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14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer

Le jeudi 29 novembre 2018, par Philippe de Ladebat

À l’occasion de la célébration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 et à la suite de « L’itinérance mémorielle » du Président de la République sur les sites emblématiques des batailles terrestres, il parait utile, en complément, de rappeler l’engagement de notre Marine nationale et de beaucoup de nos marins sur les mers au cours du conflit 14-18. En effet, si la plupart de nos généalogies françaises portent les marques de nos « poilus » morts et disparus sur notre territoire national, elles doivent aussi compter des traces de nos ancêtres marins qui ont coulé avec leurs navires.

Bref rappel historique

Les combats terrestres qui ont tué des millions d’hommes ont parfois fait oublier les 12000 marins, excusez-nous du peu, que la Marine a perdu avec ses 115 navires coulés lors des combats navals. La « Convention » d’armistice lue à la tribune des deux chambres le 12 novembre 1918 par le président du Conseil en fixait d’ailleurs les clauses navales (Par. E – clauses XX et suivantes).

La Marine s’est battue en mer et y a joué un rôle important. Elle assurait l’escorte des convois marchands destinés à maintenir le ravitaillement essentiel de notre pays, elle protégeait les côtes de nos colonies et assura ou défendit les transports de troupes qui en provenaient ; ensuite et à partir de 1917 elle protégea aussi les transports de troupes des corps expéditionnaires américains. Ces différentes missions de protection étaient d’autant plus nécessaires en raison des attaques de véritables navires corsaires Allemands, tel le célèbre Felix von Lückner sur son Seeadler qui avait coulé 14 bateaux Alliés en deux ans.

En même temps la flotte française fut engagée dans de nombreuses actions pour lutter contre les forces navales de l’Axe (Empire Allemand, Autriche-Hongrie, Royaume de Bulgarie et Empire Ottoman), en particulier en Mediterranée jusqu’en Adriatique, et en Turquie où, au cours de la désastreuse bataille des Dardanelles en 1915, le seul naufrage du cuirassé Bouvet ne laissa que 75 survivants sur 700 hommes d’équipage.

Au total, sur ces 115 bâtiments français coulés pendant le conflit,42 l’ont été par des mines, 56 par des sous-marins, 16 par des tirs de canons et un, le sous-marin Foucault, détruit par une bombe larguée d’un avion. Beaucoup de pertes s’expliquent par les nouvelles armes que constituaient alors les sous-marins ou les mines et la mobilisation d’un grand nombre d’hommes fut nécessaire : marins de la Royale bien sûr, mais aussi engagés volontaires ou jeunes appelés, marins de pêche ou de commerce ; on y trouve aussi des soldats de l’armée de terre, passagers d’un jour, et « l’armée des indigènes » qui était aussi diverse à la mer qu’à terre : coolies, chinois, zouaves, soutiers sénégalais, marins libanais…

Enfin on peut signaler le rôle des marins aviateurs à une époque où le simple fait de piloter un avion, un hydravion ou un dirigeable relevait encore d’un exploit. Ces étonnants pilotes parfois simples matelots rapidement formés vécurent des aventures incroyables à l’image du second maître Le Borgne qui, forcé d’amerrir avec son hydravion avarié, attaque au pistolet un avion ennemi, le fait fuir, répare, parvient à redécoller et à ramener son appareil criblé de balles. Observons aussi à cet égard le rôle déjà important joué par nos pionniers de l’aviation de guerre en appui de nos forces terrestres et navales.

Un mémorial aux marins morts pour la France

C’est le 23 juin 1920 que fut d’abord prononcé à la Chambre des Députés par le Ministre de la Marine, Georges Leygues, un premier et vibrant hommage particulier à l’activité de la marine pendant la guerre : « Nos marins ont monté la garde pendant des années, sur des mers pleines d’embûches, cherchant un ennemi qui se dérobait mais qui rôdait sans cesse autour d’eux. Ils ont lutté contre la mine, la torpille, le canon et contre les éléments souvent plus redoutables…leur cœur n’a jamais faibli. Nos marins de commerce ont fait preuve de la même énergie et du même courage. Ils ont accompli sans défaillance une tâche écrasante. Il faut que justice soit enfin rendue à tous ces braves et que le pays sache la reconnaissance qu’il leur doit ».
À la suite du ministre, le 15 décembre suivant, le vice-amiral Guépratte, héros des Dardanelles, député du Finistère proposa à la Chambre des députés le vote d’une loi destinée à glorifier par un monument, la mémoire des marins morts pour la France :
« Messieurs, l’hommage solennel rendu par la patrie au soldat inconnu embrasse dans un culte grandiose les combattants des armées de terre et de mer qui lui ont fait le sacrifice suprême. Le soldat inconnu, arraché à la boue sanglante du front dévasté, rayonne maintenant dans la gloire étincelante de son apothéose. Et, n’ayant pour seul linceul que les flots de l’océan, nos marins méritent aussi que leur obscur sacrifice soit honoré à jamais.

