Pranles dans la tourmente de la Grande Guerre 1914 -1918

Voici une initiative remarquable : à l’occasion du 90^e anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre, le groupe d’histoire local Paysages et Patrimoine de l’Auzène au Mézayon, a organisé, en novembre 2008, une exposition à la mémoire des Poilus de Pranles (Ardèche) et plus particulièrement à l’intention de ceux que la guerre a tués.

L’exposition a accueilli près de 300 visiteurs.

Les élèves de l’école primaire ont été associés à cette commémoration. Travail concrétisé par la réalisation du Journal de guerre d’un poilu à partir de documents collectés auprès des familles des élèves.

La bibliothèque a également participé à l’événement à travers des lectures de textes choisis dans des documents personnels, des lettres et des journaux de poilu, et des textes grands écrivain.

Pour que ces morts d’une guerre terrible ne meurent pas une deuxième fois, le groupe d’histoire local Paysages et Patrimoine de l’Auzène au Mézayon vous propose de réveiller leur mémoire et plus particulièrement de 48 des leurs "morts pour la France" sur le champ de bataille de la Grande Guerre.

Gouttes d’eau dans ses océans de cadavres, il symbolise pour ce petit territoire le sacrifice de millions de soldats plongés dans une guerre absurde.

C’est à eux que cette brochure est consacrée.

Contenu de la brochure :

De chaque côté de la page centrale se trouve un article sur les poilus inscrits sur le monument aux morts de Pranles.

Ces articles sont composés :

• de leur nom et d’une courte biographie,
• de la date de leur décès,
• d’un encadré de couleur ou sont résumées les circonstances de leur décès (tirées pour l’essentiel des Journaux de Marche des Opérations, tenus au jour le jour par les régiments).
• Une copie de la fiche de décès.

Tel un fil rouge, les biographies se succèdent, chronologiquement, page après page, tout au long du livre.

Un avis : Pourquoi j’ai aimé cette brochure ? Elle permet de ressusciter la mémoire des soldats inscrits sur le monument aux morts de la commune. C’est une heureuse initiative qui devrait inspirer tous les groupes d’histoire locale de chaque commune. Il y a urgence aujourd’hui à rappeler aux jeunes générations le souvenir de cette génération fauchée par la Grande Guerre. Déposer une gerbe au pied du monument aux morts, c’est bien. Mais que sait-on au juste de ceux dont les noms sont inscrits sur la pierre ? Que sait-on de leur vie quotidienne avant le départ pour le front, de leur famille, et surtout des circonstances de leur mort ? Sont-ils à jamais destinés à n’être plus qu’un nom sur la pierre ou dans les marges des registres de décès ? Nous ne pouvons nous résigner à cette forme d’oubli.