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Accueil » Documents » Témoignages » L’arbre qui ne voulait pas mourir » Les enfants (21e épisode)

Les enfants (21e épisode)

Le jeudi 1er janvier 2004, par Josiane Laurençon-Kuprys

J’ai quitté l’Opéra en juillet 1960, pour entrer au Lido, à Paris, dans la célèbre troupe des Blue Bell Girls... J’avais 17 ans !

Deux mois à peine après mon arrivée, livrée à moi-même dans cette grande capitale, je rencontrais le "Grand Amour de ma vie" qui devait mettre le mot FIN à ma grande carrière tout juste commencée.

C’était l’amour-passion, nous ne pouvions respirer l’un sans l’autre.

Pour moi tout était découverte. Il était beau, blond, aux yeux bleus.

J’avais trouvé le Prince Charmant, celui de mes rêves de gosse.

Enceinte de mon Frédéric à 19 ans, je n’ai pas renouvelé mon contrat, et tous les efforts fournis pour être danseuse, toutes mes péripéties et aventures se sont arrêtées là. A mon métier chéri, aux feux de la rampe, musiques, paillettes et autres costumes rutilants, j’ai dit adieu pour l’Amour.

Mon Fredo n’était pas d’accord. Il voulait que nous mettions le petit en nourrice pour que je puisse continuer mon métier ; mais je ne pouvais pas me faire à l’idée de me séparer de mon bébé. Je refusais.

J’endossais avec fierté mon rôle de mère et d’épouse, que je n’avais jamais répété, et je témoigne que ce fut dur. Rester à la maison avec mon petit et supporter l’absence d’un mari happé par son travail ne m’était pas familier.

Combien de fois ai-je éteint la télé lorsque j’y voyais danser mes copines ! Je partais en pleurant, mon bébé dans les bras. Il était réconfortant mon bébé au teint mat et aux yeux très noirs et en amandes. Il était si doux, si rond, joufflu, riant tout le temps.

Très vite j’ai également attendu Nathalie, ce qui m’ôta les derniers espoirs de recommencer mon métier. Le coup fut surtout rude pour Fredo.

Il voyait que l’on s’embarquait pour 20 ans de galère, comme il disait, n’ayant que ses 2 bras et son courage pour faire face. Mais que pouvais-je y faire ? N’étais-je pas la première ennuyée ?

Dans mon désarroi j’espérais que ce soit une fille. Je l’imaginais potelée, bouclée, aux yeux bleus, ressemblant à son Papa. Cela m’aidait tant bien que mal à supporter ma grossesse, ma solitude et l’humeur grinçante de mon mari. Je voyais bien que, harassé de fatigue, il multipliait les reproches, et notre amour se fissurait.

De l’attente d’un enfant, ce temps sublime décrit tant de fois par des écrivains, je ne garde que la sensation amère d’être passée à côté de quelque chose d’extraordinaire.

Autour de moi ce n’étaient que lamentations :

Mes parents : Pauvre petite ! Comment vas-tu t’en sortir ?

Fredo : Tu l’as voulu ce gosse !... Tu t’en souviendras !

Fredo, lui, travaillait comme une bête et, n’ayant d’autre ressource que ses deux bras, il suait sang et eau pour subvenir à nos besoins. Fredo travaillait jour et nuit au Palais d’Hiver à Lyon et moi j’étais seule à Curis chez Grand-père qui nous avait accueillis. Voir arriver un 2e enfant l’ancrait d’autant plus dans sa peur grandissante. Son caractère s’assombrissait. Nos relations se tendaient. Notre vie à deux était trop précaire et j’étais encore trop jeune pour faire face à l’échec de notre couple dont ce nouvel enfant devenait le symbole.

Je voudrais pouvoir parler encore de cette époque, il y a tant à dire...

mais ma plume refuse de poursuivre. Cela m’atteint encore trop pour que je puisse écrire tout ce qui s’est passé en moi et combien cela m’a marquée. C’est sans doute trop douloureux, et cet insupportable sentiment d’échec, que je voudrais oublier, est encore trop présent.
Plus tard... peut-être !

Il fallait que notre amour fut fort pour sortir de cette impasse. Pourtant j’y croyais... lorsqu’on s’est rencontrés, bravant mes parents, bravant Miss Blue Bell et son mari Drebovici, notre amour balayant tout sur son passage.

