En 1889, Aimé Vingtrinier, bibliothécaire de la ville de Lyon, publie une notice sur les Deux Bancel, Désiré, député du Rhône et de la Drôme ; Etienne, négociant à Saint-Etienne et Lyon.
Ils sont respectivement petit-neveu et fils de Jean Pierre Bancel dont le prénom d’usage est Pierre.
L’auteur de cette étude écrit : il ne nous déplait point d’offrir notre hommage à un oublié, de réhabiliter une grande mémoire et de brûler un grain d’encens aux pieds d’un homme qui a mérité une cassolette tout entière de parfums.
Ces mots s’adressent à Désiré Bancel et nous les faisons nôtres pour son grand oncle Jean Pierre Bancel.
D’une ancienne famille bourgeoise du Vivarais, Jean Pierre Bancel naquit le 22 décembre 1766 à Merenal, commune d’Empurany (Ardèche), canton de Lamastre.
Il fit ses études au collège de Valence, et s’y distingua notamment dans les classes de mathématiques et de philosophie. C’est dans cette ville, chez un libraire nommé Marc Aurel qu’il aurait rencontré Bonaparte jeune lieutenant en second (né en 1769). Le futur empereur aurait remarqué le goût prononcé de Jean Pierre Bancel pour les livres traitant des procédés de chimie et des inventions mécaniques [1].
Jean-Pierre Bancel savait par ses lectures et ses fréquentations que Saint-Chamond était alors le centre principal de l’industrie rubanière en France.
En 1789, il devient commis dans la Fabrique des frères Dugas. A cette époque, trente-quatre maîtres passementiers de Saint-Chamond, s’opposent aux marchands, négociants et fabricants qui veulent les contraindre à travailler sur un même dessin aussi longuement qu’ils le veulent [2].
Rappelons que le passementier, ancien tissotier ou ribandier, est un chef d’atelier tisseur, propriétaire de ses métiers alors que le fabricant ne fabrique rien mais fait fabriquer. C’est un chercheur « il essaye, il met au point des idées qu’il a recueillies confuses ; ce n’est pas sans tâtonnement qu’il les traduit sur son tissu, qu’il les adapte aux cadres du métier, qu’il décide de la matière à employer, du mode d’entrecroisement des fils, des couleurs, qui donneront le mieux à l’effet recherché ; c’est lui qui équilibre tous les facteurs de fabrication, qui décide leur prix et le délai nécessaire à leur synthèse. Cette expérience faite avant la mise en train s’appelle l’échantillonnage. Elle est faite sur de petits métiers spéciaux faciles à manier, et qui donnent rapidement un résultat : les échantillons permettent de constituer des collections [3] que l’on va présenter de Paris, de Londres, de New York ; les ordres pris, après une élimination ou une modification des principaux types représentés, le fabricant achète la soie nécessaire, la fait teindre et se met à la recherche des métiers nécessaires à l’exécution de la marchandises à livrer » [4].
En 1794, Jean Pierre Bancel est associé à la Fabrique des frères Dugas, puis en 1805 il fonde, sous le nom de Bancel et Cie une maison « qui s’acquit un renom mérité pour la qualité et la distinction de ses produit. »
La fabrique et les magasins se trouvaient dans l’imposant immeuble propriété de Jean Pierre Bancel, situé à l’angle de la rue Sabotin et de la place de la Liberté dénommée alors place Nationale. (confer plan et photographie in fine).
A l’âge de quarante ans, Jean Pierre Bancel décida de fonder une famille et épousa à Saint-Chamond, le 27 mai 1807, Marie Antoinette Françoise Rozet, âgée de vingt-huit ans, fille d’Etienne Rozet, négociant en cette ville, et de Magdelaine Pelletier.
De cette union naîtront tous à Saint-Chamond, quatre enfants :
- Marie Magdelaine Antoinette Etiennette, le 11 juin 1808 qui épousera à Saint-Chamond, le 10 juin 1829, Antoine Catalan fils d’un négociant de Saint-Etienne.
