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Sauvons nos tombes...

Le jeudi 10 mars 2016, par Michel Baumgarth

À l’évidence, il existe dans les cimetières de nos villages, bourgs et villes de nombreuses tombes anciennes remarquables et pourtant négligées, oubliées, abandonnées et donc menacées de disparition. La plus ancienne tombe de Laboissière en Thelle n’a échappé au funeste destin qui lui était dévolu que par un improbable concours de circonstances dont voici le récit...

Laboissière en Thelle est un petit village de 1350 habitants situé dans l’Oise à 15 km de Beauvais ; il se compose des trois hameaux de Laboissière, Crévecœur et Parfondeval.

Ma sœur Monique et son mari s’y sont installés il y a quinze ans et leur rapide intégration à la vie du village fut facilitée par le grand investissement de Didier dans la vie associative de la commune et des villages environnants ; à sa grande fierté les dernières élections municipales le firent conseiller municipal.

Je viens d’y séjourner une quinzaine de jours pour accompagner ma petite sœur dans sa détresse lors du décès de Didier.

Au cimetière, la tombe voisine à la gauche de la sienne m’a interpellé : c’est un petit monument en pierre et ferronnerie, bien éloigné des trop massives et trop luisantes sépultures contemporaines en marbre.

Il n’est manifestement plus entretenu depuis des lustres, mais il a un charme certain et l’absence de tout détail ostentatoire dégage une atmosphère d’une grande sérénité. La sobriété de l’édifice s’exprime jusque dans l’épitaphe : « il fut un bon époux et un bon père regretté de son épouse et ses enfants ».

Le lendemain de l’inhumation, nous sommes revenus tous les deux au cimetière et nous nous y sommes longuement promenés en partageant nos souvenirs ; à notre grande satisfaction nous avons constaté que la tombe qui nous avait interpellés la veille était la plus ancienne du village : Jean-Pierre BAUDE étant décédé le 18 décembre 1867 à l’âge de 57 ans, elle date donc de plus de 148 ans et son pensionnaire est âgé de plus de deux siècles ; notre Didier aurait apprécié ce voisinage de qualité…

Mais un détail venait perturber sérieusement notre contentement : une pancarte au pied de l’édifice menaçait d’expulsion son locataire …

L’ancienneté de l’édifice et l’absence manifeste d’entretien rendent bien peu probable qu’un descendant se manifeste…

La saine gestion d’un cimetière communal passe inexorablement par l’application d’un nécessaire règlement que les responsables savent pourtant appliquer avec une sage lenteur surtout si, comme à Laboissière, les emplacements disponibles ne sont pas rares.

Certes nous savons tous que ce que la tradition populaire désigne comme notre dernière demeure n’est en fait que l’avant-dernière puisque pour chacun d’entre nous tout se terminera dans l’ossuaire de la fosse commune ; mais l’idée de voir disparaître cet attachant vestige du passé nous était insupportable ; il nous fallait absolument faire quelque chose pour sauver cette tombe… Nous décidâmes de contacter le maire pour l’informer de l’existence de ce patrimoine historique municipal et plaider pour sa conservation.

De retour à la maison, j’entraînais ma petite sœur autour de mon ordinateur pour assouvir notre curiosité et dénicher des arguments en vue de mon intervention ; voici le fruit de nos recherches :

1- L’annuaire téléphonique : les pages blanches nous ont appris que, s’il n’existait plus de famille buccérienne [1] portant le patronyme Baude, il existait encore huit foyers portant ce nom dans les villages limitrophes.

2- les tables décennales du dix-neuvième siècle et les tableaux récapitulatifs du dix-huitième nous ont livré des Baude de Laboissière à foison.

3- Généanet nous a livré 62 arbres comportant des Baude authentiquement estampillés buccériens par leurs actes de baptême, mariage et décès.
Le plus complet d’entre eux (mbaude de Martine Fontaine) comporte 518 porteurs du nom et le plus ancien Baude natif certain de la Boissière qui y figure, prénommé Pierre, y est né le 5 février 1619 d’un père également prénommé Pierre et né en 1575 en un lieu non précisé.
Toutefois, à notre grand étonnement, aucun de ces arbres ne connaissait notre Jean-Pierre BAUDE, le voisin de Didier…

4- Avec les archives en ligne, nous avons pu combler cette lacune et relier sans grande difficulté notre mort mystérieux à ses ancêtres jusqu’à l’ultime aïeul de 1575 :

Jean-Pierre BAUDE 30/3/1810 – 19/12/1867 - tabletier [2]
X 1832 Marie Louise Apolline DAVID 1811-1872 - tabletière

fils de Jean-Pierre BAUDE 1786-1826-tabletier- X Marie Thérèse FLEURY
fils de Jean-Pierre BAUDE 1758-1814-tabletier- X Marie-Anne Françoise CAUCHOIS
fils de Claude BAUDE 1730-1758 - ? X Marguerite DORNEL
fils de Pierre BAUDE 1687-1757-fendeur de bois X Marie Anne de LARDIÈRE
fils de Pierre BAUDE 1651-1733 - manouvrier X Françoise GALLOIS
fils de Pierre BAUDE 1621-1685 - ? - X Claude ODENT
fils de Pierre BAUDE 1575 - ? - ? - X Jacqueline CRUCIFIX

puis nous avons retrouvé ses enfants : Célina Apolline ( 1834-1901), Ernest (1836- ?), Clarisse (1838-1888) et Valérie (1844- ?). La tradition familiale fut respectée : Ernest était tabletier comme le fut aussi son fils Marius BAUDE (1867-1902) …

A l’évidence, les très nombreux membres de la famille BAUDE ont largement contribué à la vie et l’histoire de Laboissière en Thelle pendant au moins quatre siècles et il ne faudrait pas gratter beaucoup pour retrouver des ascendants BAUDE à chacune des vieilles familles buccériennes contemporaines.
Nous tenions là un sérieux argument venant conforter ceux de l’ancienneté de la tombe, de l’esthétique de son architecture et de son bon état.