Je ne pouvais qu’être heureuse avec l’homme que j’aimais ; avec ce garçon aux yeux bleus dont le regard, tantôt froid-étrange, tantôt tendre et chaleureux, me fascinait. Et puis il était étranger, il parlait russe puis polonais en me fixant de ses yeux pénétrants, puis passait à un français sans accent. Il y avait de quoi être sous le charme.

Ses cheveux blond-cendré adoucissaient son visage mince et lui donnaient un air juvénile. A 26 ans il avait déjà vécu, et moi, forte de mes 17 printemps, je n’avais aucune expérience. Je sortais des jupes de ma Maman pour tomber dans les pantalons de mon mari.

Pourtant à cette époque de nombreux signes avant-coureurs auraient dû me mettre en garde sur son caractère jaloux et coléreux. Il me parlait avec le langage de l’école de la rue, ce qui me faisait fondre en larmes, personne ne m’ayant jamais parlé comme ça.

Mais demander à une gamine amoureuse, naïve et inexpérimentée de tenir compte de signes avant-coureurs relève de la pure utopie.

J’ai donc appris à estomper un peu la douleur des mauvais jours par le plein d’amour, de tendresse, de complicité des jours meilleurs. Car nous en avons eu aussi. Et là je me rassasiais pleinement. Ces jours me plongeaient chaque fois dans le bonheur nécessaire à ma survie jusqu’à la crise suivante qui remettait tout en question.

Lorsque j’analyse mes 22 ans de vie commune avec Fredo, je les compare à une feuille de température avec ses hauts, ses bas, ses courbes et ses liges droites... Et mon mari me semble à l’image de ces mêmes variations, bien qu’il s’en défende. Je ne le juge pas, je préfère l’observer.

Je sais qu’il n’a reçu ni amour, ni modèle pour se construire et je pense sincèrement qu’il est difficile, dans ces conditions, d’avoir confiance en soi et dans les autres. Mais sans vouloir faire de la psychologie de comptoir ou étaler une science que je n’ai pas, et malgré tout l’amour que je lui porte, je sais qu’en Fredo, vit un homme assez obscur, suffisamment pour me faire peur.

Malgré tout, je peux me vanter d’avoir connu un grand Amour. Et si aimer, fait souvent très mal, il y a aussi des moments de bonheur, Dieu merci ! Ce que je déplore surtout, c’est qu’on ne se soit pas toujours compris. Mais je l’ai tant aimé et l’aime encore si fort !

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14 Messages

  • Les enfants 11 juin 2009 14:11, par staxx - Jean-Claude Arnaud Lyon

    Je viens de vous lire tout à fait par hasard et le fait que vous parlez de Fred Kuprys m’a encore plus obligé à savourer les mots que vous avez écrits.
    Je sais que Fred Kuprys a travaillé à la maintenance du Palais d’Hiver de Lyon. C’est pour ceci que je vous écrit ce message. Passionné par cette salle mythique, je réalise un mémoire, qui retrace la vie et la mort de cette fabuleuse salle et de l’empire Lamour qui l’a dirigé. Je parle de ceux qui ont fait la renommé de ce Palais d’Hiver sans oublié ceux qui ont contribué derrière les coulisses. J’aimerai parlé dans ce livre, de Fred Kuprys avec plus de précision. Il a sa place dans les anales de cette salle. Je voudrai pour cela savoir un peu plus sur lui. En vous lisant, j’ai supposé de suite que vous étiez l’épouse de Fred Kuprys et j’aimerai de tout cœur converser avec vous pour avoir plus d’éléments sur lui et ainsi rédiger un paragraphe dans mon livre.
    Je suis une personne qui vit à Lyon, et croyez moi le Palais d’Hiver, même après sa démolition en septembre 1988, reste encore d’actualité.
    j’espère en tout cas avoir un message de vous pour essayer de vous connaitre et ainsi revaloriser la place de Fred pour ne pas qui tombe dans l’oubli.
    Bien cordialement
    Best Regards.
    Jean-Claude Arnaud - Lyon

