La liste des témoins du mariage montre simplement qu’il appartenait à coup sûr à une famille noble ou notable : Gervais TUFFIN de la ROYRIE, chevalier, les demoiselles de la ROYRIE, de CARNET et de la VILLEROUX, sœurs du précédent, Joseph HESBIER, sieur du BOSCHET, la demoiselle du BOSCHET, sœur du précédent, Louis GARDAYS, chanoine de Vitré, Julien, Anne et Gille Julien BERTIN, sieurs de la Baronnerie, de Lourmais et de la Guinetais, avocats au Parlement.
Un contrat de mariage avait été conclu le 7 juillet précédent, en présence de témoins non moins éminents : Joseph TUFFIN de la ROYRIE, comte du lieu, son épouse Anne FLEURY du POQUET, Julien ANGER « Champ blanc », père de l’épouse, Julien BERTIN, sieur de la Baronnerie, avocat au parlement, Pierre FLEURIOT, frère de l’époux, Louis BRION « Barcanne » et Julien Michel HERBERT, sieur des Longrais. Ce traité de mariage n’indique pas la filiation de l’époux. On y apprend seulement qu’il a un frère et que lors de son mariage, il résidait au château de la Rouërie. Était-il apparenté à cette famille ? Le mystère reste entier (A noter que sur cet acte figure la signature d’un troisième FLEURIOT, non cité parmi les signataires…).
Il décéda le 24 février 1719 à St-Ouen de la Rouërie, après moins de six ans de mariage au cours duquel il aura deux filles : Anne Renée Marie Jeanne Gillette (13 mai 1714 – 5 septembre 1721) et Gillette (15 février 1718 – 13 février 1752). Là encore, l’acte de décès ne précise pas son âge.
La présence de Jean FLEURIOT à St-Ouen est attestée pour la première fois le 23 février 1705 : il est témoin au mariage de Jean FRESLON avec Françoise CHEVALIER. Aucun lien de parenté n’est indiqué. Je suppose qu’il était majeur et serait donc né avant 1680.
N’étant pas sur place, j’ai demandé à une bénévole du Fil d’Ariane de rechercher l’éventuel règlement de sa succession dans les archives du Prieuré de Combourg (dont dépendait St-Ouen), mais cette recherche a été vaine.
J’ai compulsé les registres paroissiaux de Saint-Malo, puis ceux de Rennes, sans trouver de « candidat » acceptable.
J’ai cherché un éventuel lien matrimonial Fleuriot avec les patronymes des témoins du mariage et du contrat : En vain.
Je me suis penché sur son titre : sieur du Chesne, mais je n’ai trouvé aucune terre de ce nom à Saint-Ouen ni dans les paroisses environnantes. Le cadastre napoléonien montre un village appelé Le Chêne sur la commune de Dol-de-Bretagne, à une trentaine de kms de St-Ouen. Mais je n’ai pas trouvé trace de Fleuriot.
Je ne sais plus vers quelle source me tourner, et toutes les suggestions seront les bienvenues.
Merci à tous pour votre aide...