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Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires

Le jeudi 19 février 2015, par Stéphane Sebert-Montels

Julien, le grand-père, Julia, sa fille, Georgette, sa petite fille ont eu soit une fin soit un début d’existence resté mystérieux pour leurs descendants. Julien disparaît début 1892 sans laisser d’adresse. Sa fille Julia fait de même fin 1898 après avoir donné naissance à Georgette, fille de père inconnu. Georgette se marie en 1920, apparemment élevée par la demi-sœur de sa mère, mais entre sa naissance en 1898 et son mariage, aucune trace d’archives. Les sources consultées sont nombreuses, l’envie de chercher et l’énergie pour le faire ne me font pas défaut, en revanche je ne sais plus quelle piste essayer de suivre. Malgré les longues heures passées aux archives départementales, à Laval, Rennes, Caen et Rouen, sans compter le temps passé sur Internet, la solution m’échappe toujours.

Génération 1 : Julien

Le 30 octobre 1873 à Laval, Pauline LEPECQ se marie avec Julien Louis Jean VEAUGEOIS, né le 12 février 1851 à Brecé. Elle est veuve depuis deux ans de Camille DAUVERNE avec qui elle a eu une fille également prénommée Pauline, qui est alors âgée de 3 ans.

Aucune mention marginale ne figure sur l’acte de naissance de Julien VEAUGEOIS. Celui-ci n’a pas non plus de fiche matricule militaire avec sa classe en 1871 ou une autre année en Mayenne, ce qui aurait permis de retracer ses domiciles successifs. Rien ne laisse supposer un lieu de domicile plutôt qu’un autre l’année de ses 20 ans. Lors de son mariage, il est domicilié chez son père.

Julien Louis Jean VEAUGEOIS est le fils de Julien Louis VAUGEOIS et de Jeanne LE DAUPHIN. Sa mère est décédée en 1855 à Mayenne. Son père s’est remarié après douze ans de veuvage avec Françoise MABILE dont il a eu une fille, Marie Judith VAUGEOIS, née en 1869. Elle a donc dix huit ans d’écart avec son demi-frère.

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Ci-joint un arbre qui résume la parenté un rien complexe de Julien Veaugeois

Avec sa deuxième épouse, Julien Louis VAUGEOIS fait des affaires. Si on en croit son inventaire après décès, il vit chichement, mais il a acquis avec sa femme plusieurs propriétés dans le vieux Laval.

Deux ans jour pour jour après leur mariage, le 30 octobre 1875, Julien Louis Jean et Pauline deviennent parents d’une fille, Julia Louise Jeanne.

En 1880 Julien Louis donne à son fils une maison au 4 rue de la Trinité, en plein centre de Laval, dont il aura la jouissance au 1er mai, pour y vivre et y exercer son métier. Ce bien a une valeur d’achat de 3900 francs or. Cette donation a pour contrepartie de le faire renoncer à tout autre héritage. Cet abandon exclut alors tout autre chose.

En juin 1888 sa demi-sœur Marie Judith épouse Charles HOYAU. Le mois suivant, en juillet 1888 sa belle-mère Françoise MABILE décède à son tour. Le 15 juillet 1891, il perd son père Julien Louis VAUGEOIS.

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Extraits de l’inventaire après décès de Julien Louis Vaugeois

L’enregistrement montre qu’il n’est plus propriétaire de la maison du 4 rue de la Trinité en 1890 et qu’il se dessaisit aussi de son autre propriété, rue basse des bouchers, en 1891. C’est rue St Mathurin, dans l’ancienne maison de son père, qu’il est domicilié début 1892 quand sa demi-sœur HOYAU le somme d’être présent pour la clôture d’inventaire de la succession de leur père. C’est la dernière fois que son nom est cité dans un acte à ma connaissance.

Il n’est plus inscrit sur les listes électorales de Laval en 1893 mais n’y est pas décédé. Il n’y est pas non plus en 1894 et 1895, ni au recensement de 1896. Il ne figure pas non plus dans les tables de succession et d’absence jusqu’en 1911 inclus.

Julien VEAUGEOIS a donc disparu début 1892. Où chercher sa trace ? Il ne s’est pas remarié à Laval, n’est pas décédé à Paris en 1892, ni à Rennes entre 1892 et 1893.

