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Maisons à galeries et lavandières à Montignac (Dordogne)

Cliché d’Antoine Carcenac

Le jeudi 26 août 2004, par † Michel Carcenac

Plaque de verre 13 X 18, détail.

Voici ce qui reste, en 1904, des vieilles maisons de Montignac, sur la rive droite de la Vézère. Entre le château, les remparts et la Vézère, l’espace était réduit pour de nouvelles maisons.

Sur la gauche, une maison dont la galerie est orientée plein sud, doit être agréable à vivre, avec vue sur la rivière. L’entrée n’est pas de ce côté, mais à l’opposé sur la place d’Armes et la galerie est au rez-de-chaussée ; il est préférable d’avoir un peu de marge en cas de montée des eaux. Une autre maison, très belle, est à deux galeries superposées soutenues par des étais de bois, comme pour la première. Du linge sèche au soleil sur une corde.

A droite des escaliers, un petit mur : c’est une cale contre laquelle les gabarres viennent s’arrimer. La cale principale de Montignac, importante, se trouve en face, de l’autre côté de l’eau. A gauche de l’escalier, la fontaine de la bombarde ressemble à une niche.

A ras de l’eau, couchées sur leur banche, le banchou comme on l’appelle à Montignac, les lavandières frottent le linge, le battent, l’essorent. C’est l’hiver, les arbres n’ont pas de feuilles et l’eau ne doit pas être très chaude.

Les toits d’ardoises rustiques, venant d’Alassac, sont entremêlés.

Entre Montignac et Bordeaux, la navigation s’effectuait sans aucun barrage. Montignac était le port principal sur la Vézère, le terminus, avec un quai et une cale sur la rive gauche. Sur Libourne et Bordeaux, on expédiait du bois de noyer et des merrains de chêne pour faire des barriques, ainsi que des piquets de vigne en châtaigniers, les carassones. Au retour, les bateaux remontaient du sel, du bon vin, du charbon, de la morue, de l’épicerie, de la quincaillerie. Certaines gabarres, rudimentaires, faisaient seulement la descente et étaient transformées en bois de chauffage à l’arrivée.

Cette vue est un « détail » du cliché qui permet d’apprécier la qualité de celui-ci.

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Découvrir Le Périgord d’Antoine Carcenac  : (photographies 1899 - 1920).

Pour lire l’interview de Michel Carcenac

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