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Histoire d’une « Merveilleuse » : Angélique, Marquise D’Agoult

Le jeudi 16 février 2012, par Philippe de Ladebat

Si le personnage de Marie d’Agoult (1805-1876), épouse de Charles Louis Constant d’Agoult (1790-1875) est bien connu tant pour ses relations orageuses avec Franz Liszt et George Sand que pour ses écrits sous le nom de Daniel Stern, Angélique d’Agoult-Rovère (1767-1818), est presque totalement ignorée des biographes et généalogistes. Elle est d’une autre branche Agoult et n’a certes pas marqué la grande histoire ; elle offre pourtant un aperçu original sur une « Merveilleuse » bien particulière : née sous Louis XV, mariée sous Louis XVI, traversant la Révolution aux bras de royalistes et de Conventionnels, bravant l’adversité et les océans avec une constance et une énergie remarquables sous le Directoire, apparemment assagie sous l’Empire, elle meurt abandonnée de tous sous la Restauration.

Digne émule de la plus fameuse « Angélique, marquise des Anges », elle mérite d’intéresser un biographe, voire un réalisateur de cinéma.

Le 2 février 1761 à midi les cloches de l’église Saint-Sulpice à Paris carillonnent : la foule des parisiens se presse sur le parvis et la grande place est noire de monde pour voir Louis XV et sa Cour. Le Roi est venu assister comme témoin au mariage du marquis François de Vachon de Belmont et de Jeanne-Françoise de Saint Quintin de Blet. De cette union prestigieuse naîtra six ans plus tard l’ainée de leurs cinq enfants : Marie-Justine-Angélique qu’on appellera désormais Angélique.

Sur son enfance à Paris, puis à Briançon puis en Allemagne, suivant les affectations militaires de son père, Maréchal de Camp, on dispose de très peu de renseignements. En 1770 la famille s’installe à Grenoble, quai de la Graille, puis en 1774 au château de Montmaur (Hautes-Alpes) acheté à la famille Agoult. Les familles Vachon de Belmont et d’Agoult sont très liées et on décide de marier la jeune Angélique, 16 ans, à l’aîné des fils Agoult : François Edouard Augustin Winceslas Hippolyte d’Agoult, 37 ans.

C’est, semble-il, malgré elle que le mariage est célébré le vendredi 21 février 1783 en l’église de St Paul de Varces. Le marquis est Chevalier de Saint-Louis et il a ses entrées à la Cour ; les jeunes mariés s’installent dans un hôtel particulier à Versailles. Deux enfants vont bientôt naître : Marie Césarine en 1783 et Marie Stéphanie en 1787.

Le couple est très en vue et défraye bientôt la chronique. En 1786 un contemporain décrit Angélique comme la danseuse par excellence de la Cour, éblouissant cette Cour par sa beauté : "Un soir du printemps de 1786, à Versailles, une jeune femme attire les regards à un bal de la Cour. Elle est très jeune, très blonde ...". En effet, d’après son signalement, elle a « des cheveux blonds, des yeux bleus et dans l’ovale de son visage, un nez fort joli et une bouche agréable ». Quant à l’austère mari un mémorialiste de l’époque observe « qu’on en eut ignoré l’existence sans les travers de sa femme ».

En 1787 elle devient la maîtresse de Louis Le Tonnelier, baron de Breteuil, « ministre de la Maison du Roi et de Paris », une sorte de ministre de l’intérieur. Ancien diplomate bien en cour pour avoir contribué au dénouement de la fameuse affaire du collier de la reine, le baron a fière allure. Il a cependant 67 ans et Angélique à peine 20. Il « fut supplanté dans ses bonnes grâces par le jeune de Rieux » observe un contemporain. Elle le trompe en effet avec le marquis Louis Charles Marie de Rieux d’Asserac (1768 – 1795), dont elle aurait apprécié « l’ardeur de ses 21 ans comparée à celle déclinante du baron ».