Pour conserver dignement le culte de ses enfants disparus dormant au sein des flots leur dernier et glorieux sommeil, la République tiendra à l’honneur de leur tailler un mausolée en plein roc, dans l’une de nos falaises, à un croisement de routes maritimes….et les navires, en passant salueront les marins disparus sous les flots pour assurer la grandeur de la Patrie ».

Son souhait fut exaucé puisqu’une loi, portant création d’un monument aux marins disparus fut votée fin 1920 et promulguée le 26 juillet 1923. Le site choisi est la pointe Saint Mathieu sur la commune de Plougonvelin dans le Finistère.

La stèle couronnée d’un buste de femme en coiffe de deuil fut inaugurée le 12 juin 1927 par Georges Leygues, ministre de la Marine. En 1990 l’esplanade où est érigée la stèle prit le nom d’ « Esplanade du Souvenir Français ». Grâce à l’action de l’association « Aux Marins » et au soutien du maire de Plougonvelin et du Secrétaire d’Etat à la mer, le fortin voisin devint en 2005 un cénotaphe « À la mémoire des marins morts pour la France », lieu de recueillement et de pèlerinage pour « perpétuer le souvenir des marins disparus qui se sont sacrifiés pour la liberté de leur pays ».

Souhaitons qu’à l’avenir un itinéraire mémoriel présidentiel plus complet prévoie une étape à la pointe Saint Mathieu pour rappeler le rôle de nos marins dans la guerre de 14/18.

Références :

• Colloques
• La Marine et les marins : 1914-1918. Une autre histoire de la France en guerre. Colloque Académie de marine – Université Paris IV – 24&25 mai 2016 Ecole Militaire
• Sites web :

Bibliographie :

• La marine française pendant la Grande Guerre, G. Clerc-Rampal, Larousse Paris 1919 (Consultable sur Gallica-BNF)
• La marine française dans la Grande Guerre, Gérard Prévoteaux, 2 tomes, Lela Presse 2017
• Navires et Histoire, revue publiée par Lela Presse Avions-Bateaux, 87100 Le Vigen.

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21 Messages

  • bonsoir monsieur, les dernières actions des fusiliers marins : au Moulin de Laffaux et de la vallée de l’Ailette du 14/09 au01/10/1918 ,bilan :5 officiers tués,8 blessés,82 om et marins tués,70 disparus, 203 blessés.

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  • Bonjour,
    Cet article intéressant passe sous silence le rôle des fusiliers-marins de la Brigade Ronarc’h à Dixmude, Ypres et Nieuport,voir le livre très complet et illustré de Benjamin Massieu, préfacé par J-Y Le Drian, "Les Demoiselles aux pompons rouges", Editions Pierre De Taillac Octobre 2014, et aussi le livre de Jean Mabire : La Bataille de l’Yser, les fusiliers marins à Dixmude, Fayard 1979. Si les bretons étaient majoritaires, il y avait également des inscrits maritimes de la Charente Maritime, dont mon grand’père Alcide. Et, ce grand’père à partir de 1917 a été rattaché au port de Bordeaux à l’AMBC(Armement militaire des bâtiments de commerce), embarqué d’abord à bord du paquebot Chicago avec plusieurs traversées Bordeaux-New-York-Bordeaux, et ensuite, en 1918, à bord du paquebot Aurélien Scholl sur la ligne Bordeaux-Cardiff (transport poteaux de pin des landes pour les mines de charbon), Cardiff-Dakar(transport de charbon)et Dakar-Bordeaux (transport d’arachides pour les huileries bordelaises célébres à l’époque !!)
    Son frère présent sur le Provence II, torpillé au large du cap Matapan le 26/02/1916, comme soldat d’un régiment d’infanterie coloniale de Rochefort a figuré parmi les 500 rescapés...
    Cordialement.
    Jean-louis Gousseau

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    • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 2 décembre 2018 16:54, par Philippe de Ladebat

