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Accueil » Articles » La vie militaire » « Nos Poilus » » 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier

95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier

... mais un membre de la famille de ce Poilu a été retrouvé !

Le mercredi 15 février 2012, par Alain Vaillant, Michel Guironnet

Le 4 septembre dernier, Thierry Sabot reçoit ce message :

« Bonjour, Je vous joins un morceau de diplôme décerné aux parents de Véteault Gaston Auguste mort au champ d’honneur à la guerre de 14-18. J’ai retrouvé ce diplôme ainsi qu’une photo très abîmée de ce Monsieur dans le grenier de la maison de mon beau-père qui vient de décéder. Elle se trouve à Chaunay, dans la Vienne au lieu dit Le Fouilloux.

Renseignements pris auprès des anciens du village, il y a bien eu un Véteault dans cette maison, enfant du défunt ; mais qui lui même n’a jamais eu d’enfants. Par contre il avait des cousins et des neveux et nièces.

Je conserve ces documents chez moi et souhaiterai les remettre à sa famille. Si quelqu’un se reconnaît comme tel qu’il me le fasse savoir. Cordialement. Alain Vaillant ».

Thierry lui répond le jour même : « Merci pour ce document. Est-ce que vous voulez que je passe une annonce dans la Gazette pour rechercher d’éventuelles personnes apparentées à ce Veteault ?

Ou alors, peut-être que Michel Guironnet sera intéressé par ce sujet. À partir de la photo et du diplôme, il pourra peut-être retrouver un peu de l’histoire de ce Poilu oublié. Aussi, je lui fais suivre ce message. Sincères salutations ».

Alain : « Merci de votre réponse.Toutes ces solutions me conviennent, mais vous pouvez passer une annonce le but étant de remettre ces documents à un membre de la famille. Bon dimanche ».

Thierry a raison : ce Poilu m’intéresse ! Après quelques recherches, j’adresse un petit topo à Alain :

Véteault Gaston Auguste, soldat au 290e Régiment d’Infanterie, Mort pour la France le 5 mai 1916 à la Cote 304 (Meuse) « tué à l’ennemi ».

Sa fiche est sur Mémoire des Hommes [1]

Son nom est cité dans la longue liste des soldats du régiment tués au cours des combats du 5 mai 1916 [2].

Gaston Auguste est né le 9 avril 1895 « sur les trois heures du soir », à Brux, dans la Vienne.

Ses parents : « Véteault Auguste François Théophile, cultivateur âgé de vingt six ans » et « Javenau Eugénie, son épouse, sans profession, âgée de vingt et un ans » habitent au hameau du Peux.

Le grand-père paternel, Auguste Véteault, maçon de cinquante quatre ans ; est témoin en mairie le lendemain, « sur les sept heures du matin » avec le père de l’enfant pour la déclaration d’état civil.

Alain me répond le même jour : « …/…C’est incroyable les renseignements que vous avez sur ce Monsieur. Brux où il est né est à 3 ou 4 km du Fouilloux où se trouve la maison de mon beau-père dans laquelle j’ai retrouvé ces documents.

Il ne reste plus qu’à espérer retrouver des cousins ou neveux de ce Monsieur pour leur remettre le diplôme et la photo, ainsi que les renseignements que vous avez eu la gentillesse de m’adresser. Je vous tiendrais au courant.

Si vous êtes intéressé je peux scanner le diplôme en entier ainsi que la photo, qui sont de grande taille, et vous les envoyer. Cela va juste me prendre un peu de temps car je dois les scanner par morceaux et faire ensuite un montage pour recomposer tout ça.

De plus la photo était en mauvais état, sous des gravats, et je l’ai mise sous presse mi-août pour essayer de la restaurer. Encore merci... »

Ma réponse ne tarde pas : « Merci pour votre proposition d’envoi des scans de la photo et du diplôme. J’accepte volontiers. Prenez votre temps, rien de presse.

Avez-vous la possibilité de vous rendre à la mairie de Chaunay pour prendre une photo numérique de l’acte de décès de Gaston Véteault, acte retranscrit dans les registres le 12 septembre 1917 ? Cela pourrait éclairer un peu plus les circonstances de sa mort. Merci d’avance ».

