En souvenir, d’une jolie petite fille au visage épanoui, entouré de boucles blondes indisciplinées et dont le rire, grave de petites fossettes, dans ses joues roses et rondes...
Nous sommes de pauvres adultes privés de l’innocence d’une enfance, que nous tentons désespérément, de retenir, à travers notre progéniture ou celle des autres.
Et c’est, parce que nous ne voulons pas qu’ils meurent, que nous chérissons tellement tous nos candides secrets d’enfant. D’ailleurs, ils restent souvent éternels, dans le cœur de chacun de nous, car il suffit de laisser gambader nos pensées, pour que doucement nos souvenirs s’extirpent de la chaleur du nid de notre enfance, dans une langueur de demi-sommeil.
Combien de temps laissons-nous à nos petits, pour profiter de ces joies simples, et pour écouter encore, du fond de leurs rêves, les milliers de petits bruits, qui rendent la vie si jolie ?
Combien de temps encore, leur laissons-nous, pour vivre à leur rythme et à la cadence de leur cœur ?
Et si elle s’arrêtait de grandir l’enfance, pour stopper le temps, dans un éclat de rire ?
Si elle faisait un pied-de-nez à tout ce qui est grand ?
Alors on s’amuserait tous à :
Jacques-a-dit : On dirait que tu serais heureux et moi je t’inviterais dans ma vie... d’accord ?