Génération 2 : Julia

Julia perd sa mère le 14 mai 1889, alors qu’elle n’a que 13 ans. Le 12 juin 1889, un conseil de famille désigne un subrogé tuteur en la personne de son cousin issu de germain Joseph MARIN (1828-1910). Ce dernier est un maçon illettré déjà âgé. A part lors du conseil de famille et en février 1892 lorsqu’il est convoqué par Mme HOYAU pour assister à l’inventaire des biens de Julien Louis VAUGEOIS, il ne semble pas avoir joué un rôle actif dans l’existence de sa pupille.

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Conseil de famille du 12 juin 1889

Ce n’est que le 18 mai 1889 que Julien Louis fait un testament par lequel il prévoit de léguer la somme de 2000 francs directement à sa petite fille Julia. Sa femme est morte quelques mois plus tôt et sa bru quatre jours auparavant.

Entre novembre 1891 et octobre 1892, une fiche mobile retrouvée dans l’enregistrement concerne Julia Louise Jeanne VAUGEOIS, mineure de 16 ans rue St Mathurin à Laval, avec la référence 14-237. Mais les données de ce répertoire concernent seulement la donation de son grand-père et sont muettes sur son père.

Entre février 1892 et le recensement de 1896, aucune trace de Julia. En 1896, Julia est domiciliée chez sa tante HOYAU. Son père est-il simplement absent ou bien décédé ? Pas de nouveau conseil de famille en justice de paix.

Au début de 1898 elle conçoit un enfant avec un père sur lequel aucune tradition familiale ne donne d’indice. Membre de la famille HOYAU, voisin, inconnu ?

Le dernier acte la concernant est la reconnaissance de sa fille le 14 novembre 1898 à Laval. Ensuite aucune trace.

Sur l’acte de mariage de sa fille au 3 septembre 1920, rien n’indique qu’elle soit décédée.

L’absence de mention marginale sur son acte de naissance laisse à penser qu’elle ne s’est pas mariée et qu’elle est décédée avant 1945, mais cela reste hypothétique, les mentions marginales peuvent être incomplètes.

Génération 3 : Georgette

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Georgette Veaugeois (1898-1959)

Georgette Julia VEAUGEOIS nait le 3 novembre 1898 à Mayenne, alors que sa mère est domiciliée à Laval chez sa tante HOYAU. Son prénom est inusité dans sa famille, est-ce un indice quant à son père ? Elle est baptisée le lendemain avec pour marraine Florence DAUVEAU, sage femme et directrice de la maternité, âgée de 37 ans. Il n’y a pas de parrain.

Georgette est reconnue par sa mère à Laval le 14 novembre 1898, en présence de la tante HOYAU.

Entre l’acte de reconnaissance et son mariage, je n’ai pour l’instant retrouvé aucune trace écrite de l’existence de Georgette. La tradition familiale dit qu’elle a été élevée par la demi sœur de sa mère Pauline DAUVERNE (1869-1945) et son mari Hyppolite « Benjamin » FOURNEAUX (1868 - entre 1931 et 1936).

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Photographie du mariage de Georgette
Benjamin Fourneaux, le père nourricier de Georgette, est à côté d’elle. Pauline Dauverné est à côté du marié, avec un petit garçon non identifié.

Cet arrangement a-t-il pu avoir lieu sans sanction juridique ? Normalement pour une enfant naturelle, c’est le juge d’instance qui est compétent pour réunir le conseil de famille, pas le juge de paix. Je n’ai rien pu retrouver la concernant aux archives départementales de la Mayenne.

J’ai pu retracer les principales étapes de la carrière du père nourricier de Georgette, le facteur receveur Benjamin FOURNEAUX, grâce à sa fiche matricule militaire. Hélas aucun recensement de m’a permis de recouper ses domiciles successifs et donc de vérifier la présence de Georgette dans son foyer.

En mars 1899, Charles HOYAU, l’époux de Marie-Judith VAUGEOIS, est parti s’installer à Rennes pour une raison inconnue. Sa femme est encore à Laval ce mois là pour régler la succession de sa cousine Jeanne MABILE. En 1901 elle est installée à Rennes avec son mari et ses trois enfants. Elle y est décédée en février 1914, intestat.

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Une photo plus tardive de Georgette avec ses parents adoptifs

D’après ma grand mère, qui l’a connue pendant 9 ans, Georgette avait du bien par héritage. De sa mère ? De sa famille adoptive ? Cette question reste pour l’instant sans réponse, comme beaucoup d’autres.

