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La Campagne d’Orient vue de l’intérieur : deux courriers non censurés !

Le mardi 1er juillet 2008, par Danièle Lainé, Michel Guironnet

Georges Petitjean et René Villain, deux amis séparés par la Guerre, correspondent par cartes postales. Le ton utilisé entre eux est très libre et "met le doigt là où ça fait mal". Ces courriers ont, malgré tout, passé la censure.

Danièle Lainé nous a confié ces cartes postales et explique : "J’ai découvert, il y a peu, dans les documents récupérés chez mon grand oncle, tout un tas de cartes postales... Pour vous éclairer : mon grand oncle René Villain était cuisinier, son ami Georges Petitjean qui lui écrit était pâtissier. Je suppose qu’ils ont fait leur apprentissage dans le même établissement.

Le 1er septembre 1914 son adresse était : cavalier au 5e Dragons à Saumur...Il devait servir comme cuisinier car sur plusieurs cartes il fait allusion à sa "cuisine".

Né en 1883 à Nogent les Vierges, René Villain est incorporé le 11 août 1914 au 5e Dragons. Il y reste jusqu’au 31 mai 1916. Il est alors transféré au 9e Cuirassiers qu’il ne quittera que le 13 mars 1919. Il a reçu de nombreuses médailles. Il est décédé le 1er janvier 1972 à Beauvais.

Le texte de ces cartes est très révélateur des peines endurées par les Poilus pendant la Campagne d’Orient et fait tout l’intérêt de ces courriers. J’ai simplement apporté quelques explications pour leur bonne compréhension.

« Jeudi 16 août 1917

Mon cher René,

J’ai reçu ta lettre en passant à Koritza car il faut dire que notre mission Epire (?) est terminée. Aussi avons quittés l’Albanie ce pays si sauvage pour entrer en Macédoine Grecque (ça ne vaut guère mieux) mais enfin il y a déjà grand changement.

(Nous) sommes pour l’instant à Korina 25 km de Monastir sur la frontière serbe, (nous) sommes en bivouac dans la plaine en attendant qu’un de ces jours un train nous embarque en vieille Grèce sur le canal de Corinthe ou de nouveaux travaux nous attendent, car quand c’est fini ça recommence la romance, la roman-an-ce du muguet et tout ça jusqu’à… quand !!

Enfin que veux-tu il faut en prendre son parti bon gré malgré.
Je souhaite qu’on ne se soit pas emmanché pour la guerre de cent ans car nous pourrions cette fois désespérer d’en voir la fin.
Me voilà donc avec en perspective un voyage en chemin de fer de 400 km tu vois c’est une paille. Je sais bien que ou tu es tu as des risques mais ça ne fait rien je ne t’engage pas à venir me voir tu pourrais y trouver d’autres ennuis que tu ne peux pas te faire idée.
Aussi laisse filer ceux qui veulent changer d’air. Ils regretterons sitôt arrivés leur air de France.

Ici, je ne veux pas dire qu’il fait chaud mais seulement qu’on y (crève ?) néanmoins la santé reste bonne. Mais beaucoup d’autres sont salement atigés.

Attigé, atigé ; attigé (être) : battu, qui a reçu des coups ; grièvement blessé, touché par maladie vénérienne ; malade ; gravement blessé ou malade (être) ; être blessé, avoir pris des coups ; être torturé, souffrir ; blessé, endolori ; être syphilitique ; fatigué.

Tu comprends je ne peux pas te dire grand chose !… Veux-tu comme cuisinier le prix d’un restaurant pour te fixer sur les ressources du pays : une omelette de 3 œufs 3.90.
L’œuf si tu peux en dégoter un vaut déjà 1 brut et le lait 1.50 le litre et il ne faut pas en boire rapport à la Malaria ou fièvre du pays et qui n’est pas ordinaire.

Pour le pinard tu peux toujours courir. Pour les légumes autant que sur la tête d’un chauve. Enfin quoi Rien ! Pour les journaux tu as bien un peu tard des nouvelles de France.

Tu me parles aussi du ravitaillement. Tu veux que je te dise.
Dans un pays ou l’on ne peut compter sur rien d’autre. Quand les lions sont servis que reste-t-il aux chacals !! c’est tout ce que je puis te dire.

Les bateaux coulés ont bon dos. Mais pour le singe tu en bouffes et tes deux quarts de pinard ne te tapent pas sur le Mahomet car si l’eau est rare, il y en a bien toujours pour rallonger la sauce.