      Il semble que vous n’ayez pas lu mon message (1er décembre 2018 à 17h26) précédant le votre et signalant justement ce fait d’armes en effet très largement et longuement décrit notamment sur Wikipedia. Loin de moi l’intention de "passer sous silence" (sic), quelque combat que ce soit comme vous l’écrivez. Aussi bien le but de mon article n’est pas de recenser tous les engagements de nos marins en 14/18 mais de rappeler, en ces temps de commémorations, leur contribution à cette guerre à l’instar de celle de nos poilus.
      Philippe de Ladebat

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  • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 1er décembre 2018 17:26, par Philippe de Ladebat

    Un correspondant me signale un complément à l’article : il s’agit de la défense héroïque de Dixmude en octobre 1914 par la « Brigade Ronarc’h » (Alors contre-amiral Pierre Ronarc’h) formée de marins, majoritairement bretons, dits fusiliers-marins en la circonstance. Sur plus d’un millier de ces marins français engagés dans ce combat la moitié ont été tués.
    Philippe de Ladebat

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  • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 30 novembre 2018 16:02, par taillaumard maurice

    J’ai découvert ce rappel historique qui met à l’honneur la Marine et ses marins décédés lors de la guerre 14/18.
    Bien cordialement.
    Maurice

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  • j’approuve totalement votre introduction ,je viens de participer à un colloque sur L’ARMEE D’ORIENT et aucun intervenant n’a mentionné la logistique fournie par la Marine (évacuations des SERBES, des ARMENIENS,des troupes franco anglaises du foutoir de Gallipoli ,de l’approvisionnement en vivres , munitions et canons avec des moyens rudimentaires ,transfert des troupes vers SALONIQUE ,évacuations des blessés ,tout cela avec des officiers généraux alliés qui pratiquaient la MESENTENTE CORDIALE

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    • Mon grand-père, Marsoin au 8° RIC ayant été porté disparu le 19 mars 1917 lors des combats de la côte 1248 près de Monastir je serais vivement intéressé par toutes précisions sur des ouvrages et colloques sur l’Armee d’Orient.

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      • les actes du colloque sont en attente de rédaction et de publication,lorsqu’ils sortiront je vous en ferai part.Je pense que le livre récent sur le général FRANCHET d’Espèret écrit par son petit fils Christian de Gastines vous donnera les informations que vous recherchez.je fais erreur à l’époque du décès de votre grand père c’ était le général Sarrail qui commandait les Amées alliées d’Orient jusqu’au 15 /12/1917 ,remplaçé par le général Guillaumat jusqu’au 17/06/1918,remplacé par le général Franchet d’Espèret, il faudrait retrouver lesJMO du 8e RIC

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  • le centre d’études stratégiques de la MARINE (cesm.éditions.fct@ intradef.gouv.frvient de mettre en ligne une etude sur la participation de la MARINE pendant la grande guerre,la préface du CA BOIVIN est très explicite sur l’oubli des actions menées à terre et en mer. j encourage les lectures suivantes : LA MARINE FRANCAISE par le VA SALAUN ,les éditions de FRANCE 1934 468 pages.ET la série du CV A THOMAZI 3 livres LA MARINE FRANCAISE DANS LA GRANDE GUERRE 1914-1918 : dans la zone des armées du Nord,dans l’ADRIATIQUE,auxDARDANELLES .payot 1929

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    • Il y a relativement peu de livres sur cette période. Je commence "Le Front d’Orient" de Marc Schiavon mais il est davantage question des troupes qui montent à l’assaut des crêtes tenues par les turcs.... que des marins.

      Mon père parlait très peu de ces années là.

      Il avait un certain nombre de livres - dont un me semble-t-il - écrit par l’Amiral Guépratte.......parti avec meubles et leur contenu lors d’un cambriolage.

      Monique

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      • bonsoir madame,je vais vous communiquer la lettre adressée le 14 11 1918 par le président de la République à Georges Leygues,ministre de la MARINE,pour lui apporter le témoignage de la reconnaissance nationale.MON CHER MINISTRE,pendant plus de cinquante longs mois,la marine française vient de donner l’ exemple constant du dévouement héroique et silencieux au devoir et à la Patrie .Avec le concours des marines alliées,elle a procuré au pays le moyen de se ravitailler en blé ,en charbon,en acier ;elle lui a permis de vivre et de s’armer ;elle a protégé les arrivées en France des troupes américaines et de nos contingents coloniaux ,algériens,tunisiens,marocains,sénégalais,soudanais ;elle a tansporté,outillé ,nourri cette vaillante Armée d’Orient,dont les succès ont tant contribuéà la déroute générale de nos ennemis. Pour remplir cette grande tache ,elle a bravé des dangers de tous les instants et accompli des prodiges de valeur et de désintéressement.A l’heure ou la vitoire illumine et couronne le front de la France libérée,la Marine a droit à une large part de reconnaissance nationale.Je vous prie,mon cher ministre,de vouloir bien transmettre mes affectueuses félicitations aux amiraux,aux officiers et aux équipages de tous les bâtiments français.Croyez à mes sentiments dévoués. RAYMOND POINCARE

