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Les sabotiers auvergnats dans le Val de Saône (Ain) de la fin du XIXe siècle au début XXe siècle

Le jeudi 8 décembre 2011, par Patrice Beroud

D’après l’étude de Jean Morange, les sabotiers du Livradois et du Forez partaient, à pied, traversaient en groupe le Beaujolais en direction du Jura. Sur des routes identiques, ils partaient à l’assaut des futaies de noyers et de bouleaux. D’autres venaient les rejoindre du Cantal et de la Corrèze via le Puy de Dôme et l’Allier. Leur chemin migratoire passait par Roanne, Tarare, Villefranche-sur-Saône ou Mâcon puis Bourg-en-Bresse.

Si les sabotiers de la vallée de la Saône dans l’Ain étaient pour beaucoup originaires de la région ou de la Bresse, une partie était originaire du Puy de Dôme. Certains n’étaient que de passage pour le compagnonnage ou recrutés après les travaux d’été par des chefs sabotiers. D’autres s’y sont définitivement installés. Les communes principales où on les retrouve sont St-Laurent-sur-Saône (Anciennement St-Laurent-les-Mâcon), Thoissey-Montmerle sur Saône et St-Trivier-sur-Moignans.

Après quelques recherches, on peut s’apercevoir que ces sabotiers d’Auvergne viennent tous de la même région. Ils sont tous nés dans un rayon de 20km autour de Le Brugeron dans le Puy de Dôme. On note également qu’ils portent tous le même patronyme, preuve que le métier se transmet de père en fils et que les mariages se font dans la corporation. Les communes d’origines de ces sabotiers venus d’ailleurs sont :

  • Le Brugeron (1149 habitants en 1882) Puy-de-Dôme.
  • Job (2578 habitants en 1882) Puy-de-Dôme.
  • St Pierre la Bourlhonne (237 hbts en 1962) Puy-de-Dôme.
  • Marat (2454 habitants en 1882) Puy-de-Dôme.
  • Olmet (1143 habitants en 1882) Puy-de-Dôme.
  • La Renaudie (902 habitants en 1882) Puy-de-Dôme.

Il y a également le petit village de La Chamba, à quelques kilomètres des précédents mais situé dans la Loire.

On distingue trois grandes familles de sabotiers exerçant leur profession dans la vallée de la Saône (Ain) entre St-Laurent-sur-Saône et Montmerle-sur-Saône (communes distantes d’environ 35km) : les familles MARRET, ROURE et BEAL.

Originaires de LE BRUGERON

  • Marret Jean Baptiste, né en 1855, (Gouttebel M., sa femme) exerçant en 1896 à St-Laurent-sur-Saône (Ain).
  • Marret Alexis, né en 1878, (Roure J, sa femme) fils du précédent exerçant en 1896 à St-Laurent-sur-Saône (Ain).
  • Marret Jean Louis, né avant 1876, exerçant en 1896 à St-Trivier-sur-Moignans (Ain). Parmi ses employés, Jean Béal.
  • Marret Jean Baptiste, né en 1855, (Béréziat sa femme) exerçant en 1896 à Thoissey (Ain).
  • Roure Jean Baptiste, né en 1861, exerçant en 1896 à St Laurent sur Saône (Ain).
  • Roure Jean Marie fils du précédent, né en 1889, exerçant en 1906 à St Laurent sur Saône (Ain).
  • Roure B., né en 1848, pas sabotier mais charretier chez Marret Alexis (ci-dessus) en 1906. Ces deux fils Roure Charles et Roure Paul nés à Condessiat (Ain) en 1880 et 1885 étaient sabotiers Chez Roure Alexis.
  • Roure Pierre, né en 1862, exerçant en 1896 à Montmerle-sur-Saône (Ain). Roure Célestin son fils également sabotier à Montmerle-sur-Saône en 1906.
  • Igonin Jean exerçant à Montmerle- sur-Saône (Ain) en 1901.
  • Chardon Adolphe, né en 1904, exerçant à Montmerle-sur-Saône en 1921.

Quant à Marret Antoine, fils de Laurent Marret, né en 1848, tous deux sabotiers, ils exercent dans leur village de naissance, Le Brugeron. Il en est de même pour Jacques Marret fils de Jacques Marret, sabotier né avant 1800, marié avec Catherine Béal.

Originaire de St-PIERRE-LA-BOURLHONNE

  • Marret Antoine, né en 1858, exerçant à (Ain) en 1906.
  • Marret Jean Marie exerçant à St-Trivier-sur-Moignans (Ain).
  • Filleux Jean Marie exerçant à Thoissey (Ain) en 1896 a pour épouse Marret Joséphine.
  • Rigaud Benoit Benoit, né en 1905, exerçant à Montmerle-sur-Saône en 1926.
  • Parraud Jean Baptiste, né en 1888, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1926 a pour épouse Béal Marthe.