Alain m’explique : « La maison étant en passe d’être vendue, nous n’aurons plus trop l’occasion d’aller à Chaunay en dehors des W.E. sauf pour aller sur la tombe de mes beaux-parents. Nous y retournons en novembre, mais je ne sais pas encore quand. Si la mairie est ouverte, je tâcherai de photographier cet acte. Quant à la photo je m’en occupe cette semaine… »

Le lendemain je lui réponds : « Ce que vous me dites au sujet de la maison de vos beaux parents donne encore plus de mérite à votre démarche pour la mémoire du Poilu Véteault. Peut être pourriez vous prendre quelques photos de cette maison familiale ? Elles pourraient servir, si vous en êtes d’accord, à illustrer un article rendant hommage à Gaston Auguste.

Pour l’acte de décès en mairie, je vais voir s’ils peuvent me l’envoyer... Bien évidemment, je vous tiens au courant ».

Alain : « Pas de problème je vous joins quelques photos de la maison, le diplôme et la photo du Poilu Véteault, bien mal en point. C’est dans le grenier de la dépendance que nous avons retrouvé la photo sous des gravats. Le diplôme lui était dans la dépendance elle-même ».

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Gaston Auguste Véteault
Merci à Didier Bucamp pour la retouche de l’image.
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La dépendance de la maison

Le jour même j’écris à la mairie de Chaunay. Quelques jours plus tard, je le reçois au courrier.

« L’an mil neuf cent seize, le vingt et un mai, à neuf heures ; étant au Bois Saint Pierre (Meuse) ;

Acte de décès de VETEAULT Gaston Auguste, soldat au 290e Régiment d’Infanterie, 21e Compagnie, numéro matricule 7134, classe mil neuf cent quinze, cultivateur, né le 9 avril mil huit cent quatre vingt quinze, à Brux, canton de Couhé (Vienne) domicilié en dernier lieu à Chaunay, canton de Couhé (Vienne).

Décédé à la cote 304 (Meuse) le cinq mai mil neuf cent seize, à neuf heures, sur le champ de bataille par suite de blessures de guerre, « Mort pour la France » ; fils de Auguste et de Javeneau Eugénie.

Conformément à l’article 77 du Code civil, nous nous sommes transportés auprès de la personne décédée et assuré de la réalité du décès.

Dressé par nous, Patureau Mirand Anselme, lieutenant chargé des détails au 290e d’infanterie, officier de l’état civil ; sur la déclaration de Sicot Henri, soldat au 290e d’infanterie, âgé de trente neuf ans ; et de Auguin Joseph, soldat au 290e d’infanterie, âgé de quarante ans, qui ont signé avec nous après lecture »

Suivent les signatures. Acte transcrit le 12 septembre 1917 à Chaunay.

Grâce au très beau blog de Jérôme Charraud « Indre 1914-1918 - Les 68, 90, 268 et 290e RI » http://indre1418.canalblog.com/
Alain et moi avons appris plein de choses sur le régiment de Gaston Véteault et sur le contexte de son décès le 5 mai 1916 à la cote 304

Alain a entrepris de retrouver les descendants de Gaston Auguste :

« De mon coté, j’ai appelé des Vetault de la Vienne (le notre s’orthographie Véteault). Aucun n’est de la famille mais un monsieur, après avoir appelé sa maman qui a 90 ans et toute sa tête, m’a dit qu’elle se rappelait bien d’un Véteault Henri qui serait le frère du notre cantonnier à Chaunay. Il lui reste deux filles : une en maison de retraite à Poitiers, qui est paralysée. L’autre est mariée en Bretagne, mais elle ne connaît pas son nom de femme. Espérons que l’avis de recherche que va passer Thierry Sabot portera ces fruits… »

L’avis est maintenant lancé. Nous attendons donc avec impatience les messages de nos lecteurs.

Un membre de la famille de ce Poilu a été retrouvé !

Voilà une belle histoire qui se termine bien (complément ajouté par Alain Vaillant).

Je suis très heureux d’avoir pu retrouver un membre de la famille de ce « Poilu » mort pour la France en 1916 et avoir pu faire revivre Gaston Auguste grâce à l’avis de recherches passé dans la Gazette, relayé par Généanet, et à l’investissement de Messieurs Thierry Sabot, Michel Guironnet et de tous les internautes qui m’ont témoigné leur sympathie et pour certains donné des idées de recherches et des piste sérieuses.