Le maire, Monsieur Jean-Jacques THOMAS nous a réservé un accueil fort sympathique et a compris d’emblée l’intérêt de la conservation de cet élément méconnu du patrimoine historique de sa commune.

Mes arguments trouvèrent donc une oreille très attentive, d’autant que, si lui-même est une pièce rapportée à la commune, la famille de son épouse est buccérienne depuis des générations.

Notre échange fut long et riche et, avant de nous quitter, il tint à me montrer le plus ancien des volumes des magnifiques collections de l’exemplaire municipal de l’état-civil (actes depuis 1619) restaurées et reliées à son initiative et bientôt proposées aux regards de ses administrés dans une vitrine.

Notre entretien avait débouché sur une heureuse conclusion : la tombe restera donc dans l’état (« dans son jus » selon l’expression du maire) car cela met en valeur son authenticité ; Didier conservera donc son vénérable voisin…

Coup de théâtre…

Notre histoire connut un rebondissement deux jours plus tard quand nous sommes revenus au cimetière pour mettre un peu d’ordre dans la pléthorique exposition de fleurs et couronnes qui empiétaient très largement sur les territoires des défunts mitoyens et pour prendre les photos destinées à illustrer cet article.

Le rangement terminé, la tombe de Jean-Pierre Baude présentait deux fortes incohérences par rapport à l’idée que nous nous en étions faite : d’abord la présence sur le sol au pied de la stèle d’une pierre manifestement surnuméraire et allogène que les compositions florales avaient masquée et en second lieu l’existence d’un espace libre incongru que notre intervention avait dégagé entre Didier et son voisin.

Un examen attentif nous apporta la solution : la reconstitution mentale du puzzle nous révéla que la pierre était une seconde stèle, copie conforme de la première ou presque car les motifs des torsades sculptées qui délimitent l’emplacement des plaques sont certes très semblables, mais non identiques.

Cette stèle, bien qu’effondrée, était complète à l’exception de la plaque elle-même que nous n’avons pas retrouvée.
La sépulture est donc plus complexe, plus originale et donc encore plus intéressante que nous l’avons cru de prime abord : il s’agit en fait d’un enclos de deux tombes jumelles limité par une ferronnerie.

L’état actuel de cet enclos s’explique aisément : la première stèle est restée debout, mais la seconde s’est effondrée sur le sol ; les ouvriers préparant la fosse adjacente ont dû retirer les morceaux et les ont placés sur le sol de la tombe intacte pour travailler plus confortablement ; ces pierres retrouveront donc leur ancienne place lors de la fermeture de la sépulture de Didier.

L’existence de deux ouvrages de factures quasi identiques pour la forme et les dimensions plaide pour une unicité de conception [3] et un intervalle de temps relativement faible entre les deux inhumations.

Qui tient compagnie à Jean-Pierre Baude dans son enclos bi-stèlaire ?

La réponse la plus probable est évidemment sa veuve. Les archives en ligne nous ont appris qu’elle est décédée le 24 août 1872 : Marie Louise Apolline David n’aura donc regretté son époux qu’un peu moins de cinq ans avant de le rejoindre il y a 143 ans. Mais notre conviction ne recevra pas de confirmation officielle : les recherches effectuées par la charmante secrétaire de mairie dans les archives du cimetière sont restées vaines.

Bien sûr, il n’est pas question de séparer ceux que le ciel à uni et d’ailleurs l’enclos bi-stèlaire est une seule et même concession ; il suffira de reconstituer sommairement le puzzle sur le sol pour lui rendre sa forme et le contraste des deux stèles jumelles, l’une dressée et l’autre couchée, ajoutera encore au charme de cet élégant monument.

La plus ancienne tombe de Laboissière en Thelle n’a échappé au funeste destin qui lui était dévolu que par un improbable concours de circonstances : si l’emplacement mitoyen avait été attribué à un autre défunt…, si elle n’avait pas été remarquée par un vieil amoureux des vieilles pierres…, si celui-ci n’était pas revenu pour l’opération de rangement des fleurs…, si l’accueil du maire …

À l’évidence, il existe dans les cimetières de nos villages, bourgs et villes de nombreuses tombes anciennes remarquables et pourtant négligées, oubliées, abandonnées et donc menacées de disparition.

L’opération SAUVONS NOS TOMBES, menée de main de maître par Généanet, est une idée de génie : la création collective d’un cimetière national virtuel offre aux généanautes un nouvel outil très performant.

Les contributeurs bénévoles des relevés sont très nombreux et très motivés ; la méthode est rodée et l’expérience est acquise ; le traitement des données est parfaitement au point.

Je suggère à Généanet de leur demander d’adjoindre à leur mission primitive celle, concomitante, mais peu contraignante et peu chronophage, de faire le descriptif photographique des tombes remarquables.