Béal Antoine marié à Pironne Roure, exerce son métier à St-Pierre-la-Bourlhonne avant 1800.

Originaire de JOB

  • Guillot François, né en 1842, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1896. Fils de Guillot Jean, sabotier à Job, il se marie en 1872, à Montmerle-sur-Saône (Ain) avec Essartier Jeanne.
  • Goubeyre Barthélémy, né en 1864, exerçant à Montmerle-sur-Saône en 1921.

Jean Baptiste Béal, fils de sabotier, né à Job, a pour beau-père Jean Marret, décédé à St Georges de Reneins (Rhône) soit à 3km de Montmerle-sur-Saône (Ain).

Avant 1800, un" Antoine" Béal exerce à Job.

Originaire de MARAT

  • Deschamps Louis, né en 1825, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1851 se marie la même année avec Mandy Louise.
  • Deschamps Antoine frère du précédent exerçant également à Montmerle-sur-Saône (Ain) en1851.
  • Mégassol Jean Marie.
  • Mégassol Antoine.
  • Mégassol Pierre, frère des deux précédents, exerçants à Thoissey (Ain) en 1906.
  • Mégassol Marius, né en 1873, exerçant à Thoissey (Ain).
  • Gouttebroze Jean Joseph, né en 1877, exerçant à chez Meunier Claudius à Montmerle-sur-Saône (Ain) en1906.
  • Defravas Marius exerçant à St-Trivier-sur-Moignans (Ain) en 1906.
  • Taillandier Jean Baptiste exerçant chez Marret J.M. à St-Trivier-sur-Moignans (Ain) en 1896.

Originaire d’OLMET

  • Terroles Claude exerçant chez Marret J.B. à St-Laurent-sur-Saône (Ain) en 1896.
  • Fournet Fayard exerçant à Thoissey (Ain) en 1906.
  • Marret Claude exerce à Olmet avant 1830.
  • Marret Etienne exerce à Olmet avant 1750.

Originaire de JASSAGNAT

  • Fafournoux, né en 1875, exerçant à Montmerle sur Saône (Ain) en 1906.

Originaire de LA RENAUDIE

  • Gouttefangeas Jean exerçant à St-Laurent-sur-Saône (Ain) en 1906.

Originaire de LA CHAMBA (Loire)

  • Fafournoux Antoine, né en 1858, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1906 chez Roure J.P.
  • Fafournoux Paul, né en 1868, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1906 chez Roure J.P.
  • Grangemare Benoit exerçant à St-Trivier-sur-Moignans (Ain) en 1906.

En dehors de cette zone géographique très ciblée on peut noter également :

Originaire de FEURS

  • Giraudier Jean Pierre, né en 1878, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1906 chez Meunier Claudius.

Originaire de CLERMONT-FERRAND

  • Morange Jean Pierre, né en 1819, exerçant à Montmerle-sur-Saône (Ain) se marie dans cette commune le 3 février 1847 avec Rochard Claudine.

Ils ne sont sans doute pas tous répertoriés. Heureusement les traces de leur séjour sont inscrites dans les listes de recensements des communes.

Si l’étude était poussée un peu plus loin, elle apporterait certainement des résultats qui confirmeraient que les sabotiers auvergnats étaient unis dans une grande famille.

Le fait que certains sabotiers migrants soient recrutés par des chefs sabotiers auvergnats installés dans certaines communes, où dans les forêts, le long de la Saône, n’est pas une généralité. Il y a sans doute un rapport avec les haltes du compagnonnage.

Étonnamment, les communes importantes longeant la Saône telle que Feillens, Replonges, Pont-de-Veyle, St-Didier-sur-Chalaronne, Jassans, Trévoux (soit 65 km du Nord au Sud) n’ont pas de sabotiers auvergnats. Ils sont tous de l’Ain.

L’étude n’a pas été approfondie le long de la Saône, côté Rhône. Mais on peut noter la présence de 4 sabotiers à Belleville-sur-Saône en 1896 (commune en face de Montmerle, la Saône constituant la limite des deux départements).

L’un d’entre eux qui emploie 4 ouvriers se nomme Marret Denis Joseph, né en 1848.

Un autre qui emploie deux ouvriers se nomme Béal Jean Marie né en 1844.

Encore une fois les patronymes sont les mêmes.

