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La collégiale de Saint-Pierre-le-Puellier

Un quartier médiéval d’Orléans

Le dimanche 8 janvier 2006, par Jean-Pierre Bernard

Evocation de la vie, au moyen âge, dans ce vieux quartier d’Orléans, en bord de Loire, qui a vu tant et tant d’évènements. On parlera de la vie locale, des maisons, et de certains personnages historiques.

Il subsiste à Orléans, sur les bords de la Loire, un vieux quartier dont les caractéristiques médiévales sont encore fortement marquées.
Dans ce quartier calme, en-dehors des bruits et de l’animation de la ville, il fait bon déambuler dans les vieilles ruelles. Cet îlot, dont le centre est l’église Collégiale de Saint-Pierre-le-Puellier, nous transporte, avec un tant soit peu d’imagination, dans les anciens temps, avec ses rues et ses maisons moyenâgeuses.

La Loire, fleuve majestueux, coule à quelques mètres, et conditionnait à l’époque la vie de cet endroit. En effet, il existait un port à quelques dizaines de mètres en amont, et le quartier abritait les tanneurs et les bouchers, métiers qui traditionnellement s’exerçaient sur le bord des cours d’eau pour d’évidentes raisons.

En outre, l’ombre de Jehanne la Pucelle plane sur ces lieux, situés tout à côté des Tourelles, du Châtelet et du pont où se déroulèrent les combats pour la délivrance de la cité en 1429, et, dans l’une des rues, habitera un peu plus tard Pierre du Lys, l’un des frères de Jehanne. Jean du Lys, fils de Pierre, se mariera dans la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, en présence d’Isabelle de Vouthon, dite "Romée, sa grand’mère.

La Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier est citée dès le 10e siècle. En l’an 988, il arriva là un miracle, qui eut un très grand retentissement dans la cité, et même bien au-delà.
Dans la Collégiale, occupée alors par des chanoines, se trouvait une image du Christ, et les chroniques racontent que cette image versa sans arrêt, et ce durant plusieurs jours, d’abondantes larmes. Les religieux disposèrent des bassins d’airain pour les recueillir, mais le torrent des larmes s’échappait par des trous qu’elles pratiquaient dans ces récipients, et rien ne pouvait les retenir.

Un matin, en célébrant la messe, le doyen, qui se nommait Renault, parvint à recueillir les larmes sur le corporal qui lui avait servi pour la célébration, et que le liquide ne traversa pas.

Un autre prodige accompagne ce qui précède : au moment où l’image du Christ commençait à répandre ses larmes, durant la grand’messe, une tempête éclata, avec des éclairs et du tonnerre, bien qu’il ne tombât ni pluis ni grêle.

Ces évènements arrivèrent même jusqu’au roi, par une lettre de l’évêque de Bourges.

Peu de temps après, dans la cathédrale Sainte-Croix, alors que l’on ouvrait les portes aux fidèles à l’heure des matines, un loup surgit dans l’église, et fit sonner une cloche en saisissant la corde dans sa gueule.

Après le miracle de la Collégiale et l’épisode du loup de Sainte-Croix, la peur se répandit dans la population devant l’imminence de calamités et de malheurs qui allaient s’abattre, on en eut la certitude, sur la ville d’Orléans.

Et en effet, dans un très court délai, un immense incendie dévora une très grande partie de la ville.

En janvier 1012, quatorze ans après ces évènements, le roi Robert tint à honorer l’église où s’était produit le miracle, et fit don au chapitre de Saint-Pierre-le-Puellier du territoire sur lequel la Collégiale était établie, ainsi que de plusieurs autres domaines sur Saint-Cyr et Ardon, au sud d’Orléans, instituant ainsi les chanoines, dans leur ensemble, qui devinrent possesseurs d’une seigneurie et y eurent droit d’y exercer la justice.

En Sologne, sur Saint-Cyr, il s’agissait des fermiers du domaine de la Vallée, les habitants du lieu de Saussay, de la métairie de Mérintier et du grand Gautret, de la métairie de Concire, et de plusieurs autres métairies et locatures dépendant de la seigneurie de Comet, et la métairie de la Cahotière.

Sur la paroisse d’Ardon, les métairies du Petit Gautret, de la Touche, du Tremblay, du Vauxion, des Quatre-Vents et de la Grande Gremeuse, et quelques autres petits fiefs, représentant environ 140 personnes et 28 chefs de famille.

Le chapitre percevait également des redevances sur des maisons situées dans les paroisses de Saint-Michel et de Saint-Paul, dans la paroisse de Saint-Pierre-Lentin, dans les dépendances de l’alleu Saint-Mesmin, et aussi sur certaines sises dans la ville de Meung, en aval sur la Loire.
Il avait droit au champart sur les territoires de Mareau-aux-Prés, de Tournoisis et de Patay. Le chapitre était donc bien pourvu en richesses.