Ce dernier, furieux s’allie au mari, doublement trompé, qui est déterminé à châtier l’effrontée en la faisant enfermer dans un couvent. Nos deux infortunés préparent alors un enlèvement, mais Angélique a vent du projet et menace le baron de publier des lettres qu’il lui avait écrites « dans l’abandon de l’intimité » et dans lesquelles il parlait de façon outrageante de la reine Marie-Antoinette. Baron et marquis, ainsi contrariés, vont devoir tolérer le jeune amant en titre.

Angélique, par l’entremise de son amie la vicomtesse Joséphine de Beauharnais, Rose de Tascher de la Pagerie, propose, moyennant des accommodements, de reprendre la vie commune avec son mari. Malgré les entreprises répétées de son amie, le marquis d’Agoult rebuté par les infidélités successives, voire concomitantes, de sa jeune et « Merveilleuse » épouse, refuse. Dépitée, Angélique change son fusil d’épaule : elle décide de se séparer officiellement de son époux. Elle engage en 1788 un procès en séparation dont elle est déboutée en 1789 ; elle obtient finalement le divorce en 1793, profitant des lois révolutionnaires, son mari ayant émigré.

Deux ans plus tard, le jeune amant Rieux abandonne à son tour Angélique pour aller guerroyer avec les royalistes et les Chouans, et il participe au débarquement de Quiberon. Fait prisonnier notre valeureux marquis, au courant de « l’amitié naissante » de son ex-maitresse pour le député à la Convention Joseph Rovère, envoie son valet de chambre à Angélique pour solliciter son appui ; mais l’ingrate et oublieuse maitresse refuse de s’y intéresser et Charles de Rieux d’Asserac sera fusillé avec 60 de ses compères à Vannes le 29 juillet 1795.

Angélique, sans états d’âme, va se consoler en épousant deux mois plus tard, en seconde noces, ce Joseph Rovère, fraîchement divorcé d’une demoiselle de Chaix de Claret dont il a achevé de dilapider la dot. Très endetté, le nouvel époux fait un choix « éclairé » puisque Angélique vient justement de perdre son père qui laisse une fortune considérable de 500.000 livres en écus.

Ce second mari, né à Bonnieux dans le Vaucluse en 1748, fils d’aubergiste et petit-fils de boucher, a mené une jeunesse très agitée à Aix où il se prétendait « marquis de Fontvieille, seigneur de la Ramide et du Villars-lès-Gap ». Malgré son nom d’emprunt à rallonge, il ne parviendra pas à se faire élire député de la noblesse en 1789, et il changera parti en devenant un ardent révolutionnaire sous le simple nom patriotiquement écourté de « Rovère ».

C’est sous ce nom qu’il entre dans la grande histoire en se faisant remarquer par ses pillages en Provence et sa participation, avec Jourdan-coupe-têtes le bien nommé, aux massacres de la glacière d’Avignon dont il fera l’apologie à l’Assemblée le 28 août 1791. Régicide notoire, surnommé le « Marat du midi », il craint les « sanctions » de Robespierre qui lui reproche ses exactions provençales et s’allie donc à Barras le 9 thermidor. Les opinions royalistes d’Angélique lui apparaissent alors plus utiles sous le Directoire : élu député du Vaucluse au Conseil des Anciens il y siège à droite avec les Clichyens ; mais le moment est bien mal choisi : il se retrouve compris dans la proscription du 18 fructidor an V menée par Barras contre une « dérive royaliste » et il subit la « guillotine sèche », c’est-à-dire la déportation en Guyane le 22 septembre 1797.

- Sur les déportations du Directoire en Guyane

C’est alors qu’Angélique qui ne se distinguait pas jusqu’alors par une fidélité à ses engagements maritaux et amoureux, va faire preuve d’un attachement entêté pour cet homme. Enceinte d’un troisième enfant elle se démène auprès de Barras et de son amie Joséphine de Beauharnais pour faire libérer son mari. Elle parvient seulement à l’entrevoir à la prison du Temple et après de vaines promesses de Barras, elle part à Rochefort où son mari doit être embarqué pour la Guyane.

