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S’enraciner au pays de l’espoir

Histoire d’une famille : Orillon dit Champagne (1697-1940)

Le dimanche 19 février 2012, par Michèle Champagne

Résumé : Orillon dit Champagne quitte la terre de son duché d’Anjou natal pour naviguer à destination de l’Acadie et y travailler comme soldat maçon.
Il se rappellera longtemps de l’année 1710 lorsque la France se plie sous le joug des Anglais. Trois ans plus tard, la France signe le traité d’Utrecht et renonce à l’Acadie ! Chassés de leur terre, les Acadiens se réfugient au Canada ou sont exilés en Nouvelle-Angleterre. Une poignée ira au village de Nicolet où au milieu des scieries, il y a de la belle ouvrage.

Hors des sentiers battus l’auteur nous offre avec panache une aventure inédite qui implique les Québécois et les Français. Au travers les périples d’un maçon du XVIIe siècle, c’est l’émergence d’une jeune nation qui nous est contée. C’est avec une certaine délectation que le lecteur plongera avec Orillon dans les flots qui l’emportent vers le Nord !

L’auteur : Michèle Champagne, historienne de formation, a dépouillé les archives en Acadie, en France et au Québec pour retracer ses ancêtres. Généalogiste, elle publie sur le site www.histoire-genealogie.com et Généalogie et anime son blog de nouvelles et de poésie.

Un avis : De tous les dits Champagne répertoriés au Québec [1], seuls les Orillon dits Champagne revendiquent l’ascendance acadienne. L’ancêtre Charles Orillon, maçon et tailleur de pierre, choisissant entre la guerre et la famine, s’enrôle comme soldat dans les Compagnies Franches de la Marine et se retrouve sur « Le Pélican » en mai 1697 en route vers l’Acadie.

Peu de temps pour la mélancolie, la rude tâche absorbe toutes ses énergies ; du fort de Naxouat [2] au fort de Port-Royal [3], l’ancêtre Charles fonde une famille et s’établit au Paradis Terrestre au fond de la Vallée d’Annapolis. À travers ce périlleux parcours, il découvre la roublardise des gouverneurs, la fourberie de certains mais surtout la solidarité des amis.

Les familles de la seconde génération affrontent la Dispersion vers la Nouvelle-France, la Bombarde, la Louisiane, Wesport au Connecticut… Les familles de Petit Charles et de Pierre Orillon dits Champagne viennent s’établir à Nicolet à la Pointe de l’Ile à la Fouche [4]

L’auteur, Michèle Champagne, trace un juste tableau du parcours de ces familles appuyé par de solides notes historiques. Sans complaisance, le ton du récit évite la vaine compassion ; allégé par de brèves espiègleries, l’humour et la poésie rythment la cadence de ce panorama historique. Sur plus de 200 ans, la plume alerte de l’auteur donne parole aux figurants de « la guerre des éteignoirs, la guerre des rebelles américains, l’importance du Port St-François, la cohabitation anglaise, française et acadienne… » Les personnages principaux sont si bien campés qu’ils nous habitent encore après la fermeture du bouquin. Bonne lecture ! Jeanne d’Arc Hébert, Responsable du bulletin de l’Association des familles Champagne.

Un autre avis : J’ai parfois quelque peine à aborder la lecture des romans dits historiques aux dialogues souvent empruntés.

Michèle Champagne, historienne de formation, a su éviter tous les écueils du genre en écrivant « S’enraciner au pays de l’espoir ».

Quel beau titre pour l’histoire de cette famille Orillon dit Champagne, de ces cultivateurs ou artisans qui, bien loin de leur berceau en Anjou, vont participer à leur modeste niveau à la naissance chaotique d’une nouvelle nation, le Québec.

Choisissant avec raison le présent de l’indicatif pour nous raconter cette saga qui se déroule pendant 240 ans, l’auteur nous entraine dans un tourbillon d’aventures qui sonnent juste, car puisées aux meilleures sources historiques et généalogiques. De nombreuses recherches sont indispensables pour écrire un tel ouvrage.

Nul doute que Charles Orillon, soldat maçon, parti en 1697 de sa paroisse française de la Flèche, serait fier de lire les aventures de ses nombreux descendants jusqu’à cet Alcide Champagne, charpentier, menuisier et bucheron, mort en 1965, près de Montréal.
Un petit regret tout personnel : Michèle Champagne aurait pu s’attarder plus longuement sur le XIXe siècle et j’aurais eu plaisir à lire une centaine de pages supplémentaires. Mais peut-être nous réserve-t-elle ces aventures pour un autre ouvrage ? (Pierrick Chuto)


[1Et ils sont nombreux les dits Champagne ; plus de 60 à ce jour : Andegrave, Handegrave, Aubin, Bertet, Choquet, Desparois Dorion, Filion, Hénault, Lambert, Malherbe, Milot, Ossant, Tareau… (voir « Les Champagne en Nouvelle-France » Patronyme et noms dit Champagne, Auteur Sabine Champagne (sabine chez associationdesfamilleschampagne.org).

[2Près de Frédéricton Nouveau-Brunswick.

[3Annapolis-Royal Nouvelle-Écosse.

[4Pointe de l’Ile à la Fourche : lieu ou la rivière Nicolet se divise en 2 branches ; le nom des rangs « Haut de l’Ile » et « Bas de l’Ile » vers Ste-Monique témoigne de cette réalité géographique.

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3 Messages

  • S’enraciner au pays de l’espoir 19 juillet 2015 01:11, par Eric Champagne

    J’’aimerais bien commander votre livre. Je ne réussi pas sur le site de l’éditeur. Je suis de Ste-Marie-Salomé,Québec. La nouvelle Acadie.

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  • S’enraciner au pays de l’espoir 5 septembre 2016 13:23, par Pascal

    Un petit mot pour vous dire que j’ai grandement apprécié votre livre. Il m’a permis d’en connaitre plus sur l’histoire de l’Acadie et de l’exil des Acadiens. Je n’avais même jamais entendu parler du fait que des Acadiens s’étaient rendu en Haïti à Bombardopolis (je ne connaissais pas le nom La Bombarde). En fait, je pense que peu d’Haïtiens le savent. Je pouvais aussi faire des liens avec les réfugiés d’aujourd’hui qui arrivent souvent dans des lieux où ils ne sont pas toujours bien accueillis.

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