Les soldats mangent surtout du « Singe », c’est-à-dire de la viande en boite, et le vin qu’on leur sert, est si mauvais, et d’après lui allongé d’eau, qu’il ne leur « tapent pas sur le Mahomet » autrement dit sur la tête et le cerveau

Enfin je ne t’en dis pas plus long que veux-tu par les temps qui courent il faut tout subir et ne rien dire. Je termine en te serrant cordialement la main et en te souhaitant bonne chance et bon espoir. Ton camarade qui pense à toi. Petitjean

« Salonique, le 4 février 1918

Mon cher René,

Je viens de recevoir ta carte et suis content de te savoir en bonne santé.
Je vois avec ennui que ton affectation n’a toujours rien de joli.
Je comptais que comme cuirassier démonté ce n’était que provisoire mais malheureusement il n’en est rien et ce n’est pas de chance, il ne te reste qu’un filon c’est chercher l’évacuation et une fois à l’arrière tu peux faire ressortir ton métier de cuistot pour te faire sortir de l’engrenage.

Cuirassier démonté : en 1914, on met sur pied les 33e et 34e Régiments de Dragons. Tous deux seront dissous en 1916, lorsque les effectifs de la Cavalerie seront réduits.
En effet, le développement de la guerre de tranchée demande de plus en plus d’Infanterie, et si quelques unités de Cavalerie continuent à être employées que pour des missions propre à leur arme, la plupart seront soit démontées, soit amenées suivant les circonstances à être employées indifféremment comme cavaliers ou comme fantassins.

Moi tu vois je suis tringlot car notre mission étant finie en Albanie, on nous a ballotté dans tous les coins.

René, le correspondant de Georges est cuistot, c’est-à-dire cuisinier, dans le civil…Ancien cuirassier, on ignore quelle affectation il a reçu.Mais il doit être au front en France… Georges, lui, est devenu tringlot, c’est-à-dire affecté à un régiment du Train. Il retrouve là son métier de patissier.

Nous avons trainé notre peau en Macédoine puis en vieille Grèce et enfin sommes retournés à Salonique pour être versé au parc du Génie de l’Armée.
Je suis donc au 2e génie
et quand on change d’arme dans ces conditions on se demande dans quel bisness on va tomber mais tranquillise-toi j’ai pas perdu la carte.

Et suis Patissier en pied au Mess des Off. C’est je crois le plus chouette poste de toute ma campagne. J’ai toute la confiance ! et la spécialité de faire du bon et pas mal avec peu.

De ce fait je crois être ici pour un bail. C’est dommage que tu ne sois pas ici le cuistot je t’assure qu’on ferait une belle paire d’embusqués mais il y a toujours un mais ! car le cuistot (un algérien) est trop vadrouilleur toujours avec sa brusque…

La suite de ce courrier, écrit sur trois cartes postales, manque. Seules la 1re et la 3e cartes ont survécu aux rangements intempestifs, conservées à cause de leurs images et non du texte écrit au verso !

…Pas de patisserie au menu. J’ai donc le temps d’y faire souvent de longues virées. Il est vrai qu’à part quelques cinémas et voir l’animation des rues, le reste n’a rien d’engageant.
Les marchandises hors de prix et quant aux femmes le meilleur conseil c’est de ne pas y toucher, tu comprends cette aglomération de troupes et aussi ce mélange de races
.

La Campagne d’Orient a fait beaucoup de victimes par les maladies liées aux fièvres causées par le climat chaud et humide mais aussi par les maladies vénériennes !

Si donc on se respecte ou veut au moins garder sa santé il est préférable de s’abstenir.
Et puis moi tu sais la guerre m’a beaucoup vieilli surtout le caractère et on en a trop mare de tout pour avoir ici le moindre goût à ça.

Tu me dis ! aurons-nous la Paix cette année !! ma foi je n’en sais plus rien et me demande ou l’on veut nous mener ! je songe bien un peu à l’Avenir mais pour le Présent je ne cherche plus à comprendre.
Enfin sur toutes ces phrases évasives je te dis quand même Espoir !!! et je te souhaite de tout cœur une bonne santé et te serre cordialement la main.
Le bonjour aux tiens.Ton camarade qui ne t’oublie pas. Petitjean.

PS : voici mon adresse
Georges Petitjean
2e Génie PGA (SP518)
Armée d’Orient

Qu’est devenu Georges Petitjean ?



De Montpellier, le samedi le 7 7bre (septembre) 1918, Georges Petitjean écrit à son ami René :

« …ici au dépôt où je suis car, depuis le 23 mai (jour où) je remettais le pied en France, je t’assure (que je suis) d’un côté pas fâché et pas costeau.

Bon Dieu j’ai bien cru en Orient y laisser ma peau et ma raison.