- Sur le premier convoi de déportés à Sinnamary

Après trois jours d’un voyage éprouvant elle arrive au port pour apprendre que le navire des déportés, La Vaillante, a levé l’ancre et est au mouillage devant La Rochelle. Comme le fils d’un des déportés, Émile Laffon de Ladebat et son ami Paul Hyde de Neuville frétent une chaloupe pour apporter des vêtements aux proscrits, elle les supplie de l’embarquer avec eux pour suivre son mari en déportation. Mais les deux garçons refusent de la faire monter à bord car elle est enceinte de plus de huit mois. Elle enrage et reste à Rochefort le temps d’accoucher quelques jours plus tard d’un petit garçon.

À peine relevée de ses couches, elle ne fait ni une ni deux : elle confie le bébé à une nourrice et recherche un embarquement pour rejoindre son mari en Guyane avec ses deux filles Marie-Césarine et Stéphanie, ainsi qu’une servante. Elle s’embarque sur une corvette marchande en partance pour la Barbade d’où elle compte rallier Cayenne. Mais au large des côtes d’Espagne la corvette est attaquée et prise par un navire anglais et Angélique est emmenée prisonnière à Southampton. Finalement libérée, elle s’obstine dans son projet et trouve un nouvel embarquement, cette fois sur un navire anglais, pour La Barbade. Arrivée là elle obtient un passage pour la Guyane sur un lougre corsaire.

Elle débarque enfin à Cayenne le 15 septembre 1798 pour y apprendre que son mari vient de mourir au camp d’internement de Sinnamary le 9 septembre. Comme on la dissuade d’aller sur la tombe de son mari, elle va séjourner deux mois à Cayenne, en quête d’un nouvel embarquement pour retourner en France.

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Enterrement d’un déporté en 1798
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Le cimetière des déportés en 2011

Faisant état de son premier mariage avec le marquis d’Agoult, émigré, installé à Londres, elle trouve un passage sur une frégate anglaise en décembre 1798. Après une nouvelle escale à Southampton, elle parvient à se faire embarquer sur un brick marchand en partance pour la France. Elle débarque enfin à Rochefort le 20 janvier 1799.

Cependant, la jeune veuve s’était « liée d’amitié à bord avec le capitaine » du brick qui la transportait et elle officialise sa liaison en l’épousant sur place une semaine plus tard. Mais le capitaine, jeune marié, reprend la mer deux mois plus tard pour d’autres aventures. Le petit garçon laissé en nourrice à Rochefort pendant l’équipée en Guyane, est mort.

Angélique décide de retourner vivre en Provence mais la famille de son second mari refuse de la prendre en charge avec ses deux filles de son premier mariage, quant à son premier mari il fait la sourde oreille.

On retrouve Angélique quelques années plus tard, abandonnée également par son troisième mari « domiciliée chez Jacques-Antoine Larguier, négociant, n° 13 rue Vieux Sextier à Avignon ». Il ne semble pas que ce commerçant l’aie prise en charge car elle y décèdera, dans la misère, à 51 ans, le samedi 28 Février 1818. Une note du docteur Bernardy, d’Avignon, qui lui donnait des soins précise qu’elle souffrait « d’une santé ébranlée depuis longtemps ». Notre « Merveilleuse » avait peut-être éclairé son diagnostic en lui faisant le récit de ses aventures...