Le port des sabots à Montmerle-sur-Saône (Ain) en 1896

Les sabotiers sont :

  • Meunier Jean Claude, né à Montmerle-sur-Saône, installé rue Saget.
  • Roure Jean Pierre, né à Le Brugeron (Puy de Dôme), installé sur la Grand-Place.
  • Chuzeville Etienne, né à Montmerle-sur-Saône, installé rue d’Amareins.
  • Chuzeville Antoine son fils.
  • Bidard Michel, né à Chatillon-sur-Chalaronne, installé rue des Minimes.
  • Guillot François, fils de sabotier, né à Job (Puy de Dôme) installé rue d’Amareins.
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Rue d’un sabotier à Montmerle
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Enseigne de sabotier à Montmerle-sur-Saône.
Le nez du sabot se terminait en spirale.
Il faisait l’admiration des enfants qui l’avaient surnommé « Le sabot du géant ».

La population de Montmerle-sur-Saône, selon le recensement, est de 1668 personnes. Parmi ces gens, 900 actifs sont susceptibles de porter des sabots.

Ne sont pas comptés les personnes âgées classées sans profession ni les enfants qui ne sont pas issus du travail de la terre.

Donc on peut aisément considérer que le port du sabot est usité par 1000 Montmerlois.

Si l’on considère que les gens qui travaillent la terre, (hommes, femmes, enfants) usent ou cassent 3 paires de sabots par an (couramment 4 à 5 paires, voir une paire par mois pour certains), on arrive à 500 personnes.

500 personnes x 3 paires + 500 personnes x 1 paire = 2000 paires

Mais n’oublions pas non plus les communes environnantes telles que Amareins, Francheleins, Lurcy, Messimy, Guéreins, Monceaux, Cesseins et Genouilleux qui n’ont pas de sabotiers. Les habitants de ces communes, rurales à 95%, portent énormément de sabots.

Le nombre de paires annuel est supérieur à 6400. En considérant que les femmes et les enfants n’usent ou ne cassent pas 3 paires par an, on arrondira à 600 paires. Ajoutées aux 2000 paires portées par les Montmerlois, on arrive à 8000 paires.

Il y a six sabotiers à Montmerle en 1896. Tous les sabots se font à la main du fait que les machines ne sont apparues dans les grandes entreprises, qu’en 1904. Un sabotier fait en moyenne cinq paires de sabots par jour. Ce qui fait un total de 30 paires par jour, 700 paires par mois, et 8400 paires par an.

De ces 8400 paires de sabots, on ôte les 8000 paires vendues annuellement à la population, il reste un stock de 400 paires, ce qui n’est pas énorme. N’ont pas été déduits les sabots noirs, vernis ou décorés portés par certains le dimanche ou lors des fêtes. Il faut aussi tenir compte des gens qui viennent de loin, à la foire aux chevaux de Montmerle-sur-Saône qui dure plusieurs jours. A cette période, les ventes, importantes, font diminuer les stocks un peu plus.

Matière première et outillage

Et le bois, d’où venait-il ? Certainement des forêts environnantes. On peut supposer que les futaies sont importantes sur la région des Dombes, aux alentours de Chatillon-sur-Chalaronne et St-Trivier-sur-Moignans. En 1896, il y a un marchand de bois à St-Trivier-sur-Moignans, un à Thoissey, deux à St-Laurent-sur-Saône, et un à Montmerle-sur-Saône en 1906. Les scieurs de long (2 à Montmerle-sur-Saône en 1896) étaient chargés de l’abattage des arbres et du débitage des tronçons. Les marchands ou les voituriers (5 à Montmerle en 1896) étaient sans doute chargés de l’acheminement des matières premières.

Pour cette production, les sabotiers avaient leurs propres outils. Certains les amenaient d’Auvergne. Pour le voyage, le paroir, outil imposant et indispensable pour réaliser la forme du sabot se portait sur l’épaule.
Le tranchant de 50 cm était recouvert d’un protège lame en bois parfois finement sculpté.

Les outils étaient généralement forgés par les taillandiers. Il n’y a plus de taillandier à Montmerle-sur-Saône en 1896. Le dernier recensé, forgeait et fabriquait la majeure partie des outils qu’il mettait en vente. Sa renommée régionale lui permettait de graver son nom : THOMAS, sur chaque outil. Il décédera en 1890, à 65 ans. On peut supposer qu’il a forgé des outils pour les sabotiers de Montmerle-sur-Saône qui étaient déjà présents en 1847.

A St-Laurent-sur-Saône, Jean Baptiste Marret était à la tête d’une fabrique de sabots (trois employés dont deux Auvergnats) près du pont. Il était marchand de bois, sabotier, vendait des brides et des coussins mais aussi des outils pour sabotier.