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        • Bonjour,

          Je vous remercie des nouveaux renseignements que vous communiquez.
          On oublie aussi de dire que si ces marins avaient des permissions ce n’était certes pas pour passer un moment dans leur famille. Autant que je me souvienne, mon père, en 4 ans, n’est rentré qu’une fois.
          Né à Brest, mais vivant en Normandie, il s’est engagé à Cherbourg, à 19 ans. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver, par hasard,une fiche de "porté déserteur" car à 20 ans, il ne s’était pas présenté.....et pour cause !

          Monique

          Répondre à ce message

  • Bonjour,

    On parle très peu de cette guerre dite "des Dardanelles" et pourtant là aussi il y a eu beaucoup de morts.

    Mon père, engagé volontaire à 19 ans, a servi comme canonnier breveté pointeur sur deux des navires coulés par des mines et a eu de la chance puisqu’il est revenu. Beaucoup de bretons dans cette escadre.
    Quand on regarde la carte, on se dit qu’il fallait de l’inconscience pour envoyer des bateaux dans ce goulet, truffé de mines.

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  • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 30 novembre 2018 10:16, par Araque Jean Antoine

    Bonjour,
    je vous remercie pour cet article sur la marine dont on parle très peu...Mon grand père était à bord du Diderot, j’aurais voulu retracer son périple sur mer mais difficile à trouver, heureusement il en est revenu vivant !!!
    Cordialement
    J.A.A.

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  • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 30 novembre 2018 08:25, par cael Jean-Philippe

    Bonjour,
    il y a eu aussi des transport de troupe.
    extrait d’un article paru dans la revue de l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Polinois en 2015, à propos du vétérinaire-major Bourgeois Eugène Alfred
    "Le navire « La Provence II »,paquebot transatlantique, utilisé pour le transport de troupes, part de Toulon le 23 février 1916, avec à son bord 2000 militaires, 400 hommes d’équipage et 200 chevaux, ce qui explique la présence d’un vétérinaire. Il se dirige vers Salonique lorsqu’il fut torpillé le 26 février 1916 par un sous-marin allemand, faisant 1100 morts."

    Cordialement
    Jean-Philippe Cael

    Répondre à ce message

    • 14-18 : Cols Bleus et Pompons Rouges. La mémoire de la guerre sur mer 30 novembre 2018 18:44, par Philippe de Ladebat

      Bonsoir,
      Merci pour ces précisions sur le torpillage du navire La Provence II en 1916.
      Je viens de découvrir toute l’activité de l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Polinois que vous présidez et, notamment, votre chantier de reproduction de la superbe sculpture de la Vierge à l’Enfant,don de Jean sans peur en 1415 et possession actuelle du MET. Ce chantier est fort intéressant et exemplaire à l’heure des discussions actuelles sur les problèmes de restitution d’oeuvres d’art entre pays.
      Bien cordialement
      Philippe de Ladebat

      Répondre à ce message

  • Bonjour
    L’association histoire et patrimoine du Haut-cailly ( Cailly est le nom d’un village de Seine Maritime et de la rivière qui y prend sa source) a publié sur son site un monument numérique des morts pour la France en 14-18 dans ce secteur.
    https://sites.google.com/site/assohphc/

    avec l’indication des causes de la mort pour chaque soldat:tué à l’ennemi ,suite de blessures et même suicide .
    J’ai été étonnée de la mention "noyé en mer " trouvée deux fois pour de simples soldats .J’ai ainsi que j’ai appris la tragédie du Gallia qui transportait des troupes pour l’ armée d’ orient en 1916.Les deux soldats Honorius Folliot et Paul Rose qui habitaient des villages de l’intérieur des terres n’avaient rien de marins et étaient domestiques dans le civil. Ils avaient plus de 40 ans.
    http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad76%2Fdatas%2Fir%2Fserie_R_affaires_militaires%2FFRAD076_IR_R_001R_registres_matricules%2Exml&page_ref=5474841&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=

    http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_ad76%2Fdatas%2Fir%2Fserie_R_affaires_militaires%2FFRAD076_IR_R_001R_registres_matricules%2Exml&page_ref=5526455&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=

    Un pan de la guerre trop souvent oublié .Merci de nous l’avoir rappelé .
    Cordialement,
    Martine

    Répondre à ce message

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