- Jean Etienne Marie, le 24 septembre 1809, dont nous parlerons plus loin.
- Marie Madeleine Jeanne Antoinette Bancel, le 21 octobre 1810, qui épousera à Saint-Chamond, le 11 janvier 1837 Jean Maurer négociant lyonnais.
- Et Jean Etienne Camille Bancel, le 28 mars 1815, qui épousera en secondes noces à Villeurbanne (Rhône), le 9 juin 1859 Marguerite Thevenon.
Bernard Plessy dans son remarquable ouvrage sur La Vie quotidienne en Forez avant 1914 écrit au sujet des points essentiels qui caractérisent la passementerie : « quand on consulte une liste des brevets d’invention, on s’aperçoit que les inventeurs ont été innombrables, que chaque année les brevets sont déposés par dizaine ».
Après la retraite des Autrichiens (1814-1815) la rubanerie atteint un accroissement considérable.
James Condamin, l’auteur de l’indispensable Histoire de Saint-Chamond indique que la fabrication des rubans redoubla en 1819 et 1820 et que l’invention de Jean Pierre Bancel contribua grandement à la fortune de Saint-Chamond. Affirmation reprise par Ennemond Richard dans son ouvrage Recherches historiques sur la ville de Saint-Chamond et par Stéphane Bertholon dans son livre Histoires de St Chamond.
Mais qu’elle est donc cette invention décisive pour la rubanerie ?
Après l’introduction des métiers à la Zurichoise, importés de Bâle (Suisse) à Saint-Chamond par la maison Dugas, en 1760, après l’introduction du métier mécanique Jacquard qui permet de joindre au tissage des rubans toutes sortes d’enjolivures façonnées, dont les dessins fleurs ou autres ont une variété de nuances, une vivacité de couleur et une richesse qui ne laisse rien à désirer [5], il y a l’invention en 1817 des rubans-gazes, plus connue sous le nom de ruban marabout due au génie de Jean Pierre Bancel.
L’Institut National de la Propriété Industrielle, par abréviations INPI, conserve sous la cote 1BA1139 le dossier de ce brevet d’invention.
Dans son mémoire descriptif du 15 décembre 1817 Jean Pierre Bancel fait notamment l’observation suivante :
Lorsqu’on veut employer les soies ouvrées pour crèpe, on est obligé de fabriquer l’étoffe sans que la soie fut teinte, et de faire teindre lorsque l’étoffe est fabriquée, de sorte que n’a jamais pu avoir d’étoffe fabriquée avec cette soie que dans une seule couleur, et qu’on n’a pas pu, comme dans tous les autres genres, marier plusieurs couleurs ensemble.
Afin de parvenir à fabriquer le tissu pour lequel nous sollicitons un brevet d’invention, il nous a fallu réussir l’opération de deux ouvraisons [6] déjà connu, mais qui n’ont jamais été employées ensemble sur la même soie.
Puis le génial inventeur termine la description technique de son invention par ces mots : C’est par l’amalgame de ces deux ouvraisons, à laquelle on donne la couleur de la teinture après et avant la dernière ouvraison, que nous réclamons un brevet d’invention pour la fabrication des rubans et tous autres tissus confectionnés avec des soies préparées comme nous l’indiquons ci-dessus.
Le Comité consultatif des arts et manufactures du Ministère de l’Intérieur, dans sa séance du 23 décembre 1817, déclare : Le Sr Bancel sollicite un brevet d’invention de cinq ans pour la fabrication d’un nouveau ruban de gaz et autres tissus. La description, les échantillons qu’il a fournis, suffisent pour bien comprendre les procédés de son invention et rien ne s’oppose à ce que le brevet dont il s’agit soit accordé.
Le comité dans sa séance du 20 janvier 1818 accordera à Jean Pierre Bancel un certificat d’addition et de perfectionnement au brevet d’invention de 1817.
Cette invention et ses perfectionnements permirent de produire des étoffes et des rubans avec une grande économie.