C’est notamment grâce à l’une d’elle donné par Michel Laurent que j’ai pu progresser d’abord en interrogeant la mairie d’Orgères en Beauce où est enterré Maximin Vetaux un cousin de "notre Poilu ", puis en interrogeant la fleuriste de ce village et enfin en recherchant dans le département d’Eure et Loir et dans les départements voisins.

C’est dans celui du Loiret que la chance a voulu que la première personne que j’ai pu joindre au téléphone soit Gilles Vetaux, fils du défunt Maximin et dernier de la fratrie. C’est avec beaucoup d’émotion qu’il a accepté de recevoir la photo et le diplôme de Gaston Auguste ainsi que tous les renseignements historiques fournis par Michel Guironnet.

Si je n’avais pas eu le bonheur de retrouver un membre de la famille j’aurai remis ces documents au musée de la Grande Guerre qui vient d’ouvrir à Meaux près de chez moi, afin d’assurer l’immortalité médiatique à ce Monsieur qui est mort pour que d’autres vivent.

Si d’autres membres de la famille venaient à se manifester dans les mois ou les années à venir je serais à même de leur envoyer des copies de ces documents, le dossier étant entièrement scanné et conservé par mes soins.

Monsieur Gilles Veteaux m’a expressément chargé de remercier toutes les personnes qui se sont investis dans cette recherche et m’a envoyé le mail et les photos que vous trouverez ci-dessous :

Cher Monsieur,
 
Après une semaine mouvementée, j’ai pu regarder en détail le contenu de l’envoi que vous avez eu l’amabilité de m’adresser. La découverte des différents éléments qui se rapportent à vos recherches est étonnante pour moi. Etant le ’petit dernier" d’une grande famille (7 enfants), je n’ai pas eu d’informations sur mes ascendants et branches directes de la Famille ; Mes frères et soeurs qui sont encore de ce monde, non plus. Il faut dire que l’essentiel de notre famille se situe en région Centre et PARIS.

Mon Père, neveu de notre "POILU" aurait aujourd’hui 110 ans !...
Dans un cas de figure comme le mien, on est toujours consciemment ou non, en quête d’informations sur nos ancêtres (je n’ai rencontré mes Grands Parents qu’une fois dans ma vie, au PEU dans ce hameau de la commune de BRUX qui a été le "berceau" de ma famille paternelle. Il y 3 ans, un arbre généalogique a été réalisé à l’occasion du 70e anniversaire de mon frère CLAUDE. Nous avons pu remonter à des ancêtres du début du 17e siècle. L’auteur de cette recherche, n’a pas poussé ses investigations pour cette branche (hormis mon Grand-Pére LEON) au delà d’Auguste VETAUX, père de notre "POILU".

Ces informations, outre le fait qu’elles ajoute à ma connaissance une "face cachée" pour laquelle j’étais dans l’ignorance, révèlent avec une grande émotion, une période de notre histoire, dramatique pour toute une génération qui a payé un lourd tribut. Par le sacrifice de leur vie, on a peine à imaginer la vie de tous ces jeunes (et moins jeunes) dans l’enfer des éléments, nous leur sommes redevable d’une reconnaissance éternelle ! Contrairement a ce qu’a indiqué l’un de vos internautes, on ne peut rester insensible à tout cela, car il ne peut-y avoir ni indifférence, ni oubli !

Le portrait est étonnant avec ce visage apparemment serein mais révélant un grand caractère, avec l’élégance et cette noblesse des gens du terroir, de nos contrées rurales.

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Gilles Vetaux reçoit la photo de son cousin mort pour la France

J’ai quelques contraintes pour les jours qui viennent, mais je n’oublie pas de vous adresser la reproduction partielle de l’arbre généalogique évoqué supra.

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Gilles Vetaux et le diplôme de son cousin.

 
Je vous suis particulièrement reconnaissant de m’avoir adressé ces documents qui ont beaucoup d’importance pour moi ! Remerciez tous ceux qui par leur gentillesse, ont contribué à la constitution de ce dossier de notre "POILU ».
A bientôt ! Bien cordialement. Gilles VETAUX, Gouverneur District 103 C.