Que veux tu ce sacré paludisme ça vous secoue et ne suis pas encore très fort mais tu sais dans les dépôts, on n’y regarde pas de si près.

Enfin je vais tacher d’y rester le plus longtemps que je pourrai.

Ma femme Sophie a été bien malade, je l’ai trouvé maigri mais la garce ne me le disais pas, tu comprends elle pensait bien que si loin je me faisais assez de cheveux.

Tu vois il vaut encore mieux être près de chez soi. Quant à ma gosse Suzanne elle se porte à merveille. Mes parents tu les verrais sont bien vieillis et il était temps qu’ils cèdent l’hôtel. »

Son adresse est : « Georges Petitjean 2è génie s. c. Compie D/30 à Montpellier (Hérault) ».

Un mois et demi plus tard, Vendredi 25 octobre 1918, Georges Petitjean envoie une nouvelle carte à René :

« …Moi que veux-tu j’ai toujours avec ma maladie un semblant de filon.

Combien durera-t-il nul ne le sait et quoique être malade surtout d’un Paludisme qui vous secoue pas mal à chaque instant et qu’on se demande s’il ne partita qu’avec la peau.

On aimerait bien tout de même avoir la santé. Quoique d’un autre côté ce serait une autre affaire.

Enfin pour l’instant après des accès consécutifs où certes j’étais loin d’engraisser je suis dirigé à Mende en Lozère au Centre des Paludéens en pleine Cévennes.

Comme soins de la quinine jusqu’à la gauche et je t’assure que c’est un sale appéritif qui vous rend abrutit puis repos complet aucune corvée et liberté entière d’aller se ballader en ville, mais les cochons ils le savent bien où veux-tu aller ? La ville est si moche tu ne peux t’en faire une idée et aucune distraction possible et c’est te dire si on s’emm…de.

Je ne devrais pas te dire cela car tu vas m’en vouloir et me traiter d’idiot. En effet à côté de vos pauvres existences que vous vivez là-bas beaucoup voudrait être à ma place… »

Son adresse : Centre de Paludisme, 2è génie hôpital 20 1re division n° 14 Mende (Lozère)

Ces cartes nous apprennent donc qu’il est marié à une Sophie et a une fille Suzanne : quelqu’un reconnaitra peut être son ancêtre grâce à ces indications !

Georges est-il niçois ? car il écrit un peu plus bas : « …Tu ne m’avais pas dit que ta femme habitait Marseille autrement à notre retour de Nice avec ma femme et ma petite Suzanne nous nous y sommes arrêtés 2 jours dans un hôtel du Cours Belzunce. Ça aurait été bien l’occasion de faire connaissance et de parler un peu du Poilu ».


Cette nécessaire recherche d’informations complémentaires pour situer ce document dans son contexte n’a été possible que grâce à la « galaxie » des sites et forums sur Internet consacrés à la Grande Guerre et à ses passionnés. Qu’ils en soient ici remerciés ! Michel Guironnet

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76 Messages

  • Bonjour, je recherche un aîeul, le frère de mon grand-père paternel qui a été porté disparu à gallipolli le 30 juin 1919. Il s’appelait Eugène Joseph Marie GUYODO. Matricule 2ec/11275 au corps - classe 1915. 1296 au recrutement VANNES.

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Mon grand-père a été affecté sur le front d’Orient en tant que conducteur de véhicule au sein d’une section sanitaire. Il a laissé beaucoup de photos que je scanne pour constituer un site :
    http://14.18.en.orient.free.fr

    Je suis preneur de tout commentaire ou toute information car il y a des lacunes dans les éléments dont je dispose

    merci

    FM

    Répondre à ce message

  • Mon père est né en Algérie.
    Son le père, émigré allemand, a servi dans la légion.
    Rendu à la vie civile, a épousé une allemande et a opté pour la nationalité française.
    Mon père est donc né français.

    A la déclaration de guerre il a obéi à la mobilisation générale et intégré le 6e Régiment de Tirailleur Algérien le 02.08.1914.
    Au Camp de Sathonay il a été affecté au front.

    Il s’est batu contre l’Allemagne jusqu’au 03.03.1918.
    Il a été ensuite affecté dans l’Amée d’Orient le 04.03.1918 jusqu’au 05.03.1919.

    Mon père ne parlait jamais de sa participation à cette guerre, il en était revenu malade amaigrit et selon la famille affecté.

    J’ai reconstruit, en partie, son parcours miltaire, maintenant j’essaie de retracer sa période "Armée d’Orient".

    Si, pour étayer mon texte, vous me permettez de dupliquer les cartes postales contenues dans votre texte, sur votre site, je vous en serais reconnaissant.
    De même, si vous détenez d’autres cartes postales de ce type et que vous acceptiez de me les communiquer pour agrémenter d’avantage cette narration.

