Dans cette première édition, de 1935 (Bibliothèques nationales de France), figurent 318 lettres inédites, écrites de 1810 à 1814, et provenant d’un vente aux enchères.
Frédéric Masson (1847-1923), Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, historien désespéré de Napoléon, tenait les lettres de Napoléon à Marie-Louise pour détruites. Mises en vente à Sotheby, ces lettres furent acquises par le gouvernement français en 1934. Elles avaient erré plus d’un siècle entre parents de Marie-Louise, par ventes ou héritages.
Ainsi que le dit bien l’Académicien Français Louis Madelin (1871-1956), dans sa notice de cet ouvrage, ces lettres sont pleines de faits, « rien que la vérité », mais bien entendu pas "toute la vérité". L’Empereur a ménagé son épouse et évité les secrets d’Etat.
Pour l’historien d’aujourd’hui, c’est tout de même une source de première main. Rien à voir avec des oeuvres d’écrivains ou historiens qui les auraient « décortiquées ».
On trouvera facilement des éditions de ces lettres chez les bouquinistes sur Internet (à partir de 15 € pour l’édition de 1935 « lue pour vous », agrémentée de huit planches en phototypie, de lettres et gravures).