Outre l’intérêt de constituer ainsi un musée virtuel des monuments funéraires d’exception, ce travail permettrait de faire le dépistage de ceux qui sont menacés ; leur signalement au maire concerné, à la société d’histoire locale et autres associations culturelles leur conférerait de facto le label « tombes remarquables en péril », permettrait de les exhumer de la gangue de l’oubli et de l’anonymat et leur réappropriation par les bonnes volontés du cru leur donnerait ainsi une bonne chance d’avoir une nouvelle vie tout en créant du lien social.

Un argument péremptoire pour la sauvegarde des tombes anciennes menacées m’a été fourni, il y a peu, par le conservateur du cimetière de Cachan (94) : le contrat d’une concession à perpétuité est par définition sans limite ; la notion d’abandon manifeste ne s’applique pas aux sépultures. Les deux seuls motifs invocables pour « relever » une tombe sont l’existence d’un danger pour le public ou d’un risque sanitaire.

Il illustra son propos par l’anecdote suivante : peu de temps après sa prise de fonction dans ce cimetière, le maire de l’époque projetait la création d’un chemin pour faciliter le passage des engins de travaux ; le tracé prévu nécessitait le déplacement de la tombe de Claude Louis Berthollet (1748-1822), médecin et chimiste, inventeur de l’eau de javel ; aujourd’hui le chemin existe..., mais il contourne la tombe !

Philosophe, il conclut par cette réflexion : « d’ailleurs, il suffit qu’un passant y dépose une pâquerette pour que la tombe ne soit plus abandonnée ».

En écoutant cet homme passionné et passionnant, je me fis la réflexion que son titre de conservateur était bien mérité.

Néanmoins si cet argument est incontournable, il ne faut pas le galvauder : de grâce, ne harcelez pas vos édiles en le leur assénant sans discernement ; réservez-le pour les tombes qui en valent la peine.

Depuis que j’ai été le spectateur stupéfait et incrédule d’une chorale de sourds-muets « chantant » en langue des signes, je suis totalement convaincu que l’utopie n’est que ce que l’on n’a pas encore eu l’audace de réaliser. L’opération SAUVONS LES TOMBES REMARQUABLES ORPHELINES ne me semble pas être une idée saugrenue.

addendum : quelques réflexions personnelles…

1- Faire ériger un monument n’est pas un acte anodin : cela exprime avec force la ferme intention d’imposer à la vue des autres l’affirmation de sa propre existence comme membre important de la communauté ; ce message s’adresse à tous et à chacun, aux présents et à ceux à venir ; il a donc une portée universelle et trans-générationnelle.
Or une tombe est un monument funéraire … et il n’affirme pas « j’ai existé ( elle/il a existé ), ne m’ (l’) oubliez pas » , mais « j’étais (il/elle était) et je demeure un membre à part entière de la communauté ». Dans l’expression « dernière demeure », ce dernier mot a donc un double sens exprimant à la fois le lieu et le temps.

2- la population de Laboissière en Thelle n‘était que de 730 habitants en 1982 ; il y a donc eu un quasi doublement en moins de quatre décennies dû à des apports exogènes importants. La création de lien social est indispensable pour rendre harmonieux un tel « métissage » entre les néo-implantés et les buccériens de souche.
Pour réussir sa transplantation le greffon a besoin de faire corps avec le porte-greffe : cela passe par la participation à la vie du village qui commence par l’indispensable information sur le présent structurel (écoles, commerce, mairie…) et culturel (activités sportives, associations…) de la commune, mais aussi sur son passé.
S’approprier son nouveau village, c’est planter ses radicelles dans le terreau communal, c’est faire siennes les valeurs et les richesses de ce terroir.

La tombe remarquable et fort ancienne d’un membre banal d’une très vieille famille authentiquement buccérienne ayant exercé le métier qui a été le support de l’activité économique locale pendant au moins deux siècles constitue presque une représentation symbolique du village de Laboissière.
Sortir cette tombe de l’anonymat peut contribuer à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté des buccériens et donc créer de l’indispensable lien social.
Cela peut passer par la publication d’articles dans Oise-matin, par un reportage sur la chaine locale de télévision, par les travaux des élèves, par une exposition sur les tabletiers, par…
L’information des buccériens sur cette sépulture passe par l’évocation de l’histoire de la famille BAUDE et l’arbre mbaude sur Généanet constitue une base sérieuse.

3- Une simple question pour conclure : quelle est la doyenne des tombes de quidam en France ?


[1habitant de Laboissière en Thelle.

[2Le tabletier utilise l’ivoire, la nacre, l’écaille, la corne pour réaliser des objets précieux : étuis, damiers, échiquiers, boites, éventails… Jean-Pierre Baude était membre d’une dynastie exerçant ce métier ; les archives de Laboissière montrent que cette profession y était très largement pratiquée aux 18 ème et 19 ème siècles ; le musée de la nacre situé dans le village voisin de Méru rappelle que cette activité fut florissante jusqu’à ce que la mécanisation industrielle…

[3elle figure à la base du premier édifice : Bizet–Saint-Ouen l’aumône.

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44 Messages

  • Sauvons nos tombes... 24 mai 2019 09:28, par Florence Chappuis

    Merci pour votre investissement qui permet d’éclairer le passé et de poursuivre au présent la conservation des mémoires . C’est une source d’enrichissement incommensurable.

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  • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 13:34, par Danielle LE FAOU

    Quel merveilleux article ! quelle bonne idées que de s’attacher à redonner vie à ces œuvres d’art à travers leurs occupants, fussent-ils anonymes. C’est les rendre un peu à la vie !
    J’ai adoré cet article et me suis promis d’aller dès lundi visiter les anciennes tombes du cimetière communal de ma ville. L’idée est à creuser !