    NB Ce texte est destiné à documenter l’histoire de ma famille (les ancêtres de mon père et de ma mère née Villaret dont les racines sont profondément ancrées dans le Gard).
    Ce document est destiné au cercle familiale et donc pas à un quelconque commerce.
    Cordialement,
    A.Neumeier

    Répondre à ce message

  • Monsieur,
    Je viens de lire avec intérêt et beaucoup d’émotion le courrier de votre ancêtre. Il se trouve que mon grand père était dans le même secteur postal, mais lui faisait parti du 131 bataillon des tirailleur sénégalais , ce récit me donne une idée de leur situation à ce moment la
    Cordialement
    Evelyne letisse

    Répondre à ce message

  • j’ai été très sensilble à la correspondance des 2 amis sur la campagne d’orient :
    débutant rècement mon arbre généalogique je me suis aperçu que mon grand-pére paternel MAURICE AUGUSTE RENOUX
    a fait la campagne d’orient du 22 janvier 1916 au 22 avril 1917 ; malade, il a du rentrer en France pour se battre contre l’Allemagne .
    je suppose que lui aussi a du passer des moments difficiles hélas, je ne posséde aucun courrier de cette période.
    je lance une bouteille à la mer pour espérer qu’ une ou des personnes pourrait avoir des renseignements
    PS/ engagé à ANGERS en 1912 il a fait parti du 242 33 40 régiment d’artillerie cordialement à tous

    Répondre à ce message

  • Mon père " René FANCHON " né le 29/9/1890 à St-Quentin aisne -n° Matricule de recrutement :981 - a fait la guerre en serbie (entre autres)Maréchal des logis,au 42è régiment d’artillerie ( ou 17è - rég. d’incorporation)il a été blessé le 15 septembre 1914 - et cité à l’ ordre du régiment - n° 18 - et a reçu la médaille militaire - décret du 24/11/1914 - a reçu la croix de guerre - D 118504 du 23/6/1915 et la médaille de serbie.

    Comment puis-je avoir des détails sur la guerre en Serbie, en 1914 ?
    Les médailles précitées ayant été égarées par ma mère, Pourrais-je me procurer une attestation ou un document quelconque concernant l’attribution de ces médailles.? Merci de votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Mon grand père Fernand ROUTIER est né également à ST QUENTIN (02) le 12 juin 1894, il a servi en Orient du 2/9/1916 au 17/10/1918.
      Il a été autorisé à porter la médaille commémorative d’Orient par décision du Commandant du centre de mobilisation d’infanterie n° 62 (document en date du 19/9/1929)
      Par ailleurs j’ai retrouvé dans ses papiers un document ’genre diplôme’ écrit dans une langue et avec des caractères que je ne connais pas, ce n’est pas du grec mais ça ressemble à du russe,avec la médaille qui va avec.
      Ce titre porte une date : 10 novembre 1930 des numéros et des signatures.
      Ma question, quelqu’un a-t-il un document identique ? si oui quelle est la langue, je voudrais bien le faire traduire.
      J’ai joint ce document à la présence pour aider quiconque à me renseigner.
      Merci.

      JPEG - 533.3 kio

      Répondre à ce message

      • répondre 16 mai 2015 18:04, par Elena Josimovska

        Ce document est écrit en langue serbe, médaille militaire du roi Alexandre

        Répondre à ce message

      • Bonjour,
        J’ai semble-t-il le même document dans une langue qui ressemble à du russe et daté également du 10 novembre 1930.
        Le nom de mon grand père, né dans le Jura, est inscrit suivi de "115e régiment d’inf. Terr." En haut du document un blason avec un aigle à deux têtes . Malheureusement je n’ai pas d’autre information.
        Salutations

        Répondre à ce message

        • Bonjour,

          Comme je l’ai, à l’époque, répondu à mon autre correspondant ; voici deux liens qui vous permettront de comprendre votre document :

          Cela m’a tout l’air de correspondre à ceci :
          http://www.phaleristique.net/spip.php?article217

          cet autre le complète :

          http://www.medailles1914-1918.fr/serbiecommemo191.html

          La traduction en français du diplôme de la "Médaille commémorative de Serbie" y figure sur un document remis en même temps que la médaille...et même la boite pour conserver la décoration !

          Je retranscris également ci-dessous une partie d’une réponse faite sur le Forum Pages 14-18 :

          http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/Generalites/decorations-francaises18-sujet_9167_1.htm

          Médaille commémorative Serbe.