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36 Messages

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 22 février 2012 10:55, par DARMENDRAIL Alain

    C’est très passionnant. Faire revivre l’histoire perdue d’un Poilu en retrouvant sa famille est une bien belle aventure. De plus, si cela s’accompagne d’une photo demeurée inconnue depuis tant d’années, c’est formidable.
    A ce sujet, existe t-il un site ou un endroit où seraient archivées les photos des régiments engagés dans la Grande Guerre. En effet, cela fait longtemps que je recherche des photos du 249e régiment d’infanterie de Bayonne pour lequel mon arrière-grand-père Dominique HIRIGOYEN a servi. Merci pour votre éventuelle aide. Alain DARMENDRAIL

    Répondre à ce message

    • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 27 février 2012 16:48, par madeleine roux-fromy

      Si vous permettez, je vous conseillerais de consulter le site du "chtimiste" :
      http://www.chtimiste.com
      il y a une documentation très complète (parfois avec photos) sur tous les régiments engagés dans la guerre 1914-1918. Je l’ai moi-même consulté pour essayer d’en savoir plus sur la mort à Maurepas (Somme) de Joseph FROMY, frère de mon père, le 24 août 1916.L’accueil est extrêmement cordial.
      Amicalement
      Madeleine Roux-Fromy
      "madeleine.roux chez free.fr"

      Répondre à ce message

      • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 25 février 2023 23:50, par Françoise GEORGES

        Merci Madeleine
        Je viens de découvrir le site du "chimiste" que vous avez conseillé : j’en ai été bouleversée et songe à y déposer :

        • le journal de guerre de mon grand-père qui alla aux Dardanelles
        • et d’autres documents que je possède.
          Merci encore !
          Françoise

        Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 22 février 2012 09:31, par gcollinot

    bonjour.
    je viens de lire votre article très émouvant,nous fréquentons beaucoup les brocantes et les vides grenier et malheureusement
    on y voient des photos de militaires et autre,des diplomes de métiers et de soldats,je sais que l’on ne peut tout garder,mais ,cela fait un peu mal au coeur.une personne n’ayant pas de famille pourrait s’en inventer une.
    mais bravo à ce monsieur qui s’est investi pour cette recherche et la restauration des documents sur internet,moi étant une novice je ne saurais pas.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 19 février 2012 15:25, par Virginie Lefèvre

    Je suis émerveillée de l’attrait que chacun à pu porter à cette "histoire". Je suis une généalogiste "pour le plaisir" et je suis heureuse de voir le bon déroulemement de cette recherche. Ca me fait chaud au coeur de voir la solidarité qui est bien peu de chose, en échange de ces vies offertes pour nous tous, aujourd’hui ! La généalogie est une oeuvre merveilleuse pour moi. C’est magnifique ces familles qui peuvent se retrouver au delà du temps ! Bon dimanche à tous VL

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 18 février 2012 16:15, par Dupé Jacques

    Passionnant la recherche ! Je crois que nos héros ne sont pas tombés en vain puisqu’on les évoque nommément encore aujourd’hui. Triste tout de même, même si cela date bientôt de 100 ans, qu’ils soient morts si jeunes...
    Merci pour cet article.

    Répondre à ce message

    • Quelle belle histoire de solidarité qui fait chaud au coeur.
      Merci à tous ceux qui y ont participé.
      Cordialement
      O.LEPERE

      Répondre à ce message

      • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 18 février 2012 18:38, par Eynaud, née Granier Jacqueline

        Je viens de prendre connaissance de l’histoire du Diplôme oublié, et celà m’a beaucoups touches. Mon grand père paternel a disparu fin Aout 1914 dans les Bois de Jaulnay, à Stenay, dans la Meuse. Mon père avait 6 ans, sa soeur 2 ou 3 ans. J’ai essayé de retrouver sa tombe, mais on m’a confirmé qu’il avait disparu sous l’artillerie qui pilonnait le bois.
        Disparu = pas de tombe.
        Alors je participe à l’émotion du descendant de notre POILU, quelle aurait été la mienne si pareille chose m’arrivait !
        Merçi de nous avoir fait partager cette belle histoire.
        J. Eynaud

        Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 18 février 2012 11:40, par E mle Mondet

    bonjour
    Bravo et encore bravo a tous les intervenants, une belle chaine de solidarité.Toutes mes félicitations.
    Cordilement E Mondet

    Répondre à ce message

  • Bonjour,

    Bravo ! Bravo ! Que de bonheur la bonne foi et un peu d’humanisme peuvent apporter à quiconque !