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  • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 09:07, par Alain

    Claude Louis Berthollet (1748-1822), médecin et chimiste, inventeur de l’eau de javel.
    puisque j’habite à Epinay sur Seine, bien que je ne l’ai pas retrouvé sur Wiki ou autres sites, j’ai lu, ça doit être dans un livre édité sur la ville par André Clipet, que l’eau de javel aurait pu s’appeler eau d’Epinay.
    A l’époque le chimiste peut être avait une entreprise à Epinay près du centre ville actuel, mais l’odeur infecte dégagé par l’entreprise, qu’elle due se trouver un autre endroit, donc à Javel Paris 15e arrondissement, lieu non résidenciel à l’époque que l’entreprise s’installa et c’est pourquoi, cette eau se nomme eau de Javel et non, eau d’Epinay. Comme quoi parfois.

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  • Sauvons nos tombes... 18 mars 2016 02:03, par girianev

    Merci pour ce récit.
    Il me conforte dans mon intention de demander à la municipalité de ma commune d’entretenir deux tombes anciennes (18° siècle)
    Girianev

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    • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 07:45, par Alain

      Oui, mais demander aussi un document au maire prouvant que vous avez cette autorisation, comme je l’ai déja dis plus haut, une vieille dame s’occupant des tombent n’étant pas de sa famille, c’est retrouvé devant la justice.
      Donc, ne pas le faire sans avoir un papier de la mairie ou des descendants.

      Bien à vous

      Alain

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  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 22:03, par Marie-Noel Maurice-Deroy

    Bravo pour votre initiative, vous avez eu la chance de tomber sur un vrai Maire, conscient de ses responsabilités vis-à-vis de l’histoire de son village.

    Nous n’avons pas eu cette chance à Chissey. Le maire a tout simplement vendu la tombe d’un grand oncle, (docteur, artiste, mort en 1925, sans enfant) à un brocanteur.......Il avait dessiné le fronton en céramique de sa pierre tombale aide de ses amis peintres dont Henri Rapin . Il y avait la devise " art et science" associée aux instruments de la franc-maçonnerie, et au centre la croix de guerre.
    Nous n’avons plus qu’une piètre photo, qu’un citoyen outré , de ce petit village, m’a envoyé lors de mes recherches généalogiques.

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  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 19:29, par Nicole

    Bonjour,

    Pour la première fois je tente de répondre à un sujet important.
    Il y a quelques années je suis allée rechercher la dernière demeure de mes grands parents ...au Portugal. Là-bas les cercueils sont enserrés dans des murs d’un blanc seulement taché par les bouquets de fleurs et les photos qui se superposent. On y trouve aussi des sépultures monumentales contenant plusieurs personnes, d’une grande beauté et, une personne attribué au cimetière est chargée de retrouver les descendants encore vivants, dans le monde, de ces sépultures qui se dégradent faute d’entretien. De nombreux portugais sont partis ailleurs et ne sont jamais revenus dans leur village.
    C’était une petite parenthèse, j’ai fait le déplacement et je ne le regrette pas mais il est vrai que je ne pourrais pas le renouveler souvent.

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 17:27, par Pierre BOITON

    Salut Michel !!
    A Méru, il y a eu une fameuse grève des boutonniers
    http://gboutons.chez-alice.fr/revoltes.htm
    Un lointain cousin de mon épouse, fils d’un nacrier à Paris, s’est installé ensuite à Méru où il a exercé ce métier de boutonnier et y a fait souche.
    Porte toi bien ainsi qu’Evelyne.
    Amitiés
    Pierre

    Répondre à ce message

    • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 01:39, par Michel BAÙMGARTH

      Salut Pierre,
      Ce fut un plaisir de savoir que tu es toujours accro, comme moi, à la Gazette.
      J’ai été voir le site que tu signales ; il est passionnant et très bien fait et j’en recommande la lecture aux autres lecteurs.
      Mes séjours familiaux antérieurs à Laboissière ont été trop courts pour visiter le musée de la nacre ; à la lumière de contenu du site que tu as signalé, ce sera fait à mon prochain séjour.
      Merci donc de cette information
      Amitiés,
      Michel

      Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 14:46, par brégéras andré

    En complément,
    Ceci m’amène à mon exemple de famille , à propos des tombes disons " négligées".

    La dernière représentante de notre famille (pourtant nombreuse)va quitter la ville de nos origine !

    Bien nous en a pris d’avoir trouvé nécessaire de rénover notre tombe de famille avant ce départ !
    Quelle sera le sort de nos parents dans vingt ou trente ans ?

    Conclusion : la vie décide souvent pour vous !

    Je dirai tant mieux si de bonnes âmes bénévoles se sentent concernées par le fait d’entretenir et de conserver ces monuments du souvenir !
    Cordialement,ab.

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 14:20, par brégéras andré

    Bonjour à toutes et tous,

    • Vos réflexions sont toutes justifiées et cohérentes qui laissent transparaitre un réel intérêt aussi bien pour la personne que pour la qualité du monument !
      C’est là ,où je suis d’accord ,pour avoir (tout jeune !) relevé des "plaques" avec des commentaires (souvent sublimes !) sur des tombes concernant souvent les militaires gradés ou non !
      Donc , une raison de plus pour conserver ce qui est un vrai patrimoine !