          Elle est accordée, sans condition de séjour, aux personnels militaires de l’Armée Française ayant participé, avec l’Armée Serbe, aux opérations de Serbie ou à la retraite d’Albanie et à ceux ayant fait partie du Corps Expéditionnaire d’Orient, du 22 Février au 4 Octobre 1915 inclus ; du Corps Expéditionnaire des Dardanelles, du 5 Octobre 1915 au 5 Janvier 1916 inclus ; de l’Armée d’Orient, du 3 Octobre 1915 au 10 Août 1916 inclus ; de
          l’état-major des armées alliées en Orient, du 11 Août 1916 au 11 Novembre 1918 inclus ; de l’armée française d’Orient, y compris les formations françaises stationnées à Mytilène, à Corfou, ainsi que les missions militaires et éléments français détachés auprès des armées ou détachements alliés, du 11 Août 1916 au 11 Novembre 1918 inclus.

          Le droit à cette médaille est également acquis, à titre posthume, aux militaires et civils remplissant l’une des conditions ci-dessus et décédés, soit au cours, soit depuis les hostilités.

          Cordialement.

          Michel Guironnet

          Répondre à ce message

    • Bonjour,

      Vous devriez demander communication de son registre matricule au BCAM de Pau en justifiant de votre lien de parenté.

      Je l’ai fait il y a plus de 20 ans pour mon oncle Louis Joseph Guironnet, et à cette occasion,j’ai eu des attestations officielles pour sa Croix de Guerre et sa Médaille militaire.

      Cordialement. Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • Mon grand-père a "fait" les Dardanelles et Verdun ensuite .
    je ne l’ai pas connu et personne ne m’en a parlé.
    maintenant tout le monde est décédé et je n’ai rien , aucun récit ou photo ou carte postale qui puisse me faire vivre de l’intérieur cette guerre des dardanelles .
    j’aimerai savoir comment il a vécu cette période de l’histoire .
    j’ai acheté des livres narrant cette guerre mais ce n’est pas "vu de l’intérieur".
    quelqu’un pourrait-il m’aider à y voir plus clair dans ce passage historique de la vie de mon grand-père .

    il était soldat au 114e régiment d’artillerie lourde
    pour moi c’est un peu vague

    il a mérité la médaille commémorative d’orient mais il fallait qu’il se l’achète et en revenant de la guerre il y avait sûrement d’autres priorités ,donc j’ai ce papier c’est tout .
    merci de répondre à mes interrogations
    claude

    Répondre à ce message

    • Bonsoir

      je vous fais ce message un peu comme une bouteille à la mer. J’écrit un livre sur mon grand-père qui a été artilleur (145 RAL)à partie de 1917 en orient mais je manque d’informations sur cette période

      seriez-vous aimable de m’indiquer quelques pistes sur le vécu de ces soldats ?

      Avec mes remerciements

      Répondre à ce message

    • à Claude et aux autres,
      pour en savoir plus il faut aller consulter les archives militaires dans le fort de Vincennes (près de Paris).
      Il suffit de s’inscrire comme lecteur (c’est gratuit) et de se faire aider par le conseiller scientifique.

      Il n’y a rien sur internet.

      Bon courage.
      Bien cordialement.
      Pierre Coryn - Paris

      Répondre à ce message

    • 2008-07-14 - Bonjour,

      dans ma famille, deux soldats ont fait la campagne de Salonique :

      • l’un était caporal au 3e Génie 2/64 de l’Armée d’Orient
      • l’autre était soldat au 2e Génie, 28e Compagnie.

      Qui peut me dire
      1/ où l’on trouve les archives militaires de l’Armée d’Orient ?
      2/ à quoi correspondent ces régiments ? (corps d’armée etc)

      Pour celles et ceux que cela pourrait intéresser, mes archives familiales comprennent des cartes postales et des photos de militaires 1914-1918 (front de la Somme, Salonique, prisonniers).
      Mais aussi, je possède, du caporal, une carte de l’époque de la région de Monastir, qui était sans doute remise à tous les sous-officiers (???) ; je pense que cette carte pourrait être utile à toutes celles et tous ceux qui cherchent à localiser des noms de lieux, dans l’orthographe et la façon d’écrire de l’époque. Je peux la numériser et l’envoyer à qui voudra...