Sources et références :

  • Souvenirs d’un page de la Cour, Félix comte de France d’Hézecques (1873) (sur BNF-Gallica).
  • Correspondance intime du conventionnel Joseph-Stanislas Rovere avec Goupilleau de Montaigu en mission dans le Midi, par Joseph Stanislas Rovère (publié en 1908) (sur BNF- Gallica).
  • Mémoires secrets (1770 – 1830), Armand François Allonville, p. 309 et suivantes (sur Google books).
  • La seconde femme de Rovère (p. 200, 390 et 558) Revue historique de la Révolution française vol. 2 – 1911, par Charles Vellay et Gustave Laurent (BNF).
  • Revue des Deux Mondes, 1965, p. 554 (BNF).
  • Histoire générale des émigrés pendant la Révolution française, Henri Fomeron (1884) voir p. 447 et suivantes. (BNF).
  • La réaction thermidorienne, Mathiez, p. 105. (BNF).
  • Généalogie sur internet :
  • Sur la famille Agoult, branche Agoult-Beauvesin, ref. 9b et sources 15a – Jean Gallian, Cercle généalogique du Dauphiné.
  • Sur François de Vachon de Bemont voir lignées Montmaur/Vachon/Agoult, Geneawiki et Geneanet.
  • Plusieurs « déportés de fructidor » ont relaté cet épisode dans leurs mémoires ou journaux ; voir notamment :

o Journal d’un déporté, Barbé-Marbois, Didot/1834.

o Mémoires de Barthelemy, publiées par Jacques de Dampierre, Plon/1914.

o Journal de déportation, André-Daniel Laffon de Ladebat, Edilivre/2009.

  • Images : Documents personnels et Wikimedia Commons.

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10 Messages

  • Histoire d’une « Merveilleuse » : Angélique, Marquise d’Agoult 29 avril 18:29, par D Chancel Arhitecte honoraire Historien du patrimoine

    Bonjour

    Enseignant bénévole à l’UIAD (université inter-âges du Dauphiné), dont le siège est dans l’ancien hôtel de Belmont (quai Créqui, ex quai de la Graille) à Grenoble, j’y donne un cours d’éveil au patrimoine et, parallèlement, j’ai entrepris d’étudier le bâtiment et ses propriétaires et occupants successifs.

    A ce titre, François de Belmont et sa fille Angélique retiennent particulièrement l’attention. La date de décès de François (2 octobre 1793) apparaît crédible, dans la mesure où l’inventaire de ses biens commence à Paris en décembre et à Grenoble en janvier 1794. Mais où est-il mort ? Les quelques articles ou arbres généalogiques qui en parlent se contentent au mieux, d’indiquer « dans une auberge entre Lyon et Grenoble ». C’est flou !

    En outre, plusieurs indiquent 1795, (dont Joannes Chetail. Dans "une famille parlementaire du dauphiné : les Vachon de Belmont" il donne 1er novembre 1795 à Badinières), ce qui est manifestement erroné, au moins pour la date.

    Autre mystère : « un » François Belmont est décédé à l’hôpital militaire de Grenoble le 12 octobre 1793 (cf. AD-38 – État-Civil– Collection communale 9NUM/AC185/144 – D-1793 – Image 317 : « … est comparu en la maison commune François Georges Le Breton, Régisseur de l’hôpital civil et militaire de cette ville, lequel nous a déclaré que François Belmont, natif de Rhodès (ou Rhadès), département des Landes, chasseur du premier bataillon des Landes, compagnie n° huit, est décédé ce jour à l’hôpital militaire où il était entré le quatre septembre dernier… ». L’homonymie et la quasi concordance de dates sont étonnantes…

    Concernant la jeunesse « libertine » de François, plusieurs lui attribuent la reconnaissance d’un un enfant (mâle) né hors mariage d’une certaine Angélique Coignard en 1751. Je me suis reporté à l’ouvrage "Paris sous Louis XV, rapports des inspecteurs de police au roi, publiés et annotés par Camille Piton", Mercure de France, Tome IV, 1912 p33-36 et 78-106.

    Et j’y lis que le dit enfant était une fille et que la belle demoiselle Coignard a indiqué elle-même que le marquis de Belmont aurait signé cette lettre de recommandation mentionnant sa « paternité », dans le but d’obtenir ses faveurs, mais que ce n’était pas lui le vrai géniteur

    Concernant Angélique de Belmont, fille de François (assurément prénommée ainsi en mémoire de sa grand-mère paternelle Angélique de La Porte de l’Arthaudière, peut-être que l’ami Freud y aurait également vu matière à analyse...) je note d’importante différences de dates de naissance.