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 13:59, par VAILLANT

    Bonjour,
    Je suis confronté a un autre problème avec 2 concessions de famille au Père Lachaise à Paris et une au cimetière de Montparnasse ou je n’arrive pas a faire modifier l’ayant droit bien qu’ayant l’emplacement et un N° (de concessions ?).
    Pas assez information d’après le bureau rue des Rondeaux.
    Peut-être quand me déplaçant sur Paris je pourrais faire quelque chose mais pour le moment je n’ai pas eu le temps ?
    Bruno

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 13:23, par marie christine

    On peut quelquefois sauver une tombe de manière simple. J’avais trouvé au cimetière de Grazac la tombe d’un couple de mes arrières-arrières-grands-parents (décès en 1890). Il y a 5 ans je vois la fameuse affichette "tombe abandonnée". Renseignements pris en mairie il s’avère que c’est une tombe perpétuelle mais que seul son mauvais état lui a valu cette affichette. On ne m’a pas demandé de prouver ma parenté avec les défunts. J’ai demandé à une personne dont c’est la profession de repeindre les barrières métalliques, la croix métallique. Un gravier frais a été disposé sur une sorte de bâche. (J’aurais pu le faire moi-même d’ailleurs). Depuis je passe au moins une fois par an pour les mauvaises herbes qui arrivent à pousser malgré tout et mettre des fleurs.

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 10:39, par geay jacqueline

    bonjour, une question : pourquoi toutes les communes ne sont elles pas obligés de faire des relevés de cimetières

    j aimerais un trouver un a COSNE SUR LOIRE où une personne de ma famille a habiter il y a un e centaine d année
    merci

    Répondre à ce message

    • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 11:16, par Simone DARCILLON POUILLEN

      Bonjour
      Je ne parviens pas à retrouver la tombe des mes AR grands mères dans un village de l’Allier
      C’est à Montbeugny que ces personnes sont décédées en 1871 et 1877. A cette époque il semble que le cimetière est été déplacé !!!
      En mairie aucun registre du cimetière avant 1902 ???
      Où sont-elles
      Merci de votre attention
      Cordialement
      Simone DARCILLON POUILLEN

      Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 09:48, par PAYEN Brigitte

    Bonjour,
    J’ai adressé deux messages à CdF qui m’a aussitôt répondu. Mais j’aimerais savoir, si je veux continuer en utilisant mon nom et mon mot de passe, où et par qui faire valider mon adhésion. Il est demandé pour celà de retourner par fax la charte d’adhésion et j’ai demandé à ma mairie (MESQUER dans le 44) et tout proche à GUERANDE (44) mais les employés bien qu’y portant de l’intérêt ont tous semblé très surpris, ne connaissant pas ! (?)... je m’en étonne.
    Tout a commencé pour moi lorsque j’ai débuté ma généalogie, et surtout lorsque, dans un petit village du Morbihan (SAINT GUYOMARD, 56) j’ai recherché sur CdeF sans y être adhérente, la tombe d’un ami, que j’ai trouvé aisément.
    Je me suis perdue ensuite dans les méandres du site car je n’ai pu cliquer sur la carte de France des cimetières et ne sais donc lesquels y figurent et lorsque je fais une recherche précise, les cimetières sont répertoriés et si je recherche un défunt de ma famille par exemple, je n’obtiens rien.
    Aurais-je eu alors une grande chance de trouver mon ami du Morbihan ?
    Pouvez-vous me dire comment faire maintenant que j’ai édité la charte d’adhésion (me rendre dans une association de généalogie proche ?)
    J’aimerais bien également, quand le temps me le permettra, me déplacer pour apporter de l’eau au moulin en photographiant des tombes... comment puis-je faire ?

    Un grand MERCI pour vos éclaircissements.

    Répondre à ce message

    • Sauvons nos tombes... 18 mars 2016 17:56, par Alain

      Je le dis et le répète, faite attention, une loi vieille loi interdisant de prendre en photo des tombes dans les cimetières en France. Si c’est de votre famille, ça passera, mais pas celle de la voisine, sauf une autorisation.

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  • Sauvons nos tombes... 16 mars 2016 09:27, par FAUQUENOT Nicole

    Il y a quelques années, avec la permission du Maire de l’époque, j’ai entrepris de repeindre une quarantaine de ferroneries sur 250 avec une patrouille de scouts, le travail n’a pas été terminé, j’en parle parfois avec le nouveau Maire.. il y a toujours autres travaux à entreprendre. J’ai également récupéré les 150 plaques en forme de coeur +/- ensablées autour de l’ossuaire. Je les nettoyées, inventoriées sur excel (classées par date ou par nom), et re-accrochées sur le mur..la liste est à la Mairie de mon village de Sologne.. ça a donné un bon coup de neuf dans ce carré du cimetière !
    .

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes 16 mars 2016 09:21, par JYG78

    Bonjour, bien d’accord avec vous pour sauver nos tombes "remarquables" pour leur architecture notamment, mais cela demande du temps et de l’argent. Je suis élu de ma commune (16000 habitants), nous venons de terminer une première procédure de reprise de concession à perpétuité qui menaçaient péril. C’est une procédure qui dure trois ans (constat de l’état des tombes à l’année N puis nouveau constat à N+3 pour voir l’évolution) et ce n’est qu’après que ces tombes peuvent être reprises. Pour notre part, sur une bonne douzaine de reprises, nous avons décidé d’en sauver 4 (pour l’architecture ou pour la personnalité y reposant).