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    • Les enfants 28 novembre 2009 15:17

      bonjour monsieur. au hasard d’une lecture de mme kuprys, j’ai lu votre message et me présente, je suis la fille de jacques tomas qui a été régisseur pendant de nombreuses annees au palais d’hiver.si vous sorté un ouvrage concernant cette salle ou si vous avez des questions n’hésitez pas a me contacter, voici mon adresse mail ; masenellopaulette chez yahoo.fr cordialement

      Répondre à ce message

      • Palais d’Hiver - Jacky Tomas 12 février 2010 12:29, par staxx

        12 janvier 2010

        Bonjour Paulette,
        Avec un grand retard, je viens répondre à votre message. A vrai dire ça faisait un moment que je ne surfais pas sur Internet, c’est pour cela que je ne vous ai pas répondu. Je suis ravi de vous écrire et aussi un honneur pour moi de partager ces quelques mots en sachant que vous êtes la fille de Jacky Tomas. Jacky Tomas était la personne emblématique du Palais d’Hiver. Il avait la passion de son métier. Au fil des ans, il s’est endurci et a donné toute son audace en gagnant la confiance des Lyonnais. Il était toujours plein d’énergie et il avait ce truc dément qui faisait de lui le plus grand. Un peu comme un phare dans l’obscurité de cette salle, aussi bien fabuleuse que magique, il a rempli pleinement ses responsabilité de Directeur de régis et de présentateur.
        Pianiste adulé, il a développé discrètement son charme : celui de séduire.et d’avoir un pouvoir formidable et inépuisable. On aimait ça.
        « Why you did not remain » un refrain que j’aurais aimé fredonner sur son piano pour lui transmettre ce dernier message « We love you »
        L’arrêt du Palais d’Hiver a été sa défaite et celle de tout un complexe musical. On a tous été envahie par un réel sentiment de tristesse mêlé à une pointe de cynisme
        Mais Jacky fait parti de la légende et ça personne ne pourra lui enlever !

        J’ai dernièrement fait connaissance de Josiane et Fred Kuprys, un couple charmant et adorable que j’ai de suite mis au coin de mes sentiments. J’ai remémoré l’activité de Fred dans la maintenant du Palais d’Hiver pour qu’il ne soit pas mis à l’écart. Si son travail restait discret, il était à l’apogée du bon déroulement de tous les spectacles. Je lui rends un hommage dans mon mémoire.
        J’aimerais également faire un petit chapitre sur votre père, qui je pense à bien droit d’être écrit sur le tabernacle de l’histoire du Palais d’Hiver.
        Je vous laisse mon adresse mail.

        westside437 chez hotmail.com

        Bien cordialement / Best Regards
        Jean-Claude Arnaud - Lyon

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  • Les enfants 28 novembre 2009 15:29, par masenello paulette

    bonjour josie, c’est paulette (tomas) je suis toute retourné de t’avoir lu et de t’avoir retrouvé. tant de questions pour tout savoir de toi et de la famille que se serais trops long ici je te laisse mon adresse mail si tu veux me contacté ca serait vraiment avec beaucoups de joie je t’embrasse tres tres fort a bientot de te lire

    Répondre à ce message

  • Les enfants 29 mars 2011 12:33, par anne sophie

    Bonjour Josie

    Quelle immense joie de te retrouver, toi ma chère prof de danse !!!
    J’aimerais beaucoup pouvoir t’écrire autrement que via ce site.
    Voici mon email : annesophie_girin chez hotmail.com

    je t’embrasse tendrement
    Anne-Sophie

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    • Les enfants 26 juillet 2018 18:24, par Michèle MacHenin

      C’est pour Anne-Sophie et toutes les autres filles, que j’adresse ce nouveau message, bien longtemps après ces échanges. J’ai trouvé ce website il y a deux jours et nous sommes en 2018.

      Moi, ma relation scolaire avec Josy est révélatrice de nos âges, bien avancés. J’adore son parcours et sa façon de décrire ce qu’elle a vécu. C’est une artiste. J’aimerais tant pouvoir la rencontrer avant que nous ne soyons trop âgées. Mais nous avons de la marge, tant qu’une bonne énergie nous anime, on peut encore faire quelques miracles !

      J’habite au pays des plus grandes stations de sports d’hiver de France. Mais je n’y vais jamais plu, c’est devenu un univers assez étrange et une ambiance bringarde que je n’ai jamais aimé. Mais au moins, nous bénéficions d’un environnement merveilleux.

