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Madame Adélaïde Féron, une fermière

Le mardi 1er février 2000, par Fabrice Bourrée

Cette superbe photographie a été prise à Beynes (78) vers 1900.
Elle représente une fermière devant une grange ou un hangar à matériel agricole.

Dans son tablier, relevé en forme de sac, elle vient de rassembler des branchages coupés.

Une scène quotidienne de la vie rurale aimablement communiquée par Fabrice Bourrée.

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9 Messages

  • Madame Adélaïde Féron, une fermière 1er septembre 2007 13:10, par Bourgeon

    Très jolie photo...merci...

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  • très belle photo.....j’apprécie je suis moi même fermière

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  • Madame Adélaïde Féron, une fermière 30 septembre 2016 09:59, par claude

    Monsieur le Maire de Tomblaine 54 s’appelle Feron Gille.Il est également député ’’pour l’instant)
    amicalement

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  • Madame Adélaïde Féron, une fermière 30 septembre 2016 14:03, par PHARAMOND

    Photo très authentique d’un personnage que l’on pouvait encore rencontrer il y a quelques décennies.Ce tablier qui servait beaucoup s’appelait un "devantier" en Beauce ou "devantaou" en Limousin

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  • Madame Adélaïde Féron, une fermière 30 septembre 2016 22:38, par Joumard Ivan

    Bonsoir
    Cette photo me fait aussitôt penser à une histoire que me racontait ma grand-mère, histoire qui se passait à l’époque où fut prise cette photo.

    Ma grand-mère, d’origine mi paysanne mi ouvrière, comme beaucoup à cette époque, me la contait comme vraie.

    Cela se passait au marché d’Izieux, dans la Loire. Un bateleur montrait un coq, lequel coq soulevait une poutre avec son bec. La mère de ma grand-mère, qui assistait à la scène, interrompit le bateleur : Hé quoi ? Que dites-vous ? Votre coq n’a qu’un brin de paille dans le bec !

    Alors le bateleur lui dit : regardez donc ce qu’il y a dans l’herbe que vous avez dans votre tablier !

    Mon arrière grand-mère, ouvrant son tablier, y vit alors un serpent.

    Tout cela était un tour de magie, me racontait ma grand-mère...

    Ces croyances étaient racontées en toute bonne foi, à tel point qu’on n’hésitait pas à les personnaliser, assurés que l’on était de leur véracité.

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    • Madame Adélaïde Féron, une fermière 1er octobre 2016 02:52, par Michele TASTEVIN

      Bonsoir Ivan,
      Bonjour, soir, nuit, à toutes et à tous,

      Heureuse de vous croiser à nouveau.
      Il est très rare que j’intervienne mais devant cette très jolie photo et votre histoire surprenante bien des souvenirs, remontent en ma mémoire. Il doit en être de même pour bon nombre d’entre nous, nos ancêtres étant en grande majorité des paysans.

      Cette fermière devait être riche, à moins que dans sa région cela ne soit coutumier. En effet, elle semble porter une chemise sur une jupe à plis qui sont en toile fine ainsi que le tablier. Dans notre région costarmoricaine, où il y a également quelque FERON, les fermières étaient plutôt pauvres et portaient par-dessus une chemise de toile, plus ou moins grossière, souvent en lin, un sarreau de toile forte, pour bien résister dans le temps. Le tout était protégé par le devantier en toile bien serrée et lisse, le plus souvent de couleur noire, pour que rien ne puisse s’y accrocher. Le tout était assorti de manchon en même toile, élastiqué aux deux bouts qui s’enfilaient par-dessus les manches.
      Un jour, une "cousamie" m’a fait parvenir ce très joli texte, plein de tendresse :

      L’histoire du TABLIER de grand-mère
      Nos enfants ignorent ce qu’est un tablier. L’utilisation principale du tablier de nos grands-mères était de protéger leur robe parce qu’elles n’en avaient que quelques-unes seulement et qu’il était plus facile de laver le tablier que la robe. Mais aussi, il servait comme mitaine pour enlever les plats chauds du four.
      Le coin du tablier était idéal pour sécher les larmes des enfants. Et à l’occasion, il était même utilisé pour nettoyer les oreilles sales.
      Dans le poulailler, le tablier était utilisé pour recueillir les œufs, les poussins difficiles et parfois pour transporter délicatement les œufs mi-éclos afin de terminer l’éclosion dans le four à basse température.
      Lors de la venue d’étrangers dans la maison, ce tablier était une cachette idéale pour les enfants timides ...
      Et quand le temps se refroidissait, grand-mère l’enroulait autour de ses bras.
      Ces anciens tabliers ont essuyé plus d’un front en sueur, qui se penchait sur le poêle à bois chaud.
      Il servait aussi à transporter dans sa nappe le bois d’allumage et les bûches jusqu’à la cuisine.
      Dans le jardin, il a essuyé et transporté toutes sortes de légumes. Grand-mère s’en servait aussi pour casser les noix et séparer les petits pois de leur chambre verte.
      À l’automne, le tablier était utilisé pour transporter les pommes tombées des arbres.
      Quand le dîner était prêt, grand-mère sortait sur le porche, agitait son tablier haut la main afin que les hommes comprennent du champ qu’il était temps de rentrer pour le dîner.
      Jamais autre chose n’a remplacé ce bon vieux « tablier » qui a servi à de nombreuses fins.
      Mais ce que mes souvenirs me laissent de plus précieux, c’est l’amour qui émanait de ce tablier lorsque je serrais grand-mère avec force dans mes bras et qu’elle me caressait les cheveux en souriant. À cet instant, je n’avais aucun souci quant à la saleté du tablier.
      C’est pourquoi je crois n’avoir jamais rien appris de plus important de ce tablier que l’amour qu’il enveloppait.
      Traduit et adapté de "Faucon chercheur de vérité"

      C’est l’occasion de vous le transmettre à mon tour
      Bien cordialement
      Michèle

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  • Madame Adélaïde Féron, une fermière 28 octobre 2016 07:54, par Alain

    C’est aussi pourquoi beaucoup de métier ont des tabliers pour travailler, notamment les gens de cuisine. Aujourd’hui, dans les grandes surface ou cantines d’entreprise, ils sont en plastique.
    Parce qu’il sert un peu à tout en tissu, même à protéger de la chaleur des fourneaux.

    Répondre à ce message

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