    Répondre à ce message

  • Sauvons nos tombes... 15 mars 2016 17:20, par Dual

    Nous avons vécu pendant 20 ans dans un village du Pas-de-Calais.
    Aujourd’hui nous vivons en Corrèze. Ici, lors des Commémorations des 11 novembre et 8 mai, nous sommes bien peu nombreux.
    Par contre dans le Pas-de-Calais où non seulement beaucoup de familles ont perdu un des leur en particulier lors de la Grande Guerre, les villes et villages et donc les populations civiles ont également été en contact avec la guerre. Notre village avait été entièrement évacué car en zone de combat et détruit à 80%.
    C’est sans doute pourquoi nous étions si nombreux aux commémorations près de 100 ans plus tard.
    Après rassemblement au monument aux morts nous nous rendions dans le cimetière voisin.
    J’ai toujours regretté de voir des tombes d’anciens poilus, souvent morts jeunes, à l’abandon. La mairie ne les considère pas comme abandonnées mais elles ne sont pas entretenues.
    Si pour d’autres tombes, on se trouve dans le cas de familles qui ne s’intéressent plus aux tombes des leurs, ont quitté parfois la région, je me demandais chaque fois si ces tombes de jeunes gens ne méritaient pas plus d’attention. En effet, étaient-ils mariés, ont-ils eu une descendance ? Dans le cas contraire, il est normal que ces tombes ne soit plus fleuries. J’aurai aimé qu’en plus des gerbes de fleurs officielles, quelques fleurs soient déposées sur ces tombes.

    Lors de nos recherches concernant la famille de mon mari, nous avons découvert par hasard dans une petite commune du Nord, une tombe datant de la période révolutionnaire sur laquelle est apposé le fameux petit panneau concernant les tombes abandonnées. Cela nous avaient choqué car dans cette région qui a vu 3 guerres, il est rare de trouver des monuments anciens. Après avoir discuté avec la mairesse d’une commune voisine, j’espère qu’il s’agit juste pour la commune concernée de récupérer la tombe en tant que monument historique et non en vue de gagner de la place dans le cimetière.

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  • Sauvons nos tombes... 13 mars 2016 01:16, par Anne Sophie Pradeau

    Dans notre village de famille St Jean-St Maurice sur Loire près de Roanne, le cimetière qui était autour de l’église St Jean a été "fermé" dans les années 1960 et mon arrière grand-père avait déplacé les ossements de ses ancêtres dans le nouveau cimetière. Le monument de notre famille qui était assez beau a été transformé en monument aux morts. Je pense que peu de gens du village savent encore cela, mais l’histoire se conserve dans la famille, et c’est le principal !

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 19:26, par Evelyne AGUTTE

    Bonjour,
    Cette idée de sauver les tombes est très intéressante, mais s’avère être un parcours du combattant, comme le relate cette histoire, heureusement elle a eu une dénouement positif. Depuis des années, je recherche la tombe de mon grand père, et je ne pense pas la trouver un jour. Il avait pris des dispositions en achetant une concession à perpétuité, il est décédé en 1939, et je ne dispose d’aucun document, car il avait eu 3 épouses, ma grand mère étant la 1re .A priori, il serait inhumé à Mantes la Jolie, mais la mairie ne dispose plus des documents de cette époque. Ma soeur qui est dans la région a cherché dans ce cimetière où elle a vu beaucoup de tombes effacées indéchiffrables. Je trouverais peut-être un jour la solution.
    Il reste à souhaiter que cette opération "sauvons nos tombes" connaissent un grand succès.
    Evelyne AGUTTE

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    • Sauvons nos tombes... 18 mars 2016 17:52, par Alain

      Allez faire un tour sur geneanet point org, vous y trouverez peut être ce que vous chercher, des cousins qui vous donnerons l’emplacement, peut être ?

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    • Sauvons nos tombes... 12 mars 2016 05:50, par balu

      Bonjour à vous,
      Etant par mes ancêtres originaire de mes anciennes Ardennes, et plus particulièrement de pouru-st-remy, je me suis rendue à son cimetière il y a 2 ans.Habitant près de Perpignan, dc bien loin, j’en ai profité pour prendre en photos les tombes de mes ancêtres directs, nettoyer les mousses bien envahissantes qd il s’agit de pierre, moins de marbre, mais j’ai aussi relevé tous les patronymes qui me "chantaient " aux oreilles, faisant un gros travail de recherche sur mon arbre généalogique, et cela m’a bien aidé .Comme dans votre article, ,j’ai aussi relevé une des plus anciennes tombes ,appartenant à la famille , Dion de chassenon, qui a tte une histoire que j’aimerais bien fouiller. ...A vous lire, et au plaisir.MERCI.

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 18:29, par Valentin

    Bonjour,
    Habitant le puy de dôme et amateur de généalogie, j’ai eu la curiosité de rechercher la tombe de mes grands-parents maternels. Je l’ai trouvé au cimetière protestant de Nîmes.
    Ce cimetière est parait-il le plus ancien et le plus grand cimetière protestant de France. J’ai été révolté de l’état d’abandon du cimetière surtout dans la partie ancienne. Les tombes de mes grands parents et autres aïeuls avait besoin d’un sérieux nettoyage que j’ai pu réaliser. Mais que faire pour les centaines de tombes abandonnées présentant un intérêt certain car remontant au début de la réforme.Il semblerait que cela soit un cimetière privé ?
    Voilà peut être l’occasion d’une action collective ?
    Cordialement

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    • Sauvons nos tombes... 12 mars 2016 16:43, par Evelyne AGUTTE

      Habitant à Nîmes, je vous confirme que le cimetière protestant est privé, il appartient à l’Eglise réformée de Nîmes.Ce cimetière est près du lit d’une rivière (cadereau) qui s’est reformée, et a repris son cours. La catastrophe de Nîmes, que j’ai vécue en 1988 a fait des dégâts considérables qui n’ont sans doute pas pu être réparés, Certains propriétaires de tombes anciennes n’ont pas du être retrouvés. Avec les concessions à perpétuité ( véritable), l’identification est très compliquée sachant, que de plus, nombreuses archives on disparu. Pour la généalogie, la visite des cimetières peut se révéler fructueuse. Cordialement.