De 1847 à 1931, 23 sabotiers ont exercé leur savoir faire à Montmerle-sur-Saône. Le dernier "Auvergnat " recencé, Parraud Jean Baptiste, né en 1888, à St-Pierre-la-Bourlhonne faisait encore des sabots à Montmerle-sur-Saône en 1931.

Avec la mécanisation, les sabotiers auvergnats ont disparu du Val de Saône.
Avec l’ère industrielle, les sabotiers de la France ont disparu.

Le dernier sabotier du Val de Saône s’est éteint à Montmerle-sur-Saône en 2008. Il s’appelait Jean Beroud.

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50 Messages

  • Bonjour,

    Je me passionne pour l’histoire d’un ancêtre Jean Fafournoux natif du Brugeron (La Berlande) qui s’est marié dans l’Ain en 1796 (Chavannes-sur-Suran).
    Qui pourrait me parler de la famille Fafournoux ?

    Merci

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  • bonjour,
    je m’appelle goutebroze,
    nous avons perdu un T lors du mariage de mes grands parents.
    je sais que mon arrière grand-père était sabotier .
    Il venait de Marat et venait vendre ses sabots dans le dauphiné (hières sur Amby) où il s’est installé pour se marier.
    J’ai encore une paire de sabots de bois à la maison.
    je me retrouve donc tout à fait dans votre histoire de sabotiers.
    Merci, cela me permet de replacer l’histoire familiale dans l’HISTOIRE ;
    Salutations cordiales
    Emmanuelle Gotuebroze

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  • Bonjour,

    je recherche mon grand père Jean Elie Fournet Fayard et je vois que dans votre liste, vous avez un FOURNET FAYARD qui aurait exercé à Thoissey en 1906. Cela pourrait correspondre car mon grand mère est né en 1883.

    Pouvez-vous me donner plus de précisions ? comment avez-vous trouvé ce nom, avez-vous d’autres informations disponibles ou, si non, à qui pourrais-je m’adresser pour les connaître.

    Merci d’avance pour votre aide.

    Répondre à ce message

  • Pour ajouter un nom à votre liste de sabotiers partis dans l’Ain, mon grand-oncle François DUFOUR, originaire d’OLMET s’est établi à LENT (01) en 1896. La femme de son frère cadet était une BEAL.

    Cordialement

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  • Sabotier de Corrèze dans l’Ain. 11 novembre 2015 12:06, par Moreau Pierre

    Mon Grand-Père Jean Champeyrol originaire de Neuvic (19148) X à Palisse Corrèze avec Jourgetoux Françoise née de père inconnu.
    Il a émigré dans l’Ain à Cerdon. Puis a la fermeture de l’usine à soie, s’est établi à Tenay.
    Des enfants sont nés en Corrèze d’ autres à Cerdon puis les derniers dont ma mère à Tenay en 1899.

    Veuf en 1906, épouse décédée à Ambérieu, il est dcd à Crémieu (Isère) en 1937.
    PG Moreau.

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  • Bonjour,
    En recherchant moi même un ancêtre à St bonnet de joux en S&L nommé jacques Goutorbe, j’ai constaté que c’était un migrant et j’ai découvert d’autres Goutorbe au sud de chalon sur Saône qui étaient sabotiers et venaient de St just en chevalet dans la loire (pays de sabotiers), je n’ai pas retrouvé mon jacques goutorbe qui lui était meunier, mais je pense qu’il venait de la région peut être La prugne dans l’allier.

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  • Bonjour,

    Ayant moi-même un ancêtre sabotier auvergnat originaire d’Olmet, je me suis un peu intéressé à la question.
    J’ai donc enquêter dans les registres du nord de la Bresse (Mervans et les villages alentours), et j’en ai trouvé dans quasiment toutes les communes/paroisses.

    Les plus anciens sont arrivés dans les années 1760, et à partir de la Révolution, ces migrations vont s’intensifier très fortement.

    Par contre, ici, si ils sont tous originaires d’Augerolles ou d’Olmet, les familles, elles, sont beaucoup plus variées.
    Petit florilège des noms que j’ai trouvé : TAILHANDIER, DUFOUR, GOUTTE-TOQUET devenu GOUX-TOQUET, BEAL, TOURNEBISE, MORANGE, ...

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    • Mon ancêtre Guillaume VIALLE,né à AUGEROLLES, après plusieurs "campagnes de sabot" en Bresse Louhannaise, a "posé ses valises" à DEVROUZE où il s’est marié (1824). Seul son fils aîné a continué le métier de sabotier. En Bresse, son nom s’est transformé en VIAL .... le dernier VIAL de la famille a été maire de CHATEAURENAUD et conseiller général.
      J’ai eu la chance de pouvoir faire le travail de généalogie grâce à l’association de généalogie d’Augerolles qui m’a donné de nombreux documents !

