sur la sépulture de mon arrière-grand-oncle Léon FABRE, "décédé des suites de ses blessures" fin octobre 1914 à l’hôpital de Limoges. J’ai cherché les traces de sa tombe dans la région parisienne où il est né et où il avait vécu. Mais je comprends à présent qu’il y a de fortes probabilités qu’il ait été enterré dans un cimetière de Limoges.

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  • Bonjour.
    Pour M. Gérard ROBETTE-PAPET, suite à son e-mail :
    Pour la sépulture de Claude PAPET, tentez de faire des recherches à Doncières, dans les Vosges.
    Apparamment deux endroits : Doncières même, et "La Grande Coinche", au sud de Condières.
    Peut-être y a-t-il des sépultures dans ces lieux.
    Cordialement.
    JP.BERNARD

    Répondre à ce message

  • > Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 20 janvier 2007 15:21, par Yannick VOYEAUD

    Bonjour Michel,

    Les corps n’étaient rendus aux familles qu’à la demande expresse de celles-ci.
    Il est donc assez logique que des corps n’aient été réclamés pour des motifs très divers. La famille étant injoignable ou éteinte.

    Pourquoi les carrés militaire sur le champ de bataille ? Même motif à la base non réclamé expressément par les familles. Certes les opérations d’identifications sur le champ de bataille furent déplorables mais cela n’explique pas le tout.

    Amitiés

    Répondre à ce message

  • > Soldats de 1914 - 1918 inhumés au cimetière de Condrieu (Rhône) 20 janvier 2007 13:11, par Jean-Pierre Bernard

    Bonjour, Monsieur Guironnet.
    Votre article m’a vivement intéressé. Combien de tombes "anonymes" sont ainsi réparties sur le territoire français, souvent oubliées de tous, ou recherchées vainement par des descendants !
    Je me permet de vous signaler, si vous ne le connaissez pas encore, le site Mémorial GenWeb, qui effectue actuellement le relevé de tous les monuments aux morts, nécropoles militaires etc..., concernant les victimes des différentes guerres.
    Je me suis permis de leur signaler "notre" site, et de leur conseiller de lire, en particulier, votre article. Le relevé de ce cimetière n’est pas encore effectué, mais cela leur permettra sans doute de la faire faire.
    J’ajoute que je lis toujours vos articles, et que je vous remercie pour les conseils que vous m’avez accordés à différentes reprises concernant mes modestes contributions sur Histoire Généalogie.
    Je vous souhaite une bonne année 2007.
    Cordialement.
    Jean-Pierre BERNARD

    Répondre à ce message

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