Voilà comment en parle l’auteur de « Tissage des rubans - Cours théorique et pratique » en 1870 [7] : C’est en 1817 que M. Pierre Bancel, de Saint-Chamond, créa le premier ruban-gaze, et lui fit appliquer l’apprêt que comporte cet article et d’indiquer sous le paragraphe « Gaze » Personne n’ignore que pour obtenir la transparence que comporte ce genre de tissu, le fabricant fait préalablement monter (tordre) la soie qui doit servir à le confectionner, et, pour fixer le tors, il fait apprêter le tissu après entière fabrication. Sans cette précaution, le ruban se tourmenterait par l’effet du retrait que subit la soie par la torsion, et ne pourrait être utilisable en cet état.
L’INPI conserve également sous la cote 1BA1127 une demande de Jean Pierre Bancel, en date du 18 octobre 1822, d’un second brevet d’invention au titre de perfectionnement pour les ouvraisons anciennes, d’invention pour de nouveaux procédés d’ouvraison et pour la fabrication sur les métiers de tout genre, des tissus de soie, de coton, de fil, unis et façonnés...
Le brevet lui sera délivré le 22 novembre 1822.
Nous relevons dans le mémoire descriptif de cette invention : lorsque la matière est teinte, cuite ou crue, suivant que je l’ai désiré, je la passe, avec beaucoup de soin entre deux cylindres, en fer, en fonte, ou en cuivre, et chauffé au degré convenable à l’opération et l’effet proposé. Le résultat absolument nouveau que j’ai voulu obtenir par l’emploi des cylindres combiné avec les autres procédés, est d’applatir la soie, le fil ou le coton qui en passant dans le tissu forme un genre particulier et qui n’était point encore connu.
Jean Pierre Bancel s’était aperçu que son invention de 1817 avait été pillée par de multiples contrefaçons. Il écrivit dans sa demande de brevet d’invention de 1822 : Lorsque ces procédés, gardés dans le secret auront été publiquement employés par le Sieur Bancel, nul ne pourra, sans une contre façon manifeste, sans une contravention évidente aux lois sur les brevets destinées à garantir la propriété des inventeurs, donner à la soie, au fil, au coton ouvré et teint la préparation de l’applatissement par les cylindres, celle de la torsion, enfin faire emploi de la soie, du coton, du fil revêtus de ces deux préparations dans la fabrication des rubans, étoffes et tissus de toute espèce faite avec les mêmes matières.
Le 20 décembre 1831 Jean Pierre Bancel est fait chevalier de la Légion d’honneur.
Dans son dossier coté LH//101/57 - Base Léonore Archives Nationales – sont conservés :
- une lettre en date à Saint-Etienne du 30 janvier 1829 de Hippolyte Royet maire de Saint-Etienne et président de la chambre consultative du commerce atteste en cette dernière qualité que Monsieur Bancel, fabricant de rubans à Saint-Chamond, est l’inventeur de la soie écrue moulinée après la teinture et connue sous le nom de marabout. Cette invention a été d’un très grand avantage pour la fabrique de rubans ; qu’elle a introduit l’usage des rubans de grandes largeurs en permettant de les fabriquer à des prix inférieurs à ceux du ruban de même largeur et d’un autre tissu. Que la fabrication du ruban marabout a été le principe de la fortune de plusieurs maison et la cause d’une prospérité générale dans la ville de Saint Etienne (c’est nous qui soulignons).
- Un extrait du registre des délibérations de la chambre consultative des arts et manufactures de la ville de Saint-Chamond, du 10 avril 1829 signé par les manufacturiers Victor Dugas, Richard, Chaland, Dugas Vialis, Chambovet, André Neyrand et Rozier, mentionne la soie dite Marabout dont messieurs Bancel Cie sont reconnus inventeurs par plusieurs brevets a été d’un grand avantage tant pour les fabriques de moulinage de soie que pour celles de ruban. Que les mouliniers des marabouts ont eu divers avantages dans leur ouvraison...