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  • J’ai lu avec intérêt votre article sur les sabotiers.
    J’habite à Saint Laurent sur Saône dans la maison ou habitait Alexis Marret. Je l’ai connu lorsque j’étais enfant. Son épouse est morte en 1962.
    Je bricole dans ce qui était certainement un atelier et il me reste un ou deux outilsde sabotier.
    C’est en cherchant la date de construction de mon immeuble que j’ai trouvé votre site.
    Salutations

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  • Merci pour ces informations, un de mes ancêtres étant sabotier : Jacques Chaumat né à Cérilly vers 1775 et décédé le 4/10/1821 toujours à Cérilly dans l’Allier, vers 46 ans, apparement il est resté dans son village, certains ne partaient pas ?
    José

    Répondre à ce message

  • Bonjour, pendant que nous sommes à Le Brugeron et Olmet, pensons aux Gouttefangea ou Goutefangea, scieurs de long qui partirent aussi loin de chez eux exercer leur métier. Meric pour vos travaux et leur mise à disposition à tous.
    Cordialement
    Christian Langeois
    Si les Goutefangea vous intéréssent jeter un oeil sur geneanet arbre Langeois.

    Répondre à ce message

  • Article très interessant.L’AR grand-père de mon épouse aussi de Marat FONTBONNE François (1831-1885) de la Gerle, cultivateur et sabotier a aussi quitté l’Auvergne pour le Jura, pour la région du vignoble où il s’est définitivement installé à Sellières en 1859 ayant rencontré sa femme, comme sabotier, puis à Lons le Saunier.Ce petit bourg est à quelques km de Tassennières cité dans un autre message.
    Quant au port du sabot, il a été la chaussure de travail en campagne bien après la fin de la seconde guerre, tout au moins en Normandie.En ayant porté moi-même enfant entre 41 et 46, fourré avec de la paille, l’arrivée de la galoche avec son chausson a été un grand confort.
    Michel Dugué

    Répondre à ce message

  • Je suis descendant d’un sabotier Corrézien.
    Parti de Neuvic (19148), avec escale à Cerdon (01068)puis Tenay (01416).
    Son Nom Jean CHAMPEYROL époux de Françoise JOURGETOUX.
    Des enfants sont nés à :
    - Lamaziere Basse (19102), Marie, Germain et Catherine.
    - Cerdon Julie, Jean-Baptiste, Claude Francisque.
    - Tenay Bethe (ma mère).
    Mon ancètre est né le 6 mars 1845 à Neuvic, son épouse est née à Palisse (19157) le 8 mars 1859.
    Merci pour cet article.

    Répondre à ce message

  • Votre article m’intéresse. Il répond, je pense, à une question que je m’étais souvent posée. Mon ancêtre, Jacques Arbitre, né à Virlet (Pradeville) dans le Puy-de-Dôme s’est installé dans la région de Thoissey/Saint-Didier-sur-Chalaronne - communes que vous citez. Il a suivi le même chemin que vos sabotiers, alors qu’il était maître maçon, géomètre. Pourquoi mon ancêtre s’était-il arrêté là, où il a pris épouse ? Parce qu’il y avait une communauté d’Auvergnats et il me semble constater - par les mariages postérieurs - que les liens entre les membres de cette communauté sont forts.

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  • bonjour,

    j’ai également retrouvé des "goutorbe" sabotiers vers chalons sur saône et originaires de st just en chevalet dans la loire dont l’emblème est un sabot.
    Mon ancêtre "jacques goutorbe" était quant à lui meunier à saint bonnet de joux, mais il était vraisemblablement originaire de l’allier ou de la loire.
    j’ai également retrouvé à cissey les macons un autre ancêtre également sabotier et originaire de st just en chevalet.
    cordialement

    Répondre à ce message

  • bonjour,

    en recherchant en S&L le patronyme "goutorbe", j’ai découvert vers chalons sur saone 2 frères goutorbe originaires de st just en chevalet et en me rendant sur place j’ai constaté que l’emblème du village était un sabot.
    je n’ai pas retrouvé mon ancêtre jacques goutorbe qui lui était Meunier à saint bonnet de joux mais j’imagine qu’il vient de la loire ou de l’allier

    Répondre à ce message

  • mes ancêtres auvergnats n’étaient pas sabotiers mais scieurs de long,ils étaient originaire du village de grandval (63),ils se sont arrêtés dans la région de Roanne,(mon grand père était né à Perreux)ils s’appellaient SABATIER ! merci pour votre article

    Répondre à ce message

  • mon ancêtre Guillaume VIAL (VIALLE en auvergne), né à AUGEROLLES, s’est installé, après plusieurs "saisons" comme sabotier à DEVROUZE (saone et loire)en 1824. Son fils Balthazar a continué le métier à ST GERMAIN DU BOIS... l’un de ses descendants a été, dans les années 60-70 maire de CHATEAURENAUD (près de LOUHANS), puis conseiller général. Il était mon cousin. Depuis 3 ans, je me suis installée à CHATEAURENAUD, pour "boucler la boucle".