Je souhaiterais retrouver au moins le décès de Julien Louis Jean et de Julia, peut-être savoir ce qu’a été leur vie. J’ai renoncé à l’idée de retrouver le père de Georgette, à moins d’une piste miraculeuse. En revanche j’aimerais savoir si elle a hérité quelque chose de sa famille maternelle et découvrir comment elle a été confiée à Benjamin FOURNEAUX et Pauline DAUVERNE.

Merci à tous pour votre aide et vos conseils...

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30 Messages

  • Georgette s’est mariée deux fois : présence de sa mère au second ?

    1920 21 ans Mariage avec Albert, Charles, Just SÉBERT
    Le 03 septembre 1920, Caen, Calvados, Normandie, France

    1955 56 ans Mariage avec André, Camille PÉGOUET
    Le 08 septembre 1955, Caen, Calvados, Normandie, France

    1959 60 ans
    Décès Le 25 avril 1959, Caen, Calvados, Normandie, France

    Cdt

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  • Bonjour .

    Essayez de contacter la famille Vaugeois ,glaciers à Carpiquet près de Caen .
    En remontant leur branche,vous trouverez peut être des liens communs.
    J’ai personnellement eu des infos de cette façon.
    Bon courage.
    Marie claire.

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    j’ai regardé les recensements de 1901 pour Saint Riquier es plains ,Ocqueville ,parfois difficilement lisible ,Ingouville et Crasville la Mallet .Sans succès .
    Bon courage dans vos recherches .
    Martine Hautot

    Répondre à ce message

  • facteur fourneaux 2 mars 2015 13:38, par Martine Hautot

    En complément ,sur geneanet on retrouve votre hypolitte benjamin Fourneaux sur l’arbre de B.fourneaux ? Peut-etre cette personne pourrait-elle vous donner quelques informations .IL y a aussi un mariage de Fourneaux en 1913 à saint-Valéry en caux (pas très éloigné de néville )Des cousins ?
    Cordialement,
    M.H.

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  • facteur fourneaux 2 mars 2015 13:11, par Martine Hautot

    Bonjour ,j’ai regardé dans des communes avoisinnantes de Néville sans rien trouver et aussi dans le mouvement des facteurs en série P Pas de mouvement en bonne et due forme avant 1921 mais des suites de réclamatione et de recommandations où je n’ai pas aperçu de Fourneaux. Je crois avoir compris qu’il avait terminé sa carrière dans la Calvados:cela doit être indiqué dans le JO du 16 octobre 24 dont vous parlez .Avez-vous vérifiè à Caen si son dossier de personnel y est archivé aux AD ? Cela vous permettrait de reconstituer sa carrière et je pourrai alors vérifier selon les dates les recensements des communes correspondantes .IL y a eu un livre sur ce sujet publié à archives et culture retrouver un ancêtre postier de Raymond PoulainMais sans doute le connaissez -vous ?Cordialement MH

    Répondre à ce message

    • facteur fourneaux 3 mars 2015 20:53

      Bonsoir Martine,

      Merci de vos recherches et de vos efforts. La série P est malheureusement échantillonnée pour ce qui concerne les dossiers de personnel. On ne conserve que les dossiers dont le nom de famille commence par B ou T. Je vérifierai lors d’un prochain passage aux archives de Caen, mais j’ai peu d’espoir et ce ne sera pas avant juillet.

      Pouvez-vous m’indiquer de quelles communes et pour quelles années avez-vous vérifié les recensements afin que je mette mon document de recherche à jour ?

      Cordialement

      Stéphane

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  • bonjour
    1871 est une mauvaise année - guerre avec la prusse (combats en sarthe et mayenne)www.loire1870.fr/pages/pa_ope/operations09.htm

    de plus, on est toujours dans le régime du tirage au sort pour la conscription - votre ancêtre a pu échapper au sce militaire - j’ai regardé en Sarthe, il y a des veaugeois, vaugeois, mais de père commun.
    Il va rester le hasard - bonne courage, Amicalment

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  • Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires 21 février 2015 11:38, par Michel Vanwelkenhuyzen

    A toutes fins utiles, je vous signale le décès d’un Julien VEAUGEOIS à Montreuil (près de Paris) le 28 septembre 1899... Je ne sais pas si c’est le bon (les archives de Seine St Denis ne sont pas encore "en ligne").
    Bonne chance !

