Une poitevine donne son autorisation à son fils pour épouser une dauphinoise (1747) :
A Bourganeuf, en Poitou, le 7 août 1747, devant notaire, " Thérèse NOURRISSAUD veuve d’Antoine DUFFOUR, demeurant au village de Montayaud, paroisse de Saint Junient...de son bon gré et vollonté a donné plain et entier pouvoir à Jean DUFOUR, maçon demeurant de présent (c’est à dire actuellement) au village dau Roche, parroisse de Condru en Lionnois, son fils....de se marier avec Marguerite BRONDELLE, fille légitime de deffunt Jean BRONDELLE et de Antoinette AUGER, du lieu dau Roche, susditte parroisse, diocéze de Lion... "
Les notaires royaux qui rédigent cet acte ne connaissent pas, bien sûr, le lieu de résidence des futurs mariés. En fait, il faut lire " du village des Roches, paroisse de Condrieu ".
Bien qu’en terre de Dauphiné, ce village de mariniers au bord du Rhône est une dépendance de la ville de Condrieu, en Lyonnais...de l’autre côté du fleuve !
La mère poitevine est très libérale envers son fils puisqu’elle l’autorise à se marier avec Marguerite BRONDELLE, qu’elle n’a certainement pas rencontré, " ...ou telle autre qu’il jugera à propos " ! Pourvu que le mariage ait lieu " en fasse de mère sainte esglize " ! (document extrait des archives du Rhône 22G3)
En complément au document de 1747 sur l’autorisation au mariage d’un poitevin :
" Jean DUFOUR, vingt huit ans, maçon depuis six ans aux Roches, fils de défunt Antoine DUFOUR, maçon de St Guillem en Poitou, et de vivante Thérèse NOURISSON " se marie à Condrieu le 18 octobre 1747 avec Marie BRONDELLE, vingt deux ans, des Roches.
Mort d’un galérien :
" Mathurin BUREAUD, condamné aux galères, pris dans les prisons de Saumur, est mort dans la chaîne, âgé de soixante ans environ, et a été inhumé dans le cimetière de l’église de Condrieu le vingt six de septembre 1743... "
Décès de soldats du Régiment de Poitou :
" Jean PAPIN, âgé d’environ dix huit ans, de la ville d’Angoulême, paroisse de St Martial, soldat dans le Régiment de Poitou, compagnie de Mre DEPRA, décédé dans l’hôpital de la ville de Condrieu, a été inhumé dans le cimetière dudit Condrieu le vingt quatre février mil sept cent quarante quatre " (1744).
" Jean Baptiste SUDREAU, dit Parisien, natif de Paris, paroisse St Sulpice, sergent dans le Régiment de Poitou, compagnie de Mre DEPRA, âgé d’environ quarante huit ans, a été inhumé dans le cimetière de Condrieu...ce neuvième mars mil sept cens quarante quatre " (1744).
Décès de soldats du Quercy :
" Icy devait être le mortuaire d’un soldat du Régiment de Quercy dont on ignore le nom " (entre le 24 et le 26 décembre 1744).
" Pierre TRAPET, dit St Pierre, soldat du Régiment de Quercy, compagnie de Mre DECROONEMBOURG, natif de la paroisse de Marcy en Bourgogne, juridiction de Nuit, province de Bourgogne, fils de Denys TRAPET et de Françoise SIMON... " inhumé le 26 décembre 1744.
" Pierre DEBOYBE dit La Verdure, soldat de la Compagnie colonelle du Régiment de Quercy, natif de Seurre en Bourgogne, fils de Jean Baptiste DEBOYBE fermier de la terre de Broindon ? et de défuncte Françoise DUGUET, décédé à l’hôpital âgé d’environ vingt huit ans... " inhumé le 5 juillet 1745.
Naissance des enfants d’un Lieutenant :
Louise Angélique De LA PRADE, fille de Noble Claude De LA PRADE de LA TOUR, Lieutenant au Régiment Royal Roussillon Infanterie et de Dame Marianne Josèphe MOGNIAT DESCOMBES, née hier, baptisée le 4 octobre 1745 à Condrieu.
Camille Louis Joseph De LA PRADE né le 6 septembre est baptisé le 7 septembre 1746 à Condrieu
Marie Césaire De LA PRADE meurt à 18 mois le 4 février 1746 à Condrieu (elle serait née vers fin juillet 1744 ? Où ?).
Mariage d’un soldat du Régiment du Quercy :
" ...Sieur Grégoire LE ROUX, tambour major dans le Régiment de Quercy, natif de la paroisse de St Laurent de la ville de Marceille, âgé d’environ vingt huit ans, fils légitime de déffuns Pierre LEROUX et de Barbe GOBET... " se marie avec Claudine BONNET, 24 ans, de Condrieu (les parents de l’épouse sont précisés dans l’acte) le 19 décembre 1747.