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    • Sauvons nos tombes... 12 mars 2016 01:40, par AS pradeau

      Bonjour,
      Lors des inondations de Nîmes, il me semble me souvenir que le cimetière protestant a été touché, et c’est peut-être la raison de cette état. Ils ont dû certainement faire des travaux importants après cette catastrophe dont tout le monde se souvient, ne laissant plus d’argent pour l’entretien.
      mon explication n’est peut-être pas la bonne et ce n’est pas une justification bien entendu !
      Pour tous les nîmois, ce cimetière fait partie de leur patrimoine au même titre que la Maison-Carrée .

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 16:36

    Bonjour Cousin,

    Un grand bravo. Toujours un plaisir de te lire.
    J’ai une amie (ancien maire) de mon secteur, qui a privilégié la conservation des tombes anciennes, voir très anciennes de son village et qui a relevé tous les ouvrages remarquables de ces tombes.

    J’espère seulement que ses successeurs auront la même politique à cet égard.

    A bientôt

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 16:01, par Jean-Claude GENEST

    Faut-il étendre cette idée aux tombes très originales et anciennes que l’on trouve parfois, mais dont les caractères sont effacés, l’anonymat définitif ?

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  • Bravo ! 11 mars 2016 12:12, par Jocelyne Cathelineau

    Personnellement, je suis pour l’incinération qui ne laisse aucune trace... J’écris des romans qui ont pour support ma famille et je souhaite que ce soit cette trace qui reste de moi. Je ne les publie pas, mais je les signe et les date depuis que j’ai un petit-fils.
    Mais votre combat pour sauver la tombe de Jean-Pierre Daude,et tout ce qu’a été sa vie et celle de ses pères, ses motivations (relier le passé à aujourd’hui, pour créer du lien social) et le style remarquable dans lequel vous écrivez, méritent le respect et la considération. J’habite le sud Deux-Sèvres où tant de cimetières familiaux protestants sont abandonnés. Une association essaie d’en entretenir un certain nombre. Moi, au gré de mes promenades, je les dessine et sur mes carnets à dessin, j’indique la date et le lieu précis.
    Nous poursuivons donc les mêmes buts !
    Pourquoi ne pas photographier ? Je suis une mauvaise photographe, incapable par ailleurs de transférer seule les photos de mon appareil ou de mon téléphone sur Internet sans l’aide de mes filles. Et mes filles sont loin, l’une à Bordeaux et l’autre en Seine-et-Marne...
    Cordialement
    Jocelyne Cathelineau, Saint-Maixent l’Ecole

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 11:03, par Garnaud Jean-Paul

    Ayant "relevé", en 2015, la sépulture de mon arrière-arrière grand-mère maternelle (j’avais heureusement conservé dans ma mémoire les visites que nous faisions étant enfants dans le cimetière de Oyré,près Châtellerault), je m’étais intéressé aux règles applicables aux sépultures.
    Sur le site Service-Public.fr une information publiée le 29.10.2014 -Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) indique les règles applicables aux concessions perpétuelles.

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 10:59, par Filliat

    Merci Michel pour ce témoignage. J’ai ressenti les mêmes obligations pour des tombes de notables du XIXe siècle dans le cimetière de mon village de la Haute-Loire (j’ai pu retracer leur vie). J’ai pris des photos de ces tombes qui sont en état d’abandon, mais une vient d’être détruite, faute de descendants. Je vais faire le nécessaire auprès de la mairie pour essayer de sauvegarder les autres. Votre témoignage va certainement motiver d’autres bénévoles. Merci.

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    • Sauvons nos tombes... 18 mars 2016 17:47, par Alain

      Il faut tout de même faire attention en prenant des photos dans des cimetières, une vieille loi l’interdit est toujours en vigueur.
      Peut être que le maire ne le sait pas, mais elle existe. Il faut une autorisation spéciale pour prendre en photo des tombes, surtout n’étant pas de la famille, comme je l’ai écris plus haut, une vieille dame à Paris avait fleurie de belles tombes n’étant pas de sa famille et c’est retrouvé devant la justice.
      Faite tout de même attention.

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      • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 10:01, par sylvain

        Je collabore au projet sauvons nos tombes, GENEANET devrait prendre en considération cette loi et appuyer ses contributeurs en leur attribuant une carte officielle de contributeur.

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      • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 02:15, par Michel BAÙMGARTH

        Alain, merci de cette précision.

        L’existence de cette loi débile m’avait d’ailleurs été signalée par un conservateur de cimetière ; mais manifestement il ne se sentait pas une vocation de délateur...

        Je suis donc un délinquant, tout comme les centaines de bénévoles de l’opération "sauvons nos tombes" de Généanet.