Revenons au territoire de la Collégiale, que l’on peut délimiter en gros par la rue Saint-Flou à l’est, la rue des Bouchers, la rue des Sept-Dormants et la rue Saint-Gilles à l’ouest, une ligne passant dans la rue de l’Université et derrière l’annexe de l’actuelle préfecture au nord, et enfin, au sud, en bord de Loire (qui faisait alors 450 mètres de large et non 350 comme aujourd’hui) par la rue des Tanneurs.
Débouchant dans la rue Saint-Flou, sont encore la rue des Africains et la rue de la Folie.

A compter de 1012, et ce jusqu’en 1790, la Collégiale et les chanoines exercèrent donc - ou firent exercer en leur nom - le droit de justice dans cette enclave de la ville d’Orléans, avec une interruption de 1607 à 1612 suite à un litige de compétences avec la bailliage et la prévôté.

Entre 1630 et 1632 il se passait de drôles de choses au sein du chapitre, qui semèrent l’indiscipline et la discorde. Qu’on en juge :

  • Le 1er juillet 1630, condamnation de l’un des chanoines à l’amende d’une livre de cire, au profit de l’Hôtel-Dieu d’Orléans, "pour avoir dit des injures et paroles scandaleuses au doyen".
  • Le 7 du même mois, condamnation d’un autre chanoine à une amende de 32 sous, pour "après s’être réveillé d’un sommeil qu’il avait fait pendant les vêpres, avoir rompu de violence la balustre et porte du choeur".
  • Le 12 décembre suivant, c’est le doyen lui-même qui est condamné à une amende de 16 sous "pour paroles scandaleuses contre l’honneur et bonne renommée des chanoines".
  • Le 7 février 1631, on enjoint à un chanoine "de rester en sa maison jusqu’aux fêtes de Pâques, et après ces fêtes d’aller au collège des Jésuites pour y reprendre des leçons, sous peine d’être privé des gros fruits de l’année". (sic)
  • Le 20 novembre de la même année, un chanoine est condamné à une lourde amende de 4 livres tournois, pour "avoir juré et blasphémé le saint nom de Dieu dans l’église, et avoir voulu battre et excéder les personnes qui s’y trouvaient".
  • Le 16 janvier 1632, on réprimande deux chanoines pour "insolences dans l’église".
  • Le 12 août de la même année, c’est encore le doyen qui reçoit une amende pour "avoir refusé d’officier le jour de la fête de Saint-Laurent".

Après la Collégiale de Saint-Pierre-le-Puellier, qui en occupe la partie centrale, entreprenons un tour de l’enclave.

La rue des Tanneurs

Au sud, parallèle à la Loire et pratiquement la touchant, cette rue, comme l’indique son nom, abritait la corporation des tanneurs.
Elle communique au passage des Porteaux car, aux deux extrémités de ce passage, se trouvaient deux portails dont l’un se voyait encore en 1858 dû côté de la rue des Bouchers.

Des maisons étaient frappées de redevances au profit du chapitre, dont voici les noms (le numérotage des rues n’existait pas encore. A Paris, uniquement à partir de 1728) :

  • le Héron
  • l’Ane-Bridé
  • la Folie
  • les Noces
  • le Jeu-Gillon
  • les Plains
  • le Grand-Puits
  • la Maison-de-Jacob
  • les Moulins
  • le Fournil
  • le Saumon
  • le Guichet
  • le Plessis
  • la Cour-aux-Balles
  • le Saint-Sacrement
  • la Tannerie
  • les Masures
  • les Grosses-Pierres

Certains noms peuvent s’expliquer très bien, comme "la Tannerie" ou encore "le Fournil" (sans doute un boulanger), "le Saumon" (la maison d’un pêcheur), ou encore "le Héron" (une représentation de cet oiseau peinte sur un mur) et "le Guichet" (sans doute donnant sur la Loire à cet endroit), mais que penser de "l’Ane-Bridé" ou de "la Cour-aux-Balles" ?

La rue des Bouchers

Perpendiculaire à la rue des Tanneurs, en angle droit avec celle-ci, et de la Loire à la rue des Sept-Dormants, cette rue fut d’abord nommée "rue Froidure", car ses proportions étroites et sa clôture du côté de la Loire (le rempart) ne permettaient pas aux rayons du soleil de la réchauffer.

Puis on la rebaptise rue des Bouchers lorsque la corporation de ce métier vint y établir ses abattoirs, à cause de sa pente naturelle et sa communication directe avec la Loire au moyen d’un guichet pratiqué dans le mur d’enceinte qui le fermait à son extrémité méridionale, qui permettait d’évacuer facilement le sang et des déchets. On y trouvait en particulier la maison "du Taureau".