      Voilà, chère Anne-Sophie, juste ces quelques mots pour te dire combien j’ai eu beaucoup d’admiration pour Josy (tu peux relire ce que j’ai déjà répondu sur le site des commentaires, et c’est d’une sincérité absolue).

      Bonne chance de la revoir. Peut-être est-ce déjà fait, depuis le temps ! Bises cordiales.
      Michèle

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  • Les enfants 20 juin 2012 10:55, par caboche -raymond

    Josy , c’est catherine , ta copine de st genis laval, rappelle toi on mangeait du jambon en sortant du spectacle le soir chez moi , toi tu étais à Charly et tu donnais des cours à ma fille Cécile .J’ai eu Nathalie et Frédéricdans ma classe au lycée Jean Giono .J’ai rencontré Nathalie à Lyon mais j’ai perdu tes coordonnées.Je voudrais bien te parler .J’avais lu ton histoire , celle de ton enfance .Tu écris bien !
    Si tu lis cela , envoie moi un mail ! Bisou catherine

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    • Les enfants 26 juillet 2018 18:13, par Michèle MacHenin

      Là, je viens de dire bonjour à Catherine. Tu as connu Josiane un peu plus tard que moi, puisqu’elle donnait déjà des cours de danse à ta fille. Pardonne-moi de te tutoyer, mais c’est plus fort que moi, c’est comme si je retrouvais aussi une amie qui m’a fait du bien dans mon enfance, ma prime jeunesse.
      Les années ont passé et, comme tout le monde, dans le manège parfois infernal déréglé par une puissance électrique pas toujours assez bien contrôlée, l’on perd de vue des personnes que l’on aimait beaucoup. Mais, de petites filles en grandes personnes, il fallait passer par les portes de l’évolution, de l’accomplissement de nos destinées. Quelles qu’elles soient, d’ailleurs.

      Oui, j’ai lu et relu les textes de Josy, avec tout le temps des larmes aux yeux et un coeur un peu déboussolé par ces retrouvailles. Honte à ceux qui utilisent, évidemment, de manière négative Internet, alors que l’on peut en faire émaner tant de lumière.

      J’aimerais, comme toi Catherine, tellement que Josy nous réponde. Nous ne pouvons, peut-être, que guetter sur la page de partage des chroniques de Josy, l’arrivée d’un nouveau souvenir, nous prouvant ainsi qu’elle est là et bien là !

      Quel bonheur, si on pouvait se réunir autour d’une tasse de thé blanc, noir ou rouge. Peu importerait la couleur de ce thé, pourvu qu’il diffuse quelques volutes qui nous enchanteraient l’espace d’un instant !

      Je vous embrasse de tout mon coeur toutes les deux et les autres, vos enfants, vos petits-enfants, autour d’un souvenir généalogique qui ne s’éteindra jamais !

      Michèle

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  • Les enfants (21e épisode) 5 septembre 2015 01:46, par catherine berlier

    avec quelle émotion je t’ai lue et comme j’aimerais te revoir ou es tu maintenant envoie moi un mail

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  • Les enfants (21e épisode) 26 juillet 2018 07:56, par Michèle Machenin-Murzilli

    Je viens de lire l’histoire de Josy. Josy, c’était Josiane en 1960 environ et nous allions à l’école ensemble à Lyon, rue de la Charité. C’était l’Ecole Sainte Croix, qui n’existe plus, d’ailleurs. L’église qui s’est toujours glissée entre les maisons, la cure et l’école, étroitement serrées les unes contre les autres, à deux pas de la Place Carnot qui a bougrement changée.

    La croix, je crois toujours en toi mon dieu, si j’en crois mes souvenirs de croix sur nos chemins, nous l’avons toujours portée et, peut-être, la portons-nous encore.

    Josiane m’invitait de temps en temps chez elle. Elle était petit rat à l’Opéra de Lyon. Moi, j’en rêvais, bien sûr. Elle me faisait essayer ses chaussons pour m’apprendre à faire les pointes ; m’avait même prêté un tutu rose que j’enfilais avec fierté et délice, parce que j’avais déjà l’allure. Mais, bien sûr, pas du tout la technique. Un quarante-cinq tours sillonnait sur les temps et les variations du Casse-Noisette de Tchaïkowsky.