      Bon courage à toutes celles et tous ceux qui ne laissent pas mourir la mémoire des soldats de cette époque - DBn

      Répondre à ce message

      • La Campagne d’Orient vue de l’intérieur : autres documents 19 novembre 2014 22:43, par Freard Colette

        bonjour,
        Je suis intéeressée par la carte de la région de Salonique.
        Mon grand-père était 2éme bis Zouave, est parti à Salonique de nov 1915 à juillet 1918. Je viens de lire le Journal de marche du régiment, mais pas facile de se repérer , les noms de localités de l’époque ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui.
        La famille ne possède aucune carte postale car il ne connaissait pas encore ma grand-mère. Dommage
        Merci
        Colette

        Répondre à ce message

      • La Campagne d’Orient vue de l’intérieur : autres documents 23 avril 2014 21:57, par zambetti josée

        Bonsoir
        Je serais intéressée par votre carte sur Salonique. Je fais la généalogie de ma famille. je savais que mon gd ’père était allé là-bas d’août 1917 à juin 1919 mais j’avais du mal à tout situer. çà se décante petit à petit.
        Merci de m’avoir lu.
        Bonne soirée

        Répondre à ce message

      • Je suis moi aussi intéressé par une carte militaire des environs de Monastir
        Mon grand-père a été blessé à KENALI ? (3/10/1916)
        Y-at-il un lien qui permet de la consulter

        Merci

        Répondre à ce message

        • bataille de Kénali d’Octobre 1916 19 mars 2020 18:06, par Boisard Christian

          Bonjour. Je viens de découvrir votre message du 15 mars 2011 aujourd’hui 19 mars 2020. Je cherche depuis longtemps des traces de mon grand’père décédé le 21 octobre 1916, suite à ses blessures sur le champs de bataille de Kénali. La date est proche de la date à laquelle votre grand’père a lui même été blessé. Mon grand’père faisait parti de la 156e division d’infanterie et du 175e régiment. Son nom était Marcot Gaston. Peut-être auront nous la chance de rentrer mutuellement en communication au sujet de nos grand’parents malgré la date de parution très ancienne sue ce site. Merci d’avance pour votre réponse.

          Répondre à ce message

          • bataille de Kénali d’Octobre 1916 20 mars 2020 10:31, par Louis Loron

            Bonjour
            j’ai eu la chance de retrouver le JMO du régiment (2e RMA) de mon grand père , qui me donne pas mal de détails sur la bataille où il a été blessé ( plan détaillé, date , circonstances ) il est même nommément désigné dans la liste des blessés. Mais après , plus rien.
            Je vous conseille aussi de retrouver le JMO de son régiment
            si je peux vous aider ....
            cordialement
            LL

            Répondre à ce message

            • bataille de Kénali d’Octobre 1916 20 mars 2020 11:06, par Boisard Christian

              Bonjour et merci pour votre aide. Le JMO du 175e régiment a disparu de la circulation ce qui ne facilite pas les recherches historiques. Aussi je vais me servir, grâce à vous, des renseignements du régiment de votre grand’père sur la bataille de Kénali, il est possible que plusieurs régiments aient participé simultanément à cette bataille...
              L’espoir renaît de connaître une partie de la finalité de la vie de mon grand’père. Encore merci pour votre obligeance. Cordialement.

              Répondre à ce message

              • bataille de Kénali d’Octobre 1916 20 mars 2020 12:24, par Louis Loron

                re bonjour
                En effet le JMO du 175eRI n’est pas sur le site ( pas de chance , c’est le seul manquant), par contre il y a celui de la 156éme DI qui est assez détaillé (avec plans) et donne une vue d’ensemble de cette bataille avec 3 forces : le 1er RMA à l’est , le 175RI au Centre , le 2e RMA à l’ouest
                votre grand-père au 175RI, le mien au 2e RMA ; ils se sont donc "cotoyés" à quelques centaines de mètres.Mon GP a été blessé le 3 oct quand c’était une guerre de mouvement ( mais en a réchappé avec un schrapnell au poumon gauche le restant de ses jours , dcd à 80 ans en 1966) le votre , fin octobre en contact avec les bulgares et des tranchées.
                voici le lien internet qui vous donnera le JMO de la 156e DCI

                Bon voyage dans le temps
                cordialement
                Louis Loron

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          • bataille de Kénali d’Octobre 1916 19 mars 2020 19:47, par Danièle Lainé

            Bonjour,
            Je suis désolée de ne pouvoir vous aider : ce sont des cartes postales reçues par mon grand oncle. Je n’ai rien trouvé sur celui qui les a envoyé. Mon grand oncle est resté sur le territoire français. L’intéressant des textes était qu’ils montraient ce qu’étaient les ressources culinaires. Je précise que mon grand oncle et son ami étaient tous deux cuisiniers.
            Cordialement

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        • La Campagne d’Orient vue de l’intérieur : autres documents 18 mai 2013 16:10, par boisard christian

          C’est par hasard que j’ai découvert ce site, et en lisant les différents témoignages, le votre attire particulièrement mon attention. Mon grand-père maternel qui s’appelait Gaston Marcot du 175e régiment d’infanterie de la 156e division d’infanterie est décédé suite à ses blessures, le 21 Octobre 1916 sur le champs de bataille de Kénali. Je n’ai pas beaucoups de détails sur sa vie en Orient, mais je reste à votre disposition pour pouvoir communiquer avec vous.