    Répondre à ce message

  • Bonjour

    dans les années 1950 il y avait à Villaines- la-juhel 53
    m et mme Vaugeois , cordonnier- marchands de chaussures
    sans enfant , sauf erreur.
    cordt
    odile Daugy

    Répondre à ce message

    • Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires 21 février 2015 11:59, par Stéphane Sebert-Montels

      Bonjour Odile,

      Merci de votre piste, que j’ai suivie même s’il y avait statistiquement peu de chances que ça marche : Geneanet indique 218 porteurs du nom en Mayenne en 1900, plus du double dans l’Orne. Je peine à me résoudre à les rechercher tous pour éliminer les fausses pistes une à une.

      Compte tenu de la profession de cordonnier que vous indiquez, j’ai parcouru les 90 pages du recensement de 1901 à Villaines la Juhel. J’ai trouvé une Henriette Vaugeois veuve Lechat (69 ans), une Désirée Vaugeois, veuve Pommier (75 ans) ; mais aussi un Jules Vaugeois (21 ans), cafetier et cordonnier, avec une femme et 3 enfants en bas âge. cette famille doit être à l’origine de ceux que vous avez connu.
      Mais pas de trace de Julien ou de Julia.

      Cordialement
      Stéphane Sebert-Montels

      Répondre à ce message

  • Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires 20 février 2015 20:11, par Martine Hautot

    Bonsoir,
    Facteur à Néville ,Benjamin Fourneaux peut bien habiter dans une commune proche
    Les communes les plus proches de Néville sont

    Crasville la Mallet (76450)3.5 klm

    Ingouville (76460)3 klm

    Ocqueville (76450) 4 klm

    Saint Riquier ès Plains (76460)4,5 KLm Distance tout à fait faisable pour un facteur de l’époque.
    Avez-vous exploré ces pistes dans les recensements ?Sivous ne l’avez pas fait et que vous n’ayez pas l’occasion de repasser aux archives de la seine-maritime ,je peux y jeter un coup d’oeil lors d’un de mes prochains passage en ce lieu. Cordialement,
    Martine

    Répondre à ce message

  • Je suis une Vaugeois du Canada...

    Répondre à ce message

  • Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires 20 février 2015 11:30, par martine hautot

    Bonjour,Vous parlez de recherches aux archives départementales de Rouen.Je ne vois pas quand cette ville intervient dans votre récit .
    Pouvez-vous m’en dire plus ?
    Martine hautot

    Répondre à ce message

    • Trois générations de Veaugeois, mais trois biographies lacunaires 20 février 2015 18:46, par Stéphane Sebert-Montels

      Bonsoir Martine,

      Bien sûr. Pour retrouver la trace de Georgette, j’ai d’abord suivi celle de Benjamin FOURNEAUX, son père nourricier.

      Il est né le 6 août 1868 à Croisy sur Andelle, petit dernier d’une fratrie de 10 enfants. Recensé pour le service en 1888 il est dispensé en tant qu’élève ecclésiastique. Deux ans plus tard, il quitte le grand séminaire et perd ses droits à la dispense. Il est incorporé en octobre 1890 et se marie aussitôt après la fin de son service, le 19 décembre 1892 à Croisy sur Andelle, avec Pauline DAUVERNE. Aucun membre de la famille de Pauline n’est présent. Sur l’acte de mariage, l’épouse est domiciliée à Montmorency, dans l’actuel Val d’Oise, où elle est domestique.

      Sur l’acte de mariage, Benjamin est journalier. En février 1894, il devient facteur rural à Déville-Lez-Rouen. Il y réside toujours au recensement de 1896, route de Dieppe. Le 15 mars 1897, il devient facteur receveur à Néville. Il est censé y être toujours domicilié en 1912. Seulement voila, je n’ai pas trouvé sa trace ni au recensement de 1901, ni à celui de 1906, ni même à celui de 1911.

      La série 6P des archives départementales de Seine maritime ne m’ont rien appris de plus.

      Il est muté dans le Calvados en décembre 1912. En 1920, lors du mariage de Georgette, il est chef courrier des postes à Caen.

      Son titre de pension de retraite est paru au journal officiel le 16 octobre 1924. Il est recensé en 1931 à Mouen. Il est décédé avant le 3 avril 1936, date à laquelle Pauline devenue veuve se voit reconnaître le droit à une pension de réversion.

      A Rouen j’ai également essayé de retrouver les archives de l’école primaire de Néville. Pas de liste d’élèves pour la période où Georgette aurait pu y être scolarisée.

      Voilà Martine ce qui concerne mes recherches à Rouen.

      Bien cordialement

      Stéphane Sebert-Montels

      Répondre à ce message

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