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Pourquoi Jean-Baptiste Girardeau (Girardot), né à Moulins sur Allier en 1684, est parti en Louisiane en 1717 ?

Le vendredi 4 octobre 2024, par Anne Rémond

Ayant déjà fait appel à vous en Mai 2022 par le biais de votre rubrique "Demande d’Entr’aide", je me permets de revenir vers vous aujourd’hui avec une aventure qu commence à Moulins-sur-Allier et a traversé l’ Atlantique ! Espérant qu’elle retiendra votre attention et celle de vos fidèles lecteurs.

Un livre a été écrit par Charlotte Slinkard en 2024 dans le Missouri, aux Etats-Unis, sur la famille GIRARDEAU qui a fondé la ville de « Cape Girardeau ».

Avant décrire ce livre, elle a cherché à reconstituer l’histoire du fondateur de cette ville.

La recherche de cette dame étant « miraculeusement » arrivée jusqu’à nous, avec une amie, nous avons consulté les registres de la paroisse St­Pierre-des-Ménestreaux de Moulins-sur-Allier (d’où cette famille est originaire) et lui avons transmis nos quelques découvertes.

Mais cela ne résoud pas toutes les questions qui se posent sur cette vie et cette aventure singulière.

Le fondateur serait un descendant du couple Jean Girardeau et Marguerite Goin, mariés le 06.02.1681 à Moulins sur Allier.

Un de leurs 8 enfants est parti pour la Louisiane en L7L7 et a fait souche dans le Missouri.

Voici les résultats de mes recherches :


Cette demande d’entraide est donc une bouteille à lancer dans l’Atlantique !

1 - quels furent les évènements, qui auraient pu conduire Jean-Baptiste Girardeau (Girardot) né à Moulins/Allier en 1684 a traverser l’ Atlantique et arriver en Louisiane en 1717 ?

2 - parmi les généalogistes passionnés qui suivent votre Gazette, y aurait-il, en France, quelques descendants de cette famille Girardeau ? Quelqu’un se reconnaitrait-il dans cette ascendance ?

Espérant que cet exposé retiendra votre attention, celle de vos complices généalogistes et celle des lecteurs de la Gazette.

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7 Messages

  • Bonjour, cette histoire m’intéresse, elle correspond au parcours de Jacques Simon dit Brignac (du nom de la commune de sa naissance 56) qui se serait engagé comme mousse à Saint-Malo et débarqué à Mobile (Louisiane) parce qu’ils ne supportait pas la vie maritime et s’est engagé ou a été enrolé comme soldat à fort.Toulouse. Tous les Brignac de Louisiane descendent de ce Jacques Simon dit Brignac.

    Les histoires se ressemblent parfois,(les mathématiques sociales) votre personnage issus des terres aurait peut-être préféré la vie de troupes que de marin.

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  • Bonjour , Quelle surprise ! Je suis moi-même sur la piste de ce Jean Baptiste GIRARDOT .. J’ai commencé mes recherches dans les années 70 car il était supposé rattaché à notre famille . Erreur ... depuis peu j’ai repris ces recherches . Tout ce qui est écrit par Anne est exact . Sur son acte de baptême, il est prénommé Jean mais ensuite lorsqu’on retrouve sa trace en Illinois , il sera toujours prénommé Jean Baptiste . Par contre, il est "enseigne dans les troupes de marine" ou "officier" il n’est pas "enseigne de vaisseau"ce qui n’ est probablement pas la même fonction . Je serais intéressée de savoir quelle est la trace de sa présence dès 1717 , car moi je ne le retrouve que le 20/12/1720 parrain au baptême de Thomas CHONICOUE fils de l’esclave Françoise CHONICOUE et de père inconnu ( paroisse de Notre Dame de l’Immaculée Conception de Kaskaskias ) . Il est à cette date cantonné au Fort de Chartres ( Illinois ) Ensuite il est régulièrement parrain ou témoin pour des baptêmes ou des mariages ...Il se serait marié effectivement le 9 Novembre 1722 en l’église de Ste Anne de Fort de Chartres à Celest Thérèse NEVEU ( ou NEPVEU) communément appelée ensuite Thérèse ( Pas de trace du mariage mais il existe un contrat de mariage dont j’attends copie ) . Quelques éléments sur la famille de Thérèse Neveu : La mère de Thérèse , Michelle CHAUVIN NEVEU 45 ans , son frère Jean 20 anset sesb 2 soeurs Elizabeth 13 ans et Suzanne 8 ans ont été tués le 22/06/1722 par des Indiens alors qu’ils étaient sur la rivière Wabash ( Ouabache , affluent de l’Ohio) en route pour aller s’installer plus au Sud . Le père Jacques NEVEU qui était négociant à Montréal ( sa famille y était installée depuis plusieurs générations ) , un autre frère Prever 9 ans et 2 serviteurs furent capturés par les Indiens . Plus personnes n’eurent de nouvelles d’eux ensuite . Thérèse et sa soeur Marie Catherine échappèrent à cette catastrophe ( on ne sait comment ) et furent recueillies au village . Nous trouvons ces renseignements dans le compte rendu du service funèbre de cette famille signé BEAUBOIS jésuite ...
    J’ ai reconstitué ainsi le parcours de Jean Baptiste jusqu’à fin 1727 ou début 1728 sans date précise de son décès . Thérèse NEVEU ensuite se remarie en premier avec Louis DUTISNE ( 2 enfants de cette union ) puis après le décès de celui-ci ( exécuté par les Indiens Chickasaws en mai 1736 ) elle se remarie avec Pierre René HARPAIN sieur de la GAUTRAIS lieutenant de Compagnie de la Marine...
    Nous pouvons suivre ensuite son fils Pierre qui servira de négociateur et siègera ( au moins de 1768 à 1770 ) à la Cour de justice franco anglaise ) présidée par le Commandant WILKINS lorsque la Louisiane deviendra anglaise .
    Ceci n’est qu’un tout petit résumé de ce que j’ai découvert sur Jean Baptiste mais ce que je n’ai pas élucidé c’est le parcours de ce jeune issu d’une famille presque ordinaire de Moulins dans l’Allier qui vraisemblablement s’engage dans la marine , fait peut être un début de carrière militaire en France , avant de partir outre atlantique . Par quel bateau sous le commandement de quel militaire est-il parti ?....je suis vivement intéressée par le travail de Charlotte Slinkard pour peut-être mettre en commun nos recherches .
    Ceci étant Jean Baptiste n’a pas fondé une ville . Il s’est simplement installé sur un rocher promontoire dominant la rivière Cape Rock qui ensuite portera son nom . La ville de Cape GIRARDEAU se développera en contre bas beaucoup plus tard . Marie