    Ce n’est pas la première fois que je constate une générosité sans pareille en généalogie.

    Lire cet article m’a fait chaud au coeur....Merci.

    Au revoir,

    Rita A du Québec

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 21 novembre 2011 11:36, par LAURENT Michel

    Vivement touché par cet article et surtout par l’histoire engendrée par ce "Poilu", je me suis penché sur son environnement généalogique grâce aux Archives en ligne de la Vienne ( Etat civil mais aussi recensement et dossier Matricule militaire).
    Deux pistes pourraient être explorées si des internautes peuvent aller sur place faire des recherches ( en ligne, on ne dépasse guère 1902 sauf avec les mentions marginales) :

    1°) son oncle VETAUX Léon a eu un fils Maximin décédé à Orgères en Beauce (28) le 05.11.1983. Piste intéressante car la concession du cimetière ( 30 ans mini) va arriver à expiration donc possibilité de se renseigner en Mairie pour savoir s’il existe un " suivi" de cette concession et/ou un entretien par qui et pour qui ?

    2°)Son deuxième oncle VETAUX Eugène est décédé à St Maixent l’ Ecole (79) le 30.10.1954 : là encore une piste pour savoir qui déclare le décès : un parent ???

    La piste de la soeur ( Marie Germaine) de notre Poilu sur Montrouge comme indiqué précédemment peut être envisagée mais pas en ligne puisque la ville ne donne ses archives que jusqu’en 1902.
    Je n’ai pas trouvé d’autres frères ou soeurs à notre Poilu malgré la parfaite tenue de la fiche matricule du pére Auguste François quant à ses changements d’adresses ( Essonne, Vienne, Paris puis retour au pays) au moins jusqu’en 1902.

    Voilà quelques pistes que peuvent suivre d’autres internautes et si mes recherches intéressent quelqu’un, vous pouvez me contacter à m.laurent chez freesbee.fr

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 21 novembre 2011 11:09, par Dillon Marc

    félicitations pour la noblesse de votre geste,nous sommes les gardiens de la mémoire,ce soldat vivra et témoignera a travers ce diplome
    Dillon Marc Souvenir Français de saint dizier et musée du Souvenir Français et maison du combattant

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 20 novembre 2011 19:20, par Monique

    Bravo Monsieur et félicitations, à votre place certain aurait balancé ce document et cette photo...cette histoire est très épouvante et belle à la fois. L’on ne peut que vous souhaiter de retrouver la famille de ce poilu en espérant qu’elle appréciera photo et document et votre magnifique geste. Oui la généalogie c’est aussi ceci ! J’ai une photo de mon grand oncle, avec des copains de guerre, du 140° régiment d’infanterie prise à la Cote Saint André, classe 1911.Lorsque je regarde cette photo je pense aux descendants de ces jeunes, descendants qui seraient certainement heureux d’avoir cette photo. Je l’avais faite paraître dans une revue et seulement une personne m’avait contactée Un grand bonheur pour moi d’avoir pu lui offrir la copie.Cordialement

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 19 novembre 2011 08:33, par abiedcharreton

    Magnifique travail, il ne faut pas oublier les morts de 14-18. Pour ma part, les monuments des petits villages ne cessent de m’émouvoir, quand vous avez dix maisons, et dix noms sur la stèle !

    Je n’ai qu’une seule crainte pour ce poilu : Qu’après de longues recherches, on retrouve un lointain parent qui vous dise "j’en ai rien à f... de votre vieux papier".

    Parce que là, il serait tué une seconde fois.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 16 novembre 2011 23:21, par Amzer

    Il faudrait regarder s’il avait des frères et soeurs qui ont peut être eu une descendance.
    Ce serais intéressant de retrouver des personnes de sa famille qui seront heureux de ce trésor.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 14 novembre 2011 22:56, par jomahut1

    Histoire émouvante, mais aussi histoire d’échange généalogique et amical . Grace à ce beau témoignage, je m’en vais aussi "lancer des bouteilles à la mer" je possède des documents (cartes postales, en particulier) concernant des poilus bien identifiables,dont je n’espérais pas retrouver des familles interessées...Vous me prouvez le contraire...J-Mahut.