    Répondre à ce message

  • Bonjour ,

    j’ai consulté avec grand plaisir cet article consacré aux sabotiers auvergnats originaires , notamment, du Livradois-Forez - région que je connais bien- et il me serait très agréable de pouvoir contacter son auteur.
    Merci. Bien cordialement

    François VIALATTE , secrétaire d’Auvergne de Lyon

    www.auvergnedelyon.fr

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  • Les sabotiers auvergnats dans le Val de Saône (Ain) de la fin du XIXe siècle au début XXe siècle 17 décembre 2012 13:28, par viallis noel petit fils de sabotier le 17/12/2012

    prenant tardivement connaissance de votre article sur les sabotiers auvergnats dans le val de saône,dont je vous félicite,mais connaissant bien le sujet,je me permets d’apporter quelques modifications.Parmi les sabotiers originaires de la commune de Marat vous ne mentionnez pas les frères VIALLIS (Jean-Baptiste et Joseph) ni Antoine Poumara qui ont exercé leur métier à TREVOUX : d’où la modification du passage où vous citez TREVOUX n’ayant pas de sabotiers Auvergnats.Jean-Baptiste VIALLIS (mon grand-père)originaire de Fougère à Marat,est venu s’installer en 1919 dans une saboterie 19 grande rue à TREVOUX.il fit venir ensuite son frère Joseph et Antoine Poumara pour les employer . Joseph façonna des sabots jusqu’en 1967.J’ habite toujours à TREVOUX et je détiens tout leur outillage,y compris,la charette à bras, la meule à aïguiser et les billots.J’ai bien connu monsieur Jean BEROUD dans son atelier à MONTMERLE car il était notre fournisseur en sabots,mon épouse ayant transformé la saboterie en boutique cadeaux tout en continuant la vente des sabots.Je lui ai également rendu visite dans son jardin de MESSIMY..........voilà je voulais rétablir cette vérité à la mémoire de mes AÏEUX

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  • j’ai porté des sabots pendant ou après la guerre 40-45 quand on avait la chance d’avoir des peaux de lapin ils étaient plus chauds.A l’époque j’avais 5 10 ans.
    C’était dans le Doubs région de Montbéliard.

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  • Bonjour

    Cet article est très intéressant, à double titre pour moi.
    J’ai des ancêtres sabotiers en Bretagne dénommés GEORGELIN. Ce n’est pas un nom typiquement breton et je perds leur trace vers 1700 dans les Côtes d’Armor. Pourraient ils aussi être d’origine auvergnate ? Existait il des contrôles des déplacements des gens (passe port ou autre) qui auraient pu laisser des traces dans des registres ?
    Par ailleurs j’ai également des ancêtres en Saône-et-Loire dénommé Ducrot. J’ai trouvé un mariage d’un Ducrot à Louhans (qui n’a à première vue rien à voir avec mes ancêtres) originaire du Puy-de-Dôme : pourrait-il faire aussi partie de cette corporation ?
    JPG

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    • Effectivement , quand on regarde sur généanet le patronyme "Georgelin", on s’aperçoit qu’il est bien répandu en Bretagne et dans les Cotes d’Armor.Je ne suis pas spécialisé en la matière, mais je ne pense pas que ce patronyme ait des origines auvergnates
      Il existait pour les migrants, des" passe port de travail" (Etude de Jean Morange)à valider dans les communes où l’on exerçait sa profession, mais c’était au XIXe siècle.
      Concernant votre ancètre Ducrot, il n’est pas impossible que ce soit un "migrant", pas obligatoirement sabotier (scieur, charron ...etc..)

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  • Du département de la Corrèze (Limousin) des sabotiers effectuent aussi le parcours vers le Val-de-Saône, en 1857 !