Ce texte laisse songeur sur la nature humaine. Ces personnages ne pouvaient contester l’importance de cette invention et ils savaient que ce document était destiné à la chancellerie de la Légion d’honneur. Malgré tout ils ne mentionnèrent pas l’inventeur et attribuérent les inventions à Messieurs Bancel Cie. Bien entendu ils n’évoquèrent pas la richesse qu’ils devaient à Jean Pierre Bancel.
- Et une lettre en date à Lyon du 9 mai 1829 émanant de la puissante chambre de commerce de cette ville qui atteste que l’emploi de la soie dite marabout en fournissant les moyens de créer des produits d’un genre nouveau et inconnu jusqu’alors, a été d’une grande utilité pour la fabrication des tissus et rubans façonnés.
De nos jours la Légion d’honneur demeure un outil propre à consoler, à régler des comptes voir même un instrument politique, mais aussi à officialiser la valeur d’un citoyen digne de la reconnaissance suprême de la Nation.
Nous avons relevé dans le journal L’écho de la fabrique numéro 12 du 15 janvier 1832 : Les journaux de Paris ont annoncé que, sur les instances de l’honorable M. Ardaillon, député de l’arrondisssement de St-Etienne, le Roi avait accordé la décoration de la légion d’honneur à M.M. Richard-Chambovet et Bancel, de St-Chamond et Rubichon de Rive-de-Gier....M. Bancel est l’inventeur du ruban-gaze, et il est le premier qui ait employé à la confection de ce tissu si généralement adopté aujourd’hui, la soie retordue toute teinte, et connue sous le nom de Marabout.
La soif de découverte de Jean Pierre Bancel semble inextinguible. Le 18 janvier 1833 il obtient un troisième brevet d’invention et de perfectionnement (INPI cote 1BA5773) pour des moyens employés pour l’ouvraison de la soie et des tissus.
Ecoutons le nous expliquer sa découverte : Jusqu’à présent on a fabriqué de très belles gazes avec de la soie écrue ouvrée en crêpe et à laquelle on a donné le nom de marabout. J’étais l’inventeur de cette gaze, j’en prie un brevet d’invention, le 26 décembre 1817, mais cette gaze ou tissu avait le défaut d’être mat et terne et n’avait point de brillant, tandis que celle pour laquelle je demande aujourd’hui un brevet d’invention a l’avantage de joindre à la terneté que lui procure la soie écrue, le brillant que lui donne la soite cuite réunie à la soie écrue... aussi ces réunions d’ouvraison forment elles un tissu très neuf et très beau...
En 1834, il obtint une médaille de bronze pour les produits qu’il avait envoyés à l’exposition universelle.
Pour tenter d’être complet notons ici qu’il fut membre de la municipalité Ardaillon.
Enfin, le 8 juillet 1837, Jean Pierre Bancel obtenait son quatrième et dernier brevet d’invention et de perfectionnement de 5 ans (cote 1BA5773 à l’INPI), pour l’ouvraison et la fabrication des tissus ou étoffes et rubans.
Dans ce dernier mémoire explicatif, l’infatigable inventeur précise après toutes ces opérations, je passe avec beaucoup de soin, la soie, ou les autres matières, entre deux cylindres dont l’un est en bois, carton ou papier, et l’autre en fonte, fer ou acier ou cuivre. Celui-ci est creux afin de faire entrer des boulons de fer chaud pour échauffer le cylindre. Ces boulons se changent souvent. Ces deux cylindres sont étroitement serrés, on fait passer la soie entre, et on les fait tourner cela a pour but d’applatir la soie ou les autres matières, on a aussi des rouleaux cylindre gravés exprès pour cylindrer à réserve, c’està-dire par distance la soie est applanie et à d’autres elle ne l’est pas...
Sur ce mémoire daté à Saint-Chamond du 25 octobre 1836, Jean Pierre Bancel n’oublie pas de faire suivre sa signature de la mention Chevalier de la Légion d’honneur.
L’âge venant, les époux Bancel se retirèrent au hameau du Breuil sur la commune de Doizieux dans un domaine leur appartenant.
En 1841, ils ont à leur service quatre domestiques : Gabriel Souternon, Meunier, Marie Rey, Marie Badon et deux bergers : Jacques Grangier et Benoit Bazin.