    Répondre à ce message

  • Bonjour à tous.

    C’est un article très émouvant et chaleureux de voir la solidarité pour rendre hommage à tous ces hommes ayant défendu la liberté de notre nation.

    Bon courage à vous pour trouver les descendants.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 13 novembre 2011 02:58, par Rosée Mansuy

    c’est effectivement très réconfortant toute ces recherches pour la mémoire d’un "pouipoui" qui a donné sa jeune vie à la France !
    j’ignorais l’existence de ce diplôme si j’ose dire !
    Mon père est mort au combat en 1943, j’aurais bien voulu que la France reconnaissante nous dote d’un pareil document, parce qu’en dehors de ça il n’y a pas eu beaucoup de soutien surtout pour les Veuves et Orphelins de Guerre
    C’est d’ailleurs à l’initiative des O.G. de 14/18 que s’est crée la Fédération des Fils de Tués et que nous O.G. 39/45 avons pu avoir le soutien de nos aînés, eux qui avaient vu leurs mères devoir faire face à des situations intolérables.
    qu’à cette occasion, un hommage soit également rendu à ces femmes mêritantes. Et qu’il me soit permis d’ajouter que je déplore au plus haut degré que le ministre des A.C. se soit amputé dans son appellation de la suite qui nous concerne "et Victimes de Guerre". Pourtant, la vie ne fût pas rose pour nous, non plus !

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 18:35, par poirier f

    Très bel hommage rendu à ce poilu,pour qu’a jamais nous saluons leur mémoire multiplions les articles de ce genre.Bravo aux participants de cette belle enquête et MERCI.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 11:38, par didier

    Bonjour à tous
    J’ai trouvé une Marie Germaine Vetault sans E apres le T née le 27 mars 1902 au village du Peux commune de Brux dpt Vienne fille de Auguste francois theophile et de Javeneaux Eugenie ,mariée à Paul Emile Antoine (paul devant etre le patronyme ??)le 5 ou 9 juin 1926 à montrouge .
    bonne recherche
    cordialement
    didier

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 11:16, par haway

    Très belle histoire.

    Comment diable ces doc se sont-ils retrouvés sous des gravats !

    Cet article montre qu’il ne faut jamais désespérer même si vos cousins contactés se montrent tout-à fait réfractaires à vos démarches familiales.

    Le hasard fait parfois bien les choses.

    Bravo aux intervenants.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 10:52, par cgougis

    Merci pour ce récit plein d’émotions. Vous m’encouragez à continuer mes recherches dans ma généalogie. En débutant il y a 2 ans, je me suis penchée sur ses hommes partis pour la Grand Guerre, j’ai reconstruit leur histoire (généalogie, recrutement, grâce à SGA, leur vie les derniers 15 j avant leur mort, les documents concernant les régiments, les citations, ...) j’ai regroupé leur histoire dans un recueil que j’ai appelé "Mes hommes d’Honneur"... Grâce à eux, j’ai mieux appris l’histoire et c’est toujours avec émotion que je passe devant un monument aux Morts.
    J’espère que les descendants de ce Poilu se manifesteront. Merci encore.

    Répondre à ce message

    • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 23 février 2012 00:40, par charnet geneviève

      madame . depuis plusieurs années je recherche les cousins de mes parents j’ai beaucoup de difficultés et d’incompréhensions dans certains actes notamment dans les dates et lieux de décés

      Puis je vous écrire pour vous en parler un peu ? oui ou non , je vous remercie de votre réponse Mme Charnet

      Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 08:26, par Alain RS

    Parfois je désespère du comportement humain surtout en lisant les faits divers des journaux. Alain Vaillant et Michel Guironnet, vous ne paraîtrez jamais dans ces faits divers pour votre acte plein de générosité et de respect vis-à-vis de cet homme mort depuis déjà bien longtemps. Pourtant vous le mériteriez car vous donnez un bel exemple de générosité pour un homme qui vous est inconnu et qui ne vous rapportera ni fortune ni gloire. Alors messieurs, je vous tire mon chapeau et vous salue bien bas. Merci également à www.histoire-genealogie.com de nous permettre de lire de tels exemples.