        Quant à l’opération "sauvons nos tombes", à l’évidence il s’agit là du délit d’incitation à violer la loi...

        Je suis tout à fait à l’aise quant au délit que j’ai commis et ma conscience me laisse en repos ; ce qu’elle n’aurait certes pas fait si je m’étais rendu ( moralement) coupable de non-assistance à tombe en danger.

        Faut-il respecter les lois débiles et désuètes que le législateur a oublié d’actualiser ?...

        Le 1er empire a édicté une loi interdisant d’appeler son cochon Napoléon ... Je crois qu’elle n’a pas été abrogée...

        Interdire de photographier une tombe ... interdire de fleurir une tombe ... , C’est monstrueux d’imbécilité...

        Obtenir la suppression de ces lois débiles me paraît-être une nécessité et j’espère bien que Généanet lancera une campagne de protestation pour y parvenir.

        Merci donc Alain pour votre information,

        Cordialement Michel BAÙMGARTH

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        • Sauvons nos tombes... 11 septembre 2016 19:39, par Philippe de Neuville

          Bonsoir ! En parlant de loi, l’une nous a bien attristés en 2013 pour l’enterrement de mon père : en effet il avait toujours été persuadé qu’il rejoindrait ses aïeux dans le mausolée (chapelle) familial, construit en 1881, où reposaient ses parents et grands-parents. Or, une loi datant de plus de cent ans mais appliquée seulement depuis 2010, fait que l’on ne peut retirer de ces concessions à perpétuité QUE les descendants & ascendants directs, pour faire de la place. Il se trouve que de vagues cousins que nous ne connaissons plus depuis notre GP, ont avant l’application de cette loi fait retirer tous nos ancêtres pour y mettre les leurs ! Du coup et par le fait nous sommes expulsés de chez nous... Nous avons dû acheter une concession pour notre père. Le conservateur du cimetière m’a dit qu’on ne peut rien faire, excepté si on obtient l’autorisation de ces cousins inconnus de faire libérer quelques places. N’y a-t-il pas moyen de contourner cette loi qui nous prive de fait sinon de droit, de notre lieu d’ensevelissement familial ? Généalogiquement, Ph.

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          • Sauvons nos tombes... 12 septembre 2016 07:50, par Alain

            Bonjour,
            Le mieux que vous puissiez faire c’est de contacter un avocat ou regarder sur légifrance si une loi possible, voir encore de chercher par le moteur de recherche.
            Voir encore de poser la question sur le site http://www.easydroit.fr/

            bon courage à vous

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        • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 11:49, par JLATUGAYE

          je suis tout à fait d’accord avec M.BAUMGARTH

          dans la petite ville où j’habite c’est la spécialité de

          nettoyer ce genre de tombes !!!

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        • Sauvons nos tombes... 19 mars 2016 07:32, par Alain

          Bonjour,
          Oui pourquoi pas demander à geneanet de nous aider à faire tomber cette loi.
          Cependant, et si vous le voulez, on peut le faire nous même, en passant par avaast ou change.org pour avoir des signatures. Celle de la loi de la ministre sur les lois du travail a obtenue en une semaine 1 million de signatures, un record.

          Alain

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          • Sauvons nos tombes... 24 mars 2016 15:08, par Michèle Joucreau

            J’ai bien connu une grand-mère qui se faisait un devoir de fleurir les tombes abandonnées, apportant ainsi une prière et un peu de compassion à ces pauvres défunts délaissés. Je ne sais pas qui a eu l’idée incongrue et sans-coeur de faire voter une loi l’interdisant, je ne l’imaginais même pas !
            Quelle bonne idée de faire tomber cette loi !

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 10:58, par Alain

    Je reviens vers vous à ce sujet.
    Je me souviens d’y à pas bien longtemps, un reportage avait été fait qu’une personne âgée fleurisait les tombes dans un cimetière parisien et que l’état voulait la condamné parce qu’elle fleurisait des tombes d’inconnus.
    Certaines personnes s’en émurent et la dame ne fut pas condamnée, à condition, qu’elle ne continue pas ?
    Je ne sais pas ce qu’est devenu cette histoire vieile d’une bonne dizaine d’années il me semble.

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  • Sauvons nos tombes... 11 mars 2016 10:50, par Alain

    Bonjour,
    Si vous parlez de vieiles tombes de cimetière, cela me semble bien difficile de trouver, à St Brice sous forêt il y a dans le vieux cimetière des caveaux de famille tout à fait remarquable et à l’abandon de concession à vie, comme celle de mes arrière-grands-parentset grands parents qui y sont entérrés.
    Sinon, il faut pour cela aller à St Denis (93) à la Basilique où sont enterrés les rois de France depuis Dagobert. L’on peut considéré qu’elle est l’une des plus vieille tombe de France, mise à part les tombes préhistoriques que les archéologues retrouvent datant de plusieurs millier d’années. Avant même les pyramides d’Egypte.

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    • Sauvons nos tombes... 18 mars 2016 10:28, par Nicolas

      Malheureusement, les tombes des rois et reines de France, et autres enfants royaux, ont été profanées par les révolutionnaires entre 1793 et 1794, tous les ossements ont été réunis dans trois fosses (Capétiens directs, Valois, Bourbons), enfouis et plongés dans de la chaux vive. Nombre de monuments funéraires ont aussi été détruits et les cercueils de plomb ont été fondus. Les "restes" des ossements royaux ont été exhumés lors de la Restauration, sans évidemment pouvoir retrouver à qui appartenaient les restes.

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