Chamoussit, le 29 mai 1915
"...Si vous saviez ce que j’ai eu de la peine à faire rester tranquille Jeanne, on ne pouvait pas la faire rester devant moi, elle se sauvait en pleurant et en disant au photographe : va-t-en toi, je ne veux pas te voir, tu es un méchant. Suzette mordait le ruban de sa robe. Il n’y a que Renée qui était bien sage et j’étais en train de gronder quand on m’a dit : levez donc la tête madame. Ce qui fait que je n’ai pas eu le temps de corriger mon petit air bête. (...) Je suis heureuse d’avoir tous les jours une lettre de mon mari..."