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 07:47, par Catherine royer

    Désintéressement, générosité, respect de nos racines, Bravo !
    Des valeurs qu’on aimerait retrouver plus souvent !
    j’espère que votre démarche aboutira !
    Catherine Royer

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 11 novembre 2011 19:46, par andrevessot

    Bonsoir Alain et Michel,

    J’aime beaucoup cette chaîne de solidarité pour retrouver les descendants de la famille du fantassin Gaston Auguste Veteault, excellent exemple de l’entraide généalogique. J’ose espérer qu’elle sera victorieuse et que ce diplôme pourra être remis à sa famille. Bien amicalement.

    André VESSOT

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 11 novembre 2011 15:07, par Agnès HECTOR

    Bonjour,
    Très belle quête et très émouvante. Si vous ne trouvez pas de membre de la famille à qui remettre ces documents, je suggère que vous les remettiez au musée qui vient d’ouvrir à Meaux où au musée d’histoire locale le plus proche.
    En tout cas, merci de nous tenir informés.
    Bravo à vous qui nous avez fait nous souvenir de ces Poilus perdus dans une terrible boucherie.
    Bien à vous,

    Répondre à ce message

  • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 10 novembre 2011 22:37, par Jérôme Charraud

    Bonsoir
    Félicitations pour l’article et les recherches. Je m’empresse de le sauvegarder pour mes archives du 290e RI.
    Jérôme Charraud

    Répondre à ce message

    • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 12 novembre 2011 18:09, par Brigitte

      Bonsoir,
      N’oublions jamais...Bravo pour ce merveilleux sauvetage, nous devons notre libertéà cet homme !
      J’ai également un grand oncle qui est tombé au " champ d’honneur " en 1917, il avait 20 ans...
      Je souhaiterai savoir si l’on peut et ou s’adresser pour obtenir un duplicata de ce diplôme, je pense qu’il était transmis à la famille du soldat.
      Merci pour votre réponse.
      Bien cordialement.
      Brigitte

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      • Bonjour,

        Quelle belle histoire ! J’ai retrouvé la trace de 2 oncles de ma Maman morts à 20 ans pour notre liberté à tous et moi aussi j’aimerai savoir comment se procurer ces diplômes . Etaient-ils délivrés à chacune des familles des poilus morts au champ d’honneur ( je ne crois pas cela représente beaucoup trop de poilus ; avaient-ils participer à des actes de bravoure particuliers ?) Comment se les procurer ? ( je connais les endroits où ils ont été tués mais c’est tout .
        Merci pour cette belle histoire qui nous conforte dans nos recherches parfois fastidieuses mais si passionnantes...

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        • 95 ans plus tard, un diplôme oublié dans un grenier 18 février 2012 14:03, par R.Mansuy

          malheureusement, Ely, les "Morts pour la France" de la grande guerre se comptent par centaine de mille ! dans la région du S.O. l’Etat a été obligé, vers les années 20, d’encourager et d’aider financièrement à la venue de bretons, en particulier, tant étaient nombreux les jeunes qui n’étaient pas revenus de la guerre. De surcroit, cela avait succédé à une période de politique familiale d’enfant unique,les parents ne pouvaient plus entretenir leurs terres. L’arrivée des bretons(qui eux manquaient de terres pour des familles souvent trèsnombreuses)
          a été très appréciée, d’autant qu’ils amenaient des méthodes de travail inconnue et le cheval pour labourer par ex. Les italiens sont arrivés en même temps, pour d’autres raisons ceux-là soit la montée du facisme qui leur faisait fuir l’Italie soit les "grands patrons" envoyés par Mussolini pour surveiller ce qui se passait dans le S.O.
          Ce serait intéressant d’aborder ce thème dans Généanet.

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          • bonjour,
            je découvre par hasard votre article qui fait allusion aux italiens migrant dans le SO ; c’est le cas de mon GP paternel qui vint dans le Lot et Garonne dans les années 30 pour fuir le faschisme et la misère de l’Italie.
            Je peux vous donner plus de détails, si vous êtes intéressés,et peut-être pourrais-je découvrir des détails sur sa vie d’immigré dans cette région.

            amicalement Yves

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