Voici mon arrière-grand-père Louis Andreau, né le 2 octobre 1877 à Geay dans le nord des Deux Sèvres, cultivateur. Il est versé dans l’armée territoriale le 1er aout 1914 au 67 R.I.T. à Parthenay (79).
Le 6 août 1914 il est affecté à la 7e section c.o.a. (Commis, ouvriers, administration). Nous n’avons que peu d’éléments sur la façon dont il a traversé la guerre. On peut cependant suivre la trajectoire du 67e R.I.T dans l’ouvrage de H. Ochier et H. Viollet « Le 67e Territorial pendant la grande guerre » Imprimerie l’Union association ouvrière 2, rue Thibaudeau, Poitiers 1920.
Ce régiment combattra, entre autre dans l’Argonne et essuiera les affres de l’offensive allemande devant Verdun.
Début juillet 1916 il subira les assauts de l’armée allemande contre la côte 304 et le Mort-Homme dans la région d’Esnes en Argonne.
Le régiment sera réorganisé fin juillet 1916. A cette même période, le 30 juillet 1916, Louis Andreau passe sur décision du Général en chef à la 8e section c.o.a. jusqu’au 15 janvier 1918. Il sera mis en congé illimité le 31 décembre 1918 à Geay (79) par le dépôt de la 9e c.o.a.
Suite à un grave problème psychologique, il décède à l’âge de 47 ans le 26 aout 1924 à Geay. Conséquences de l’horreur qu’il a côtoyé pendant 4 ans ? Le saura-t-on un jour ?