    Puis ce fut, dans mes fragments de vie, le rêve d’enfance supplémentaire, faire du patin à glace, puisque ma mère ne pouvait pas me faire donner des cours de danse classique comme j’aurais tant aimé. Alors, à 24 ans (donc très tard) je me lançais sur la glace presque naturellement, avec un sens de l’équilibre inné. Je ne parvins qu’au stade de Monitrice Jeunesse et Sports pendant quelques années, avec le délice de la glissade apprivoisée. J’étais aux anges avec le froid.

    Aussi mon destin, tout aussi naturellement, me dirigea où il fait froid. J’habite en Haute-Tarentaise. Mais les glaciers se rapetissent, comme partout sur la planète. Notre planète si accueillante, qu’on a de la peine à protéger.

    Si je comprends bien, presque soixante ans avant aujourd’hui, Josy s’était éprise d’un jeune homme d’origine russe ou polonaise. Quelle coïcidence ! Sans toutefois raconter toute ma vie, il faut que je lui dise que moi-même, longtemps après mon divorce d’avec le papa de mes garçons, à Lyon où je vécus tout de même trente-sept années, j’avais fait la connaissance d’un homme qui devient mon prince charmant et nous habitions en Chartreuse. Il était d’origine russe, la Russie blanche. Il était donc de petite noblesse, comme il le disait avec humilité. Quand même, mais avec une éducation, un savoir-vivre, une beauté et un courage sans faille.

    Chère Josiane, nous approchons de la vieillesse, et si tu savais combien j’aimerais te revoir, après tout ce long chemin parcouru, dans la vie qui finalement n’est pas si longue que ça. J’espère que tu es en excellente santé.

    J’ai longtemps eu beaucoup d’admiration envers toi, dont je me souviens parfaitement. Nous frisons les soixante quinze printemps, n’est-ce pas !...

    Michèle MacHenin (03.07.1943) de Séez

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  • Les enfants (21e épisode) 19 août 2018 17:59, par Michèle Machenin

    Un petit mot pour les Editions THISA. Ces écrits de mon ancienne camarade d’école jusqu’à l’âge de 14 ans, Josiane Laurençon, restent sans réponse ou réaction, alors que je ressens une incroyable émotion en ayant retrouvé sa trace, là, chez vous.
    Ecrit-elle toujours chez vous ? Vous donne-t-elle signe de vie ? J’aimerais tellement savoir !Merci par avance de me renseigner.
    Sincères salutations.
    Michèle
    Nous sommes tout de même en 2018

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  • Les enfants (21e épisode) 2 octobre 2019 20:24, par Michèle Machenin

    Josy, je ne sais ce que tu deviens, comme moi sans doute, grand-mère, mamie. Juste ces quelques mots auxquels la vie te permettra de répondre ou non. Jolis bisous de souvenirs, chère Josy.
    Michèle

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  • Les enfants (21e épisode) 17 février 2020 19:03, par Michèle MacHenin

    Je viens de faire un retour sur les commentaires concernant Josy, mais il n’y a jamais eu de réponse. Si, parmi vous, quelqu’un sait quelque chose, j’aimerais bien savoir ce qu’elle est devenue. Moi, j’ai 77 ans. On n’est pas vraiment vieilles, tout en n’étant pas toutes jeunes non plus.
    J’espère qu’il n’y a rien de grave. Je pense très souvent à elle. Allez donc savoir pourquoi !!
    Cordialement,
    Michèle

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    • Les enfants (21e épisode) 18 février 2020 09:47, par Mike MORICE

      Salut,

      Pour comprendre ce "silence", il faut savoir que c’est moi qui ai publié les souvenirs de jeunesse de Josiane avec son accord (Josiane est ma cousine préférée).

      Mais depuis la date de cette publication, Josiane n’a rapidement plus eu d’accès à Internet et il était hors de question d’indiquer ici son n° de téléphone ...

      Elle vient de m’autoriser à indiquer son adresse postale pour celles (ceux) qui voudraient la joindre, ce qui lui ferait très grand plaisir ; donc voici :

      Mme J. KUPRYS
      55 ? PLACE DES Pins - lot St-Martin
      83570 CARCES, Var

      (elle est d’une santé acceptable pour ses 76 ans, ma cadette de 12 ans)

      Répondre à ce message

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