    • Lucien Peise, dans « La seconde femme de Rovère », Revue historique de la Révolution françaises, avril-décembre, indique que lors de son mariage en e, conclu en 1783, alors que l’épousée elle avait à peine 17 ans,
    • Vous même dites qu’elle est née 6 ans après le mariage de ses parents et n’avait que 16 ans à son mariage en 1783, ce qui donne 1767.
    • A l’inverse, d’autres la donnent née le 2 février 1762, soit exactement 1 ans après le mariage de ses parents, ou en 1763...

    D’où ma question : avez-vous des sources précises concernant la date de naissance d’Angélique ? Suivant qu’elle avait 16 ou 20 ans, cela change un peu la donne, me semble-t-il.

    ce que vous dites sur Angélique à Versailles se trouve-t-il dans "Souvenirs d’un page de la Cour, Félix comte de France d’Hézecques (1873) (sur BNF-Gallica)" ou dans " Mémoires secrets (1770 – 1830), Armand François Allonville, p. 309 et suivantes (sur Google books)". ?

    Est-ce là qu’on trouve des indications sur la grande proximité entre les familles Belmont et d’Agoult ?

    Merci à vous.

    D Chancel

    Répondre à ce message

  • BONJOUR

    a la fin de l’article j’ai lu :

    Le petit garçon laissé en nourrice à Rochefort pendant l’équipée en Guyane, est mort.

    Il n’en est rien et Jean Eugène Robert-Houdin, qui l’a connu en a parlé dans un de ses livres. Actuellement je fais des recherches sur lui et je peux dire qu’en 1873 il est passé à Bordeaux .......

    Répondre à ce message

    • Cherlecteur attentif.
      Vous avez parfaitement raison et merci pour votre observation : Jules de Rovere n’est pas mort à Rochefort...
      Cf Wikipedia :"Jules est le fils unique du conventionnel Rovère de Fontvielle, mort en Guyane le 11 septembre 1798 après y avoir été déporté pour ses positions royalistes durant le coup d’État du 18 fructidor. Sa mère, née Marie-Augustine Angélique de Belmont (1762-1818), avait déjà eu deux filles d’un précédent mariage avec François-Édouard, marquis d’Agoult ; elle éduque seule son fils, servie par une importante fortune constituée de biens immobiliers".

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  • Histoire d’une « Merveilleuse » : Angélique, Marquise D’Agoult 29 novembre 2013 17:58, par TARDY Jean Pierre

    Bonsoir,
    Je fais partie d’un comité de rédaction bénévole qui finalise la réalisation d’un livre sur la commune de St Paul de Varces. Nous aimerions savoir si le texte concernant Angélique Marquise d’Agoult est libre de droit car nous souhaiterions le publier dans nos annexes.
    Merci par avance.

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  • Bonsoir,
    J’ai bien aimé cet article, au départ j’ai lu le début, mais vous m’avez donné l’envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire, si bien racontée, merci !
    Madeleine

    Répondre à ce message

  • oui cela ferai un très joli film....ou alors un très beau Roman. j’ai beaucoup apprécié cette lecture...BRAVO !

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  • Passionnant, merci.
    Et quel cran elle avait !

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  • je trouve cette histoire très passionnante

    merci de nous l avoir racontée

    mais par contre il n y a pas de Bonnieux dans le var mais

    seulement dans le vaucluse a cote d Apt

    encore merci pour l histoire

    Répondre à ce message

  • Bonjour Philippe,

    Quel destin tourmenté pour la merveilleuse Angélique, vous avez su nous faire revivre cette histoire avec beaucoup de talent. Bravo pour ce très bel exercice. Bien cordialement.

    André VESSOT

    Répondre à ce message

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