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  • Bonjour,

    Sur la fiche Wikipedia consacrée à la Louisiane il est dit qu’en 1716 (voir cette fiche pour plus de détails) il est fait un "vaste appel à l’émigration alsacienne".
    Certes, le Bourbonnais ce n’est pas proche de l’Alsace. Mais peut-être, par une manière ou une autre, y a-t-il eu en Bourbonnais des échos de cet appel à l’émigration ? Par les colporteurs et autres vendeurs de "gazettes" ? Ou peut-être par le biais de recruteurs de l’armée ? Ou par un autre biais qui m’échappe certainement.

    Ceci dit, il faudrait essayer de creuser en premier lieu, comme le faisait remarquer un peu plus haut Balthazar, la piste NEVEU -car il se peut qu’il y ait déjà eu de la famille plus ou moins proche sur place. J’ai rencontré ce phénomène avec une famille drômoise présente en Martinique (début XIXe s.) : des membres de la famille de l’épouse s’étaient déjà mariés auparavant à Fort-de-France.

    Cordialement,

    Franck Juin

    Répondre à ce message

  • J’ai dans ma famille un cas un peu similaire. Mon ancêtre Henry Petit, avant dernier d’une fratrie de 11, rubanier à Paris, marié, père de 6 enfants, disparaît en 1685 pour figurer parmi les défunts à Québec en 1686. Qu’était-il devenu et pourquoi ?
    J’ai mis plusieurs années à découvrir qu’il était parti au Québec pour venir en aide à son dernier frère, Joseph, parti pour "la grande Aventure". Ce dernier avait échoué dans ses différents métiers au Canada au point d’être en faillite et menacé par la justice. Je n’ai avancé dans mes recherches qu’en faisant paraître dans une revue canadienne un court article biographique sur Joseph (ma bouteille à la mer) qui m’a permis de m’ouvrir les portes des relevés d’archives du Québec jusqu’à trouver la mort accidentelle de mon ancêtre Henry lors de l’inauguration du buste de Louis XIV à Montréal. Plus tard encore j’ai découvert par hasard le compte rendu de l’évêque de Montréal de passage à Paris attestant de la mort d’Henry ce qui a permis à sa veuve d’accéder à sa succession.
    J’ai dû cette découverte à une publication que j’ai faite dans une revue savante canadienne, l’aide d’un chercheur canadien, et la sempiternelle chance qu’apportent le flair, la ténacité et la mémoire.
    Une note a d’ailleurs paru il y a quelques années sur le sujet dans la Gazette du Vendredi.

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  • Bonjour,

    Je remarque que son épouse a le même nom que la première épouse de son père (NEVEU). Connaissez-vous ses origines ? Etait-elle de la même famille ?

    Après, il n’était pas rare que les militaires envoyés vers le nouveau monde choisissaient de s’installer là-bas plutôt que de revenir au pays. C’est une raison pour laquelle certains noms de guerre sont devenus des noms de familles très populaires au Québec (LACHANCE par exemple).

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  • Bonjour , il était officier des troupes de marine dans la province de Louisiane (cf notes de l’arbre de Vivian cook sur geneanet)

    engagement possible pour se faire une situation ou goût de l’aventure ?
    sans aucun lien avec ma famille !

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