    Je prends connaissance de cet article en lisant les actualités généanet et bien-sûr il fait tilt, car parmi mes ascendants directs figure un cordonnier ambulant, issu du département plus à l’ouest que le Puy-de-Dôme, la Corrèze. Léonard Miech, natif de Saint-Hilaire-Foissac, canton de Lapleau, s’établit définitivement à Villars-les-Dombes (département de l’Ain... donc très voisin de l’exemple cité par l’article) en 1857. Je possède le passeport intérieur ( On est sous le Second Empire, né on le sait dans un "bruit de bottes"...militaires) que délivre le maire de Saint-Hilaire-Foissac le 7 mars 1857 au Sr Léonard Miech, profession de cordonnier ambulant, pour se rendre à Chatillon-les-Dombes, avec son épouse Marguerite Goulème ; Le couple venait juste de se marier (le 24 février 1857) . Je pense que la destination donnée, Chatillon-les-Dombes correspondait à de la famille (sabotier) qui y était dèja installée et qu’il choisit finalement Villars parce que le marché de la chaussure y est plus important qu’à Châtillon-les-Dombes, alias Chatillon-la-Palud. Les actes d’état-civil de Villars témoignent de la présence concommitante d’un frère cadet de Léonard Miech, François Miech. Sa profession ? Bottier à Villars. En 1857, Léonard est âgé de 37 ans. C’est à supposer aussi qu’il ne fait pas la route pour la première fois. En tout cas "émigré de l’intérieur", le couple donne naissance à une enfant dès le début de 1858. Mon arrière-grand-mère, Maria Miech naquit dix ans plus tard. Mais elle fut orpheline de son père dès 1874. Je relate dans l’arbre que j’entretiens sur le site cité le parcours de cette femme, qui reçut la Croix-de-Guerre en 1920 pour ses services bénévoles dans les hôpitaux militaires.

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    • Chatillon les Dombes, auquel vous faites allusion n’est pas Chatillon la Palud mais Chatillon sur Chalaronne situé à quelques kilomètres de Villars les Dombes, région du département de l’Ain elle même situé à environ 25km du Val de Saone.
      Cordialement
      Patrice Beroud

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      • Merci. Je suis tout-à fait d’accord, Cette erreur de "Châtillon" tient à la fatigue. et c’est une fois que je l’ai vu imprimé que je me suis aperçu que ma plume dérapait. Dans les faits la première fille de ce Léonard, se marie avec un .. cordonnier originaire de Châtillon-la-Palud. Par contre j’ai omis de préciser que l’ancêtre Léonard, n’est pas le seul cordonnier originaire de Saint-Hilaire-Foissac à se fixer dans cette partie de l’Ain.

        Votre travail remarquable, montre qu’à partir du "particulier" le passage du généalogiste vers l’histoire qu’elle soit locale, ou nation nationale, s’impose.

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  • bonjour,

    oui le arrière grand père de mon mari Antoine Soucille sabotier est né à brugeron (63) et est venu s’installer à Dompierre sur veyle dans l’ain d’où toute une descendance est née.
    Très bon article. très interessant de savoir cela.

    Nponcinjuillard

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  • Très interressant
    Mon ancêtre sabotier né à Apchat dans le Puy-de-Dôme
    se retrouve à Poitiers en 1765 Existait-il aussi une émigration des sabotiers vers le Poitou ?

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  • Voilà un sujet de conversation pour le goûter de ce jour avec mon très vieux petit père. A quelques mois de son ’centenaire’ il a souvent fait état des sabots qu’il lui arrivait de porter enfant, notamment entre les deux guerres. Grand merci !.
    Merci pour cet artile fort intéressant et particulièrement émouvant : ces sabotiers du Val de Saône auraient pu chausser mes ancêtres paternels, tous de cette région.

    *

    A propos de ces personnes qui "venaient d’ailleurs", qui saurait ce qui amena, en Val de Saône, des personnes issues de Bretagne (Perruz au XIXè) et Loire Atlantique (Bourru/Bourrud-Bourru installés dans la région depuis le XVIIè siècle peu nombreux) ?

    Merci

    Jade Vuaillat

    Voir en ligne : Les sabotiers

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  • Voilà un article très interessant et parfaitement documenté, félicitations à l’auteur pour la qualité de son travail.