Jean Pierre Bancel décéde au Breuil dans son domicile lui appartenant le 20 août 1842.
L’auteur de sa nécrologie précise : Le dimanche 20 août, Pierre Bancel se promenait dans son jardin ; il venait de faire quelques observations à son jardinier, lorsque celui-ci, levant la tête pour lui répondre, aperçut son maître adossé immobile contre un arbre. Il était mort frappé d’apoplexie foudroyante. L’officier d’état-civil écrivit sur le registre des décès à six heures du soir.
L’inventeur génial n’avait pas fait fortune. Certes il laisse à son décès 19,693,30 francs en mobilier, argent, rentes et créances, 5,400 francs de revenus fonciers, les immeubles de Saint-Chamond et de Doizieux, mais les héritiers acceptent la succession sous bénéfice d’inventaire laissant supposer un patrimoine obéré.
Les immeubles de Saint-Chamond seront aliénés au cours des années 1845 et 1848. Nous n’avons pas trouvé de matrice cadastrale au nom de Bancel sur la commune de Doizieux permettant de situer sa maison au hameau du Breuil en partie démoli pour la construction du barrage en 1972.
Antoinette Rozet ne restera pas au Breuil et décédera à Saint-Chamond, en son domicile place Notre Dame, maison Granger, le 1er mars 1846, laissant à ses quatre enfants 8,380 francs en mobilier, argent, rentes et créances.
L’un de leurs enfants est également digne de mémoire. Il s’agit de Jean Etienne Marie Bancel, né à Saint-Chamond le 24 septembre 1809, décédé célibataire, à Paris (9e) 13 rue des Mathurins, le 21 mars 1893.
Il fut un temps fabricant de rubans. En 1833, il exerça sa profession chez Pierre Rozet, certainement un parent, négociant, maison Auriol en face du Pont Morand à Lyon.
Inventeur comme son père, il obtint le 20 décembre 1833 du ministre secrétaire d’état du commerce et des travaux publics, un brevet d’invention de cinq ans pour la fabrication de tissus façonnés et peints à la main tant en étoffe qu’en ruban (INPI cote 1BA4866).
Aimé Vintrignier dans son étude mentionnée en tête des présentes, écrit A Lyon, il entra chez M. Arlès-Dufour, dont la réputation était européenne. Il devint bientôt l’associé du célébre négociant, dirigea la succursale de Saint-Etienne et contribua pour sa part au succès d’une maison qui fut la gloire de notre ville (Lyon) et de notre industrie...En 1865, riche, honoré, voulant s’arrêter avant la fin, M. Etienne Bancel quitta les affaires et alla se fixer à Paris. Il y continua sa collection de livres et tableaux. Auteur des Recherches sur la vie et l’œuvre de Jehan Perréal, dit Jean de Paris, peintre et valet de chambre des rois Charles VIII, Louis XII et François Ier ; recherches sur sa vie et son œuvre], il fut un bienfaiteur du Musée du Louvre, de la Bibliothèque nationale et la bibliothèque de la ville de Lyon.
- Ce portrait est celui de Jean Marie Etienne Bancel. Nous n’avons pas trouvé celui de son père, ni les lieux de leurs sépultures.
A Lyon, dans le 7e arrondissement existe une rue Bancel en souvenir de François Désiré Bancel (1822-1871) député en 1869 de la deuxième circonscription de Lyon. Il était petit neveu de Jean Pierre Bancel.
A Saint-Etienne comme à Saint-Chamond nous n’avons pas trouvé de rue au nom de notre illustre inventeur du ruban marabout qui fit florès de 1824 1830, et contribua à la fortune de Saint-Chamond [8] et de Saint-Etienne. Un jour peut être le nom de Jean Pierre Bancel apparaîtra sur la plaque d’une rue où mieux encore en lettres d’or au fronton d’un musée... Ne le mérite-t-il pas amplement ?
- Seules les maisons au-dessus de la route ont été conservées. Iconographie : Mairie de Doizieux.