Un peu avant les années 1500, les animaux destinés à la boucherie étaient mis sur prés et élevés presque en face de ce quartier, sur la rive gauche de la Loire, dans l’Ile-aux-Boeufs. L’usufruit d’une partie de cette île était exercé par Pierre du Lys, frère de Jehanne la Pucelle, repris plus tard par son fils Jehan, qui avait loué des pâturages aux frères Mignon, bouchers d’Orléans, pour y élever leurs bêtes. On peut imaginer les troupeaux destinés à la boucherie, passant le pont (à l’époque situé à une cinquante de mètres plus en amont, face au Châtelet) pour rejoindre les abattoirs et alimenter ensuite les échoppes pour nourrir les habitants.

Le passage des Porteaux

On y trouvait "la maison des Porteaux", la maison "du boulevard", celle de la "Citadelle" et celle du "Grand-Four".

La rue des Sept-Dormants

Entre les rues Saint-Gilles et de la Charpenterie, nommée ainsi en rappel de la légende des 7 frères d’Ephèse, en 250, qui croyaient en Jésus-Christ et qui furent pour cela enfermés dans une caverne, mais que l’on redécouvrit 200 ans plus tard, encore vivants.

S’y trouvaient les maisons :

  • la Lamproie (un pêcheur sans doute)
  • l’Epée d’Argent (une auberge ou un marchand d’armes)
  • Vulcain (sans doute un forgeron)
  • Le Grand et le Petit Saint-Gilles
  • Saint-Bridol
  • les Foulons

La rue de la Tour

Parallèle à la rue des Bouchers, et longeant le cloître, elle prit ce nom car la tour de l’église s’y trouve. Elle fut un moment nommée rue des Piliers lorsqu’on mit à cette tour de gros piliers de soutènement.
S’y trouvaient les maisons :

  • du Chapelain
  • du Petit-Saint-André
  • de la Cigogne
  • du Cygne
  • de la Tour
  • du Chêne-Vert
  • du Grand-Corps-de-Logis
  • du Renard
  • des Quatre-Ecus [1]
  • des Brodeurs
  • de la Porte-Jaune
  • du Faucon
  • de la Cage-Rouge

La rue des Africains

Auparavant nommée rue des Albanois. Ce terme ne provient pas du pays, l’Albanie, mais dérive de "aubin" qui désignait des étrangers. Au temps des Croisés, on suppose que certains Sarrasins prisonniers y résidaient.

Elle fut rebaptisée ensuite rue de la Musique-Ronde ; l’introduction du tambour et des cymbales date des croisades. Les sarrasins, prisonniers, charmaient peut-être ainsi les ennuis de leur captivité.
On y dénombrait les maisons :

  • de la Croix-Noire
  • du Petit-Sanitas
  • de l’Albanois
  • du Violon d’Argent
  • du Pélican
  • de Saint-Denis [2]
  • de Saint-Avy
  • de la Fontaine-Ronde
  • du Prieuré Saint-Flou
  • de Saint-Jean
  • de Saint-Jean-Baptiste
  • du Réveil
  • de Notre-Dame
  • du Petit-Puits

La rue Saint-Gilles

Dans la continuité de la rue de l’Université, et débouchant sur la rue de la Tour et le cloître, cette rue fut un moment nommée rue du Puits-Montberri.

On ne trouve pas dans cette voie de maisons frappées de redevances au profit du chapitre.

Autour du cloître

Les maisons :

  • la Rochelle
  • l’Autruche
  • le Grand-Montargis
  • le Petit-Montargis
  • la Croix-Blanche
  • le Donjon
  • la Maison-des-Commis-Noirs
  • Saint-Lazare
  • la Tête-Noire [3]
  • le Périgord
  • Saint-Michel
  • le Dragon
  • la maison du Carillon
  • la maison de la Grille-d’Or
  • la maison de la Poterie

La rue du Gros-Anneau

Dans la partie connue sous le nom de rue Malmusse, quelques maisons payaient le cens au chapitre :

  • la Doloire
  • les Trois-Couronnes
  • les Fleurs
  • la maison de l’Université.

La rue du Jeu de Paume

Dans l’une des parties de cette rue, on trouve :

  • le Saint-Nom-de-Jésus
  • Saint-Crespin

La rue de la Folie

Elle tire son nom d’un cabaret portant cette enseigne, fort répandue dans les anciens temps.

Il est bizarre que cette rue ne soit pas comprise dans les procès-verbaux établissant le droit de justice du chapitre.

