Maxime Quévreux est agent de liaison au 17e Bataillon de Chasseurs à Pied. Il se bat vaillamment. Blessé à deux reprises, il a été deux fois cité. [1]
"Citation à l’ordre de l’infanterie divisionnaire N° 119 du 12 mai 1918. Agent de liaison intelligent et dévoué. Le 31 mars 1918 s’est offert plusieurs fois pour porter à son chef de secteur, sous un feu violent, les ordres du Commandant de Compagnie".
- Dans la tranchée
- Maxime Quévreux est le plus à droite sur cette photo, sans indication de date et de lieu.
Voici un extrait de son "Carnet de Guerre", écrits à la mine de crayon, notés sur le vif, après les combats d’il y a 100 ans.
- Deux pages du "Carnet de Guerre" de Maxime Quévreux
« Novembre (1918)
6 = Recommencer la poursuite, repris Leschelles et autres villages, délivrer des civils, artillerie ennemie fait des tirs de barrage, passer la nuit à Buironfosse, reçu comme des parents par les civils.
7 = parti à 6 h du matin, arrivé à Lacapelle sur les 11 h, bruit court que (les) parlementaires étaient arrivés, le soir à 8 h 45, 7 autos boches traversent les lignes avec drapeau blanc, 1 général, 1 amiral, 2 civils dont l’un doit être Max de Bale [2], grande joie pour tout le monde.
8 = A 6 h du matin déception, l’ennemi nous balance des obus, de notre part l’attaque recommence, nous reprenons un village et des prisonniers, le commandant de la 5e Cie tué, passé la nuit à la même place, (il est) passé encore (des) parlementaires.
En fait, Max de Bade ne fait pas partie des plénipotentiaires. Ils sont quatre : le ministre d’Etat Erzberger, le diplomate Comte von Oberndorff, le capitaine de vaisseau Vanselow, le général von Winterfeldt.
En cliquant sur le document ci-dessus, vous pourrez lire un extrait des « Souvenirs de guerre » de Erzberger concernant son voyage à Rethondes. A signaler qu’il parle improprement dans ses Mémoires de la Villa Francport au lieu de la Villa Pasques à La Capelle. |