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      • La Campagne d’Orient vue de l’intérieur : autres documents 18 août 2009 16:27, par Philippe MESMIN

        Bonjour,

        Je découvre seulement ce jour et par hasard le contenu de votre message concernant les soldats de votre famille qui ont fait la campagne de Salonique...
        Il se trouve que je suis en train de tenter de reconstituer "le parcours" de mon oncle - blessé à Hurtebise - chemin des Dames le 26 avril 1917 - croix de guerre 14-18 étoile de bronze puis embarqué pour rejoindre le 58e R.I à Salonique fin septembre 1917 sur le croiseur Chateaurenault. Passé au 61e R.I le 11 décembre 1917 , démobilisé par le 28e R.I.rentré en France le 12 mai 1919.Décoré de la médaille commémorative de Roumanie.
        Je suis vivement intéressé par la carte que vous tenez à disposition de la région de Monastir et par tout élément permettant de comprendre cette campagne d’orient.
        Merci à vous.
        Cordialement,
        Philippe.

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      • Bonjour,

        Je m’excuse je n’ai pas vu votre nom.

        Toutefois, votre histoire m’intéresse par la proposition de la numérisation de la carte de Monastir à l’époque en Serbie aujourd’hui Bitola.
        Je cherche depuis longtemps le lieu dit Poste avancé de Charton au Nord de Monastir (Serbie). C’est le lieu où est décédé mon grand-oncle en 1918. Il faisait partie du 10e RI depuis le 26/01/1918 et était aussi grenadier.

        Si vous pensez qu’il pourrait y avoir d’autres choses qui puissent m’intéresser, n’hésitez pas à m’en parler car effectivement comme tout le monde le signale les archives sur ces batailles et régiments ne sont pas nombreuses. J’ai bien trouvé des batailles dans le secteur mais aucune ne semble coïncider au point de vue date par rapport à son décès.

        Peut-être à bientôt et merci pour votre aide.
        Cordialement

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      • bonjour
        réponse un peu tardive.Mais je réponds tout de même à votre question .
        L’arme d’orient a été créee au départ pour l’expédition des Dardannelles , le 22 février 1915 au 4 octobre elle s’appellera le C.E.O.(corps expeditionnaire d’orient)puis du 4 octobre 1915 au 6 janvier 1916 le C.E.D. (corps expeditionnaire des Dardanelles.
        Suite au désatres de ce front certain éléments de cette armée sont conduits en Grèce à Salonique pour soutenir un 3e front en orient et aider les Serbie elle s’appellera l’A.O. (l’armée d’Orient)et en fin de conflit du 28 octobre 1918 au 6 janvier 1920 elle s’appellera A.F.O. (armée française d’orient)
        cordialement
        damien

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      • bonjour ,je suis interessé par la carte de monastir ,en effet mon grand oncle et dècèdé a todorovo à l époque près de monastir ou doiran ,quand a trouver des renseignement sur l’origine de regiment ,si vous posseder le numero de matricule ,nom ou regiment vous pouvez vous renseigner au service de l’armee memorial genweb

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        • à Blat

          Voir sur internet le site "memoiredeshommes (via Google ou autres.
          Il faut ensuite taper le nom sur le rectancle "rechercher".
          Ensuite pour en savoir plus aller sur le site des archives militaires au fort de Vincennes (lundi au vendredi 9H à 17H.), s’inscrire (c’est gratuit) et se faire aider par le conseiller scientifique).

          Bon courage.
          Bien cordialement.
          Pierre Coryn
          coryn.pierre chez club-internet.fr

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      • merci a vous de le propose mon grand pere etait dans la region de salonique en 1915-1916 45e RI

        comment proceder ??

        merci a vous

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  • Bonjour,
    Trés intéressée par cet échange de cartes postales et le courrier qu’il a engendré.J’ai moi aussi des photos de mon grand père pendant la campagne d’Orient,mais je suis trés étonnée que personne ne parle ds mutineries qui se sont produites sur les bords de la Mer Noires iniciées par la marine et suivies poar les autres troupes.

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  • (Nous) sommes pour l’instant à Korina 25 km de Monastir sur la frontière serbe

    Pour correction , ce n’est pas KORINA , mais FLORINA à côté de monastir ( BITOLA ) .

    cordialement .