Mais, dans l’inventaire des redevances, on trouve 21 autres maisons grevées de ces charges :

  • Saint-Hubert
  • le Revestière
  • la Maison-Presbytérale
  • l’Orme-Saint-André
  • le Grand-Saint-André
  • le Jeu-Gillon
  • l’Ecu-de-France
  • les Barbets
  • la Folie
  • le Héron
  • Saint-Pierre
  • Saint-Paul
  • Sainte-Barbe
  • la Moustache (!)
  • le Banquet
  • la Fauconnerie
  • la Monnaie
  • le Griffon
  • le Crucifix
  • la Grande-Folie
  • Saint-Aignan

La rue Saint-Flou

Elle était divisée en deux parties :

  • 1° la première partie appartenait au chapitre de Saint-Pierre-le-Puellier,
  • 2° la seconde partie était elle-même divisée en trois parties :
  • la plus au nord : rue du Jeu-de-Paulme
  • celle du milieu : le Petit-Bel-Ebat
  • la plus au midi : rue du Rebouche-Pénil (!)

A l’ouest de l’endroit, la rue de la Charpenterie, le quartier de Saint-Donatien et de Saint-Hilaire, étaient le lieu d’habitation de la magistrature, du barreau et de la corporation des procureurs, car s’y trouvaient le Châtelet et la Prévôté.

Les "estuves" jouxtaient l’église de Saint-Donatien, dans la rue du Plat-d’Etain.

Par la rue du Gros-Anneau, on arrivait dans la rue des Images, auparavant rue du Chat-Noir. L’art de l’imagerie se développe, et se constitue en maîtrise. On assigne aux "imagiers" cette rue pour résidence. Le quartier était le rendez-vous de la population savante et artistique de ce temps. On y fabriquait des enluminures et des livres, qui étaient encore un objet de luxe.

Dans la rue des Images, se trouvaient les maisons de :

  • la Pomme-Rouge
  • la Tête-de-Loup
  • la Bibliothèque des Allemands (fréquentée par des étudiants germaniques de l’Université, à deux pas de là, et qui étaient les seuls qui possédaient une bibliothèque)

La proximité des "estuves" et des "escholiers" amenaient dans ce quartier des filles "déshonnêtes", et le tout s’amalgamait avec les étudiants, les artisans, les bouchers, les tanneurs, les marchands divers et les représentants du pouvoir royal.

Au nord de la rue Saint-Gilles se trouve la rue de l’Université, déjà presque européenne par sa fréquentation d’étudiants étrangers : germaniques, écossais, espagnols... et réputée pour la qualité de son enseignement.

La corporation des écrivains résidait dans la rue de l’Ecrivinerie, aujourd’hui rue Pothier, devant la Préfecture.

On voit donc que ce petit quartier ramassé, sillonné de rues étroites, courtes et mal perçées, était cependant assez populeux et plein de vie, l’un des plus importants quartiers d’Orléans.

Le 13 juillet 1669, aux assises de justice, on dénombre 212 comparants chefs de famille. Si l’on considère qu’une famille, soit un feu, représente cinq personnes, on peut donc évaluer les résidents à environ 1.000 individus.

En ce qui concerne la collégiale elle-même, un des édifices religieux les plus anciens d’Orléans du temps, on se reportera aux deux documents en annexe, reproduits "in texto" d’après des documents édités par la Mairie de la ville, et distribués aux visiteurs des lieux.

Word - 31.5 kio
La maison des du Lys
Note sur la maison des du Lys, qu’ils ont habitée, dans le quartier de Saint-Pierre-le-Puellier.
Word - 40 kio
Reprise de la maison par le chapitre.
A l’issue du bail, la maison, appartenant au chapitre, est reprise par celui-ci.
Word - 27.5 kio
Acte de mariage.
Acte de mariage de Jehan du Lys et Macée de Vézines.

Sources :

  • Médiathèque Orléans "documents précieux".
  • Bull. SAHO, t.4,1858.
  • Plan d’Orléans au 1/20.000e.
  • Documents 3 et 4 : Arch. Loiret, série H. fonds de St Euverte ; liasses des paroisses.
  • Document 5 : minutier de Me Paillat, notaire.

[1sans doute la maison qui existe encore, dont un linteau de porte s’orne de quatre petits écus taillés dans la pierre.

[2Dans la rue des Africains, Pierre du Lys possédait l’usufruit d’une maison, appartenant au chapitre de Saint-Euverte, par bail daté du 8 mai 1452. Une plaque souvenir existe encore à cet endroit.
Sur un acte contemporain, il est précisé que cette maison était située en face de la maison "de l’image Saint-Denis" ; sans doute s’agit-il de la maison citée plua haut.

[3Serait-ce l’auberge du même nom ou logea une partie de la suite de Gilles de Rais, lors de son séjour à Orléans, de septembre 1434 à août 1435 ?

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