    Dans un ordre d’idées un peu différent ; Avez-vous des infos sur le migrations des maçons ?
    J’ai un ancêtre qui est parti de la région de Jouillat (Creuse) Petit Jean (il a eu un fils François né en 1945 à Jouillat)qui est venu s’installer dans l’ain (à Neuville les Dames) et qui a fait souche mais je ne sais pourquoi il est venu dans ce département.
    Avez-vous des documents ou archives au sujet des migrations de maçons à cette époque (ou pour une autre raison ?)
    merci d’avance de toute réponse

    Bernard Martin
    martin-241145 chez orange.fr

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  • La migration avait débuté plus tot : j’ ai Béal Damien né à Job le 26/08/1752 installé comme charpentier à Tassenières dans le Jura ( proche de la Bresse jurassienne ) . Il se marie à Gay Fiacre le 17 février 1801 à Tassenières . Il était fils de Mathieu et Bourlhonne Isabeau.
    Merci pour cet article très interressant

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  • Petite erreur : les scieurs de long (sagars dans l’Est, cf. allemand sägen = scier), métier lui aussi disparu, ne s’occuppaient pas de l’abattage des arbres (c’étaient et ce sont les bucherons), mais du débitage à la scie à main des grumes en planches.

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    • Evidemment , ce sont les bucherons qui abattaient les arbres.J’aurai pu le précisé . Dans les forêts , ils cotoyaient les scieurs de long dont la tache principale étaient de découper les grumes en planches, mais également en tronçons.Ceci se faisait au "passe partout", outil que j’ai moi même utilisé occasionnellement ,durant mon adolescence

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      • Effectivement, le débitage des grumes en tronçons se faisait au passe-partout. Je l’ai, moi aussi, fait dans ma jeunesse, avant que je n’aie une tronçonneuse, et l’outil, bien rouillé, est toujours suspendu dans mon hangar. Mais, à ma connaissance, les scieurs de long utilisaient un outil différent, assez semblable à une scie à buches mais en plus grand, rectangulaire, avec en longueur : d’un côté une lame assez étroite, dont le plat était perpendiculaire au plan de l’outil ; au milieu une traverse, et de l’autre côté une corde double tordue grâce à un taquet retenu par la traverse, et servant à tendre la lame. Le travail se faisait à deux hommes, l’un au dessus de la grume maintenue en hauteur, l’autre en dessous. Ils ont été remplacés avant mon temps par des petites scieries à lame alternative verticale, mues par l’eau des torrents, elles-mêmes remplacées actuellement par des scieries industrielles situées au loin. En 2001, lorsque j’ai voulu débiter en planches des arbres abattus par la tempête sur ma propriété, j’ai dû faire venir à grands frais une installation mobile mue par un ensemble diesel-électrique.

        Par ailleurs, je n’ai jamais vu ni entendu parler de sabotier dans mes Vosges alsaciennes : le seul atelier de sabotier que j’aie vu était en Creuse où j’avais échoué en 1940 lors de l’Exode. Il était très "moderne", avec une machine-outil à gouges rotatives reproduisant en parallèle les déplacements d’une tige qui restait au contact d’un sabot-modèle. Le sabotier ne faisait à la main que ces modèles, avec les outils traditionnels.

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  • Votre article est fort bien documenté. Je me suis aussi intéressé aux sabotiers auvergnats

    Dans le premier livre que j’ai écrit "Le maître de Guengat" je parle en annexe des sabotiers auvergnats venus exploiter en 1800 les nombreuses forêts de Basse-Bretagne.

    "Le 14 février 1800 (25 pluviôse an VIII), François Guérin et Jean-Marie Cavellier passent contrat devant maître Le Guillou avec Pierre Baduel et Antoine Duguié, sabotiers auvergnats. Ils leur vendent, pour une durée de trois ans, les bois blancs du domaine, de plus de dix-huit pouces de circonférence, ainsi que les guigniers , poiriers, pommiers sauvageons, peupliers et ormeaux. Les sabotiers versent un premier acompte de trois cents francs. Le montant total de la transaction s’élève à deux mille quatre cents francs. Les Auvergnats peuvent loger dans la grande salle du manoir de Saint-Alouarn (Guengat), où ils creusent et fument les sabots. La salle voisine fait office de magasin de sabots prêts à la vente. Il est convenu que la taille doit se faire à l’extérieur, de crainte d’endommager les lieux. Plusieurs sabotiers-bûcherons rejoignent les deux hommes afin de finir le contrat dans les temps impartis".

    Beaucoup d’auvergnats se sont fixés par la suite dans les environs de Quimper.Ils ont exercé de nombreux métiers.

    Les cultivateurs ont porté des sabots pendant très longtemps.Mon second livre à paraître s’appelle : La terre aux sabots.
    Bien cordialement
    Pierrick Chuto

    http://www.chuto.fr/

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  • Bonjour.

    Ayant la quasi totalité de mes ancetres sur Job et Marat, dont beaucoup de sabotiers migrants, mais, sous réserve de vérification pas dans ce secteur géographique.

    Quelle est l’étude de Jean MORANGE à laquelle il est fait allusion ?

    Merci

    Jean-François CROHAS

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