    Alain ALBERT

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  • Bonjour , juste une petite correction à faire au niveau de la traduction de KORINA :
    C’est FLORINA à côté de monastir ( BITOLA ).
    Merci pour ces lettres
    Cordialement .
    AA

    "« Jeudi 16 août 1917

    Mon cher René,

    J’ai reçu ta lettre en passant à Koritza car il faut dire que notre mission Epire ( ?) est terminée. Aussi avons quittés l’Albanie ce pays si sauvage pour entrer en Macédoine Grecque (ça ne vaut guère mieux) mais enfin il y a déjà grand changement.

    (Nous) sommes pour l’instant à Korina 25 km de Monastir sur la frontière serbe, (nous) sommes en bivouac dans la plaine en attendant qu’un de ces jours un train nous embarque en vieille Grèce sur le canal de Corinthe ou de nouveaux travaux nous attendent, car quand c’est fini ça recommence la romance, la roman-an-ce du muguet et tout ça jusqu’à… quand !!"

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  • Bonjour, Mon grand père Jean Eugène Coryn (1851-1915) patron ébéniste passage de la bonne graine à Paris 11, était volontaire et sous Lieutenant au 2 ième régiment d’Afrique, a été frappé par une balle bulgare en pleine poitrine le 7 novembre 1915 à Stroumica (Bulgarie à l’époque).
    Il était agé de 37 ans et laissait une veuve et deux orphelins en bas age.
    C’était un admirateur passionné et ami de Jean Jaurès et sa mort a été annoncé en première page de "L’Humanité" " du 16 janvier 1916 sous le titre "la mort d’un héros".

    Pierre Coryn
    Paris

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  • Bonsoir,

    Mon père a été volontaire pour partir en Orient en décembre 1917. Les soldats du front Français qui les voyaient partir leur envoyaient des quolibets du genre : heureux ceux qui partent en vacances sous le soleil de Grèce. Mais de vacances, point ! le front des Balkans a été très dur à supporter, froid ou chaleur intense, épidémies (dysenterie, paludisme, dingue, etc..pas de vivres, ils durent vivre sur le pays, faire du pain, cultiver des légumes (ils furent surnommés "les jardiniers de Salonique", peu de vêtements, pas de courriers, isolés du monde, et tout cela en combattant sans cesse, et en faisant des marches épuisantes dans des pays montagneux ne permettant pas aux véhicules de circuler.
    Peu de choses ont été révélées à cette époque, Clémenceau ayant exigé la censure au sujet de ce front (qu’il n’aimait pas). Alors les soldats qui ont été démobilisés plus tard que leurs camarades (pour mon père le 30/6/1919) se sont sentis frustrés, abandonnés, ils furent appelés les "oubliés de l’Orient". C’est pourtant grâce à cette armée d’Orient sous le commandement du général Franchet d’Esperey que la Bulgarie demanda l’armistice le 29/9/1918 et précipita ainsi les demandes d’armistices en chaîne jusqu’à celui du 11/11/1918.
    Amicalement
    Denise

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  • Bonjour,
    Autre témoignage de la guerre de 14/18 : le journal de ma grand-mère visible depuis peu sur internet www.14ansen1914.org/
    Bonne lecture
    Catherine

    Voir en ligne : Journal de guerre

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  • Mon père, engagé volontaire dans la Marine Nationale, en 1914 (à 19 ans) a fait la Guerre des Dardanelles côté mer. Il était canonnier bréveté pointeur et a servi sur plusieurs bateaux dont certains ont coulé.

    Je regrette infiniment de ne plus retrouver les deux livres qu’il possédait, dont l’un écrit, je crois par l’Amiral Guépratte, sur cette bataille.Qui pourrait me dire où les trouver.

    En effet, il a été beaucoup écrit sur la Campagne d’Orient, côté terre, moins sur la lutte côté mer.....qui n’était pas drôle non plus.

    Où pourrais-je trouver plus de renseignements ?

    merci.

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  • Ma femme possède des centaines de photos prises par mon beau-père Robert VOILLEREAU : du chemin des Dames à l’armée d’Orient, Salonique, Macédoine, lac Prespa...

    Ma belle-mère ,alors sa fiancée, lui envoyait les produits photographiques. Malheureusement peu de légendes sur les lieux et la correspondance a été perdue.

    Nombreuses photos de ses camarades et des habitants.

    Je vais tenter de scanner tout ça ! j’accepte volontiers les conseils.

    Bravo pour les documents et les infos sur les sites.

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  • Bonjour,

    Je trouve surprenant que dans les affaires de Petitjean on ai retouvé les lettres qu il envoyait à son ami et pas l’inverse.
    Cordialement.

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